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1 #151 15/04/2020 16h44
- zappaty
- Membre (2017)
- Réputation : 60
Ils sont rentrés chez leurs parents, mais j’imagine que leurs affaires sont toujours dans les appartements.
Ils occupent donc le logement.
De toute façon, avec le confinement ils ne peuvent pas libérer le logement et venir faire un état des lieux si l’envie leur prenait de rompre le bail.
Donc pour ma part, pas de mouvement. Je ne vois pas en quoi vous devriez gracieusement faire cadeau d’une partie des loyers vu que la situation n’est en rien changée pour eux.
Vous faites comme vous voulez, mais vu la demande pour moi la confiance est rompue.
edit : Vous n’avez pas répondu si les parents sont des indépendants qui se retrouvent actuellement sans ressources ou des salariés payé au chômage partiel. Selon la réponse, cela peut jouer dans votre décision.
Zappaty
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#152 15/04/2020 17h00
- Ravito
- Membre (2012)
- Réputation : 39
Vos réflexions alimentent la mienne et je vous remercie.
Les parents ne sont pas indépendants. Quand au chômage partiel je n’en ai pas la moindre idée.
Effectivement d’un point de vue strict vous avez raison mais malgré cela la conséquence de rompre le bail aurait un préjudice financier plus important pour moi qu’une remise de loyer.
Je n’irai pas jusqu’à dire que la confiance est rompue. Les personnes formulent une demande à laquelle je ne suis pas obligé de répondre favorablement. Quand au fait de venir faire un état des lieux cela reste possible dans cette période puisque les déménagements sont autorisés.
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#153 15/04/2020 17h09
- Range19
- Membre (2013)
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Ravito,
La remise de loyer quasi généralisée à vos locataires se disant "partants" me semble une mauvaise stratégie. Vous créez le précédent qui rendra difficile les appels de régularisation de charges puisque tout devient négociable sans fondement.
Vos logements sont loués meublés ou vides ?
Je me range aux arguments de zappaty et crains des relations futures pas faciles sauf à considérer des situations individuelles.
Vos locataires ne se donneraient-ils pas le mot ?
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#154 15/04/2020 17h34
- JMeuret
- Membre (2015)
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Je suis plutôt d’accord avec les avis précédents et je ne comprends pas trop ce raisonnement.
Je ne comprends même pas la demande,en fait, à moins que ce soient vraiment des gens dans la misère, mais ça vous seul savez.
D’ailleurs pourquoi réduire le loyer uniquement à ceux qui l’ont demandé ? S’il fallait faire oeuvre de charité j’opterai plutôt pour les étudiant qui n’ont pas pu aller chez papa, maman. Ce sont probablement eux, les plus à plaindre.
Effectivement la confiance est rompue, je pense que je ne céderai pas quitte à perdre un peu d’argent et de temps.
Il y a deux 2 types de prévisionnistes : ceux qui ne savent pas et ceux qui ne savent pas qu’ils ne savent pas
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#155 15/04/2020 17h36
- Ravito
- Membre (2012)
- Réputation : 39
Mes logements sont loués meublés avec un forfait de charges donc je suis tranquille pour les régularisations.
J’entends bien l’argument sur le fait qu’ils se passent le mot d’où ma réflexion de prendre les devants sur une "généralisation".
Mes critères seraient qu’il s’agisse d’étudiants, confinés hors du logement et avec un retour à la rentrée scolaire de septembre.
Soit 9 occupants pour un impact financier de 2.5k€.
C’est une concession que j’étais prêt à faire mais j’entends vos arguments. Encore une fois je distingue le fond sur lequel je partage vos avis et le côté purement financier où je limiterai mes pertes en agissant ainsi.
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#156 15/04/2020 17h45
- zappaty
- Membre (2017)
- Réputation : 60
A mon humble avis, vous ne limitez pas vos pertes, vous vous assurez d’en perdre une partie, alors qu’en ne faisant rien, vous pourriez soit tout garder, soit perdre plus (mais ça c’est le jeu).
Pour l’instant ils ont juste demandé une remise de loyer.
Il vous suffit de leur indiquer que non, le logement est occupé. Les locataires sont rentrés passer leurs vacances confinement chez leurs parents, c’est leur affaire, pas la votre.
Si vous voulez être beau joueur, vous pouvez toujours leurs proposer d’étaler le paiement des loyers dans le temps, si les parents des étudiants sont dans la panade. Mais bien insister que TOUS les loyers sont dû.
Mais je suis comme les autres membres, en commençant à faire des remises sans fondement à tout le monde, vous allez au delà de soucis dans la durée.
Edit : J’oubliais, comment comptez-vous baisser le loyer ? Vous ne le déclarez pas ? Vous faites un avenant au bail ?
Et si votre loyer est tellement intéressant et que finalement l’étudiant souhaite (pour une raison x ou y) rester plusieurs années dans ce logement à pas cher… Avez-vous chiffré les pertes éventuelles de loyer ?
Zappaty
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#157 15/04/2020 17h48
- Range19
- Membre (2013)
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En limitant des pertes immédiates sans autre fondement (le critère de l’exigence de l’occupant me semble un mauvais fondement) vous créez le précédent qui pourrait les amplifier à moyen terme. Vous subirez la même chose dans le futur pour les périodes de stage, de vacances etc (j’espère que j’exagère).
Je ne crois pas que les étudiants et encore moins leurs parents apprécient particulièrement la phase de recherche d’un appartement même si avec les meublés les déménagements sont facilités.
Un cas envisageable: si vous aviez faible avantage concurrentiel de vos logements (emplacement, qualité générale) et que vous deviez vous différencier par le prix.
Un autre : vous manquez de trésorerie, il est alors légitime de privilégier l’immédiateté mais en pesant les éventuelles répercussions.
Bon courage.
(j’écrivais mon message sans avoir vu celui de zappatti).
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#158 15/04/2020 17h54
- Pezzul
- Membre (2020)
- Réputation : 9
Est-ce que la demande de baisse de loyer de vos locataires ne serait pas un opportunisme malsain mais plutôt la loi de l’offre et de la demande ? Je m’explique, le nombre de logements vides augmentant (affirmation à confirmer, mais c’est ce qui semble le plus intuitif dans la situation actuelle), l’offre augmente, pour une demande qui baisse… on se retrouve avec un loyer plus bas. Les locataires peuvent vous dire "si le loyer ne baisse pas, je pars dans un autre logement moins cher, c’est pas ce qu’il manque en ce moment".
D’habitude les propriétaires revalorisent le loyer dans les marchés tendus. Cette fois, ne serait-ce pas l’inverse ?
Est-ce que mon raisonnement est faux ? En tout cas je vois plutôt la situation de cet œil.
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#159 15/04/2020 18h18
- Ravito
- Membre (2012)
- Réputation : 39
@Zappaty et @Range 19
Ce qui est sûr c’est qu’avant de prendre une décision je vais me laisser un temps de réflexion supplémentaire.
Mon raisonnement n’est peut-être pas aussi limpide et passer pour le propriétaire ’sympa’ pourrait avoir d’autres conséquences à moyen/long terme.
Je précise que les durées d’occupations des logements concernés sont courtes. On parle de deux années scolaires avec un stage en seconde année soit environ 18/20 mois.
Les appartements meublés sont propres et bien placés, meublés convenablement mais ne présentent pas spécialement d’avantage concurrentiel sur l’aspect prix/m².
Le rapport offre/demande dans la ville est clairement en faveur des locataires même si le marché regorge de bien en mauvais état. Mais le renouvellement du parc commence à se faire sentir et trouver un logement sympa est possible dans des prix équivalents à ceux que je pratique.
Je rejoins Range 19 sur la contrainte de recherche un nouveau logement pour les parents.
D’autant que pour obtenir les meilleurs, ils devront vraisemblablement payer le mois d’août voir même juillet au nouveau bailleur.
Pour la baisse du loyer j’avais simplement envisagé une remise sur le mois d’août qui serait intégrée dans le bilan comptable.
Zappaty a écrit :
Et si votre loyer est tellement intéressant et que finalement l’étudiant souhaite (pour une raison x ou y) rester plusieurs années dans ce logement à pas cher… Avez-vous chiffré les pertes éventuelles de loyer ?
Je n’ai pas tout à fait saisi le sens. Je parle d’une remise ponctuelle sur un loyer. Pas d’une opération qui se renouvelle donc ma perte est celle que j’ai indiquée.
@Pezzul
C’est exactement ma réflexion de base.
Mes premières interventions ne l’illustrent sans doute pas assez mais j’espère avoir mieux précisé le contexte dans celui-ci.
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1 #160 15/04/2020 19h33
- zappaty
- Membre (2017)
- Réputation : 60
Ravito a écrit :
Pour la baisse du loyer j’avais simplement envisagé une remise sur le mois d’août qui serait intégrée dans le bilan comptable.
Vous répondez donc à mon commentaire sur le loyer bas pendant des années, si vous ne faites pas d’avenant vous limitez effectivement les risques.
MAIS :
Concernant la remarque de Pezzul, si vos locataires voient la chose sous l’angle de l’offre et de la demande,c’est à mon sens reculer pour mieux sauter.
Si les locataires vous demande une baisse de loyer sinon ils partent, cette baisse devra être pérenne, ou alors ils vous la réclameront à chaque fois, avec toujours des menaces en toile de fond.
Et quand il y a des menaces, il n’y a plus de confiance.
Pour ma part, loyer dû sauf situation des parents exceptionnelle. Si ils ne sont pas content, c’est la porte en respectant les règles en usages (LRAR + 1 mois de délai). La décision vous appartient de faire (ou pas) quelque chose.
Zappaty
edit : orthographe
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#161 16/04/2020 10h31
- Patator
- Membre (2014)
- Réputation : 18
Bonjour à tous,
Le Covid me redonne du temps pour revenir sur le forum. Toujours ça de pris.
Je suis confronté à un cas pratique :
J’ai loué un bien en date du 17 février avec effet au 19 mars
L’état des lieux et la remise des clés ont eu lieu le 17 mars (j’avais obtenu l’autorisation de la gendarmerie soit dit en passant)
Et là, les locataires refusent de me payer le loyer arguant qu’ils n’ont pas pu emménager.
L’un d’entre vous est-il confronté à ce cas ?
Au-delà de l’aspect "moral" que je vais prendre le temps de considérer, je me demandais ce que disait le droit sur ce cas.
Bonne journée,
Patator
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1 #162 16/04/2020 10h49
- etoiledumatin
- Membre (2019)
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Patator a écrit :
Et là, les locataires refusent de me payer le loyer arguant qu’ils n’ont pas pu emménager.
ça commence bien…
En fait, ce n’est pas votre problème si vos locataires n’ont toujours pas emménagé. La remise des clefs est faite, avec l’état des lieux, donc le loyer est dû.
En revanche, à période particulière, réaction spécifique => je prendrais en compte le dialogue, la politesse et le comportement général de mes nouveaux locataires : la décision de ne pas payer le loyer est elle arbitraire ou alors c’est juste un début d’approche pour négocier ? La politesse (la courtoisie aussi) est elle présente ou alors ils se comportent déjà comme des rustres ?
Bref, en fonction de ces paramètres, j’aviserais…
Bon courage !
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#163 16/04/2020 11h09
- Patator
- Membre (2014)
- Réputation : 18
Là où je dors tranquille c’est que j’ai pris une garantie Visale.
Les locataires ne sont pas hyper "constructifs". J’ai eu du mal à les joindre et au final je n’ai eu qu’un SMS assez discourtois.
Mon objectif n’est pas forcément de me faire payer. Je peux comprendre les difficultés des uns et des autres. Mais disons que je suis peu conciliant avec les malhonnêtes. Le confinement ne leur a pas posé problème pour venir chercher les clés…
Mais avant d’aller sur une tonalité plus ferme, je cherche à comprendre qui est en meilleure position.
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#164 16/04/2020 11h20
- JMeuret
- Membre (2015)
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Pourquoi n’auraient ils pas pu s’installer ? Il me semble que la loi était claire à ce sujet.
Pour moi ça me semble assez logique pour eux, il faut payer ou partir… voire payer et partir
En tout cas, vu comme ça commence mal, je ne pourrais que les encourager à partir, quitte à perdre quelques semaines de loyer.
Il y a deux 2 types de prévisionnistes : ceux qui ne savent pas et ceux qui ne savent pas qu’ils ne savent pas
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#165 16/04/2020 11h49
- Range19
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Je poserai le problème en fonction du profil des locataires, un contact maladroit n’est pas toujours prohibitif.
Si vous arrivez à avoir une discussion cordiale avec eux sur le sujet, je ne trouverai pas totalement anormal de tenir compte des circonstances du confinement : la règle est bien que les déménagements relèvent de l’exception et leur approche de la notion de confinement : certains (c’est mon cas) sont plus rigoureux que d’autres sur son respect.
Je crois que l’ordre de confinement devient bien un problème mutuel entre bailleur et locataire et qu’il est bien difficile de s’arc-bouter sur ses droits dans ces cas spécifiques. Le dialogue d’abord !
Une remarque : il est curieux que le loyer n’ait pas été réglé avec le dépôt de garantie lors de la remise des clés, un préalable qui me semble nécessaire.
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#166 16/04/2020 12h26
- Fred03
- Membre (2017)
- Réputation : 7
Bonjour,
D’accord avec Range 19 essayez la discussion.
J’avais lu sur le forum que pour la remise des clés et l’état des lieux, il faut demander le premier loyer par chèque si possible (prorata si pas début du mois) ce qui évite tout problème pour laisser le temps au locataire de faire la démarche du virement automatique .
Cela évite les désagréments en début de location.
edit ; orthographe
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#167 16/04/2020 12h43
- gunday
- Membre (2011)
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Patator a écrit :
Et là, les locataires refusent de me payer le loyer arguant qu’ils n’ont pas pu emménager.
Amusant, on dirait mes locataires…
Sinon à lire votre description, on est sur des locataires plutôt peu recommandable.
Par encore dans le logement qu’il cherche à négocier le loyer.
A voir selon le ressenti que vous avez du locataire.
Mais d’expérience, un locataire qui négocie dés le début, ça finit mal.
Mon dernier cas est parti avec 2 loyers impayés + 1 3ème en frais d’huissier.
Donc ce genre de comportement me met aussitôt en alerte "problème en approche".
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#168 16/04/2020 14h14
- p0ulp3
- Membre (2020)
- Réputation : 10
Bonjour,
Concernant les étudiants qui demandent des ristournes sur loyer, il peut être judicieux de se mettre à leur place.
Considérant d’un côté la possibilité de ne pas payer un logement pendant juin et juillet à minima, plus le risque que le déconfinement amène une nouvelle vague et donc un re-confinement (plus sélectif cette fois-ci), avec des étudiants qui pourraient être en travail à distance jusqu’à fin 2020 par exemple (ils ne sont pas productifs pour l’économie française à contrario des enfants en école qui libèrent leurs parents pour aller travailler selon moi, donc un ministre pourrait arbitrer sur une fermeture prolongée des universités).
Et considérant d’un autre côté le fait de payer un logement vide, par les parents en général, plus les problèmes éventuellement financiers déjà présents ou à venir des parents.
Au final, si j’étais un de ces parents, je tenterais une réduction de loyer, et le cas échéant je résilierais.
Je suis d’accord avec le fait que la réduction de loyer n’a pas de sens si on utilise toujours le logement, mais on ne connait pas à 100% la date de fin de cette crise, donc un logement étudiant rendu et qui n’est plus à payer amène clairement un peu d’air pour certains budgets.
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1 #169 16/04/2020 14h42
- Range19
- Membre (2013)
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Poulp03, il se dit qu’avec des "si" on mettrait Paris en bouteille.
Il sera certainement largement temps d’acter les difficultés financières des uns ou des autres en rapport avec cette crise sanitaire lorsqu’elles existeront, seront argumentées et prouvées.
ça ne signifie pas que certains ne sont pas d’ores et déjà impactés, mais gardons en tête que notre pays -que beaucoup affublent de toutes les tares- offre un formidable amortisseur anti crise pour les ménages, notamment par les dispositifs d’allocations chômage, logement, assurance maladie etc sans parler des dispositifs en cours de mise en oeuvre.
De fait, chaque bailleur doit voir en fonction de sa situation personnelle et de celle de ses locataires mais je ne crois pas, intuitivement, qu’il faille s’engouffrer dans une interprétation des faits non documentée et succomber à la dramaturgie.
Je suis très respectueux de mes locataires, j’ai plutôt d’excellentes relations avec eux, mais je préfère choisir les bénéficiaires des cadeaux que je fais. De ce point de vue, une saine gestion avec une réserve de trésorerie (épargne de précaution ? ) permet de garder les coudées franches.
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#170 16/04/2020 15h05
- amoilyon
- Membre (2016)
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p0ulp3 a écrit :
Bonjour,
Concernant les étudiants qui demandent des ristournes sur loyer, il peut être judicieux de se mettre à leur place.
Et considérant d’un autre côté le fait de payer un logement vide, par les parents en général, plus les problèmes éventuellement financiers déjà présents ou à venir des parents.
Au final, si j’étais un de ces parents, je tenterais une réduction de loyer, et le cas échéant je résilierais.
Je suis d’accord avec le fait que la réduction de loyer n’a pas de sens si on utilise toujours le logement, mais on ne connait pas à 100% la date de fin de cette crise, donc un logement étudiant rendu et qui n’est plus à payer amène clairement un peu d’air pour certains budgets.
Je vais raisonner en terme de bénéfice / risque.
Rendre le logement amène forcément de l’air dans la trésorerie immédiate.
Par contre, en terme de risque, c’est celui de ne pas retrouver de logement mieux, ou au moins équivalent, lors de la reprise.
Tout dépend du marche sur lequel on se trouve et de la tension entre offre et demande.
A Paris, 1ère rentrée en prépa, on cherche un logement pas loin et pas cher. Équation compliquée, surtout quand on vient de province et qu’on visite sur une journée. En seconde année, on récupère les bons logements de ceux qui ont intégré et on commence le bail en juillet, dès que l’ancien locataire est parti après ses oraux. Il n’y a pas de vacances locatives et le propriétaire n’a même pas besoin de faire de visite. Les bons logements se réservent des mois à l’avance. Tant pis pour les mois vacants.
Sur Lyon, que je connais, la demande est telle que rendre son appartement, c’est prendre le risque de ne pas en retrouver un au moment de la rentrée étudiante (quelque soit le moment de cette rentrée). Mon étudiant garde son logement.
Sur Saint Etienne, nous avons reçu un premier préavis… Espérons que les autres restent, sinon la trésorerie va être mise à contribution. Marché lâche. Facilité de retrouver un logement toute l’année, sans tension.
Les étudiants ont souvent les APL, qui continuent de tomber. La part réelle du loyer payé par l’étudiant est donc significativement différente de celle perçue par le propriétaire.
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#171 16/04/2020 15h31
- toufou
- Membre (2017)
- Réputation : 115
Cela redonne un avantage à la location nue / meublée.
En zone non tendue, préavis de 3 mois à donner sur du nu + nécessité de réaménager plus tard, ça incite à garder l’appartement.
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1 #172 16/04/2020 15h50
- perecastor
- Membre (2014)
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@amoilyon : le petit argument qui marche bien aussi avec les étudiants, c’est d’expliquer le fonctionnement des APL avec les mois de carence. Par exemple quitter le logement fin juin pour en reprendre un début septembre, cela signifie ne pas toucher d’APL pour les mois de juin et septembre inclus. Pour les étudiants dont l’APL représente une grosse fraction du loyer, cela diminue nettement le gain potentiel à quitter son logement pour en reprendre un à la rentrée.
J’insiste aussi sur le fait qu’à la rentrée restent généralement les logements au rapport qualité-prix les moins bons, potentiellement avec des frais d’agence à verser.
Ensuite chacun fait ses calculs et arbitre librement.
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1 #173 16/04/2020 18h00
- Ledep
- Membre (2014)
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Bonjour,
On saute un peu du coq à l’âne entre l’immobilier locatif résidentiel et les foncières, désolé.
Une 1ère qui fera peut-être tache d’huile sur les autres. Peut-être car Ceetrus n’est pas cotée et ça reste en partie en famille puisque c’est Groupe Auchan pour principalement Auchan. En quelque sorte, Auchan aide les magasins des hypers Auchan, histoire de garder une attractivité suffisante par la suite s’il advenait trop de fermetures.
Ceetrus France annule les loyers dans ses centres commerciaux du 15 mars au 15 mai 2020 - Business Immo
Alors que 100 % de ses centres commerciaux restent ouverts pour assurer l’accès aux commerces alimentaires, de santé et autres commerces de première nécessité, essentiels à la vie quotidienne des citoyens, Ceetrus annonce aujourd’hui la décision suivante pour soutenir ses partenaires commerçants :
L’annulation pure et simple des loyers dus pour la période du 15 mars au 15 mai 2020 pour tous ses locataires en France, à l’exception des commerces ouverts.
Le maintien des charges durant cette période, notamment liées aux coûts d’ouverture des centres commerciaux et de renforcement de la sécurité des sites.
Pour la période du 15 mai au 31 mai 2020 un étalement des loyers possible jusqu’au 31 décembre 2020.
"Never argue with an idiot. They will drag you down to their level and beat you with experience" Mark Twain
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#174 16/04/2020 22h44
- jardinier
- Membre (2020)
- Réputation : 11
La foncière d’Auchan renonce a faire payer les loyers pendant les mois de confinements pour les commerces restés fermés: https://www.ouest-france.fr/sante/virus … nt-6809970
Je me demande si ce n’est pas ce qui va arriver pour les foncières cotées en tout cas pour les locataires les plus fragiles. Et je me demande même si ce n’est pas le mieux qui puisse arriver en fait, ça en gardera une bonne partie en vie, et moins enclins à renégocier les loyers à la baisse.
Message édité par l’équipe de modération (16/04/2020 22h49) :
Ceci est la file URW et pas celle d’une autre foncière… => Message déplacé
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#175 16/04/2020 22h49
- Atten
- Membre (2017)
- Réputation : 7
Bruno Le maire demande aux grosses foncières d’annuler 3 mois de loyers pour les petites boîtes :
Bercy demande l’annulation de 3 mois de loyers pour les TPE en crise | Le Huffington Post
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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