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1 #26 29/05/2022 09h56
- Louis Pirson
- Membre (2010)
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“ESTP”
Perso, j’habite au coeur des deux plus gros massifs forestiers de Belgique. J’aime la forêt mais je n’ai pas vraiment besoin d’en acheter pour en profiter ;-) C’est donc bien dans le souci de préserver (plus que faire fructifier) une partie de notre patrimoine durement gagnée.
Concernant le futur climatique, je pense qu’il est plus difficile de prédire quel climat nous aurons dans 30 ans que de prédire le cours de bourse de Berkshire Hataway à la même date. Dans les années 70, on nous annonçait une nouvelle période glaciaire, fin des années 80, on disait que dans la décennie qui suivait Les Maldives allaient être entièrement recouvertes par les océans, le scénario en "crosse de hockey" présenté par Michael Mann dans les années 90 a été complètement invalidé au point que le GIEC l’a retiré de ses rapports, en 2002, Al Gore recevrait un prix Nobel pour avoir prédit que la calotte glaciaire aurait complètement disparu en 2015, … toutes ces prévisions se sont avérés incorrectes au point qu’à présent, on ne parle plus de "réchauffement climatique" mais de "dérèglement climatique".
Avant qu’on ne me traite de gros "climatosceptique", je précise que la terre s’est effectivement réchauffée de quelques degrés ces 2 derniers siècles et qu’il est possible que l’homme y soit pour quelque chose, au moins en partie mais je pense aussi qu’il est hasardeux d’établir des plans de cultures sans savoir sur quoi ce "dérèglement climatique" va aboutir. Pour l’instant, nous continuons donc à planter les essences qui sont les mieux adaptées pour le climat actuel de la région dans laquelle nous les cultivons.
Nous n’avons aucune compétence de base dans la sylviculture mais nous nous informons :-) Les taillis sont entretenus et prélevés par mon frère pour ses besoins en bois de chauffage et une entreprise horticules s’occupent des travaux d’entretien des bois de scierie. Pour les ventes de bois sur pied, nous passons par un courtier qui vient marquer les arbres et s’occupent de trouver des acheteurs. Perso, je fais une fois par mois le tour de nos parcelles (dispersées dans un rayon de 30 kilomètres autour de mon domicile quand même) essentiellement pour vérifier qu’il n’y a pas d’attaque de scolytes.
Au niveau fiscalité, c’est très simple : nous payons l’impôt foncier (qui est symbolique) et pour le reste, tant que l’activité reste du domaine de la gestion d’un patrimoine familial en bon père de famille, il n’y a rien à payer … Même en cas de succession, l’impôt n’est dû que sur la partie "terrain" et non sur les bois qui sont dessus. Il s’agit d’un des très rares domaines dans lequel l’état n’a pas encore décidé de prélever sa dîme. Pourvu que ça dure :-)
"Il faut être cupide quand les autres sont craintifs, et craintif quand les autres sont cupides." W. Buffett
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#27 29/05/2022 10h33
- Priority
- Membre (2020)
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je précise que la terre s’est effectivement réchauffée de quelques degrés ces 2 derniers siècles et qu’il est possible que l’homme y soit pour quelque chose, au moins en partie"
D’accord sur absolument tout sauf sur cette phrase dans laquelle il faut remplacer le mot possible par avéré, sinon cela fait de vous un gros climatosceptique…
Les experts du GIEC sont aujourd’hui tous d’accord sur ce point (heureusement pour eux, me direz vous, sans quoi ils risqueraient de perdre leur budget de recherche…).
Plus sérieusement, si il est sûr qu’on est en train de détruire la planète avec notre polution des sols, de l’eau et de l’air et notre sur-consommation des ressources en général, je vous rejoins toutafait sur le fait que les impacts locaux du dérèglement climatique sont très difficiles à prévoir et que le mieux reste de planter les essences de bois adaptées au climat local du moment.
Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin
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#28 29/05/2022 17h58
- arbrabonbons
- Membre (2017)
- Réputation : 28
“INFP”
Merci à vous d’avoir pris le temps de répondre à mes questions.
Je ne vais pas débattre avec vous sur la gestion sylvicole dont vous avouez ne pas avoir de compétences particulières mais c’est un peu comme dans un portefeuille d’actions : la diversification limite les risques D’ailleurs, je suis surpris que vous confiez le martelage à un courtier simplement parce que ce n’est pas le même métier !
Mais puisque vous semblez vous inquiéter de la présence du scolyte, coléoptère xylophage, et certainement le typographe en ce qui vous concerne (petit nom du scolyte de l’épicéa), savez-vous pourquoi il prolifère depuis quelques années dans notre région ? Savez vous comment l’épicéa se défend naturellement contre lui (en période de non prolifération) ? Et pour vous aiguillez, quelles sont les essences indigènes en Belgique ?
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2 #29 29/05/2022 21h02
- Louis Pirson
- Membre (2010)
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“ESTP”
c’est une interro ? :-)
La société qui vient marquer mes arbres est une société d’experts forestiers : ils peuvent s’occuper de toute la gestion d’une forêt et s’occupent aussi de la mise en vente d’arbres sur pied. Ils ont en principe les compétences pour marquer et pour trouver un acheteur.
Les scolytes prolifèrent en raison des étés chauds et secs de ces dernières années (enfin, pas celui de l’année dernière) et aussi des chablis dus aux dernières tempêcte.
L’épicéa se défend des attaques de scolytes grâce à sa résine.
Je me moque de savoir quelles sont les essences indigènes à l’ardenne belge. Ce qui m’intéresse, ce sont les essences adaptées à notre climat :-)
Ca va ? "j’ai bon" ? :-)
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#30 03/06/2022 11h23
- L1vestisseur
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Louis Pirson, le 23/05/2022 a écrit :
Parmi les sociétés de cybersécurité citées plus haut, je n’ai retenu que Okta.
Bonne pioche puisque l’action a repris presque 40% depuis. La société vient de publier des résultats trimestriels largement au-dessus des attentes.
𝓛1𝓿𝓮𝓼𝓽𝓲𝓼𝓼𝓮𝓾𝓻. 𝒫𝒶𝓇𝓇𝒶𝒾𝓃 𝐵𝒾𝓉𝓅𝒶𝓃𝒹𝒶, 𝐵𝑜𝓊𝓇𝓈𝑜𝓇𝒶𝓂𝒶 (𝒸𝑜𝒹𝑒 𝒟𝒜𝐻𝐸𝟩𝟫𝟣𝟨), 𝐵𝒻𝑜𝓇𝐵𝒶𝓃𝓀 (𝒸𝑜𝒹𝑒 NG0K), 𝐼𝓃𝓉𝑒𝓇𝒶𝒸𝓉𝒾𝓋𝑒 𝐵𝓇𝑜𝓀𝑒𝓇𝓈 𝑒𝓉 𝒟𝑒𝑔𝒾𝓇𝑜
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#31 03/06/2022 16h15
- Louis Pirson
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Oui … sauf que je n’ai pas acheté, l’action est juste dans ma watch list :-)
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#32 04/06/2022 13h44
- Louis Pirson
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Etat au 03/06
1. Patrimoine global
Appartements mis en location 42,9%
Actions 24,9%
Liquidités en devises étrangères 11,5%
Liquidités en euro 6,3%
Métaux précieux physiques 5,2%
Parcelles forestières 4,4%
Obligations chinoises (ETF) 2,1%
US Tresory (ETF) 1,9%
Crypto Monnaies 0,7%
2. Actions
a) buy and hold (83,6 % du total action, rendement YTD : -12,8 %)
Berkshire Hataway 13,99%
Brookfield Asset Management 13,20%
Jardine Matheson 12,23%
Investor AB 11,73%
Third Point Offshore 11,65%
Pershing Square 11,41%
Aberdeen Global Premier 7,32%
Bonheur 4,70%
Aker 4,54%
Sofina 3,73%
Herald Investment Trust 2,79%
ASA Limited 2,72%
b) daubasses (4,1 % du total action, rendement YTD : -10,8 %)
Alset EHome 51,90%
Carlotz 15,53%
Iclick Interactive Asia 13,69%
Mammoth Energy 18,88%
c) Expérience "disruption" (12,3 % du total action, rendement YTD : +13,03 %)
Zoom 23,77%
Teladoc 21,15%
Coinbase 10,14%
Digital Ocean Holding 6,96%
Solarhedge techonologies 6,91%
Zscaler 5,60%
The Trade Desk 5,46%
Tesla 5,20%
Lyxor disruptive technologies 5,00%
Roku 4,91%
ETC Group Global Metavers 4,91%
Pour moi, l’intérêt de ce reporting réside surtout dans le suivi de "l’expérience" sur les investissements dans les technologies dites "disruptives" puisque c’est essentiellement là que je sors de ma zone de confort et de compétence (les daubasses et les holdings, je sais ce qu’ils peuvent me donner sur le long terme, je n’ai pas vraiment besoin de les "marquer à la culotte"). J’investi dans le segment "disruption" à chaque "sell off" du marché (disons surtout du nasdaq). Les critères de sélection sont :
1. faire partie d’un indice "technologie disruptive" ou d’un ETF équivalent
2. disposer d’une trésorerie au moins égale à 10 % de la capi
3. que le chiffre d’affaires prévu pour la période 2018-2023 soit au moins en croissance de 100 %
4. que la société cote au moins 30 % sous son plus haut
Jusqu’à présent, je n’ai pas investi autant que je le souhaiterais, j’espère donc que la "secousse" n’est pas terminée :-)
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#33 13/06/2022 15h52
- Louis Pirson
- Membre (2010)
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Je persiste dans ma stratégie d’achats de sociétés "disruptives" à chaque "panique" sur les marchés, à l’instant Block (ex-square) et Draftkings.
On n’est sans doute pas au plus bas … mais on est déjà loin des plus hauts :-)
La semaine dernière, achat aussi d’un petit lot de Geo Group que j’ai placé, dans un premier temps, dans la partie "daubasses" du portefeuille (même si, techniquement, ce n’est pas une "daubasse" AOC)
"Il faut être cupide quand les autres sont craintifs, et craintif quand les autres sont cupides." W. Buffett
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6 13 #34 18/06/2022 12h21
- Louis Pirson
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Malgré les secousses sur les marchés en cette fin de semaine, je n’ai pas pu trouver de nouveaux points d’entrée pour procéder à des achats. Il faudrait que ça secoue un peu plus pour cela.
Je ne vais pas jouer au devin (on peut pas faire ça ici :-) ) mais j’ai quand même l’impression que, pour ce qui est de secouer, ça va encore devoir secouer un peu.
Pour ma part, je pense qu’il y a 2 éléments qui guident l’évolution des indices boursiers : la valorisation des actions qui les composent et le sentiment des investisseurs.
Sur la valorisation :
1. le price to book (s&p500)
J’ai repris ci-dessous la valorisation les plus basses atteintes au cours des derniers "bear market" .
Plus bas crise covid (mars 2020) : 2,92
Plus bas crise de l’euro (septembre 2011) : 1,85
Plus bas crise des subprimes (mars 2009) : 1,78
Plus bas éclatement bulle internet (septembre 2002) : 2.43
ça nous donne un "faible" P/B moyen de 2,25. Aujourd’hui, le P/B moyen du s&p500 est de 3,65, ce qui laisserait un potentiel de baisse de 38 % pour rejoindre la moyenne des "creux"
2. le per de Shiller (per basé sur la moyenne des 10 dernières années ajustée de l’inflation)
J’ai repris ci-dessous la valorisation les plus basses atteintes au cours des derniers "bear market".
Plus bas crise covid (mars 2020) : 24,82
Plus bas crise de l’euro (septembre 2011) : 19,70
Plus bas crise des subprimes (mars 2009) : 13,32
Plus bas éclatement bulle internet (septembre 2002) : 21,96
Plus bas 1ere guerre du golf (octobre 1990) : 14,82
Plus bas « choc Volker » (aout 1982): 6,64
Plus bas stagflation année 70 et choc pétrolier (décembre 1974) : 8,29
Ca nous donne comme plus bas "moyen" une valorisation de 15,65. Aujourd’hui, le per de Shiller moyen du s&p500 est de 28,39, ce qui laisserait un potentiel de baisse de 44,9 %
3. Le "Buffett Indicator" qui mesure le rapport entre la capitalisation boursière totale US et le PIB US
En gros, le marché actions est achetable quand la capitalisation boursière totale est inférieure au PIB (comme ce fut le cas jusqu’en 1997 puis juste après l’éclatement de la bulle internet et la crise des subprimes). Aujourd’hui, la capitalisation boursière US devrait baisser d’au moins 30 % pour rejoindre le niveau du PIB.
Ces 3 indicateurs indiquent donc que pour atteindre un fond en terme de valorisation, une correction supplémentaire du S&P500 d’au moins 30 % est nécessaire, sans doute même un peu plus.
Sur le sentiment des investisseurs
La théorie, c’est que, lorsque les investisseurs sont au summum de la peur, qu’ils ont tout vendu ou se sont intégralement couverts … et bien, les marchés ne peuvent que remonter.
1. l’EPCR 5 jours mesure le rapport entre les options put et les options call
Aujourd’hui, ce ratio se situe à 0,8. A plus fort des corrections de 2008-2009 et 2020, il est monté au delà de 1. Lors de la crise de l’euro, il s’était établi à 0,93.
2. le vix qui est censé mesurer la volatilité des marchés d’actions en fonction des spreads dans les marchés d’options
Aujourd’hui, il s’établit à 33. Ci-dessous, les plus haut atteints lors des derniers bear market
Plus haut crise covid (mars 2020) : 66,04
Plus haut crise de l’euro (août 2011) : 43,05
Plus haut crise des subprimes (novembre 2008) : 79,13
Plus haut éclatement bulle internet (septembre 2002) : 42,66
Plus haut 1ere guerre du Golf (octobre 1990) : 33,93
3. le pourcentage d’actions dont le cours se situe au dessus de sa moyenne mobile à 200 jours.
L’idée étant que, lorsque la baisse est suffisamment forte, tous les "dégoutés" sont sortis du marché et qu’il ne reste que ceux qui gardent contre vents et marées (et aussi, sans doute, la "smart money")
Aujourd’hui, nous en sommes à 15,73 % alors que lors des corrections 2008-2009 et mars 2020, il y avait moins de 5 % des actions cotant au dessus de leur MM200 et à 8,58 au moment de la crise de l’euro.
Il ressort de ces 6 indices que j’utilise régulièrement, qu’aujourd’hui, le marché n’est pas sous-évalué et que les investisseurs ne sont pas encore passés par la phase "d’abandon". Compte tenu des circonstances, je trouve même les marchés financiers particulièrement "zen".
Enfin, un dernier indice : le rapport entre les taux à 10 ans et les taux à 2 ans, fournit pas la Fed de Saint-Louis, nous montrent que les taux 2 ans sont devenus supérieurs aux taux 10 ans début avril 2022. Or, dans l’histoire de cet indice, chaque fois que ce phénomène s’est produit, il fut suivi d’une récession aux USA dans les 6 à 18 mois.
Si on part du principe que l’indice est fiable et qu’une récession aura lieu, l’examen des 6 périodes de récession qu’ont connu les US depuis 1980 montrent que le plus bas du S&P500 fut chaque fois atteint APRES le début de la récession. Or, ce jour, nous ne sommes pas en récession.
Bref, même si je pense que le plus bas n’est pas encore atteint, je n’ai aucune certitude non plus sur ce fait. C’est la raison pour laquelle, nonobstant ce constat, je continue personnellement à acheter des mini-louchettes à chaque coup de mou sur les marchés pour les parties "disruption" et "daubasses" de mon portefeuille attendant les conditions optimales pour renforcer massivement mon portefeuille "buy and hold".
Dernière modification par Louis Pirson (18/06/2022 13h07)
"Il faut être cupide quand les autres sont craintifs, et craintif quand les autres sont cupides." W. Buffett
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1 4 #35 25/06/2022 13h20
- Gog
- Membre (2015)
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Comme votre approche semble intéresser beaucoup de monde. Je complète avec la mienne. Ça tombe bien, je n’ai jamais trouvé l’énergie de faire une publication sur ce sujet.
En ce qui me concerne, j’utilise la (US) Market Fair Value de Morning Star que chacun peut librement consulter.
Sans annoter le graphique, chacun pourra aisément repérer les creux qui correspondent aux crises de 2008, du COVID, etc. On y voit bien que les crises les plus graves nous mènent rarement en dessous de 0.70.
Comme vous, je trouve que les « soldes » sont déjà bien engagés… et qu’à être trop gourmand, on risque de rater le tir.
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1 #36 25/06/2022 16h05
- as98qr53
- Membre (2018)
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Louis Pirson, le 18/06/2022 a écrit :
Compte tenu des circonstances, je trouve même les marchés financiers particulièrement "zen".
Intéressant…
Si les traders d’options passent sur votre file, leur avis sur ce sujet m’intéressent.
Votre sentiment est exactement le mien. En particulier, je trouve les primes des puts très faibles.
Cela signifie-t’il que le sentiment est plutôt haussier, les primes des calls étant au contraire assez élevées?
Difficile à dire.
Quoi qu’il en soit, vu le flot d’incertitudes actuelles, j’aurais pensé voir un Vix largement plus élevé.
Bonne journée.
Dernière modification par as98qr53 (25/06/2022 23h42)
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2 #37 25/06/2022 19h03
- L1vestisseur
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Avec le bear market que nous vivons depuis maintenant 6 mois, je ne trouve pas les marchés si "zen" que cela.
Le Nasdaq a perdu 26%, le S&P500 18%, et le CAC 15%.
Ajoutons à cela le fait qu’il existe de grandes disparités au sein des indices. Enlevez l’industrie des matières premières et l’énergie des indices S&P 500 et CAC 40 et les baisses sont certainement plus fortes.
Et encore, les indices ont repris 3 à 6% sur la semaine, à la faveur du dégonflement du prix des matières premières et du pétrole.
Il est possible que nous assistions à un énième rebond du chat mort. Personnellement j’attends des données macro favorables sur l’inflation et le PIB ainsi que le retour de la confiance des investisseurs pour acheter un ETF à effet de levier sur le S&P500.
𝓛1𝓿𝓮𝓼𝓽𝓲𝓼𝓼𝓮𝓾𝓻. 𝒫𝒶𝓇𝓇𝒶𝒾𝓃 𝐵𝒾𝓉𝓅𝒶𝓃𝒹𝒶, 𝐵𝑜𝓊𝓇𝓈𝑜𝓇𝒶𝓂𝒶 (𝒸𝑜𝒹𝑒 𝒟𝒜𝐻𝐸𝟩𝟫𝟣𝟨), 𝐵𝒻𝑜𝓇𝐵𝒶𝓃𝓀 (𝒸𝑜𝒹𝑒 NG0K), 𝐼𝓃𝓉𝑒𝓇𝒶𝒸𝓉𝒾𝓋𝑒 𝐵𝓇𝑜𝓀𝑒𝓇𝓈 𝑒𝓉 𝒟𝑒𝑔𝒾𝓇𝑜
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1 #38 25/06/2022 20h26
- Priority
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Intéressant effectivement de regarder les évolutions par secteur.
Après il me semble que si on considère les données macro passées comme des repères pertinents pour l’avenir, ce que nous disent les chiffres c’est que la situation était plus atypique fin 2021 qu’aujourd’hui et que la correction observée est plus un retour à la normale qu’une crise. En ce sens on peut dire que les marchés sont encore plutôt zen.
Se lancer sur un etf nasdaq avec effet de levier maintenant pourquoi pas, mais le point de départ est encore haut. Mieux vaudra avoir les poches profondes et le cœur bien accroché…
Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin
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1 #39 26/06/2022 17h18
- Louis Pirson
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Gog, le 25/06/2022 a écrit :
Comme votre approche semble intéresser beaucoup de monde. Je complète avec la mienne. Ça tombe bien, je n’ai jamais trouvé l’énergie de faire une publication sur ce sujet.
En ce qui me concerne, j’utilise la (US) Market Fair Value de Morning Star que chacun peut librement consulter.
https://www.investisseurs-heureux.fr/up … ngstar.png
Merci pour ce graphique. J’en avais pris connaissance lors de la période qui avait suivi la crise des subprime et l’avais trouvé un peu "simplet" pour être utile. Mais en l’examinant aujourd’hui rétroactivement, force est de constater qu’il n’a pas fait un mauvais travail.
Je vais l’ajouter à mes autres indicateurs.
L1vestisseur, le 25/06/2022 a écrit :
Avec le bear market que nous vivons depuis maintenant 6 mois, je ne trouve pas les marchés si "zen" que cela.
.
Quand je dis "zen", c’est d’une part en tenant de la situation (guerre en Ukraine , inflation et hausse des taux longs) et d’autre part sur le fait que les corrections, si elles sont conséquentes se font dans l’ordre et la discipline Mis à part sur les crypto-monnaies, on ne sent aucune "douleur" chez les investisseurs. La preuve, vous-même envisagez d’investir avec levier :-) Normalement en fin de correction, la douleur et le découragement sont tellement importants que même les plus optimistes parmi nous hésitent à investir. Alors avec levier, … n’en parlons pas :-)
Dernière modification par Louis Pirson (26/06/2022 18h14)
"Il faut être cupide quand les autres sont craintifs, et craintif quand les autres sont cupides." W. Buffett
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1 #40 02/07/2022 21h45
- Louis Pirson
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Etat au 02/07
1. Patrimoine global
Comme je l’ai indiqué plus haut, je ne pense pas que le bas du marché ait été atteint … mais je n’en suis pas certain. Je continue donc ma technique d’achat par mini louchette lors de chaque panique de marché. En principe, l’intégralité des liquidités disponibles sont destinées à l’achat d’actions (excepté peut-être une petite partie qui servira à reprendre mes achats étalés de crypto si le btc descend sous 16 000 usd (qui est mon pru actuel). Si une opportunité immobilière se présentait (parcelle forestière ou garage), l’acquisition se ferait essentiellement au travers de l’endettement.
Appartements mis en location 43.1%
Actions 25.4%
Liquidités en devises étrangères 11,2%
Liquidités en euro 6,3%
Métaux précieux physiques 5,1%
Parcelles forestières 4,5%
Obligations chinoises (ETF) 2,1%
US Tresory (ETF) 2.0%
Crypto Monnaies 0,5%
2. Actions
a) buy and hold (74,6 % du total action, rendement YTD : -20,15 %)
Pas de mouvement depuis le mois passé mais la tenue de ma portion buy and hod est assez décevante. Je l’espérais plus résiliente à la baisse des marchés et c’est l’inverse qui se produit avec une baisse supérieure de 7 % à mon indice de référence.
Berkshire Hataway 15.52 %
Brookfield Asset Management 14.65%
Jardine Matheson 13.57%
Investor AB 13.02%
Third Point Offshore 12.93 %
Pershing Square 12.66 %
Aberdeen Global Premier 8.12 %
Bonheur 5.21%
Aker 5.04%
Sofina 4.14%
Herald Investment Trust 3.09 %
ASA Limited 3.02%
b) daubasses (4,6 % du total action, rendement YTD : -20.9 %)
Achat d’une ligne de Geo Group qui n’est techniquement pas une daubasse mais que j’ai encore besoin de mieux connaître avant de l’intégrer éventuellement dans la partie "buy and hold". Baisse importante mais j’ai l’habitude avec les daubasses. Le fait qu’elles résistent moins à la baisse ne m’inquiète pas. Ce qui m’inquiète, c’est qu’elles soient trop rares pour constituer un portefeuille suffisamment diversifié.
Alset EHome 38.66 %
Carlotz 12.37%
Iclick Interactive Asia 12.03%
Mammoth Energy 24.66%
Geo Group 12.28 %
c) Expérience "disruption" (20.8 % du total action, rendement YTD : +6.28 %)
3 achats pour cette partie du portefeuille au mois de juin : Draftkings, Block (ex Square) et Invitae
Zoom 23,96%
Teladoc 21,32%
Coinbase 7.66 %
Digital Ocean Holding 6,20%
Solarhedge techonologies 6.40%
Zscaler 5,58%
The Trade Desk 4.56%
Tesla 5,04%
Draftkings 4.73 %
Block 4.60 %
Invitae 5.75 %
Lyxor disruptive technologies 4.82 %
Roku 4,71%
ETC Group Global Metavers 4,62%
Pour moi, l’intérêt de ce reporting réside surtout dans le suivi de "l’expérience" sur les investissements dans les technologies dites "disruptives" puisque c’est essentiellement là que je sors de ma zone de confort et de compétence (les daubasses et les holdings, je sais ce qu’ils peuvent me donner sur le long terme, je n’ai pas vraiment besoin de les "marquer à la culotte"). J’investi dans le segment "disruption" à chaque "sell off" du marché (disons surtout du nasdaq). Les critères de sélection sont :
1. faire partie d’un indice "technologie disruptive" ou d’un ETF équivalent
2. disposer d’une trésorerie au moins égale à 10 % de la capi
3. que le chiffre d’affaires prévu pour la période 2018-2023 soit au moins en croissance de 100 %
4. que la société cote au moins 30 % sous son plus haut
Jusqu’à présent, je n’ai pas investi autant que je le souhaiterais, j’espère donc que la "secousse" n’est pas terminée :-)
Dernière modification par Louis Pirson (02/07/2022 22h17)
"Il faut être cupide quand les autres sont craintifs, et craintif quand les autres sont cupides." W. Buffett
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4 #41 03/07/2022 19h05
- Louis Pirson
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Pour déterminer le point à partir duquel je pourrais me "lâcher" sur le marché, j’ai tenté de déterminer à quel moment, en terme de valorisation, le marché "actions" serait achetable. J’ai donc affiné un peu les critères de valorisation tels que je les avais présentés dans mon message du 18/06. A toutes fins utiles et afin de confronter mes propres élucubrations, je vous partage le fruit de mes réflexions.
Tout d’abord, j’ai observé le ratio S&P500/WTI. Au cours des 23 dernières années, ce ratio a été, en moyenne, de 35,14. Aujourd’hui, il est de 35,30, soit très légèrement au-dessus de la moyenne. Quand on observe le graphique de ce ratio (graphiques joints), on constate que le marché était souvent, plutôt achetable quand le S&P500 se trouvait en-dessous d’un demi écart-type à cette moyenne (sauf si on excepte la période "étrange" covidienne concernant les prix du baril).
Si on suppose que le prix du WTI se stabilise à 110 USD, il faudrait que le S&P500 tombe à 2 800 pour que le ratio s’établisse à 1/2 écart-type sous ce prix.
Ensuite le ratio S&P500/gold : Au cours des 23 dernières années, ce ratio a été, en moyenne, de 2,19. Aujourd’hui, il est de 2,12, soit légèrement inférieur à la moyenne. Tout comme pour le ratio précédent, quand on observe le graphique de ce ratio (graphiques joints), on constate que le marché était souvent, plutôt achetable quand le S&P500 se trouvait en-dessous d’un demi écart-type à cette moyenne (sauf lors de l’éclatement de la bulle internet).
Si on suppose que le prix de l’or se stabilise à 1 800 USD, il faudrait que le S&P500 tombe à 2 900 pour que le ratio s’établisse à 1/2 écart-type sous ce prix.
Je reviens sur le price to book du S&P500. Comme signalé dans mon post du 18/06, il a été en moyenne de 2,25 au plus bas des 4 grosses corrections du 21e siècle (bulle internet, subprime, crise de l’euro et covid). Aujourd’hui, il est de 3,79. Il faudrait donc que le S&P500 corrige de 40,6 % pour toucher une valorisation équivalente à la moyenne des 4 marchés baissiers, ce qui l’amènerait à 2 270.
Le Per de Shiller s’est établi, en moyenne, à 19,95 au plus bas des 4 grosses corrections du 21e siècle. Aujourd’hui, il est de 29,55. Il faudrait donc que le S&P500 corrige de 32,5 % pour toucher une valorisation équivalente à la moyenne des 4 marchés baissiers, ce qui l’amènerait à 2 582.
J’ai un peu amendé le "Buffet Indicator". J’ai relevé, pour les 4 grandes corrections du 21e siècle, le rapport entre la capitalisation boursière totale d’une part et, d’autre part, le PIB américain augmenté du total de bilan de la Fed (les injections de liquidités dans le marché jouant un rôle presqu’aussi important que la richesse créée). En moyenne, au plus bas des 4 baisses de marché qui servent de référence, la capitalisation boursière était descendue à 68,5 % du total "PIB+bilan Fed". Aujourd’hui, il s’établit à 114 %. Il faudrait donc que le S&P500 corrige de 40 % pour toucher une valorisation équivalente à la moyenne des 4 marchés baissiers, ce qui l’amènerait à 2 298.
La prime de risque procuré par le per de Shiller par rapport aux taux des T-bonds à 10 ans. J’ai inversé les per de Shiller atteint lors des 4 corrections de référence et j’ai comparé la prime de risque qu’il offrait par rapport aux emprunts LT sans risque. En moyenne, j’ai obtenu une prime de risque de 2,56 %. Aujourd’hui, la prime de risque par rapport aux T-bonds 10 ans est de 0,5 %. Pour qu’elle s’élève à 2,56 %, il faudrait que le S&P500 descende à 2 379.
En moyennant les 6 niveaux de S&P500 calculé sur base des 4 "grosses" corrections du 21e siècle, j’obtiendrais donc un objectif pour le S&P500 de 2 538. Si on pense que la situation économico-financière actuelle est du même acabit que l’éclatement de la bulle internet, la crise des subprime, la crise de l’euro ou les lock-down "covidiens", je pense que cet objectif de 2 538 est réaliste. C’est en tous cas celui que je vais attendre pour être full invest en continuant à acheter les opportunités qui se présentent d’ici là par "petites louches".
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#42 03/07/2022 19h16
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Très intéressant encore une fois. Avez-vous regardé ce que ça donnerait en remplaçant le SP500 par le NASDAQ ?
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#43 03/07/2022 19h21
- Louis Pirson
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Je n’ai pas toutes les données pour le Nasdaq mais, en moyenne, comme vous pouvez le voir sur un des graphiques ci-dessus, le Nasdaq cote 2,21 fois le S&P 500. Aujourd’hui, il en est à 2,91. Si je pars du principe que le S&P500 tombera bel et bien à 2 538 et que j’applique le rapport moyen de 2,21 au Nasdaq, ça devrait l’amener à 5 608.
Attention hein ! c’est juste le fruit de mes réflexions que je partage, pas une prédiction : la preuve, c’est que je n’attends pas pour acheter :-)
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#44 03/07/2022 21h46
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Merci pour ce retour. En fait je me demandais si, comme le NASDAQ a déjà plus baissé que le SP500 la correction qui lui resterait à faire pour atteindre les plus bas au sens de votre étude ne serait pas inférieure. Vous me répondez indirectement en indiquant que le ratio sp500/nasdaq est encore élevé par rapport à l’historique.
Sur sa file file de loppaz message 330, Loppaz semble plus optimiste que vous et choisis de déployer, il me semble plus massivement que vous, ses liquidités dès maintenant. Je serai intéressé d’avoir votre avis / sentiment sur son opinion. Elle est exprimée de manière aussi prudente que la votre mais conduit à un choix plus agressif (déployer sans attendre ses liquidités).
De mon côté j’ai retenu de faire progressif et d’augmenter de 5% mon allocation action par tranche de 500 points de baisse du CAC40. Je suis passé à 75% sous les 6000 points et atteindrait potentiellement une cible à 100% à 3500 points.
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1 #45 03/07/2022 21h54
- Louis Pirson
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Heureusement que tout le monde n’a pas le même avis : c’est précisément ce qui fait un marché :-)
J’analyserai les arguments de Lopaz demain.
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#46 05/07/2022 13h14
- Louis Pirson
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Pour rester cohérent avec le raisonnement ci-dessus, je viens de prendre un turbo short sur l’eurostockx 50, prix d’exercice 3997, levier 6
La somme investie, doit, avec l’effet de levier, couvrir 30 % des achats "disruption" effectués ces 2 dernières semaines.
L’idée, c’est que si je me trompe et que l’eurostockx repart au nord, les positions "disruption" augmenteront plus que l’eurostockx 50 et que l’éventuelle perte sur le turbo sera compensée. Si je ne me trompe pas, j’aurai un bénéfice intéressant de l’opération qui me permettra d’attendre une meilleure conjoncture pour les positions en actions.
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1 #47 05/07/2022 16h41
- Louis Pirson
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Pour justifier le short sur l’Eurostokx 50 que je viens d’initier et l’objectif de baisse, je reprends le graphique ci-dessous tiré de Yardeni.com. Il reprend les prévisions de per des différents indices mondiaux. La zone euro est en mauve.
Quand on regarde la graphique, on a l’impression que le "gros" de la baisse a été réalisé (sur base de ce ratio, la zone euro se trouverait aujourd’hui, +/- au même niveau que le pire de la crise covid).
Si je me base sur les plus bas atteint lors des crises des subprimes et de la zone euro, il resterait +/- 28 % à faire (pour passer d’un per prévisionnel de 11 comme aujourd’hui à un per prévisionnel de 8 comme ce fut la cas à l’époque).
En reportant ça sur le cours auquel j’ai commencé à shorter, ça donnerait un cours cible pour l’eurostockx50 de 2 500, soit légèrement au-dessus du plus bas absolu atteint lors de la crise covid.
PS : je précise que je ne recommande absolument rien du tout et rappelle que, malgré mon attitude très bearish (inhabituelle pour moi), j’ai effectué quelques achats ces dernières semaines et vais continuer à le faire si la baisse se poursuit.
Dernière modification par Louis Pirson (05/07/2022 17h05)
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1 #48 07/07/2022 08h59
- bibike
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Bonjour Louis,
Est-ce que ce qu’on vit (ou allons vivre) est aussi dramatique que 2008 (effondrement du système financier, risque systémique, pb de liquidité, krach immobilier + dettes hypothécaires etc) ou 2011 (quasi faillite d’un pays européen + banque comme Dexia + importantes craintes sur la survie de la monnaie unique EURO) ?
En 2022 / 2023 où allons nous ? Vers une récession du fait d’une inflation trop élevée ? Les boites qui ont abusé du "pricing power" vont devoir réajuster à la baisse leurs prix, les volumes vont baisser aussi maintenant que l’épargne COVID semble avoir été consommée. Est-ce si grave ? Je n’en ai pas l’impression et de fait je ne pense pas qu’un krach si important se justifie.
C’est juste la reprise des cycles économiques.
A suivre.
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1 #49 07/07/2022 09h35
- bardamu09
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Je ne suis pas convaincu non plus par votre short, attention à l’amalgame entre récession en Europe et baisse des large caps européennes.
Si l’on regarde la composition de l’indice, entre des poids lourds de croissance très exposés à l’international comme LVMH, ASML, ou L’Oreal, et des valeurs très defensives comme Sanofi, SAP, ou Unilever, il est finalement assez peu exposé à la conjoncture économique locale.
Je n’ai pas de chiffres exacts, mais à la louche je dirais bien que 60-70% des profits de l’Eurostoxx 50 sont réalisés hors d’Europe, ce qui n’était probablement pas le cas lors des crises précédentes.
Peut être qu’un short d’un indice de small caps plus exposées à leurs pays locaux, ou un indice des bancaires européennes (ex: STOXX Europe 600 Banks) serait plus pertinent ?
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4 #50 07/07/2022 13h17
- Louis Pirson
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Je ne suis sûr de rien. Dans l’affirmative, je vends l’intégralité de mon portefeuille et suis bien plus exposé sur les shorts que je ne le suis pour le moment :-) Hors, pour le moment, je suis investi à +/- 60 % (seulement 55 % tout au long de 2021) et je suis repassé à l’achat depuis près de 3 mois.
J’essaie juste de raisonner avec logique et de regarder la passé pour déterminer l’avenir. Je ne prétend pas que nous allons forcément vivre la même chose, je ne conseille d’ailleurs à personne de faire comme moi. Je pense juste que les arguments statistiques que j’ai avancés lors de mes derniers posts me donnent plus d’arguments pour une poursuite de la baisse qu’une reprise du bull market mais c’est juste statistique et les statistiques ne se confirment pas toujours.
J’ai aussi l’impression qu’il y a à présent sur le marché un très grand nombre d’investisseurs qui n’ont connu que les marchés haussiers (l’épisode de 2020 ayant été trop court pour faire véritablement "mal"). Il me semble que très peu ont connu comme investisseur 2000-2002 et 2008-2009.
Un marché baissier peut être très long (17 mois pour 2008-2009 et 18 mois pour 2000-2002). Nous en sommes à 7 mois.
Un marché baissier est émaillé de nombreux rebonds qui "donnent de l’espoir" : 6 rebonds en 2000-2002 en moyenne de 8,5 % (avec un max de 22 %) et 6 rebonds en 2008-2009 en moyenne de 8,9 % (avec un max de 16 %). Pour le moment, nous avons connu 4 rebonds en moyenne de 5,9 %.
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