#126 05/07/2018 00h23
- GoodbyLenine
- Modérateur (2010)
Top 20 Année 2024
Top 10 Année 2023
Top 10 Année 2022
Top 50 Dvpt perso.
Top 5 Expatriation
Top 5 Vivre rentier
Top 50 Actions/Bourse
Top 20 Obligs/Fonds EUR
Top 5 Monétaire
Top 5 Invest. Exotiques
Top 20 Crypto-actifs
Top 10 Entreprendre
Top 5 Finance/Économie
Top 5 Banque/Fiscalité
Top 5 SIIC/REIT
Top 5 SCPI/OPCI
Top 5 Immobilier locatif - Réputation : 2848
Hall of Fame
Quelques remarques :
En ce qui concerne l’immobilier de province en France, et celui de l’étranger (qu’il y soit en province ou pas) : je crois qu’il y a d’énormes disparités entre différents emplacements en province en France (entre les zones prospère et celles en déclin, sachant que selon le type d’activité les critères varient : un commerce, un entrepôt, des bureaux, ou un établissement de soins n’auront pas les mêmes critères…) et en IdF aussi d’ailleurs (un centre commercial dans une zone de chalandise peu adapté pourra faire flop, ex à Clamart avec ATP1). En ce qui concerne l’étranger, les disparités sont similaires, et dans certains pays la notion de "province" est bien différente.
Ce qui compte c’est lors de l’achat une vraie connaissance du contexte (localisation, immeuble, locataire, etc.) et une vraie compétence (de la société de gestion, ou de ses partenaires qui l’épaulent à ce niveau : acheter un immeuble pour y découvrir ensuite de l’amiante, que le locataire dépose le bilan peu après, ou résilie le bail et s’apercevoir que ce n’est pas relouable sauf à baisser beaucoup le loyer, j’ai déjà vu…), et ensuite un réel suivi des locataires et de leurs besoins (là aussi par la société de gestion, parfois par ses partenaires, mais il est délicat de déléguer à ce niveau) (et les processus mis en place par les sociétés de gestion pour gérer les associés sont peut-être à l’image de ceux mis en place pour gérer les locataires…). C’est sur ce genre de critères que les bonnes foncières se distinguent des autres, et il n’y a guère de raison que ce soit différent pour les SCPI.
En ce qui concerne le RAN, je pense que son importance (comme critère de choix d’une SCPI) est largement surestimée, et ça ne me gênerait pas du tout si mes SCPI n’y abondaient plus du tout. Je préférerais, tout comme cat, qu’elles distribuent leur résultat en totalité (après tout, je paie des impôts sur ce résultat, pas sur ce qui est distribué), et me laisse décider de ce que je souhaite en faire ! C’est d’ailleurs ce que Corum AM a annoncé qu’elle ferait à partir de 2018 pour ses SCPI, mais j’ignore si d’autres l’imiteront.
J’ajouterais qu’autant je comprend un peu l’utilité du RAN pour une SCPI à capital fixe, autant pour celles à capital variable, je ne vois le RAN que comme un artifice pour piloter le rendement apparent et la collecte, donc pas du tout dans l’intérêt des associés.
En ce qui concerne Epargne Pierre (je suis associé depuis peu), je partage l’avis de cat :
- un portefeuille d’actifs rentables avec la pérennité voulue, est tout à fait défendable, et il n’y a pas que les "actifs prime parisiens à 3% de rendement" qui vaillent;
- j’anticipe une baisse du rendement à terme, même si l’allongement du délai de jouissance permettra de résister tant que la collecte sera abondante.
En ce qui concerne Pierval/Primovie (je suis associé de la 1ère), j’ignore qui connait le mieux le secteur de la santé. Mais le point fort de Primonial est à mon avis le réseau de collecte, quand Euryale est absent de ce domaine (qu’il a délégué à La Française, en exclusivité me semble-t-il) et se contente d’acquérir et de gérer le patrimoine. La première consent chaque année (depuis 2 ans déjà) une remise de ~50% sur sa commission de gestion (ça a permis de maintenir le rendement affiché) quand la seconde en vit presque exclusivement. La durée moyenne des baux des 2 SCPI est aussi fort différente.
J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)
Hors ligne