Bonjour, intéressant topic. Je vais repartir du post initial et apporter mes éléments.
Au passage je m’inscris en phase avec les idées émises par Iqce dans son message précédent. Plutôt que de vouloir "surfer" sur la poudreuse générée par cette "nouvelle" économie verte, j’imagine qu’il faut, comme bien souvent, s’inscrire dans le courant.
En préambule, énoncer que le réchauffement climatique n’est pas une bonne chose, c’est prendre partie. Ce n’est pas une bonne chose pour nous les humains, pour la planète c’est bien peu de chose (et probablement un bon moyen pour combattre les parasite que nous sommes devenus - malgré nous), elle en a vu d’autre et la Nature s’adaptera (à l’échelle de milliers d’années peut-être).
En résumé, plutôt que de faire du "all in" sur des sociétés 100% développement durable ou du commerce de dérivés issus de cela (les crédits carbone - abhération du moment, vous polluez, vous payez, il faudrait trensformer cela en vous polluez, vous disparaissez, etc) il faudrait, amha, simplement ajouter ce paramètre dans le choix de nos sociétés en portefeuille.
- Pour ceux qui sont en ETF > pas de changement.
- Pour ceux qui sont en stock picking, sanctionner, naturellement, et progressivement, les entreprises / activités / villes qui ne jouent pas le jeu ou qui sont opaques sur ces sujets.
Sur l’impact:
- Des zones plus chaudes
Probablement mais cela veut aussi dire des terres froides qui deviennent tempérées donc probablement un contre balancement
- Boulversement dans les zones touristiques
Rien qui ne puisse être accompagné par une mutation des sociétés elles mêmes dont le loisir est le coeur de métier. J’ai acheté "La compagnie des Alpes" il y a des années alors même qu’on disait que le ski allait mourir > +30% sur le cours de la société qui s’est diversifiée dans le même temps
- Des inondations
C’est surtout à cause d’une urbanisation sauvage (notez l’oxymore) non naturellement pensée qui rendent les sols non poreux.
- Pour les mouvements de populations
Je ne sais pas - le sort des animaux élevés par nous pour nous (abattage) est un combat qui m’interesse plus) commencons par devenir végétariens, ça c’est facile pour tout le monde
Sur vos propositions:
- Ne pas investir dans les zones près de la mer
Pour de l’immobilier physique vous voulez dire? C’est aussi oublier qu’il y a des plaines innondables à l’intéreieur des terres et proches du niveau de la mer. Vinci, SPIE, Eiffage construiront des ponts est des plateformes. Le risque me parait exister pour les zones à très forte densité sans possibilité de se délocalisé juste àcôté pour accompagenr une éventuelle montée des eaux.
- Ne pas investir dans la montagne
Cf La Compagnie des Alpes. Les passionnés de montagnes pairont plus cher pour avoir de la neige artificielle. Donc surtout regarder les actifs des ces sociétés et leur positionnement en altitude. Je pense qu’on a encore de belles années devant nous.
- Investir dans le BTP
Oui, mais ce n’est pas forcément directement correlé finalement.
- La cimatisation
En fait la gestion des ressources (energétiques et matérielles) et probablement aussi dans la gestion des forêts
Très honnêtement, je suis plutôt optimiste sur ce sujet. Je place en ETF et fait donc par essence confiance à l’espèce humaine (paradoxe) pour trouver des solutions le moment venu.
Quant à mes choix d’action de société plus spécifiques, je déleste celles qui ne jouent pas le jeu. Et Total n’en fait pas partie. Nous parlons de transition écologique, vouloir du jour au lendemain se passer des énergies qui nous sont nécessaires sans remplacement, c’est régresser (en plus de se mentir à nous même), et je suis tranquille connaissant l’espèce humaine que ce n’est pas prêt d’arriver (il faut faire quelque chose pour le climat et la planète: dixit un ami partie en vacances 4 jours à 12 000 km via whatsapp - il y a encore du travail).
En plus de cela, je fais ce que l’on appelle "ma part du colibri". A mon niveau je prends des actions:
- Je donne aux associations WWF, et autres qui se jettent corps et âme dans la batailles pour sauver la planète sans regarder le ROI (pour contreballancer celles et ceux (entreprises, Etats, particuliers, villes ou n’importe quoi d’autre) qui font l’exacte opposé, retirer le maximum de profit au détriment maximum de l’environnement.
- Je limite ma consommation, quelle qu’elle soit (informatique, information, energie, espace vital, essence, you name it) sans nuire à un mode de vie simple mais confortable
- Je supprime le plastique - progressivement et je remplace par du durable. Alors oui il faut penser à trimbaler ses sacs pour aller faire ses coures, et alors ?
- Je garde mes affaires un maximum de temps et les recylcle le moment venu
- Je limite mes possessions
Je finirai par citer le Dalaï Lama:
"Vivons simplement, pour que simplement tout le monde puisse vivre"
Et coryez-moi quand il s’agit de vivre simplement, vous trouverez peu de candidat dans nos pays pour aller se chauffer au bois (à couper son bois et le fendre en été pour préparer lhiver), à limiter son espace de vie plutôt que de vivre dans 200 m² par personne, à limiter sa consomation de viande, etc… Mais comme je le disais, je suis optimiste et les choses changent lentement.
Ultimement, j’aimerai m’acheter une parcelle de forêt qui serait sous gestion raisonnable (jachère une grande partie du temps, récolte de bois très modéré à destintation des habitation voisines… Rêvons un peu