J’ai également souscrit à quelques parts supplémentaires ces derniers mois sur mon PEA, non pas pour réaliser un arbitrage, cependant, mais pour profiter de la pression baissière.
Si la transformation en SICAV a lieu en 2021 (c’est quasiment fait, à présent), je demanderai à mon broker de liquider ma position sur PEA (la SICAV n’y sera plus éligible) et de faire en sorte que mes titres transformés soient transférés vers mon CTO contre un versement compensatoire.
Je conserverai alors mes parts sur CTO et aurai la joie de payer chaque année des impôts sur les sommes distribuées par la SICAV. Je bénéficierai en contrepartie de la bonne gestion de l’équipe de SOFRAGI.
Si, par chance, l’opération devait être annulée, je conserverais mes parts sur mon PEA et continuerais à percevoir les revenus de la SICAF protégés par cette enveloppe capitalisante. Il est probable que la décote sur la VL se creuse un peu, en revanche.
Mais je ne crois guère à cette possibilité. L’AG a plébiscité la transformation en SICAV, et il me paraît peu probable que l’AMF refuse, d’ici le 31 décembre, la dérogation à l’obligation de dépôt d’une offre publique par Aviva, l’actionnaire majoritaire, ou l’agrément de SOFRAGI en tant que SICAV (il s’agit là des conditions nécessaires à la transformation effective en SICAV).
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.