Si j’ai pu observer, comme la majorité des intervenants, que ceux qui se montrent particulièrement pénibles obtiennent souvent gain de cause/satisfaction plus rapidement que d’autres.
J’ai cependant beaucoup de mal à adopter ce genre de comportement. J’ai plutôt tendance (ce n’est pas du tout calculé) à me montrer tout à fait charmant avec mes interlocuteurs, qui souvent sont bien loin des décisionnaires, et n’ai pas l’impression d’avoir été desservi, bien au contraire.
J’ai même généralement obtenu mieux que ce que j’espérais.
Je n’ai jamais cependant eu de gros litige qui soit comparable aux plus gros soucis cités précédemment.
Pour les petits problèmes, je pense qu’être courtois suffit amplement, à partir (malheureusement) du moment où ce que l’on écrit dénote d’un niveau d’information suffisant pour être prit au sérieux.
Pour en revenir au sujet principal de ce fil, j’ai un avis assez pessimiste sur la question.
Je pense, peut être à tort, que la société favorise ceux qui font passer leurs intérêts personnels bien avant l’intérêt général.
La différence de rémunération qui existe entre les premiers et les seconds me conforte dans cette idée, mais ce n’est pas le seul aspect. L’écart de considération est au moins aussi important, si ce n’est plus, et souvent au sein même d’un seul corps de métier.
Ririsama, le 05/02/2021 a écrit :
Pour avoir travaillé plusieurs années pour une banque française sur les relevés de frais bancaires, ce ne sont pas ces gens qui apportent le plus de PNB, loin de là.
Je dois dire que je serais assez curieux de savoir quel est le segment de clientèle qui rapporte le plus, et de quelle manière.
A titre personnel, je me demande bien comment je peux être rentable pour ma banque en dur, qui semble pourtant plutôt bien m’apprécier, mais peut-être fait-elle un pari sur l’avenir.