Personnellement, afin d’éviter les abus et autres demandes farfelues, j’ai préféré prendre les devant, et proposer à mes locataires professionnels de "reporter intégralement ou partiellement, selon leur appréciation de leurs besoins en trésorerie", le paiement des loyers exigibles pendant la période durant laquelle ils devront rester fermés.
J’ai également précisé qu’un échéancier serait mis en place conjointement à l’issue du confinement.
Même si cela semble possible, je ne compte pas demander de report de mes mensualités, mais c’est l’argument que j’ai donné aux locataires pour obtenir une réponse sur leurs intentions.
Cette méthode me semble clarifier le fait que les loyers seront dus, et rappeler que, s’ils ont des obligations financières, il en est de même de mon côté.
pour les locataires particuliers, chaque cas étant particulier (possibilité de travail ou pas, apl ou pas etc…), je préfère ne rien faire, et pour moi le loyer doit être payé en temps et en heure.
En fonction de l’évolution de la situation, je n’exclue pas un geste sur les loyers commerciaux, mon avantage étant de conserver les commerçants, mais je ne pense pas procéder de la même pour les locataires particuliers.
Quoi qu’il en soit, et même si cela est hors sujet je pense, je me félicite de m’être appliqué un ratio d’endettement personnel simple : le montant de mes emprunts ne devant excéder le montant de mes actifs financiers. Cela limite le levier, mais je dormirai bien quoi qu’il arrive, et je n’aurai rien à demander à la banque!