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#51 06/12/2016 09h26
- sat
- Membre (2014)
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Je voulais aussi le mentionner mais vous avez été le plus rapide Q.
Je n’ai pas lu tout votre article de présentation mais si j’ai bien compris pour l’instant c’est un magasin test à Seattle et l’installation aux US sera progressive. Au risque de paraître un peu circonspect sur la nature humaine, et sachant que l’un des gros problèmes de WMT est le vol, je me demande s’ils pourront valider l’expérience sans qu’il y ait trop de fraudes et autres ananas.
Pour être juste, il existe déjà des magasins en libre service dans d’autres pays. En Suisse par exemple, des maraîchers proposent des stands non surveillés, où l’on pèse soi-même ses pommes et on inscrit ensuite le montant de ses courses dans le registre. Ça me laisse plein d’admiration et d’espoir sur la nature humaine.
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#52 06/12/2016 10h18
- Gaspode
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Ca n’a rien à voir avec le libre service Suisse. Tous les produits ont des tags rfid en geocaching. Le risque de démarque inconnue (ie vol) est dont faible.
Où ça devient gênant est que vous basiquement donnez la liste de vos achats à Amazon, pour recevoir plein de pubs après.
C’est certes déjà le cas en partie quand vous payez par CB, mais là c’est vraiment systématisé, puisque en plus du moyen de paiement, vous êtes identifié par votre téléphone.
Au niveau efficacité, la solution drive des supermarchés Français est à mon avis plus intéressante, au moins hors produits frais.
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#53 07/12/2016 16h18
- sat
- Membre (2014)
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J’aurais du vous prévenir Gaspode, il ne faut pas toujours me lire au premier degré, car parfois, même si je n’y parviens pas toujours, j’essaie l’humour, vous savez cette distance qu’on tente de prendre lorsqu’on considère un tiers sujet et soi-même.
Ceci dit, même dans ce cas, je pense que ma modeste remarque sur la Suisse reste intéressante et je poserai la question autrement : une expérience menée dans un quartier chic de Seattle est-elle transférable dans d’autres lieux et/ou pays où le droit de la propriété serait disons moins central ? Ou encore où la propriété serait considérée comme le vol pour reprendre l’idée d’un certain Proudhon qui vécut au XIXe siècle ? Les batteries d’opérateurs de caisses risquent remplacés par une armée de gardes de sécurité …
Amazon ne s’étend pas sur la technique, vous considérez que le risque de vol est faible et je veux bien vous croire, mais si j’étais un voleur (ce que je ne suis pas car je suis très honnête) je verrai dans Amazon Go un fécond champ de recherche, avec par exemple ces quelques pistes dont j’ignore si elles sont techniquement réalisables :
- vol d’un téléphone et achats subséquents de produits,
- remplacement des tags chers par des tags bon marché,
- dissimulation du signal émis par un produit lors du "passage en caisse",
- capture (vol) puis réémission de l’identité téléphonique lors des courses,
- et toutes les autres choses que d’autres plus informés que moi pourront imaginer.
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#54 15/12/2016 08h50
- sat
- Membre (2014)
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En complément de mon précédent message, le IMSI Catcher (Wiki en anglais car la version française est un peu succinte) qui se fait passer pour une antenne relais et peut ainsi capter votre téléphone et ses conversations. J’ignore s’il peut-être utilisé pour ensuite faire ses courses chez Amazon Go.
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#55 14/01/2017 12h11
- Bernard2K
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Excellent article sur la stratégie d’Amazon et comment il est en train de tailler des croupières au commerce de retail. L’article est utile pour ceux qui s’intéressent à Amazon… mais sans doute plus encore pour ceux qui s’intéressent à ses concurents et à la grande distribution :
Brique par brique, Amazon invente la grande distribution du futur
Regardez la video d’Amazon Go : Introducing Amazon Go and the world?s most advanced shopping technology - YouTube
Le monde est en train de changer !
Il faut que tout change pour que rien ne change
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#56 03/02/2017 00h44
- FastHand
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Les résultats d’Amazon sont sortis. Croissance, croissance, croissance.
Mais -4% après clôture.
http://phx.corporate-ir.net/External.Fi … ==&t=1
Dernière modification par FastHand (03/02/2017 01h15)
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#57 03/02/2017 03h14
- Gaspode
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la guidance pour le Q1 est près de 8% inférieure à ce qu’attendait WS. Pas étonnant que ça chute.
Le titre avait pris plus de 10% sur Janvier en anticipation de bons résultats. Ceux-ci sont là pour le trimestre de Noel, mais faible objectif à venir.
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#58 27/03/2017 20h48
- Mevo
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Gaspode a écrit :
Tous les produits ont des tags rfid en geocaching. Le risque de démarque inconnue (ie vol) est dont faible.
D’après ce que j’en ai compris Gaspode, non, il n’y a pas de tags RFID sur les produits, le système fonctionnerait principalement avec des caméras. Avec des tags RFID, ça parait simple, sauf qu’il y a le problème du coût des dits tags. Surtout sur des produits peu chers, où la marge en montant ne représente pas grand chose.
La vidéo du concept m’avait paru assez impressionnante, mais à priori, ils ont des soucis. Un article intéressant qui en parle, ainsi que du fait que des CEO du retail étaient sceptiques sur le concept et que ce dernier existe depuis longtemps mais ne serait pas au point: Amazon?s store of the future is delayed. Insert ?Told ya so? from skeptical retail execs. - Recode
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1 #59 28/03/2017 01h15
- Gaspode
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Le coût des tags n’est pas un problème, il y a des solutions sur étiquette de prix à moins de 0.05$/tag passif en grandes quantités ou 0,15$ / 1000 pcs. Ca coute un peu plus en équipement pour lire les tags mais c’est pas cher non plus.
D’après ce que j’ai compris, il y a bel et bien des tags pour le vol, mais ceux-ci ne sont pas assez précis sur la localisation par eux-même, d’où le recours aux caméras.
Je ne suis pas surpris que ça marche moins bien que prévu.
Cela dit, on en revient au problème de base, quel service essaie t’on de rendre ? Je ne vois pas l’intérêt d’une solution aussi complexe. Les lignes de self check-out ont déjà du mal à être acceptées.
Et pour des sandwiches et autres (ce que propose actuellement la boutique de Seattle, la solution des distributeurs automatiques est beaucoup plus simple, et d’ailleurs très développée au Japon.
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#60 28/03/2017 01h31
- Mevo
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Gaspode a écrit :
ceux-ci ne sont pas assez précis sur la localisation par eux-même, d’où le recours aux caméras.
Ah !? Dites m’en svp plus, je suis intéressé. Quel est le problème exactement ? Je ne comprend pas bien le problème quant à la précision et la localisation.
Tout ce que veut le commercant est de savoir avec quels articles le client sort, non ? Bizzarement, il semble que les clients s’identifient à l’entrée et non à la sortie. J’ai un peu de mal à comprendre exactement la logique de fonctionnement et le problème là.
Basiquement, je me demande pourquoi le système ne fonctionne pas comme les "self check-out" avec les tags rfid qui servent de "code barre" à distance, si le coût des tags est suffisemment bas pour être acceptable.
Ce qui me fait penser: Lorsqu’on parle de "tags rfid", on parle bien d’une identification du produit (de chaque produit), pas juste d’un "anti vol" générique qui ne permet pas l’identification ?
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#61 28/03/2017 09h11
- Gaspode
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Il y a 2 sortes de tags rfid, actif et passif.
Les actifs permettraient de fait un auto checkout parce qu’ils peuvent être localisés à quelques cm près, peuvent être détectés à tout moment à plus d’un mètre avec des détecteurs peu couteux. Le problème est que même en grand volume, ces tags coutent plus d’un $ et ayant une batterie, ont une durée de vie limitée. geolocation possible par triangulation.
Les tags passifs eux ne coûtent presque rien, mais ne peuvent être détectés qu’à quelques cm par lecture directe visée si on veut lire un identifiant et nécessitent un système plus couteux. Il ne peuvent donc être détectés par un portique à la sortie. typiquement 512 bit pour l’identifiant.
Dans le rôle antivol, la distance de détection est plus grande (50 cm ?) et compatible portique mais pas de lecture datas possible. La geolocation dans ce cas est aussi beaucoup plus imprécise (le produit est il dans la poche de ce client ou dans celle du suivant ?).
un example de tag passif : 1000 PCS/Roll 9640 UHF RFID Autocollant ISO18000 6C H3 UHF RFID tag étiquette 94.8*8.1mm dans de sur AliExpress.com | Alibaba Group
125€/1000
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#62 28/03/2017 09h36
- Mevo
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Ok, merci pour ces explications, donc maintenant si vous revenez en arrière: N’en revient-on pas à ce que je disais ? Tags (ok: ACTIFS) non utilisables pour un problème de coût. Tags (PASSIFS) non utilisables tout court, malgré que pas chers.
Et le problème du vol reste entier: Les tags "anti-vols" sont désativés lors du passage en caisse, c’est ça ? Donc ici, on aurait un problème: Il n’y a pas d’étape "désactivation" et pas d’identification du produit, donc impossible de savoir s’il s’agit d’un produit compté dans le panier de la personne ou non …
Pour tenter de répondre à votre question précédente:
Gaspode a écrit :
quel service essaie t’on de rendre ? Je ne vois pas l’intérêt d’une solution aussi complexe.
Je suppose: Un service ressenti comme pratique et qui se démarque de la concurrence, donc un moyen de gagner des parts de marché. Ainsi qu’une forte optimisation des coûts salariaux avec un faible taux de démarque inconnue.
Les self checkout optimisent déjà sur les salaires, une seule personne supervise plusieurs caisses automatiques, parfois même beaucoup. Mais il devient également relativement facile "d’oublier" de scanner des articles qui sont laissés à coté ou dans un sachet, mais qui sont bien emmenés tout de même ensuite, ou ce genre de choses. Donc avec un tel système, je suppose qu’Amazon cherche le meilleur des deux mondes (coûts / démarque inconnue), et comme dit, ils cherchent sans doute à être les premiers sur le concept pour l’utiliser pour attirer des clients.
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#63 28/03/2017 10h14
- chlorate
- Membre (2014)
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Amazon to acquire Souq.com for 650m$
Une paille pour Amazon (2% de sa tréso, 0.15% de sa capitalisation) mais une nouvelle qui fait du bruit au Moyen Orient. Souq est le marketplace le plus répandu, ils emploient 2500 employés.
Emaar Mall, qui opère notamment le Dubai Mall, aurait fait une offre concurrente à 800m$, mais le deal avec AMZN est à priori déjà signé.
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#64 07/04/2017 21h30
- FastHand
- Membre (2013)
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Amazon vient d’atteindre un plus haut historique et en parallèle, les magasins US sont sous tension.
America’s Retailers Are Closing Stores Faster Than Ever
Stores Are Closing at a Record Pace as Amazon Chews Up Retailers - Bloomberg
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1 #65 11/04/2017 13h21
- Gaspode
- Membre (2015)
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On a discuté récemment d’Amazon Go, le supermarché sans caisse.
Il semble que le système est bien basé sur les tags RFID mais d’une façon nouvelle. Le tracking primaire est fait quand le produit quitte le rayon de stockage, et les caméras servent à identifier où le produit va. Le brevet prévoit la possibilité dun tracking secondaire aux sorties.
Ils ont donc intégré les readers RFID dans les étagères et ça résout le problème de la très faible distance de détection des tags passifs. De plus, ça permet de gérer sans problème le retour du produit sur le rayon même pas au bon endroit.
Voir les claims 5,6,7 & 8 du brevet déposé :
Published Applications Database Search Results: <SRCH> in <BANR>(Steven.IN.+AND+Kessel.IN.)&OS=IN/Steven+and+IN/Kessel&RS=(IN/Steven+AND+IN/Kessel)
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#66 11/04/2017 17h01
- Mevo
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Gaspode, merci pour ces infos, et surtout pour le lien (que le forum a d’ailleurs mal pris: il faut rajouter le texte non compté comme lien pour tomber au bon endroit).
Le lien que vous fournissez semble assez large (logique dans le cadre du dépot d’un brevet de la sorte, même si j’ai un peu de mal avec le fait que ces idées, somme toute assez basiques dans le principe, puissent être brevetées): Il est question de 3 modes potentiels de détection de la prise de produits sur un rayon (chapitre 8): Détection par caméra, détection par tag RFID *OU* détection par capteurs de poids. Il est en fait dit qu’au moins une de ces méthodes est utilisée, donc ça peut être 2 des 3 ou les 3 en même temps (il semble logique d’utiliser les 3 pour pouvoir recouper les infos).
Le chapitre 5 dit que l’utilisateur peut être identifié par tag RFID. Il est vrai qu’il serait par exemple possible de coller des tags RFID actifs dans les paniers à diposition pour faire ses achats. Ca permet d’identifier l’utilisateur facilement, mais par contre, il faut absolument qu’il utilise un panier.
Une question: Est-il possible de localiser un utilisateur de façon précise grâce à son téléphone portable ? Est-ce que les fonctionalités de payement sans contact (je suppose qu’il y a à nouveau un problème de (très) faible distance de ce coté) ou autres permettraient de faire cela ? (sachant que les vidéos de présentation du système indiquaient que l’utilisateur doit scanner son téléphone avec l’appli à l’entrée et que le chapitre 5 parle de "données de position de l’utilisateur")
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#67 11/04/2017 18h29
- Gaspode
- Membre (2015)
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je ne suis pas à liberté de partager où j’ai eu cette info (on en retrouve une partie sur ArsTechnica), mais le rfid est bien le moyen primaire de vérifier qu’un produit quitte l’étagère, et les cameras avec reconnaissance de l’utilisateur traquent où l’article va. Il serait probablement possible de vérifier la position de l’utilisateur par son téléphone mais ça ne semble pas être utilisé.
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#68 03/05/2017 20h25
- FastHand
- Membre (2013)
- Réputation : 70
Bonjour,
Amazon a communiqué ses résultats Q1, qui sont très bons.
En ce qui me concerne, je ne vais pas augmenter mes positions sur les REITs US, et je suis déjà exposé à Amazon.
En ce qui concerne le commerce alimentaire, le plus technique d’un point de vue logistique, des sociétés comme Walmart, qui ont opéré leur transformation ecommerce, ont encore de beaux jours devant elles.
Seeking Alpha a écrit :
Amazon (NASDAQ:AMZN) trades higher after reporting 24% sales growth in North America for Q1 and 16% sales growth internationally, both marks a deceleration from last year’s pace. AWS sales rose 43% Y/Y to $3.66B vs. $3.63B expected.
Operating income fell 6% to $1.0B in Q1. Operating cash flow was up 53% Y/Y to $17.6B.
Looking ahead, Amazon expects Q2 revenue of $35.25B to $37.75B vs. $37.0B consensus. Q2 operating income of $425M to $1.075B is seen vs. $1.49B consensus.
Previously: Amazon beats by $0.35, beats on revenue (April 27)
Shares of Amazon are up 4.15% AH to $957.00.
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1 #69 18/05/2017 13h49
- chlorate
- Membre (2014)
Top 50 Obligs/Fonds EUR - Réputation : 133
Excellent article sur Amazon et leur domination du monde de l’(e)commerce, domination qui ne peut que grandir.
En anglais
Why Amazon is eating the world | TechCrunch
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#70 18/05/2017 15h07
- MickenseN
- Membre (2013)
- Réputation : 0
Amazon va ce lancer sur le marché de la pharmacie. En ce qui me concerne travaillant à l’aéroport du côté cargo. Que ce soit DHL , TNT , FEDEX , la poste ou UPS j’en vois sur tous les vols du amazon…
Tellement ils ont de volume il crée leur propre flotte pour les amazon prime à coup de 767. Je pense que dans quelques temps la flotte arrivera en Europe.
Flotte composée de 767-200 , pour donner un ordre d’idée l’avion peux prendre 19 conteneurs au pont supérieur et 11 au pont inférieur.
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#71 03/06/2017 20h38
- FastHand
- Membre (2013)
- Réputation : 70
Après avoir franchi les 1000$, en route pour les 2000$!
Avec un article relatant les points forts de la valeur sur le site de Forbes.
4 Reasons To Buy Amazon Before It Hits $2,000 In 2019
Investing #StockWatch
4 Reasons To Buy Amazon Before It Hits $2,000 In 2019
Peter Cohan , CONTRIBUTOR
May 31, 2017 8:06 AM 22,580
NEW YORK, NY – DECEMBER 14: Jeff Bezos, chief executive [+]
On May 30, Amazon stock topped $1,000. This got some media attention as will another nice round number: $2,000 a share — which I think its stock will hit in 2019 if it keeps going up at 40% a year. (I have no financial interest in the securities mentioned in this post).
Are you going to wring your hands and worry about how its shares are over-valued at a forward Price/Earnings ratio of 65 or will you throw in the towel and buy because you suspect Amazon will keep growing revenues faster than the 20% that most investors expect?
If you can find a better CEO on this planet — or any other — you can invest in her. But until then, nobody beats Bezos. As I pointed out in Disciplined Growth Strategies, companies that sustain 20% or higher growth after they hit $10 billion in revenue share four traits — which Bezos brings to life:
He’s a founder who propels his public company — something he’s been doing for two decades;
He leads enormous markets by giving consumers a better deal;
He attracts and motivates the most talented people in the world through his vision, charisma, and ability to execute; and
He keeps investing in growth opportunities — learning from failures and expanding where he finds success.
Here’s why each of these factors lead me to believe Amazon will be able to sustain its 40% annual stock price growth.
Bezos
I have little to add to all the hagiography about Bezos whose wife drove him across country to Seattle in 1994 as he typed a business plan for an online book store.
But his success and that of other entrepreneurs — like Bill Gates, Mark Zuckerberg, Larry Page and Sergey Brin, and Reed Hastings — who have gone on to run successful public companies are among the handful of individuals who are ideally suited to the American economic system.
Simply put, there is no way to make more money in America than to start a company, take it public, and keep it growing at better-than-expected growth rates for decades at a time.
At the moment, Bezos leads the pack of still-operating CEOs – FORBES estimates his net worth as of May 31 at $84.8 billion — he is gaining ground on long-time wealthiest person Gates whose edge – at a net worth of $88.5 billion — could be narrowing uncomfortably.
There is a flip side to the great leader theory of capitalism — as we saw in the case of Microsoft, it is nearly impossible to replace the great leader with one who can do as well or better.
That means investors should expect Amazon stock – which has soared over 499,000% since its 1997 IPO — to wit, a $1,000 investment on Amazon’s first day of trading in 1997 would have been worth more than $500,000 on May 30 — to veer off of its rapidly ascending trajectory should Bezos leave Amazon’s CEO slot.
Winning in Enormous Markets
Amazon is a leader in many industries — two of which stand out.
At roughly $395 billion, ecommerce accounted for 11.7% of the $3.4 trillion retailing market, according to the Department of Commerce. And Amazon — with 33% of that market, according to Euromonitor — drove about 66% of 2016′s e-commerce growth.
Then there is the $30 billion cloud services market. Amazon controlled 40% of that, according to Synergy Research, after posting 55% growth and hitting $12 billion in AWS revenue in 2016 — beating projections by $2 billion, according to Geekwire.
Amazon’s lead in these markets has something to do with its ability to deliver great customer service. According to the American Customer Satisfaction Index, Amazon beats its rivals with a customer satisfaction score of 86 — a lead it has sustained for the last 16 years.
According to AP, Amazon says, “We’ve had competition every day of our existence at Amazon and it’s never changed our approach. We obsess over customers and the things we believe customers will always care about — low prices, vast selection, and fast delivery.”
Attracting And Motivating The Right Talent For The Job
Much has been written about Amazon’s tough work environment — resulting in rapid turnover of employees who can’t satisfy Bezos’s high standards.
But it may be that Amazon is great at attracting and motivating two kinds of talented people — those who fulfill customer orders and those who invent new products and services.
According to Harvard Business Review, Amazon would be imperiled if it showed its most creative engineers the door. As James Heskett wrote, “if well-paid, smart techies making things happen in AWS (Cloud computing) leave because they are treated poorly … that is a problem.”
Yet high turnover may work for improving customer service — especially if only the best performers survive. “Amazon’s business model is perhaps about scale, automation and efficiency. I will imagine the HR or people strategy would be geared towards attracting and retaining the employees that will help to accelerate and improve these key performance and competitive advantage factors,” noted HBR.
Betting on New Growth Opportunities
If investors knew the value in today’s dollars of all the payoffs from Amazon’s investments in growth, there would be no upside to holding its shares.
But the truth is that not even Bezos knows just how much Amazon is likely to exceed investor expectations in the future.
Yet that uncertainty has not stopped him from continuing to place big bets on Amazon’s future. After all, Amazon has branched out from selling books online to building a gigantic infrastructure of warehouses loaded with robots, massive computer systems, and extensive delivery networks to fulfill orders for all sorts of products from toilet paper to sneakers.
Along the way it has had some big misses — such as Amazon Fire — and some compelling hits such as Amazon Prime and Amazon Echo that sits in consumers living rooms and takes verbal orders for more goods.
According to AP, Evercore analyst Greg Melich estimates that the average Amazon customer spends $800 a year on the site and members of its “$99-a-year Prime program spend on average 2.7 times more than others.”
Amazon has also been working patiently to develop a viable grocery delivery service and it’s even opening up bricks-and-mortar bookstores to the delight of irony-embracing journalists everywhere — including at Bloomberg – which speculates that Amazon may be using these bookstores to refine technologies that eliminate the need for cashiers and generally shave friction from the customer purchasing process.
Were these experiments to yield more successes than failures and exceed investors’ expectations, Bezos’s net worth could double to $170 billion by 2019. Will you miss out on that ride ?
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#72 07/06/2017 08h43
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chlorate a écrit :
Excellent article sur Amazon et leur domination du monde de l’(e)commerce, domination qui ne peut que grandir.
En anglais
Why Amazon is eating the world | TechCrunch
Il y a quelques mois, j’avais dit que les gens en reviendront du eCommerce, et que finalement c’était assez pénible de recevoir des colis, et que bien souvent, les prix sur Amazon étaient plus élevés qu’ailleurs, hors livres/électroniques.
Mais les mois ont passé, tout va très vite, et il s’avère que le modèle d’Amazon pour le placement de produits tiers est beaucoup plus disruptif que je le pensais.
Même une société presque séculaire comme Grainger aux USA (vente de petit matériel de construction), en fait les frais dans son activité B2C et est obligé d’ajuster ses prix pour conserver son CA.
La plate-forme de vente Amazon revient à faire une enchère inversée pour chaque produit tiers. Quand il n’y a qu’un vendeur, cela va, il peut mettre un prix avec une marge correcte. Mais dès qu’il y a plusieurs vendeurs sur un même produits, le client va évidemment au moins cher et cela encourage une guerre des prix parmi les vendeurs.
Et cette guerre des prix se propage du coup sur tous les sites eCommerce qui doivent plus ou moins s’aligner s’il veut conserver leur CA.
Amazon lui prend sa commission sur chaque vente, et se fiche complètement de la marge des revendeurs.
Comme en plus, les revendeurs peuvent se positionner sur un produit même depuis l’étranger, vous êtes en concurrence avec l’Espagne, l’Allemagne, etc.
Moralité : si vous êtes à la fois fabriquant et distributeur, cela va pas trop mal pour vous, puisqu’avec Amazon vous disposez d’un canal de vente supplémentaire. Par contre, si vous êtes un revendeur de produits parmi d’autres revendeurs, Amazon est le diable !
Du point de vue du client par contre, c’est génial.
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#73 07/06/2017 08h48
- chlorate
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Top 50 Obligs/Fonds EUR - Réputation : 133
Et du point de vue investisseur, mieux vaut être du même coté qu’Amazon !
Je reste actionnaire, c’est ma plus grosse position. Entre l’ecommerce, AWS et la multitude de nouveaux projets, je ne vois rien ni personne qui ne pourra venir concurrencer frontalement ce nouveau géant.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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#74 07/06/2017 11h29
- Gaspode
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InvestisseurHeureux a écrit :
chlorate a écrit :
Excellent article sur Amazon et leur domination du monde de l’(e)commerce, domination qui ne peut que grandir.
En anglais
Why Amazon is eating the world | TechCrunchIl y a quelques mois, j’avais dit que les gens en reviendront du eCommerce, et que finalement c’était assez pénible de recevoir des colis, et que bien souvent, les prix sur Amazon étaient plus élevés qu’ailleurs, hors livres/électroniques.
Mais les mois ont passé, tout va très vite, et il s’avère que le modèle d’Amazon pour le placement de produits tiers est beaucoup plus disruptif que je le pensais.
Il y a cependant une limite, et c’est ce qu’en bon français on appelle la discovery.
Amazon est un généraliste et un aggrégateur de généralistes. Ce qui fait que lorsqu’on cherche un produit particulier, on va trouver des centaines de références avec des options pas évidentes au niveau différenciation vendues par une dizaine de vendeur et ça rend la recherche parfois difficile. C’est cependant très pratique quand on cherche une référence connue mais peu commune.
En contraste, sur un site spécialisé, on va trouver certes moins de références, mais un bon site mettra en évidence les options parce qu’il connait mieux le domaine.
Si je recherche un multitool par exemple, Amazon.fr va retourner 16043 résultats pour Leatherman et 111 pour leatherman wave. Sur ces derniers, une bonne partie est de la contrefaçon ou des produits n’ayant rien à voir comme un livre de Stephen Leatherman sur le wave modelling. Il n’y a que 4 modèles de ce multitool et une demi douzaine d’accessoires.
Si je vais sur le site qui va bien, (knivesandtools.fr qui malgré le nom est Néerlandais), il est bien plus facile de comparer et trouver le modèle exact qui va bien, avec l’assurance que ce sera le vrai produit et pas une copie chinoise de mauvaise qualité. Les prix et les frais de livraisons sont les mêmes.
C’est pratiquement vrai pour tous les produits hors grande consommation usuelle, et dans certaines catégories comme la décoration ou le bricolage, ces sites spécialisés offrent des services complémentaires qui en font l’intérêt.
Il reste à trouver ces sites qui vont bien, et il faut un peu de google-fu pour y arriver. Amazon garde l’avantage du first stop.
Best Buy, il y a quelques années avait augmenté ses ventes de 15% en réduisant le nombre de références pour éviter le problème des clients qui n’achètent pas parce qu’ils n’arrivent pas à choisir.
Une grosse partie du succès du retournement d’Apple a été l’extrême simplification de leur gamme (il sont passés d’une centaine de SKUs à 12 sur les ordinateurs)
Amazon est là pour rester c’est une évidence. Dire qu’ils vont tout manger parce qu’ils sont plus efficaces est à mon avis simplement faux et les comptes montrent que le ROI baisse régulièrement depuis 2009 (la capex monte, le CA beaucoup moins). Ce n’est pas bon pour une entreprise aux multiples stratosphériques.
Hors ligne
#75 07/06/2017 11h34
- misteronline
- Membre (2015)
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Mon plus gros regret : ne pas avoir acheté Amazon après l’éclatement de la bulle internet (j’étais focalisé sur mon PEA, donc les valeurs européennes).
Pourtant dès 1998, j’achetais mes premiers livres sur Amazon.com (j’étais à Sydney et je voulais acheter des livres en Français, c’était le moyen le plus simple malgré les frais de livraisons exorbitants, j’ai donc fait une grosse commande). De retour en France, j’ai acheté d’autres livres, puis du matériel high tech. J’étais un peu dubitatif voire craintif avec le e-commerce. Pourtant à chaque fois mon expérience client a été bonne. Le SAV ne faisait aucun problème pour rembourser un colis non-livré. J’ai eu des chèques cadeaux pour livraison de Noël en retard sur des jouets + les jouets gratuits. Je trouvais une société "customer centric". A l’écoute des clients. A l’image d’un Darty.
Amazon me fascinait.
D’une commande par an je suis passé à 10-20 commandes par an.
J’aurais du prendre les actions de cette société innovante, orientée client, même si elle faisait des pertes : elle investissait des montagnes dans sa supply-chain pour préparer le futur et créer son moat.
Même en faisant abstraction du cloud (sur lequel je n’avais pas la moindre idée du potentiel de cash machine), Amazon était clairement une machine logistique impitoyable.
Aujourd’hui je suis client Premium, j’achète de nombreux produits chez eux.
Dans mon rétroviseur d’investisseur heureux, j’ai eu deux fascinations qui n’ont pas été traduites en actes : Amazon et le Bitcoin.
Je serai plus vigilant à l’avenir à toujours mettre quelques billes dans des choses fascinantes. Les révolutions sont comme les histoires d’amour : elles finissent souvent mal, mais quand ça marche, c’est d’une beauté confondante.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
A la bourse, un mec achète, un autre vend, les deux pensent faire une affaire. Jean Yanne.
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