yademo : oui mais :
- 80 km en assistance maximum est un peu optimiste. L’autonomie varie de toute façon tellement en fonction de l’usage, du relief, du poids du cycliste, du niveau d’assistance utilisée, qu’il est presque impossible de donner des chiffres qui veulent dire quelque chose.
- En rechargeant chaque jour, ce qui préserve davantage la batterie, il faudra plutôt compte 2500 cycles batterie à 25 % de décharge, quelque chose comme ça. Si on prenait le risque de faire des cycles de décharge profonde à chaque fois, il y a des chances que la batterie soit très fatiguée avant les 500 cycles.
Sinon, quelques nouvelles :
L’état de mes réflexions. Après avoir pas mal bavé sur les vélos couchés, tricycles couchés et vélomobile, voilà ce que je me dis :
- un vélo est adapté à un usage. Aller au boulot par de longues pistes cyclables plates ; faire de petits trajets en milieu urbain ; faire des ballades en forêt ; etc. A chaque usage son vélo optimum. On peut utiliser un vélo un peu en dehors de son usage optimum, mais pas complètement à contre-emploi (par exemple bourriner en forêt sur un vélo de route !).
Exemple qui m’a fait réfléchir : un féru de vélomobile a complètement arrêté, et vendu ses deux vélomobiles, le jour où il a changé de taf et s’est retrouvé à traverser une grosse agglomération deux fois par jour. Le vélomobile est juste hyper stressant dans une circulation chargée : il est trop bas, on ne peut pas slalomer, prendre un trottoir si nécessaire… et il est si précieux (6000 à 10000 €) qu’on a toujours peur de se faire pousser.
En fait, mon usage actuel, c’est d’éviter de prendre la voiture pour descendre en ville faire des courses, aller à des rendez-vous, etc. Et puisque je descends, il me faut remonter la fameuse pente à 7 % pleine de voitures et de camions. Accessoirement, j’aime aussi emmener mon vélo dans le coffre de la voiture pour faire du vélo loisir ou du vélo utilitaire là où je vais : plage, campagne, ville. Donc, le petit VAE pliant correspond parfaitement à mon usage.
Autre réflexion que je me suis faite : il y a deux façons d’augmenter sa vitesse moyenne : augmenter les pointes de vitesses (ce qu’on peut faire notamment avec un vélomobile) ; ou bien augmenter ses basses vitesses. Le VAE, en faisant qu’on roule presque toujours à 20 km/h minimum, permet d’aller relativement vite en milieu urbain, parce qu’on remonte les basses vitesses. On reste plafonné vers le haut car on n’a rien résolu sur l’aérodynamique, mais on a remonté les basses vitesses.
Je reste curieux sur les vélos couchés à deux roues, et il est possible que j’en achète un pour les ballades sur routes ; et je reste curieux sur le vélomobile, et j’espère bien en essayer un à l’occasion ; mais je n’en achèterai probablement pas (peu adapté à la montagne et très cher).
Autre sujet : j’ai fait une grosse révision sur le Soho (VAE pliant commercialisé par Feu Vert) à 250 km. Mon verdict :
- beaucoup de petites approximations de montage. Des endroits pas assez serrés, cintre pas centré, les deux leviers de frein pas symétriques (différence de hauteur et différence de largeur, l’un était plus bas [plus vertical] et plus vers le centre du cintre), cintre pas parfaitement perpendiculaire à la roue avant, patins trop bas sur les jantes (donc il apparaît un bourrelet non usé en bas des patins), roues très légèrement voilées (dont l’une l’est aussi en vertical, ce qui indique que les rayons n’ont pas été réglés exactement à la même longueur), dérailleur pas parfaitement réglé…
- au total, c’est correct quand même. C’est un montage un peu rapide, mais pas catastrophique. Il ya de la graisse dans les roulements, c’est déjà ça !
- le point qui craignait et qui aurait pu aller vers des dommages plus importants : du jeu dans la direction. Il fallait resserrer écrou et contre-écrou. C’est une opération qui ne s’invente pas si on ne sait pas faire (et il faut des outils spéciaux : clés plates de 36 dans ce cas) ; donc c’est typiquement le genre de problème dont je parlais quelques messages plus hauts : on laisse traîner, et le vélo se détruit doucement…
- l’équipement est basique. Je m’en doutais, mais c’est confirmé. Par exemple, c’est une roue-libre vissée 6 vitesses Shimano (MFTZ20 pour les connaisseurs). C’est correct, mais basique, et ça ne laisse pas trop de perspectives d’évolution. On aurait aimé une cassette 9 vitesses voire plus… mais c’est plus la même gamme, plus le même prix…
En particulier, je trouve que les vitesses sont mal étagées. En fait ça vient du fait qu’ils ont utilisé du matos standard : plateau 46 dents, roue-libre 14-28… sur des roues de 20 pouces, ça donne des petits développements (seulement 5,16 mètres pour le plus long).
J’avais constaté qu’en pédalant comme un dératé, j’arrivais à lancer le vélo jusqu’à 35 km/h en descente, impossible de pédaler au-delà. J’ai fait le calcul des développements, avec le 5,16 mètres, à 100 tr/min de pédalage, je suis à 32 km/h, c’est cohérent avec ce que je ressens.
Inversement, je ne me sers presque jamais des petites vitesses. La plus petite n’est pourtant pas assez démultipliée pour monter les pires pentes à la force des mollets seuls ; mais en fait, avec l’assistance, on descend rarement en-dessous de 18 km/h, donc en pratique je n’utilise que les 3 plus grandes vitesses. Donc je n’ai pas besoin de plus petits développements mais de plus grands.
Pour réétager, il faudrait :
- une cassette 11-34 par exemple, en 7 vitesses ou plus. Mais on ne peut pas adapter une cassette sur un moyeu à roue-libre vissée ; en plus c’est le moyeu où il y a le moteur, donc ça serait hyper compliqué à modifier. Il existe une roue-libre 14-34 en shimano "megarange", en 6 vitesses à visser, mais il faut aussi changer le dérailleur par un "megarange". De toute façon, ce n’est pas de monter à 34 qui m’intéresse vraiment, c’est de descendre à 11, et en roue libre à visser ça ne semble pas être possible.
- ou un plus grand plateau. On perdrait en capacité de monter des cotes raides en musculaire seul, mais comme je ne compte pas le faire, ce n’est pas gênant. Au pire, si ça arrivait (montée carabinée et plus de batterie), il reste toujours la possibilité de monter à pied.
Problème, évidemment le pédalier bas de gamme ne permet pas de changer de plateau. Il semble possible de visser, sur le plateau en place, un plateau plus grand, car le plateau en place a 5 trous qui semblent correspondre à du BCD 144. Mon idée serait de le visser plaqué contre : on perd l’usage du premier plateau mais ce n’est pas grave. Mais un aussi grand plateau est assez cher et pas courant. Je trouve jusqu’à 54 dents sur ebay ; mais il faudrait un 60 dents pour vraiment bien faire.
- ou un double plateau. Mais il n’y a pas la place : la grosse poutre du cadre se trouve là où on fixe un dérailleur habituellement.
Dernière modification par Bernard2K (18/09/2018 17h41)