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Communauté des investisseurs heureux (depuis 2010)

Echanges courtois, réfléchis, sans jugement moral, sur l’investissement patrimonial pour devenir rentier, s'enrichir et l’optimisation de patrimoine

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#1 09/10/2010 09h04

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Salut,

j’inaugure cette file afin d’échanger de cas de concrets de rentiers qui y sont parvenus. Leur profil, situation , moyens pour avoir atteint ce but que nous recherchons, sont toujours des donnés intéressantes pour affiner nos stratégies.

Je n’en ai croisé que trois. Tous les trois dans la cinquantaine.
Deux le sont devenus après avoir hérité de plusieurs biens immobiliers qu’ils ont laissé à la location. L’un d’eux a aussi hérité de terrains qu’il a revendu.
L’autre a revendu ses stocks options de sa boîte au bon moment et a ainsi amassé un très gros capital qu’il a réparti sur plusieurs supports financiers avec comme seul patrimoine immo sa RP.

Par contre ils ont tous repris une activité à mi temps, soit dans son domaine pour l’un soit dans un domaine totalement nouveau pour les deaux autres, car ils s’ennuyaient…

avez vous d’autres histoires de rentiers à raconter?

Mots-clés : entourage, histoires, rentier

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#2 09/10/2010 09h25

Membre (2010)
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J’en connais 2 mais je ne donnerai pas de précision, pour qu’il ne soient pas reconnus.

L’un etait agent de change, et avait quelques part dans la charge pour laquelle il bossait.
A la meme époque, il avait investit pour défiscaliser dans les murs d’un hotel opéré par un grand groupe hotelier.
Le seul loyer de cet hotel lui assurait un revenu très correct pour subvenir aux besoins de la famille.

Lorsque le statut d’agent de change à été supprimé en 89, sa charge a été rachetée par une banque et il a recu un très beau chèque.
Ce capital é été reinvesti essentiellement en immo. Il dispose aujourd’hui d’un beau patrimoine immo, et il passe ses journées à s’en occuper (beaucoup de travaux à surveiller). Il est rentier mais loin d’etre oisif.

Le second exemple:
- Ingénieur de grande école, cadre sup sup dans l’industrie.
Gros patrimoine immobilier et financier recu de la famille et constitué grace à ses revenus.
Vers 50 ans, il perd son poste de cadre.
Il à alors largement de quoi vivre de son patrimoine, mais pour s’occuper il occupe un poste (rémunéré) au sein d’une association qui fait de l’aide au développement de jeunes entreprises.

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#3 09/10/2010 12h59

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Paradoxalement, des personnes que je connaisse qui ont changé de vie, aucune n’est rentier, ni n’avait de gros patrimoine.

Ils ont juste décidé après plusieurs années qu’ils en avaient marre de leur job et ont changé de voie pour quelque chose de + incertain ou/et - rémunéré, et sans réelle assisse derrière si ça ne marchait pas, sinon de revenir à leur ancienne vie.

Des rentiers qui mènent une vie de rentier (ne travaille pas ou à temps partiel), je n’en connais aucun !


Des personnes potentiellement rentières si elles vendaient leur société, oui, mais aucun ne veut vendre. :-)

Des personnes très aisées grâce à une avalanche de stock-options à un poste de direction, oui, mais aucune ne veut quitter son travail.

Dans les deux cas, de confortables notes de frais leur rendent leur vie agréable.

Enfin comme Sorg, un ancien banquier qui s’est constitué un patrimoine immobilier et qui a 50 ans gère son patrimoine en direct. Donc en gros c’est comme s’il travaillait.

Autre cas, des cadres en fin de carrière qui ont acheté une RP (payé), puis une résidence secondaire (quasi fini de payer), se sont constitué des actifs financiers et qui attendent leur retraite pour vendre leur RP et habiter dans la résidence secondaire en étant très confortable en style de vie. Un grand classique ce cas-là, mais on ne peut pas parler de rentiers.

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1    #4 16/12/2018 00h41

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Bonsoir,

Je déterre ce vieux sujet trouvé par hasard.
je suis un peu comme Philippe, j’ai du mal à trouver des rentiers dans mon entourage.

Les gens aisés, investisseurs de surcroit, que je connais, travaillent encore tous..et se plaignent de faire des heures à n’en plus finir. J’en connais un qui ne travaille plus que 4 jours par semaine, mais il a mis des années à se décider, sans doute persuadé qu’il était indispensable.

Par contre, je ne sais pas si ça vient de moi ou quoi, mais je fréquente (de près ou de loin) pas mal de gens peu fortunés qui ont plaqué le travail, parfois le conjoint et les gamins, pour faire autre chose.

Quelques exemples?
Ce copain parti en voyage organisé au Cambodge qui, une fois rentré en France, a tout vendu pour aller s’installer là bas. Depuis, les nouvelles sont rares…Il semblerait qu’il ait fondé une famille avec une autochtone.
Ce personnage haut en couleur, ex employé de banque, qui, une fois divorcé, a repris la ferme de ses parents dans l’Aveyron. Il a vendu les vaches et loue maintenant ses pâturages. Un cochon par an, quelques volailles et un bout de jardin semblent suffire à son bonheur…Il a vendu sa voiture neuve et roule désormais dans la vieille 504 de son défunt père.
Et pas plus tard que tout à l’heure, une copine de la Guadeloupe qui m’annonce qu’elle vend son institut de prothèses capillaires (comprendre perruques, en fait perruques médicales pour elle) pour revenir à Paris…et réaliser un film!

Certes, il ne faut pas en tirer des conclusions hâtives mais je note deux choses:
- ces 3 personnes vivent seules, il semble en effet plus facile de bouger/ de changer seul qu’en famille.
- ces gens ne sont pas riches (leur patrimoine ne doit pas dépasser quelques dizaines de milliers d’euros). Peut être que l’argent paralyse après tout…la peur de perdre après avoir sué pour engranger…

par contre, les connaissant, je pense qu’il ne s’agit pas de "coups de tête" mais de projets mûrement réfléchis.

Mafo

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#5 16/12/2018 10h30

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mafo a écrit :

Les gens aisés, investisseurs de surcroit, que je connais, travaillent encore tous..et se plaignent de faire des heures à n’en plus finir.

S’ils se plaignent sincèrement, alors qu’ils ont par ailleurs les moyens de changer la situation, je suis d’accord ce n’est pas cohérent. Mais en France il est de bon ton de se plaindre, quelle que soit sa situation, et parfois ce n’est qu’une façade.

mafo a écrit :

je suis un peu comme Philippe, j’ai du mal à trouver des rentiers dans mon entourage.

Sans doute parce qu’en France ’rentier’ est entendu comme ’oisif’. Un rentier actif ne vous dira pas qu’il est rentier, il vous dira ce qu’il fait au quotidien (sans forcément préciser qu’il le fait pour le plaisir puisqu’il est déjà indépendant financièrement).
J’ai un ami qui à plus de 50 ans continue à travailler 7 jours sur 7 pour faire tourner sa boite (et se "plaint" à l’occasion du stress, des clients qui ne savent pas ce qu’ils veulent, etc.) alors qu’il pourrait (très) largement tout vendre et vivre en rentier, c’est à dire faire ce dont il a envie. Sauf que, ce dont il a envie, ce qui le motive, c’est ça : se défoncer pour développer un business, créer des emplois, être connu et reconnu socialement.

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1    #6 16/12/2018 10h49

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Effectivement, la définition de rentier n’est pas facile à cerner. Quand je vois les connaissances de nombre de forumeurs acquises pour optimiser leur patrimoine, les coups de stress sur certains dossiers… Et bien, je me dis que c’est bien un job à part entière.

Alors, moi, des personnes qui ne vivent de presque rien. J’en connais.

Tout d’abord, mes parents sont de la génération 68. Dans leurs copains, nombre sont ceux qui sont nés avec une cuillère en argent dans la bouche. Tous ont eu une période hippie. Ce que je vois maintenant, c’est que ceux qui ont fait attention, qui ont ensuite travaillé, qui ont fait attention à l’éducation de leurs enfants ont des retraites très douces. Avec un fond d’âme 68arde, certains font des voyages sac à dos sur le dos pendant 3 mois, bien plus intéressants que 10 jours de croisière sur le Ponant. Ceux qui ont bullé toute leur vie, vivant de peu, vivant de ce qu’ils avaient eu de leurs parents, reprennent du travail parce que leur pension retraite n’est pas assez fournie. Mais ce que j’apprécie énormément, c’est qu’ils sont tous restés copains. Avoir des parents qui s’éclatent, c’est vraiment plaisant.

Deuxième exemple de personne qui vit de peu, un copain rencontré pendant ma formation de prof. Il n’a jamais eu de diplôme. Je pense qu’il n’a même pas de licence. Il fait des remplacements de prof de SVT ou de Maths dans des endroits étonnants : Wallis et Futuna, Nouakchott, Hué… Il est juste remplaçant, ça ne paie pas beaucoup, mais lui ne dépense rien, de ce qu’il dit. Quand je le vois (à Paris 😉), il se plaint de la froideur du climat et des gens, de la cherté de la vie française. Par contre, il a toujours un rdv de dentiste qui suit. Ses parents s’inquiète pour sa retraite.

Si on, dans les enfants des copains 68ards de mes parents, il y en a un à La Nef des Fous. C’est un choix de vie qui ne conviendrait pas à tout le monde. La dedans, ils vivent tous d’un petit boulot épicé d’aides sociales quand même. Ils prennent le temps de vivre de rien.

Sinon, je peux vous parler de mon oncle d’Amérique, qui avait réussi à amasser assez d’argent sur les deux côtés de l’atlantique pour en donner, après sa mort à tous ses nombreux neveux. Quand je lui avais demandé des conseils pour investir en bourse, j’avais 20 ans, il m’avait répondu "on investit en bourse quand on a plus rien d’autre à faire de son argent : la maison est payée, la voiture est payée, les enfants sont élevés…" Mais étonnamment, il m’avait expliqué comment il avait acheté ses premières actions. Et c’était très jeune. Il avait fait une école d’ingénieur à Lille avec une dernière année au MIT. Quand il avait un copain qui disait :" Tiens, j’ai une bonne idée : je vais faire une boîte qui va imprimer des programmes de télévision", il disait "OK, je t*e donne 3 francs 6 sous, pour le démarrage et parce que t*s mon copain." Et l’autre répondait "Et moi, je t* donne 3 francs 6 sous pour t*on idée à t*oi." Un autre disait "Je me suis fait embaucher dans une boîte pharmaceutique qui marche du feu de dieu. Je t*e conseille d’investir dedans." Et mon oncle répondait : " J’investis dans cette boîte plutôt qu’une autre parce que t*u bosses dedans et que je sais ce que t*u vaux. Avec t*oi, effectivement, la boîte ne peut que marcher du feu de dieu." 50 ans après, ces actions lui avaient rapporté une sacrée somme. Mon oncle était qqun de haut en couleur. Aussi, je ne sais pas vraiment combien ces 3 francs 6 sous valaient. Mais ce que j’aime bien dans cette histoire, c’est que les actions représentent vraiment une idée d’entreprise. Elles sont réelles. On est bien loin du tracker World. Mon oncle jouait au poker et au golf avec ses copains et du coup connaissait parfaitement ces entreprises. L’amitié est aussi un facteur important. Il applanit tous les problèmes psychologiques que l’on peut lire quand on joue en bourse. Certes, il y a des copains qui voyaient leur entreprise à terre. Dans ce cas là, il pouvait toujours se faire inviter chez mon oncle (et chez d’autres) pour le gîte et le couvert. Et puis comme tout le monde (je pense que ça doit tourner sur 15-20 personnes) avaient investi dans les affaires de tout le monde, les malheurs des uns étaient noyés dans les réussites des autres.

Enfin, j’ai un cousin qui ne se définit pas comme rentier mais comme investisseur et qui a des activités proches de celles du forum. Actions, développement d’entreprises, immobilier, investissement dans des voitures de course (ça, c’est son petit plaisir, s’il lit ce forum, il se reconnaîtra 😉). Je ne le trouve pas moins actif que moi, avec mes 30 élèves de 3 ans.

💐🏵️🌺🌼

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1    #7 16/12/2018 20h55

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Bonsoir,

   Je ne sais pas si l’on peut me classer dans la catégorie des "rentiers": je possède des biens immobiliers divers (locaux d’habitation, locaux professionnels, garages) que je loue, et dont je "vis" de par les loyers qu’ils me procurent.

   Cependant, je ne me considère pas comme "rentier": pour moi, un rentier est quelqu’un qui vit de ses… rentes.
   Or, la perception de loyers ne constitue pas à mon sens, une rente: en effet, ceux ci ne tombent pas du ciel: derrière les loyers, il y a les locataires, et, partant, les biens immobiliers à proprement parler.

   Cela génère un certain travail, qui croit proportionnellement aux biens détenus: il faut sans cesse être au fait des diverses lois, réglementations, gérer les locataires, réaliser l’entretien des locaux loués… tout un travail de gestion, qui s’apparente, à un certain degré, à une petite entreprise…

   En bref, lorsqu’on dit  de quelqu’un qu’il est "rentier", on s’imagine quelqu’un qui vit toute l’année les doigts de pieds en éventail, sans rien faire * … être propriétaire-bailleur ce n’est pas du tout cela, même si dans l’esprit des gens, c’est le cas (y compris dans l’esprit de notre cher Président, qui a parlé de "lutte contre la rente immobilière"… fine analyse).

   Je pourrais ajouter que ce mot de "rentier" à un coté péjoratif, on désigne par ce terme celui qui ne travaille pas, donc celui qui vit sur le dos des autres.
   Sachant que, paradoxalement, il est mieux vu, en France du moins, de vivre d’aides sociales diverses, que de son propre argent…
   

* de ce point de vue, une personne retraitée, pourrait être assimilée à un "rentier", même s’il touche en réalité une "pension"… car  au moment de la perception de ladite pension, celle-ci ne se fait plus contre le moindre travail, même si le retraité a cotisé toute sa vie pour en bénéficier…

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#8 16/12/2018 22h08

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ESTJ

Je me retrouve dans le cas cité par Philippe, de potentiel rentier en vendant ma boîte , sauf que je ne veux pas….

Sans doute par peur de l’ennui ou d’une perte de statut social (petit patron c’est aussi être un peu le centre de son monde..) j’ai pris pour habitude de repousser cette echeance en me fixant à chaque fois un nouvel objectif

Pour l’heure, avec les études des enfants, le prétexte est trouvé et justifié : s’arreter maintenant serait leur donner un mauvais exemple à mon sens du moins de la façon dont je le perçois… et pouvoir les aider à financer leurs projets d’entree dans la vie pro un objectif qui me tient à cœur.

Je me suis donné 5 ans pour revoir ma position, ce qui influe sur mes investissements en pro et sur mes projets perso pour rester en cohérence avec cette échéance.

Je plussoie Antesite sur le fait que gestionnaire de parc immo est un plus un job exigeant qu’un rentier dans les faits, il est sur que je ne prendrai pas cette voie…

Un autre aspect sera les réformes retraite prévues l’an prochain qui me feront opter pour une stratégie de retrait plutôt qu’une autre.

À date, nous pourrions être des rentiers, mais des rentiers inquiets par l’erosion de leur rente sur la durée et le risque de baisse de niveau de vie : le report choisi doit nous permettre de gonfler les fonds propres de la holding afin de permettre de conserver notre niveau de vie actuel …voire de l’augmenter car la perspective d’avoir du temps libre me laisse craindre d’avoir surtout du temps pour prendre des envies …chères à financer alors que pour le moment, je n’y pense même pas..


Profiter de ne rien foutre….

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#9 16/12/2018 22h38

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ENTJ

Pourquoi être inquiet si on est capable de créer de la valeur ? Au mieux on profite toute notre vie Au Pire on se remet à créer un peu de richesse.


Utilise ta connaissance et ne te noie pas dedans!

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1    #10 17/12/2018 08h44

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Sujet sur la perception de soi et la perception des autres quand on vit différemment de la norme actuelle de la réussite par le travail.

Quand j’ai arrêté de travailler à plein temps et dans l’euphorie de la satisfaction de cette décision, j’annonçais fièrement que je ne comptais pas reprendre une autre activité.

Vu toutes les réactions négatives et le tri qui s’est opéré parmi les relations, j’ai du rapidement modifié ma présentation.

Aujourd’hui, je suis officiellement CGP (du coup ça me prend un 1/3 temps) mais cela évite que des barrières se dressent lorsqu’on vous demande ce que vous faîtes. Personne ne sait (sauf ce forum) combien de temps cela me demande exactement et c’est bien comme cela.

Trouver des rentiers et qui se définissent ainsi en France me semble compliqué tant le regard de notre société, de son président à ses gilets jaunes, sur cette classe de population est négatif.

On devient rentier, ou presque, pour soi pas pour les autres.

Carpediem

Ps: Contrairement à une idée reçue, que j’avais également, on ne dépense pas plus en étant rentier qu’en étant actif car 1) on a plus de temps pour comparer et saisir les meilleures opportunités et 2) on a plus besoin d’avoir pour être ayant dépassé le stade du paraître socialement, si on a pas dépassé ce stade c’est que l’on est pas encore prêt à arrêter.


«Voir c’est savoir, vouloir c’est pouvoir, oser c’est avoir. »Alfred De MUSSET

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#11 17/12/2018 11h47

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Antesite a écrit :

En bref, lorsqu’on dit  de quelqu’un qu’il est "rentier", on s’imagine quelqu’un qui vit toute l’année les doigts de pieds en éventail, sans rien faire * …

Ou qui peut se le permettre. Mais en pratique les doigts de pied en éventail, ça va 5 minutes (ok, 5 semaines ?) tôt ou tard on a envie d’occuper son temps, et on en a beaucoup ! On peut avoir envie d’en consacrer une partie à une activité professionnelle ou assimilé, pas tant pour le complément de revenu que par passion ou juste pour l’exercice intellectuel.

carpediem a écrit :

Quand j’ai arrêté de travailler à plein temps et dans l’euphorie de la satisfaction de cette décision, j’annonçais fièrement que je ne comptais pas reprendre une autre activité.

Vu toutes les réactions négatives et le tri qui s’est opéré parmi les relations, j’ai du rapidement modifié ma présentation.

C’est sûr que présenté comme ça ce n’est pas très "positif" (projet : NE PAS reprendre une activité !) wink
J’ai fait la même erreur cela dit.

carpediem a écrit :

Trouver des rentiers et qui se définissent ainsi en France me semble compliqué tant le regard de notre société, de son président à ses gilets jaunes, sur cette classe de population est négatif.

Il y a aussi que se présenter comme rentier, toute perception péjorative mise à part, ça ne mène pas très loin. C’est un statut, pas une activité. Un salarié ne se présente pas comme salarié, il dit son métier.

carpediem a écrit :

Ps: Contrairement à une idée reçue, que j’avais également, on ne dépense pas plus en étant rentier qu’en étant actif car 1) on a plus de temps pour comparer et saisir les meilleures opportunités

C’est très vrai, que ce soit pour dépenser moins (voyager quand on veut, prendre le temps de négocier les gros achats, etc.) ou trouver des compléments de revenus.

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Favoris 1    #12 17/12/2018 11h56

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carpediem a écrit :

Ps: Contrairement à une idée reçue, que j’avais également, on ne dépense pas plus en étant rentier qu’en étant actif car 1) on a plus de temps pour comparer et saisir les meilleures opportunités et 2) on a plus besoin d’avoir pour être ayant dépassé le stade du paraître socialement, si on a pas dépassé ce stade c’est que l’on est pas encore prêt à arrêter.

Oui, j’en avais déjà parlé dans une newsletter en 2014.

Newsletter de l’IH 2014 a écrit :

Coût de la vie de retraité précoce

Être jeune retraité/rentier nécessiterait d’avoir une rente importante, car occuper ses journées dans de multiples activités tous les jours de la semaine serait plus coûteux que seulement le week-end ou pendant les vacances.

L’expérience montre que c’est faux.


Ne plus travailler vous élimine de nombreux de frais (costumes, pressings, véhicules/transports, gardes des enfants, restaurants le midi entre collègues pour faire du "public relation") et vous fait réaliser des économies en éliminant les contraintes spatio-temporelles.

Typiquement, une fois retraité précoce, vous n’êtes plus obligé d’habiter à proximité d’un bassin d’emploi, avec des loyers et un coût de la vie élevé. En déménageant en province, légèrement excentrée à proximité d’une ville moyenne, vous réalisez des économies substantielles.

Si vous aimez voyager, les billets d’avion/hôtels atteignent des prix ridiculement bas pour des départs en pleine journée et hors saison. Prochainement, ma compagne et moi faisons un fly-trip dans le nord de l’europe : le billet Ryanair Oslo-Berlin bat des records à seulement 21 € par personne ! Moins cher que le taxi pour aller à l’aéroport !

En France, le mois de septembre a été superbement ensoleillé, avec des plages désertes et un hébergement deux fois moins cher qu’en août.

Il y a également une tonne d’activités peu coûteuses à faire : lire (vivent les bibliothèques), écrire, cuisiner, regarder un DVD (vivent les médiathèques), aller au cinéma/expositions/musées/théâtres aux horaires à tarif réduit, faire du sport (courir, faire de la musculation à domicile est gratuit une fois le matériel amorti), jouer à des jeux de société (bridge ?), jardiner, faire des MOOC, se promener, etc. Tout cela ne coûte quasiment rien !

Et c’est toujours vrai. J’ai passé une grande semaine à Madère en octobre, dans une quinta 5 étoiles, pour seulement 80 € la nuit ! Même chose pour le vol qui était outrageusement bon marché. En pleine saison, c’était le double du prix, aussi bien pour l’hôtel que le vol.

Sans parler du confort d’être hors-saison, plutôt que faire la queue pour aller au restaurant ou faire n’importe quelle activité.

Par contre, avec des enfants et les vacances scolaires, cet avantage est à tempérer.

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#13 17/12/2018 11h57

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dangarcia a écrit :

Il y a aussi que se présenter comme rentier, toute perception péjorative mise à part, ça ne mène pas très loin. C’est un statut, pas une activité. Un salarié ne se présente pas comme salarié, il dit son métier.

D’un autre coté, le retraité dit qu’il est retraité…
C’est uniquement cette perception péjorative qui fait qu’il n’est pas acceptable/accepté de se dire "juste" rentier.

Après tout, le rentier n’est-il pas un retraité (précoce) ? C’est une retraite par capitalisation et personnelle, mais ça reste une retraite.
Si vous ne voulez pas dire rentier, dites retraité ou préretraité ;-)


La vie d'un pessimiste est pavée de bonnes nouvelles…

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#14 17/12/2018 12h14

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Effectivement IH, depuis que mon aîné est en obligation scolaire, fini de partir à 4 pour Venise à moins de 100 euros A/R… Ou à Ténérife, toujours à 4, pour moins de 500 euros…
)

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#15 17/12/2018 12h20

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Je connais un rentier.

Il a fait de bonnes études et avait un métier qui payait bien puis a hérité de plusieurs biens immobiliers mis en location ainsi qu’un petit pactole. Il a utilisé le pactole pour acheter d’autres bien immobiliers mis en location également. Depuis il passe pas mal de temps à voyager autour du monde et il réinvestit l’argent des loyers en partie dans d’autres biens qu’il retape souvent lui-même avant de les mettre en location et de repartir en voyage.

Lucky man.

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#16 18/12/2018 08h38

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Ceux de mon entourage ont amassé leur pactole dans l’immobilier parisien depuis les années 80, on démarre par un studio… puis plus grand… la petite boule de neige qui grossit et… draguer les vieilles tantes célibataires à héritage çà peut aider aussi !

Des actionnaires de sociétés familiales soit dans la Grande Distribution, soit en SCI de bureaux à Paris, qui vivent de leurs rentes, certains s’ennuient car oisifs et d’autres vivent leur passion comme voguer en bateau

d’autres avec des trajectoires professionnelles bancaires ou immobilières et qui ont réussi de tels coups gagnants qu’ils sont à l’abri du besoin mais camés du boulot donc tjrs actifs


Ericsson…!  Qu'il entre !

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#17 20/12/2018 12h33

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On confond souvent la situation financière avec le statut social. Etre rentier n’est pas un statut social. On est rentier à partir du moment où on perçoit une rente et dans ce cas, vous devenez rentier dès que vous transformez votre PEA ou votre assurance-vie en rente ou au moment de la retraite, si vous percevez une rente d’un contrat PERP, Madelin, article 83, etc. Bref, vivre uniquement de ses rentes est un autre débat. Là, effectivement, les produits financiers cités plus en avant ne suffiront pas même si on vit modestement. Il faut y ajouter soit le fruit de son travail ou sa pension de retraite ou les revenus de ses investissements voire les deux ou trois. Je connais des personnes qui ont une retraite modeste ou ne sont pas encore officiellement à la retraite mais vivent confortablement grâce aux revenus de leur parc locatif. Ils profitent de la vie en s’adonnant à leur passion.

Ils sont effectivement peu nombreux car aux yeux de beaucoup de personnes, on est quelqu’un, on a de la valeur qu’à travers un statut social. "je suis retraité", "je suis financier", "je suis professeur", "je suis gérant de…", "je suis…". Pourquoi chercher à être rentier si c’est pour le cacher ? On devrait en être fier car après tout on a mis en place des actions pour le devenir peu importe le point de départ, qu’il s’agisse du fruit de notre travail, un héritage même d’un gain au loto. Si on n’avait pas fait pas preuve d’intelligence financière, on ne serait pas devenu rentier, on aurait tout perdu ou presque au fil du temps.

Pour ma part, j’aide les gens à s’enrichir et gérer leur patrimoine depuis 11 ans et ce qui a de paradoxale, c’est que tous rêvent d’avoir plus de temps pour leur famille, plus de temps pour voyager, pour faire toutes sortes de choses et donc moins passer de temps au travail voire pas du tout mais personne n’ose le reconnaître ouvertement par peur d’être jugé, d’être considéré comme un "nanti".

Bref, on vit dans un monde, je dirais même un pays où ne pas avoir besoin de travailler pour vivre et le dire ouvertement est "politiquement incorrecte".

Donc pour devenir rentier et le rester si tel est notre souhait, il faut accepter l’idée de marcher à contre courant et garder le sourire en s’entourant de personnes soit qui veulent la même chose ou en tout cas qui nous veulent du bien.

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