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#76 05/01/2021 17h23

Membre (2012)
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ESTJ

Merci pour vos retours étayés @Trahcoh et @PierreQuiroule.
ETF et valeurs de croissance ne sont pas à exclure en effet,
Le frottement fiscal également ( d’autant plus en CTO et sur un "fort" TMI aprés!

vous planifiez donc, n’hésitez pas à compléter, pour vos revenus de vendre des parts d’ETF, titres ?


Vf = Vi . (1+ρ)α. But cash is king !

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#77 06/01/2021 10h30

Membre (2014)
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Bonne question Ricou.

Je suis encore loin d’être rentier, mes réflexions sur la phase de rente sont encore balbutiantes. Ce qui est sûr, c’est qu’il faut rester flexible. Je ne crois pas à la rente sans aucun effort et aucun suivi économique (à moins que le capital soit énorme par rapport aux besoins).

Tout cela a déjà été débattu, mais concernant les dividendes en phase de rente :
- Une stratégie dividendes paraît intuitivement plus adaptée car elle permet de répondre simplement à la question clé : combien je peux dépenser ? Réponse : le montant des dividendes que je perçois.
- Vous le soulignez, il est également possible de vendre une petite partie de son portefeuille chaque année. Il semble alors plus compliqué de fixer le montant de ce qui nous revient. Choisir les lignes à alléger peut également être un sacrée problème. Une stratégie ETF pourrait grandement aider à ne pas faire n’importe quoi. Psychologique, il sera difficile de ponctionner son portefeuille les années de marché baissier. Les belles années, ça sera le contraire : la tentation de trop se servir ! Avec un peu de rigueur et de logique, je pense toutefois qu’une rente peut très bien se vivre avec cette technique.

Finalement, la voie choisie importe peu si on est rigoureux, mais dans tous les cas, il y a des impératifs qui devraient faire évoluer la gestion par rapport à la phase d’accumulation :
1. sécuriser son capital,
2. se protéger contre l’inflation,
3. préparer sa succession si on a des enfants

Le premier point conduit à limiter les risques. En clair, ma poche Tech en devenir n’est pas du tout adaptée pour un rentier.

Le deuxième point amène à privilégier des entreprises adaptant leur prix en cas d’inflation. En réalité, c’est assez vaste : consommation de base, infrastructure, matières premières, certaines foncières… Je pense que même la tech pourrait adapter certains de ses revenus en cas d’inflation (revenus publicitaires en tête). Un ETF large pourrait sans doute aussi faire l’affaire…

Pour le troisième point, c’est loin pour moi (je l’espère !), mais le démembrement du compte titres avec donation de la nue-propriété me semble une solution intéressante en complément de l’assurance vie pour l’épargne de sécurité.

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Favoris 1    9    #78 11/04/2021 22h41

Membre (2014)
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Bonjour les IH,
Je ne vous donne pas directement des nouvelles de mon portefeuille avec ce message (il se traîne avec un insipide +8% YTD), je veux plutôt vous faire partager quelques idées sur la manière de représenter un portefeuille boursier. Je fais ça surtout pour m’amuser et j’ai bien conscience de ne rien inventer ! Je pense tout de même que ça peut en intéresser certains, voire donner quelques idées. smile

Concrètement, j’utilise depuis quelque temps la libraire Javascript AnyChart pour créer de jolis graphiques dans le cadre pro. Je me suis rapidement dit que ça pouvait être amusant d’utiliser ses possibilités pour représenter mon portefeuille.

Voici donc les quelques idées de visualisations qui me sont venues :

Idée 1 : Une représentation selon le risque
Cette idée part d’un concept que j’aime bien, celui de longue traîne (au sens marketing et SEO du terme). Il permet de représenter ce qui se passe souvent sur un site de e‑commerce : quelques produits sont généralement très demandés (haut de la traîne) alors que l’essentiel du chiffre est réalisé avec des produits très nombreux mais peu demandés (bas de la traîne).

Dans ma tête, mon portefeuille ressemble un peu au graphique typique de la longue traîne. Les lignes les plus importantes sont positionnées sur les actions que j’estime les plus sûres, les plus petites lignes représentent des actions plus risquées.

Le but du graphique suivant est donc de percevoir la diffusion du risque dans le portefeuille. Mais comment mesurer ce risque ? J’ai pris le parti de noter chaque titre de manière purement arbitraire. J’ai créé quatre catégories d’actions. J’y ai placé les titres selon mon ressenti et mes calculs. Bien entendu, une action peut passer d’une catégorie à l’autre selon l’évolution de ses perspectives.

Trêve de blabla, voici la représentation de mon portefeuille actualisée le 10 avril 2021 :



Les petits traits noirs dans chaque colonne représentent le prix d’achat : s’il est au-dessus de la couleur, la ligne est en moins-value, s’il est au dessous, elle est en plus-value.

Bilan ? Globalement concluant ! Le haut du graphique concentre bien les big cap rentables vues comme les entreprises les plus sûres (coloriées en vert). Les moyennes capi rentables se répartissent tout au long de la traîne. Les entreprises à revenus récurrents sont surtout concentrées sur la deuxième partie de la traîne ce qui correspond à ma conviction du moment (elles sont nécessaires pour équilibrer un portefeuille sans devoir y prendre une place prépondérante). Quant aux actions spéculatives (en rouge), elles sont — elles aussi — surtout présentes sur la deuxième partie de la traîne. Le risque individuel qu’elles portent ne peut donc pas porter un grand préjudice au portefeuille dans son ensemble. Il y a tout de même un peu de rouge pas si loin du sommet, il s’agit soit de titres pour lesquels j’ai eu la main (trop ?) lourde, soit de titres dont le cours s’est envolé.

Je suis aussi satisfait de voir des petits traits noirs surtout à la fin de la traîne. Ils témoignent de titres en moins-values, mais qui n’ont pas été renforcés au fur et à mesure de la chute.

Idée 2 : Des catégories sous forme de graphique « sunburst »
Un graphique classique de type pie (ou en camembert pour nous autres français) n’est pas adapté à la représentation de données hiérarchiques. Or, je trouve un peu réducteur d’assigner une catégorie à une action sans créer de sous-catégorie. Par exemple, dire qu’Intel est une entreprise du secteur technologique est insuffisant, c’est une entreprise technologique fabriquant du hardware, plus précisément des microprocesseurs… Pour visualiser ce type de données, on utilise souvent les graphiques sunburst (ou en « soleil »), c’est ce que je vais faire ici avec mon portefeuille.

Le but est de mettre en lumière le poids de chaque catégorie et sous-catégorie dans mon portefeuille. La concentration ou la diversification du portefeuille devraient en être d’autant plus lisibles. J’ai choisi de créer mes propres catégories parce que celles habituellement utilisées sont à mon sens peu représentatives de la réalité.



Pas de surprise, la tech représente l’essentiel du portefeuille ! La sous-catégorie la plus spéculative (Tech en devenir) représente toutefois autour de 15% du total. C’est beaucoup, mais pas autant que le nombre de lignes qui la composent pourrait le laisser penser. La sous-catégorie « Tech mature » représente elle presque 30%, mais je suis beaucoup plus à l’aise avec le risque qu’elle porte.

L’une des faiblesses qui met en avant ce graphique est la modestie des poches santé et énergie (avec seulement 1% pour les énergies renouvelables) ce qui n’est pas en phase avec ma conviction de long terme sur ces secteurs.

Idée 3 : Une mappemonde des investissements
Quoi de plus agréable que de faire un tour du monde en contemplant son portefeuille en ces temps de confinement ? L’idée de réaliser une mappemonde avec son portefeuille paraît alors évidente !



C’est pour moi la représentation la plus déceptive du lot. Elle fait certes apparaître une surreprésentation de la France (biais domestique), mais elle est trompeuse. La nationalité d’une entreprise ne préjuge pas de là où elle fait réellement de l’argent. LVMH est par exemple une entreprise française qui ne réalise que 5% de son CA en France. Or, compiler ces données pour chaque société serait très chronophage. Je me suis basé sur la nationalité qui génère donc à une représentation imparfaite. C’est la même chose pour les ETF régionaux ou mondiaux d’ailleurs. Je n’ai pas trouvé comment avec AnyChart attribuer une valeur à la une zone géographique au-delà d’un Etat.

D’autres représentations sont également possibles (représenter un portefeuille sous forme de heat map est assez à la mode). Il s’agit là de premiers tests. On va voir ce qui tient le mieux la route à l’usage… Et ce qui m’amuse le plus !

Pour ceux qui veulent voir la version HTML5 de ces graphiques, tout cela est disponible sur le petit blog bourse que j’ai créé en confinement. Considérez ce blog comme l’un des nombreux dégâts du Covid… Qu’est ce qu’on ne ferait pas quand on s’embête big_smile

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#79 12/04/2021 09h35

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PierreQuiroule, le 11/04/2021 a écrit :

Or, compiler ces données pour chaque société serait très chronophage. Je me suis basé sur la nationalité qui génère donc à une représentation imparfaite.

Hormis pour les Etf, c’est faisable assez vite. Vous constaterez effectivement une grosse différence.
Je l’ai fait en simplifiant par zone (Usa+Canada, Europe+GB, Asie+Autres) et ça donne déjà une bonne idée de la diversification géographique des chiffres d’affaires versus les sièges sociaux. pour illustrer (message #94)

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#80 12/04/2021 14h07

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@langoisse Bravo d’avoir eu cette patiente ! Vous avez repris ces données dans chaque rapport annuel ou vous avez trouvé une source plus praticable ? En tout cas, les répartitions n’ont rien à voir pour votre portefeuille, c’est frappant.

Prendre les zones géographiques où le CA est réalisé expose toutefois à un autre biais : une partie du risque portée par l’entreprise est bien lié à sa nationalité. La fiscalité, une partie de la régulation, du risque politique et de la culture d’entreprise sont liés à la nationalité. Il n’y a sans doute pas de solution parfaite pour une bonne représentation géographique… à moins de fermer les économies. yikes

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#81 12/04/2021 14h32

Membre (2013)
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Par exemple sur Yahoo, dans "profil" pour Schneider :

"La répartition géographique du CA est la suivante : France (6,1%), Europe de l’Ouest (20,1%), Etats-Unis (25%), Amérique du Nord (4%), Chine (14,4%), Asie-Pacifique (14,4%) et autres (16%)."

On trouve aussi sur Zonebourse, dans "société" pour Lvmh:

"     Ventes par région
Asia (excluding Japan)       34.4%   
United States                    23.8%   
Europe (excluding France)    16.4%   
Other Countries                 10.8%   
France                         7.5%   
Japan                             7.1%        "

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Favoris 1    8    #82 27/06/2021 19h08

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Reporting au 26/06/2021
Voilà déjà 6 mois que je n’ai pas fait de reporting ! Le temps passe vite. Avec l’âge qui avance, ça commence à faire peur ! J’ai pourtant toujours l’impression de débuter… Une façon de rester jeune ?! wink Quoi qu’il en soit, je profite de ce week-end pour faire un traditionnel reporting et aussi pour rassembler quelques réflexions. J’ai déjà pu les formuler ici ou là, mais les inscrire sur cette file me tient à cœur.

Performance et commentaires
- Valeur du portefeuille au 26/06/2021 : 310 759 €
- Perf 2021 YTD : +17,28%
- Valeur de la part : 185,8 (depuis octobre 2015)

C’est un plus haut (ATH comme on dit) ! En comparé, c’est un peu mieux que le World (+16,6%) et beaucoup moins bien que le CAC GR (+21,6%).



Si la performance est aujourd’hui satisfaisante, elle cache de grands mouvements au cours de l’année. Après avoir presque regagné le World en février, l’exposition tech/growth du portefeuille l’a rendue très vulnérable au deuxième mouvement de rotation sectorielle au point que le CAC l’a presque rattrapé ! Ce mouvement semble s’inverser depuis quelques semaines, le portefeuille s’en porte mieux, mais l’environnement reste très volatil et incertain. Entre la folie des meme stocks, les résultats hallucinants des GAFAM, les risques inflationnistes, les taux et la surperformance du CAC 40, il y a dire.

Concernant les GAFAM, 2021 confirme qu’ils sont les rois du "monde d’après". Les résultats du Q1 l’ont amplement confirmé pour ceux qui en doutaient encore. Ils occupent des positions incontournables dans un monde qui a de plus en plus besoin d’eux. À tel point qu’on évoque très sérieusement de les démanteler. En tant qu’actionnaire, ça ne me fait pas peur. Il suffit de voir ce qu’est devenue la Standard Oil… et de réaliser ce qu’un actionnaire d’Alphabet, Amazon ou Facebook recevrait en cas de démantèlement. Je ne cracherais pas sur des actions Google Search, Android Inc, Instagram Group ou AWS… Pour Alphabet, je pense que ça pourrait même être très positif ! Du moins, le management arrêterait les délires other bets (c’est aussi l’avis de Stan Druckenmiller, excusez du peu).

Malgré la puissance des GAFAM, je pense qu’ils ne pourront pas conquérir tous les marchés du numérique. Or, le Covid n’a fait que renforcer la numérisation. Tout le monde voit ce qu’aurait été la crise sanitaire sans Zoom ou Doctolib… D’où la nécessité selon moi de s’exposer autrement au secteur tech. Il y a de nombreux titres intéressants (Adobe est un bon exemple, Shopify, Clouflare, Salesforce, Etsy, Crowdstrike sont aussi de bons candidats), mais les valorisations sont par contre délirantes. C’est un vrai problème pour se positionner aujourd’hui, alors que paradoxalement les GAFAM ne sont comparativement pas si chers.

L’inflation maintenant… Ah l’inflation ! Capable d’euthanasier le rentier et de ruiner l’épargnant. En période de bombe atomique monétaire, c’est normal que ça inquiète. Je suis peut-être trop optimiste, mais je ne suis pas vraiment inquiet à long terme. Bien sûr, je vois les prix augmenter en 2021, peut-être en 2022, mais pour la suite, je pense que les facteurs déflationnistes de long terme seront plus que jamais de retour. Le covid les a peut-être même accentués ! La numérisation (hautement déflationniste depuis ses débuts) ne fait que se renforcer, le vieillissement de la population aussi. Quant à la mondialisation, je n’imagine pas que ce processus millénaire puisse être stoppé par un virus comme l’humanité en a tant connu.

On va me rétorquer que l’augmentation des prix des matières premières que l’on observe partout est incontestable. Autant que le prix du pétrole négatif en pleine pandémie ! Qui s’en souvient ? Personne n’a dit que le pétrole valait dorénavant zéro pour toujours. La demande s’était tout simplement effondrée pour cause de lockdown. Aujourd’hui, la demande repart fort, mais l’offre s’est réduite. Entre temps, on a mis beaucoup de personnes au chômage qui ne sont encore pas totalement incitées à retrouver le chemin du travail. Je ne vois cependant pas de raison que l’offre ne revienne pas au niveau de la demande. La Covid n’a coulé aucun porte-containeurs, il n’a dynamité aucun excavateur de minerais, pas plus qu’il n’a brulé de forêts fournissant du bois de construction.

C’est cependant une vision un peu simpliste et je reste modeste sur une question très complexe.

Enfin, je me réjouis en tant que français de voir le CAC 40 si bien performer depuis le début de l’année (même si c’est moins flatteur pour ma performance !). C’est d’autant plus positif qu’une bonne partie de cette performance vient d’une amélioration de la qualité globale du CAC 40 avec notamment des entreprises du luxe et de l’aéronautique admirables. Le côté négatif, c’est à l’inverse que le CAC comporte encore des entreprises de qualité moyenne ou appartenant à des secteurs vulnérables. Leur performance cette année n’est que le reflet de leur fragilité pendant la crise. Mais bon, retenons le positif !

Dans cet environnement, le portefeuille a donc été tiré à hue et à dia. Il y a des chances qu’il continue à l’être. yikes

Mouvements

Pas mal de mouvement, surtout à l’achat. Je n’ai dorénavant plus de liquidités ! Je récapitule tout ça un peu en vrac et avec plus ou moins de sérieux (désolé !).

Achats :
- WD-40 : Quel bricoleur ne connait pas WD-40 ? La petite bombe de lubrifiant est présente dans la plupart des foyers. Si Warren Buffett avait été bricoleur et non accro à la junk food, il aurait acheté WD-40. Seul souci, j’ai payé très (trop) cher.
- Rockwool : Comme beaucoup d’entreprises danoises, Rockwool est très bien gérée. Il s’agit du leader de la laine de roche. Un isolant aux multiples qualités : relativement naturel et résistant au feu (contrairement aux produits de Kingspan le concurrent criminel de Rockwool). La demande ne devrait pas fléchir notamment du fait des normes de plus en plus drastiques en matière d’isolation.
- Qt group : groupe mignon en français, n’est-ce pas cute ? Bien connu des linuxiens pour la guerre Qt/GTK, Qt est aujourd’hui un toolkit utilisé par les plus grands (toujours principalement C++, mais aussi Python et Javascript via Qml). Son principal avantage est d’être parfaitement multiplateforme (de Linux à Windows, d’Andoid à iOS). Il y a évidemment beaucoup de concurrence, mais les Finlandais de Qt sont smart en plus d’être cute.
- Nintendo : le Disney du jeu vidéo. What else ?
- Vitrolife : leader dans le matériel pour PMA, la thèse d’investissement se résume en une phrase : les couples ont malheureusement de plus en plus de mal à concevoir des enfants sans aides.
- Schrödinger : fasciné par les promesses de ces outils !
- Worldline et Esker : #FrenchTechMatter
- Cnova : arrivée tard sur un dossier que je considérais comme un Amazon au rabais et sans le cloud. …jugement "excessif".
- Moncler : Dans le luxe, je considère LVMH un peu comme je considère Total dans le pétrole. C’est-à-dire, je pense qu’il n’y pas à aller chercher plus loin pour avoir ce qui se fait de mieux. Je me suis tout de même laissé séduire par les doudounes de luxe italiennes de Moncler. C’est pour moi une petite diversification avec un acteur très dynamique doté d’un dirigeant visionnaire dans un secteur du luxe (l’habillement hors maroquinerie) sous représenté dans mon portefeuille.
- Diasorin : le spécialiste des tests médicaux italiens avec de très beaux fondamentaux (meilleurs que son homologue français Biomérieux) a été poussé par le Covid. Le titre est en repli depuis le début de l’année maintenant que l’on croit voir la fin de la pandémie. Une occasion que j’ai saisie.
- Française de l’Énergie : une entreprise positionnée sur une niche : capter le gaz des anciennes mines de charbon (le fameux grisou) pour l’utiliser comme source d’énergie. Ça marche déjà ! J’ai initié une micro ligne surtout parce que j’adore le concept, mais aussi parce que le gaz a de beaux jours devant lui.
- Hubspot : offre transversale dans le marketing en ligne
- Upstart : solution de prêts drivée par l’IA en très forte croissance (attention au risque concentré sur quelques clients pour l’instant)
- Workday : gestion intelligente des relations humaines via le cloud
- FlatexDEGIRO : si vous connaissez Degiro, vous connaissez FlatexDerigo. C’est un broker pan européen en forte croissance, déjà rentable et éligible au PEA. Petit plaisir pour ceux qui ont suivi l’aventure de Degiro en France : pouvoir acheter Degiro sur un PEA chez autre brocker big_smile

Vente :
- Swisscom : l’opérateur historique suisse. Avoir un dividende en franc suisse de 4% m’avait séduit à l’époque de mon achat. La Suisse étant très ouverte sur l’internationale, il n’y pas tellement de boîtes helvétiques qui versent un beau dividende en CHF sans dépendre du change. Tout n’est pourtant pas rose. Tout d’abord, la retenue à la source suisse peut normalement être récupérée auprès de l’administration helvétique (laquelle est d’ailleurs très réactive). En pratique, les courtiers français sont incapables de fournir le tax voucher nécessaire. De plus, le secteur des télécoms — en Suisse comme ailleurs — est bien boring, sans vraie croissance, mais nécessitant de gros investissements. C’est solide et résilient, oui, mais je pense qu’il y a mieux à faire ailleurs.
- Vente en légère moins-value du SPAC Foley Trasimene Acquisition II Corp devenu officiellement PaySafe : la thèse de départ est invalidée, il n’y a pas de rattrapage de la valorisation par rapport aux autres acteurs du secteur. La croissance projetée est trop faible. C’était une erreur d’investir dans ce SPAC, le deal était déjà annoncé, il n’y avait aucune raison de se croire plus intelligent que le marché.

Allégement :
- Shopify : comme beaucoup d’acteurs de e‑commerce, Shopify a profité de la pandémie. Le cours de bourse en a profité aussi, au point de dépasser les 2% du portefeuille. Or, c’est la limite à ne pas dépasser que je me suis fixée pour ma poche « tech en devenir ». J’ai donc sécurisé à contrecœur quelques bénéfices pour éviter de trop m’exposer à la fameuse bulle du e-commerce/SaaS/Cloud…
- Allégements de Dream industrial avec une belle plus-value. Je ramené la ligne à 2000 € alors qu’elle frôlait les 4000 €. Cette exposition était un reste de l’époque où j’avais la main lourde sur les foncières.
- Danone : l’action qui ne fait rien par excellence. On l’achète "parce qu’en cas de crise, on mange quand même des yaourts". Puis on se rend compte qu’il n’y a pas de croissance, que c’est concurrencé de tous les côtés et pas super rentable. C’est là qu’on décide d’alléger ou de vendre.

Répartition
L’ensemble de mon portefeuille ligne par ligne. 118 lignes ! (rdv bien plus bas yikes)


J’actualise enfin le graphique "selon le risque" présenté plus haut (les traits noirs représentent les niveaux d’achats).

L’idée de longue traine appliquée à mon portefeuille se trouve pas mal mise en œuvre : j’ai une majorité d’entreprises en vert dans le haut de la traine et la plupart des rouges se trouvent dans la deuxième moitié de la traine. Je prends toutefois note de l’arrivée d’entreprises rouge proche du haut de la traine (Shopify, Cloudflare). C’est, pour ma gestion, le signe d’une surperformance forte du style growth qui évoque une bulle (encore et toujours).

Bonne semaine et/ou bonnes vacances pour ceux pour qui c’est déjà l’heure !

Dernière modification par PierreQuiroule (28/06/2021 08h22)

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Favoris 1    12    #83 01/01/2022 10h39

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Reporting au 01/01/2022
6 mois que je n’ai pas posté ici. Heureusement qu’il y a le calendrier pour me rappeler à mes devoirs !

Performance et commentaires


- Valeur du portefeuille au 01/01/2022 : 344 719 €
- Perf 2021 : +30,1% (+79 748 €)
- Valeur de la part (depuis octobre 2015) : 206,1 (on passe les 200 !)

En comparé sur l’année, c’est juste en dessous du CW8 (+32%) et du CAC GR (+31,8%). En valeur de la part, je suis toujours distancé par le World :


La performance est donc satisfaisante, sans plus. Elle se fait malheureusement au prix d’un fort drawdown. Je n’étais pas loin de +40% il y a quelques semaines - repassant devant le CW8 en valeur de la part - avant le décrochage des valeurs de croissance. Bon, on ne va pas bouder son plaisir, ça fait presque 80K€ de gagnés cette année. Une somme énorme pour beaucoup de français (dont moi !).

Une analyse succincte montre que cette performance est en bonne partie liée au poids des GAFAM+ et du luxe dans mon portefeuille. C’est satisfaisant car la croissance du cours de ces actions a suivi celle des bénéfices. C’est assez sain. Google a été particulièrement impressionnant cette année encore ! D’ailleurs, quand on regarde les valorisations, les GAFAM font encore partie des entreprises qui ne sont pas surévaluées malgré leur parcours. Les GAFAM en 2022 ? Quelle originalité…

Derrière cette perf correcte sa cache de gros gadins. Je passe rapidement sur le cas des actions chinoises. Il n’y a pas grand-chose à en dire. Je garde une petite exposition, mais mes doutes sur la chine en tant que pays "investissable" ne font que se confirmer. Plus impactante a été la correction sur les valeurs de croissance ces dernières semaines. Et si ce n’était pas fini ?

Le péril growth ?
Pour 2022, l’un des principaux risques pesant sur ce portefeuille, c’est sa faible diversification. Avec 120 lignes, vous allez me dire que c’est n’importe quoi. Son orientation est pourtant presque exclusivement growth/quality (avec l’indispensable poche foncières). Si 2022 est l’année de la value (il y a des éléments pour le dire, j’y reviendrai), ça sera une mauvaise année pour moi.

Toutefois, la poche quality ne m’inquiète pas à long terme. Je n’ai aucun doute qu’à cette échelle de temps, les entreprises de qualité (c’est-à-dire, dotées de fortes marges, en croissance régulièrement avec un RoE élevé) vont bien performer. La poche de croissance la plus mature se confond d’ailleurs en partie avec la poche qualité. Elle ne m’inquiète pas non plus.

Ce qui m’inquiète plus, c’est ce que j’appelle "tech en devenir" et qu’on appelle généralement les growth stocks. J’en ai de nombreuses lignes, mais seulement pour 18% de mon portefeuille environ. J’ai opté pour une forte diversification sur cette poche, car il y aura nécessairement des morts. C’est le jeu lorsqu’on investit à un stade précoce.

Je n’apprends rien à personne en disant que ces entreprises subissent actuellement une correction importante après une année 2020 fantastique. Si on examine le Nasdaq composite sans les GAFAM, l’année 2021 n’est d’ailleurs franchement pas terrible ! Les baisses de 50% depuis les plus hauts ne sont pas rares. Les big tech sont l’arbre qui cache la forêt SasS/Cloud, il y a déjà beaucoup de dégâts dans de nombreux portefeuilles. ARKK de Crazy Cathie, le fonds star de 2020, décroche de plus de 20% alors même qu’il a une grosse ligne Tesla qui a fait +50% cette année. Ça donne une idée du massacre sur le reste.

Du coup, on peut penser qu’il y a de bonnes affaires dans le secteur ? Sans doute, mais il faut prendre conscience des valorisations. Cloudflare, l’une de mes préférées, s’échangeait à un P/Sales (forward !) de 120. Après 50% de baisse, on est toujours à 60… Ça ne crie pas valiooouuu.

Les facteurs de la correction sont les mêmes que ceux qui ont fait monter ces actions. Chaque facteur a son revers : QE massif/tapering, confinement/réouverture, baisse de taux/hausse des taux, etc. Si on s’en tient à ça, la glissade peut continuer quelque temps. Est-ce que ces boîtes sont pour autant de mauvais investissements à long terme ?

Il faut revenir sur la thèse derrière chaque investissement. Bien sûr, si la thèse est "ça a monté, ça va monter", c’est mort ! La mienne était un peu plus élaborée. Je crois yikes

L’idée de base, c’est d’aller vers des dossiers en stade précoce pour profiter pleinement de la croissance du secteur technologique. Les GAFAM ne peuvent pas tout manger et il y a heureusement une innovation constante en dehors des big tech. J’essaye de sélectionner des boites que je connais ou comprends un minimum. Le critère fondamental, c’est qu’il y ait déjà des clients. Or, pour nombre de boîtes du SaaS, ils sont déjà nombreux, assez captifs et dépensent de plus en plus (metric de l’Expansion MRR). A ce stade, une dilution ne me dérange pas si elle utilise de fortes valorisations pour croitre encore plus vite et construire un véritable moat. J’accorde aussi une grande importance à la marge brute. Il n’est pas rare que ces entreprises affichent une marge brute de plus de 70%. Pour moi, c’est le signe d’un avantage compétitif en devenir. Dans la chaîne de valeur, l’entreprise en question devrait pouvoir se tailler la part du lion.

Le cœur de la question est donc de savoir quand ces entreprises vont révéler leur pleine rentabilité. La bonne nouvelle, c’est que beaucoup prévoient de devenir bénéficiaires en 2022, voire dès l’exercice 2021. On parle juste de dégager quelques bénéfices. Ça n’en fera pas des dossiers avec un PE de 15 ! Toutefois, arriver à être bénéficiaire tout en maintenant une forte croissance et une marge brute très élevées est vraiment positif. Pour moi, c’est que le plan se déroule sans accroc. Il faudra "simplement" continuer à ce rythme pendant des années pour arriver à des valorisations attractives.

Voici avec mon screener perso les actions concernées avec en colonne surlignée l’étape sur le chemin de la rentabilité :

(Ces données peuvent être imparfaites, c’est globalement le consensus des analystes de Yahoo).

Ce n’est pas si mal ! J’ai donc bon espoir que les fondamentaux soient en 2022-2023 un soutien pour certains de ces dossiers.

L’inflation, stop ou encore ?
Je suis donc relativement optimiste, mais je reste prudent. Ce que j’ai écrit sur l’inflation il y a 6 mois me démontre d’ailleurs que c’est une nécessité. Ça semble aujourd’hui un peu angélique, non ? L’inflation est là, mais la question reste : est-ce qu’elle est durable ? On va rester modeste vu que je me plante depuis le début, mais pour moi, le seul facteur inflationniste de long terme qui a changé ces derniers temps, c’est l’ESG. Le switch vers les énergies renouvelables peut rendre durablement l’énergie plus chère. Encore que l’électrification, notamment des transports, permet de faire autant avec une quantité d’énergie réduire par rapport aux combustibles fossiles.

Une gestion pachydermique est-elle adaptée en 2022 ?
Une réflexion sur ma gestion pour finir. Je me suis toujours vu comme un investisseur buy&hold. Pas autant que notre ami Scipion8 (je vends parfois), mais dans l’idéal je garde mes titres plusieurs années. Plusieurs décennies, je n’ai rien contre ! Je cherche de la qualité sur laquelle on peut s’endormir tranquillement.

En pratique, j’ai régulièrement envie de changer de direction. Pas radicalement, mais par petites touches. Avant le Covid j’annonçais depuis des mois que je voulais réorienter mon portefeuille vers la croissance. Ça se faisait à la vitesse d’un paquebot remorqué par un kayak… Le covid m’a donné un coup de pied au ***. Aujourd’hui, j’ai le portefeuille quality/growth que j’avais en tête, mais je l’ai construit beaucoup trop lentement sur des valorisations hautes. Il y a quelques mois, je me suis d’ailleurs posé de sérieuses questions sur la valorisation de certains titres en portefeuille qui commençaient à devenir délirante (en particulier Cloudflare et Upstart). La correction qui devait arriver arriva (elle est peut-être encore en cours). J’ai allégé pendant la descente, mais trop lentement et trop tardivement.

En gros, je me pose la question d’une gestion plus dynamique. Suis-je trop sage ? Je ne fais jamais de "coups", je n’utilise pas les options, pas la marge, je diversifie énormément…

Concrètement, pour 2022, je ferais bien quelques paris values pour compenser mon exposition à la tech. La hausse de commodities, des taux, les pénuries et l’inflation peuvent conduire des dossiers qui sentent le fioul lourd et le fluide hydraulique des excavatrices à s’envoler. Ce qui me gêne, c’est que ce ne sont pas des dossiers que je voudrais garder bien longtemps. Je pense plus à une exposition ponctuelle pour "jouer" le retour temporaire de la value.

Bon, je suis sans doute en train de filer un mauvais coton. Je devrais me souvenir de la citation de Benjamin Graham : "en bourse il y a deux alternatives : s’enrichir lentement ou s’appauvrir rapidement". L’agitation est rarement profitable, quitte à subir une mauvaise année 2022…

Mouvements


Moi qui me crois passif, je me rends compte en faisant le bilan des 6 derniers mois que je bouge quand même pas mal. Meilleurs vœux à mes courtiers au passage !

Toutefois, les montants en question sont très modestes, ce qui explique le comportement de paquebot en panne du portefeuille lorsque je change d’orientation.

Ventes
Parmi les ventes, on commence par les entreprises "à la papa" :
- Danone : trop mou pour moi
- Orange : idem
- Renault : vente en plus-value de 44% d’un dossier qui reste très médiocre à mes yeux
- Rubis : l’annonce d’un financement avec le zinzin agricole sous forme d’augmentation de capital avec une décote de 5% m’a mis en colère, surtout sur ces cours !
- Discovery (DISCA) : depuis les histoires de fusion, je reste sans vraie conviction. J’ai tenté de faire mes devoirs… le secteur ne m’intéresse pas. C’est une raison suffisante pour vendre
- Envea : vente suite à l’OPA (prix pas terrible, mais mieux que la précédente offre).

Maintenant, les ventes de ce que j’appelle les growth daubes (= les entreprises de croissance qui ne croissent pas assez) :
- Faslty : pas assez de croissance, trop de déceptions
- Jumia : difficulté trop grande sur le marché africain
- Fisker : trop d’incertitudes, même si j’aime toujours
- Beyond Meat : idem, j’aime beaucoup le concept (surtout pour la protection animale), mais les derniers résultats sont clairement mauvais

Allégements
- Intel : je n’ai pas la patience d’attendre que le géant se ressaisisse encore une fois (ce dont je ne doute pas).
- UpStart : avec +240% en quelques mois, j’ai décidé de sécuriser une petite partie de la plus-value. L’envolée du cours sent quand même un peu beaucoup la bulle.
- Cloudflare : j’adore cette boite ! Ça m’a fait mal de vendre une partie de ma ligne, mais avec un P/Sales de plus de 100, elle était incontestablement surévaluée.  Je me console avec une plus-value de 340% au moment de la vente.
- Nemetschek : belle entreprise, mais la montée du cours l’avait fait dépasser mes objectifs.

Renforcement
- Realty Income (je re-regarde les foncières en ce moment, il y a des opportunités)
- Plein d’autres lignes en PEA, mais ça serait trop long à lister…

Achats
Je n’ai pas pu résister à quelques dossiers "early stage", toujours à dose homéopathique :
- MongoDb : base de données JSON en pleine croissance, les dév aiment généralement beaucoup ce qui est toujours bon signe
- SemRush : outil d’aide pour la visibilité en ligne de plus en plus indispensable pour tous les e-commerçants et éditeurs de site
- Okta : solution cloud pour la sécurité des accès
- FuboTv : source de bien des débats ici, les choses avancent fort et dans le bon sens si j’en crois les derniers résultats
- Fastned : stations et bornes de recherche rapides pour VE en Europe
- Coupang : e-commerce en Corée du sud bien connu, très beau dossier, le TAM est le seul élément négatif

Quelques dossiers "quality" à un prix que j’estime raisonnable maintenant. J’en profite pour renforcer la diversification sectorielle et géographique du portefeuille. Après un petit scan de la cote nordique, j’y serais bien entré beaucoup plus fort, mais les prix sont… Y a une bulle là-haut ou quoi ? Je n’avais jamais vu des prix pareils à part dans le SaaS/Cloud US… Je ne vais pas troquer une bulle pour une autre. hmm
- Salmar : saumons d’élevage (Norvège)
- Harvia : poêle et sauna (Finlande), merci à MrDividende !
- GN Store Nord : appareil audio Jabra et aides auditives (Danemark)
- Wolters Kluwer : éditeur professionnel passé avec succès au numérique (Pays-Bas)
- Interpump : pompes haute pression (Italie)
- Recordati : pharma bien diversifiée (Italie)
- Align : correction dentaire (USA)
- Daimler : d’après moi, Mercedes est le seul constructeur à se positionner de manière intelligente face à Tesla (Allemagne)

J’essaye de ne pas oublier la France avec en tête que la question de la souveraineté numérique va prendre de plus en plus d’importance :
- Wallix : solution de sécurité
- OVH : dossier brulant
- Pharmagest : logiciel pour pharmacie

Deux achats que je rationalise comme je peux, mais que je n’aurais clairement jamais effectués il y a quelques années. Peut-être que mon orientation vers la croissance me monte à la tête et qu’elle me conduit à acheter proche du sommet d’une bulle (pour 0,3% du portefeuille chaque ligne, on reste prudent !). Nous verrons bien.
- Tesla : un obscur fabricant de voitures à batterie
- Moderna : une boite dont personne ne parle
Que d’originalité. roll

Avant de vous laisser, je vous montre ma (fameuse ?) courbe en forme de longe traine (je la fais maintenant avec l’excellente library libre eCharts en lieu et place de AnyChart) :


Les points noirs représentent les niveaux d’achats. Il y en a beaucoup en bas de la "traine". Ça ne fait pas plaisir, mais c’est au moins le signe d’une gestion du risque raisonnable.

Le portefeuille en détail pour finir :



Merci de m’avoir lu.

Je me rends compte que je n’ai pas évoqué le risque sanitaire dans ce reporting.
En même temps, il suffit d’ouvrir n’importe quel media pour en entendre parler.
Je n’ai rien de bien neuf à dire sur le sujet…

Allez, prenez soin de vous.
Bonne santé financière, physique et mentale à tous ! smile

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#84 06/01/2023 14h13

Membre (2016)
Réputation :   128  

Bonjour,

Une petite mise à jour ? smile

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#85 26/04/2023 17h03

Membre (2019)
Réputation :   34  

INTJ

flosk22, le 06/01/2023 a écrit :

Bonjour,

Une petite mise à jour ? smile

Le blog de Pierre qui Roule est mis a jour (en cliquant sur la planète ou ce lien boursophile), ce portefeuille buy and hold Growth a bien vu rouge en 2022 (-30%) et se reprend en ce début d’année (+15%).

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