Comment être en forme et en bonne santé ?

debcos · #126

oui Bernard2K,
j’ai introduit dans ma salade du foie de morue une demie-boite par jour, le matin j’ai ajouté du lait 12.5 cl le vivia ( pour les multi vitamines)
En ce moment dans la salade c’est ajout de poivron vert, jaune ou rouge.
Pour le liens je fait ma sauce avec de la farine d’épeautre pour épaissir.
Vendredi bien sur c’est poisson blanc ou saumon.
Pour le plaisir parfois vinaigrette avec huile isio4 une cac pas plus.
Puis à l’envie du thon vapeur ou du maquereaux vapeur.
Le sel faut le réduire après on s’habitue mais il en faut pour la thyroïde sinon vous allez devenir Crétins !

doubletrouble · #127

De mon expérience de gourmand et de gros détestant le sport (j’ai perdu par deux fois 40kg, mais sans y rester durablement malheureusement…) c’est moins le gras et le sel qui posent problème que les sucres (lents et rapides). Il vaut mieux manger moins de pain que réduire le beurre, par exemple. Le gras écoeure et rassasie généralement trop vite pour qu’on puisse facilement en abuser, tandis qu’on peut avaler sans y penser un excédent significatif d’hydrates de carbone avant de se sentir calé. L’exemple classique, c’est cette stupide corbeille de pain grignotée en attendant votre plat : facilement 200 ou 300kcal sans même y prendre plaisir.

Remplacez le pain, le riz et les pâtes par des pommes de terre ou des céréales complètes (riz complet, pain complet, sarrasin) et en règle générale, choisissez des aliments moins raffinés, vous absorberez moins de calories. Vos ennemis absolus sont les plats cuisinés industriels (peu ragoûtants de toute façon) mais aussi préparés en restaurant (parfois, c’est la même chose ). En préparant soi-même on contrôle la taille des portions et surtout en utilisant de bons ingrédients on met naturellement moins de sucre/gras/sel/sauces, commodes pour camoufler le goût d’aliments médiocres et faire de la marge. Pour maigrir confortablement, il faut donc souvent dépenser plus…

Ah, et faites sauter le dîner, un repas qui ne sert à rien à moins que vous ne sortiez danser vigoureusement chaque nuit.

bajb · #128

Reprenant le vélo et m’étant vu de profil sur une vidéo j’ai décidé l’été dernier de perdre mes rondeurs abdomidales !
Rien de dramatique mais :
- A/ me voir avec de la bedaine m’a vraiment dérangé ==> 1ère motivation
- B/ dépenser 2/3 mille euros pour alléger mon vélo ou m’alléger moi-même ==> seconde motivation

Résultat 8 kg en une demi année, et depuis je me maintiens et perds un peu de poids mais très tranquillement
- je suis devenu un expert en épluchage de légume
- du vin oui (j’adore ça !) mais presque plus aucun alcool fort
- consommation de pain divisée par 4
- portions bien plus petites
- aucun aliment n’est exclu mais très peu de nourriture industrielle avec un vrai plaisir régressif quand cela m’arrive (ah la pizza 4 fromages surgelée d’hier soir !)
- et comme je ne vois pas l’intérêt de souffrir quand j’ai une petite faim en dehors des repas une demi-douzaine d’amandes font l’affaire
- quand je ne fais pas de vélo et je garde une activité physique (marche rapide…)

doubletrouble · #129

@bajb : Dans la dernière étude que j’ai lu à ce sujet, apparemment c’est plutôt l’alcool fort (un verre par jour maximum) qui serait positivement corrélé à la longévité pour les hommes - le vin pour les femmes :

Alcohol consumption in later life and reaching longevity: the Netherlands Cohort Study | Age and Ageing | Oxford Academic

Voilà de quoi vous déculpabiliser si vous buvez un petit verre de whisky

InvestisseurHeureux · #130

Vous savez ce type d’études…

En gros vous interrogez une cohorte de personnes avec un questionnaire, puis vous faites une analyse factorielle pour repérer des corrélations :

Alcohol consumption in later life and reaching longevity: the Netherlands Cohort Study a écrit :
The 11-page baseline questionnaire measured dietary intake, detailed information on lifestyle factors and medical conditions

Vous pensez vraiment que les gens sont capables de répondre de manière fiable à 11 pages de questions sur leur style de vie et alimentaire ?

Je suis très circonspect sur toutes les études qui se basent sur les réponses données par les gens en fonction de leur souvenir, sans parler des divers biais de "représentation" où entre les faits, ce que l’on pense que l’on fait, et ce que l’on dit que l’on fait, il y a un écart abyssal.

Cela me fait penser aux "études" sur la vie sexuelle des français. A les entendre, les français sont des vrais lapins. Sauf que quand on interroge les uns et les autres en off, on est plus proche de la vie sexuelle des hippopotames que des lapins !

Jeff33 · #131

Mieux encore….
Quand j’étais en 2ème année de fac, nous avions élaboré un questionnaire (15 à 20 minutes) pour aller interroger les habitants d’une ville en périphérie d’une métropole, devions rentrer les données sous excel puis cartographier les dites données.

Certains de mes camarades se vantaient d’inventer les réponses à mettre dans le fichier excel, pour éviter de perdre des heures et des heures…. J’étais scandalisé, mais finalement pas étonné par certains. Pendant que d’autres avaient consciencieusement fait ce travail de récolte de données et je peux vous dire que cela nous avait pris des heures…

Excusez moi d’avoir dévier du sujet….

carignan99 · #132

doubletrouble a écrit :
Dans la dernière étude que j’ai lu à ce sujet, apparemment c’est plutôt l’alcool fort (un verre par jour maximum) qui serait positivement corrélé à la longévité pour les hommes - le vin pour les femmes : …

Attention aux risques de surinterprétation. On parle d’une étude (cohorte) sur des personnes âgées de 70 ans au début de l’étude, 90 ans vingt ans plus tard (pour celles qui étaient toujours là). Donc ce n’est valable que dans le contexte de la consommation d’alcool chez les personnes âgées.

InvestisseurHeureux a écrit :
Vous savez ce type d’études…

En gros vous interrogez une cohorte de personnes avec un questionnaire, puis vous faites une analyse factorielle pour repérer des corrélations :

Vous pensez vraiment que les gens sont capables de répondre de manière fiable à 11 pages de questions sur leur style de vie et alimentaire ?

Je suis très circonspect sur toutes les études qui se basent sur les réponses données par les gens en fonction de leur souvenir …

Bien entendu qu’ils le peuvent, mais simplement pas avec une précision de l’ordre de la physique nucléaire.

Concernant ce biais de mémoire, je vous trouve assez injuste. Je suis allé consulter l’étude dont le lien a été donné par Doubletrouble. Ce biais y est évalué, au travers de la méthode développée par Goldbohm et alii (1994, trouvable ici). Un grand classique.

En gros, chaque année, on passe :
- 1 questionnaire sur les fréquences de consommation de groupes d’aliments / boissons
- 1 carnet de consommation de trois périodes de trois jours étalées sur l’année (où le problème de mémoire est minimisé : on sait plus ou moins ce qu’on a mangé ou bu le jour même et les deux jours précédents).

Le questionnaire est basé sur des fréquences et cherche à évaluer les habitudes de consommation. On parle donc de moyennes. Les gens sont parfaitement capables de vous dire s’ils consomment du vin ou de la viande tous les jours, jamais, 1 à 2 fois par semaine etc., en moyenne.

Pour l’alcool, les mesures sont complétées par le style de consommation (sociale, pendant la semaine, week-end) + les épisodes de consommation excessive (binge drinking). Rien d’insurmontable.

Pour être validées, ces données sont comparées aux carnets de consommation. La corrélation entre les deux jeux de données est excellente.

En somme, le biais de mémoire existe, il est évalué et il est de façon manifeste assez faible.

InvestisseurHeureux a écrit :
…sans parler des divers biais de "représentation" où entre les faits, ce que l’on pense que l’on fait, et ce que l’on dit que l’on fait, il y a un écart abyssal.

Vous évoquez ici le biais de désirabilité sociale, qui pour le coup est un vrai bon gros biais bien connu, notamment sur des sujets comme la sexualité ou l’usage de drogues.

Mais dans le cadre de l’alimentation, on ne doit pas du tout être dans les mêmes ordres de grandeur.

L’alcool peut par contre poser problème. Surtout que l’étude ci-dessus, forcément, n’est pas anonyme (puisqu’il s’agit d’une cohorte + il y a des carnets de consommation), ce qui ne doit pas aider. Du online serait préférable.

Mais pourquoi des gens âgés de 70 ans (puis 71, 72 etc. à mesure que l’étude avance), qui acceptent de participer à une étude sur les habitudes d’alimentation et le cancer pendant 20 ans mentiraient-ils en masse (au point de fausser l’étude)? On n’est pas en train d’interroger des 30-50 ans sur la fréquence et la nature de leurs rapports sexuels…

Par ailleurs, ce genre de questionnaire sur la consommation d’alcool, on en passe un tous les 5 ans depuis les années 80, en France. La part des consommateurs réguliers baisse, celle des occasionnels augmente (source). C’est parfaitement en ligne avec les ventes constatées : entre 1999 et 2018, la consommation de vin en France a reculé de -20% (source : FranceAgrimer, page 120).

Bref, sur le long terme, les questionnaires détectent une baisse des fréquences de consommation d’alcool, notamment de vin (sur une base déclarative). Ce qui est (largement) confirmé par les chiffres de vente (qui sont peut être perfectibles mais aussi fiables qu’une donnée puisse l’être).

En conclusion : il y a des biais mais il s’avère que ces études sur les habitudes alimentaires sont de façon manifeste assez fiables et valides (i.e. les biais existent mais restent raisonnables et contrôlés).

EDIT : désolé pour la digression. Quand ça cause alimentation / sciences sociales, je m’enflamme, je m’enflamme (on a les dadas qu’on peut …

Dernière modification par carignan99 (19/06/2021 13h49)

bajb · #133

Loin de toutes ces réflexions scientifiques, je vais rester sur ce que j’aime à savoir le vin… avec modération et constance

Bernard2K · #134

flosk22, le 18/06/2021 a écrit :
L’étude des 7 pays est volontairement tronqué pour que les résultats corroborent la thèse de l’auteur, c’est une fumisterie, qui a débouché sur des décennies de désinformation en terme de nutrition

C’est faux. Chacun de ces points est faux. Mais ce forum n’est pas le lieu pour développer de telles polémiques.

Je signale juste qu’une étude approfondie (en anglais) a été réalisée en reprenant les archives, publications etc. de l’étude des 7 pays, et en interrogeant les personnes qui ont réalisé cette étude (pour ceux qui sont toujours de ce monde). L’étude de ces données historiques et bien réelles montre que ces affirmations sont fausses.

…ce qui ne veut pas dire que je suis d’accord avec chaque phrase de l’étude des 7 pays.

En tout cas, je suis plutôt d’accord avec ce résumé de ce que l’étude a apporté à la santé publique, que l’on trouve en page 56 du document :

Pett KD, Kahn J, Willett WC, Katz DL a écrit :
The principal conclusion of the SCS germane to public health practice was that heart disease was preventable with lifestyle and not an inevitable consequence of aging (a new concept at the time), and that dietary intake of saturated fat from its prevailing food sources (meat, processed meat, and dairy products then; with fast food and various processed foods appended now) should be reduced and replaced by whole foods, mostly plants, and the unsaturated oils derived from olives in particular, but also nuts, seeds, avocados, fish, and seafood- to lower cardiovascular disease risk. That conclusion has since been reached by diverse experts in diverse settings on the basis of diverse research all independent of the SCS.

Je traduis au passage :

Pett KD, Kahn J, Willett WC, Katz DL a écrit :
La principale conclusion de l’étude des 7 pays relative aux pratiques de santé publique, c’est que les maladies cardiaques peuvent être prévenues par le mode de vie et ne sont pas une conséquence de l’âge (ce qui était un nouveau concept à l’époque), et que la consommation alimentaire d’acides gras saturés à partir de ses principales sources (viande, charcuterie, et produits laitiers, à l’époque, avec l’addition actuelle de fast food et des différentes nourritures industrielles) doit être réduite et remplacée par des nourritures complètes principalement d’origine végétale, notamment l’huile d’olive riche en acides gras insaturés, mais aussi les noix, graines, avocats, poissons et fruits de mer, pour réduire le risque de maladie cardiovasculaire. Cette conclusion a depuis été atteinte par divers experts dans différents contextes, sur la base de différentes recherches, toutes indépendantes de l’étude des 7 pays.

Je ne peux qu’être d’accord, sur l’aspect alimentaire. Pour être complet, il manque tout de même une emphase sur deux autres facteurs majeurs de risque : la sédentarité et le tabagisme.

Lien vers l’étude complète :
https://www.truehealthinitiative.org/wp … 8-1-17.pdf

Dernière modification par Bernard2K (19/06/2021 16h22)

Bernard2K · #135

Pour répondre à ça :

gunday a écrit :
Ceci dit, on est tous d’accord : bouger, faire des efforts, c’est indispensable.
Par contre, question à 10.000 points, comment motiver quelqu’un à bouger ?
Là, j’avoue sécher complètement!

Même si je suis plutôt d’accord avec la réponse de IH (on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif), je pense qu’il y a tout de même des solutions.

Déjà, il faut trouver ce qui peut motiver cette personne-là. Toutes les personnes sont différentes. Il faut se demander "pourquoi les gens font du sport ou de l’exercice ? Quelles sont les principales motivations, habituellement ?". Or, ces motivations sont nombreuses et très différentes, très variables : certaines personnes veulent gagner contre autrui. D’autres recherchent le dépassement de soi (faire un peu mieux à chaque fois). Variante : se fixer des paris, des objectifs à atteindre. D’autres personnes ont un sens aigü de la parole donnée et leur motivation peut être par exemple "j’ai promis à mon médecin/mes enfants que je ferai au moins telle quantité chaque jour" ou "avec Marcel, on s’est promis qu’on se remettait en forme en vue de courir ensemble le semi-marathon de Bidulleville, dans un an"). D’autres recherchent la perfection du geste et/ou le plaisir de la coordination psycho-motrice (quand le corps et l’esprit fonctionnent bien ensemble). Certaines aiment se promener, le grand air et le paysage. D’autres parlent de "se vider la tête", d’être "mieux après". D’autres encore font du sport pour le relationnel : la motivation, c’est "être avec les copains du rugby" (d’ailleurs, combien de personnes ont commencé un sport simplement parce que tel copain s’y mettait et qu’ils ont suivi ? autrement dit c’est avant tout pour suivre leur(s) copain(s), donc pour le relationnel, qu’ils ont choisi ce sport). D’autres font de l’exercice sans même y penser parce que c’est leur boulot ou leurs occupations habituelles qui fait qu’ils doivent le faire. D’autres le font pour un objectif santé. D’autres parce qu’ils ont une discipline de fer. Certains encore, sans trop savoir expliquer pourquoi, répondent en fait à un besoin phylogénétique (c’est à dire un besoin de l’espèce) : après une journée au bureau, ils ont besoin de marcher, exactement comme les fauves en cage.
Au passage, on peut se demander ce qui fait bouger spontanément les enfants. On retrouve un certain nombre de ces motivations, et notamment : être en groupe (le gamin qui restait assis à la récré s’est mis à courir quand il a vu qu’une équipe se constituait et qu’il allait rester sur la touche s’il ne se levait pas rapidement) ; gagner ; plaisir et excitation du mouvement et du jeu, etc.

Donc, une fois qu’on a les motivations possibles, les passer en revue en se demandant "vu ce que je sais de cette personne-là, qu’est-ce qui peut fonctionner avec elle ?", jusqu’à trouver la bonne carotte (ou le bon bâton) pour motiver cette personne.
D’une manière générale, la carotte est mieux que le bâton, pour obtenir quelque chose de durable. Le circuit de la récompense fonctionne très bien et à la base de la plupart des apprentissages : "je fais quelque chose qui procure une sensation agréable, une récompense, DONC je recommence." Reste à trouver quelle est la sensation agréable, quelle est la récompense.

En particulier, un ressort puissant chez les êtres humains, c’est le besoin de relations sociales et de reconnaissance sociale.

Cela peut prendre des voies détournées, du genre, dire à la personne à motiver : "j’aime bien me balader, mais je m’ennuie quand je me ballade seul. Ca me rendrait vraiment service si vous acceptiez de m’accompagner. Comme ça, on discutera ensemble et ça rend la ballade plus agréable. Allez, rendez-moi ce service". Ainsi, cette personne va marcher non pas pour faire de l’exercice, mais pour vous rendre service et pour avoir un moment d’échange avec vous. En tout cas, c’est le levier utilisé pour la motiver !

Ne pas oublier non plus que l’exercice peut prendre de multiples formes. Notamment, la danse permet de satisfaire de nombreux besoins fondamentaux : relations humaines, exercice physique, coordination psycho-motrice en lien avec le rythme de la musique… Une autre façon de motiver quelqu’un à bouger peut être par exemple "dites, vous n’aviez pas dit une fois que vous vouliez vous remettre aux danses de salon ? Il y a une animation à la MJC, et il paraît que la prof est super".

A noter aussi que l’être humain est aussi un être d’habitudes. Une fois que l’habitude est prise, même si au début la motivation était telle motivation bien précise, peut-être que l’habitude + le plaisir trouvé dans l’activité fera que cette activité sera pérennisée, même si la motivation initiale disparaît.

Autre angle d’approche : rechercher non pas la motivation, mais la pierre d’achoppement. Quelle est LA raison qui empêche cette personne de bouger ? Résoudre cette pierre d’achoppement (ou la contourner) peut s’avérer la solution pour la remettre en mouvement.

Par rapport à une personne qui s’est buttée contre "le sport" par exemple, on peut essayer de lui faire faire de l’exercice qui n’est pas du sport. Et de lui faire faire non pas pour des raisons hygiénistes, si c’est là-contre qu’elle s’est buttée, mais pour d’autres raisons. Comme j’ai déjà cité en exemple, les motivations peuvent être : "me rendre service en m’accompagnant à la ballade sinon je m’ennuie" ou "aller voir ce cours de danses de salon et cette prof qui est super, paraît-il". Dans un tel cas, on évitera soigneusement de prononcer les mots "sport", "exercice" ou "bon pour la santé".

Dans le cas de mes parents, très âgés, la case qui s’applique le mieux à eux, dans le questionnaire GIR, est "pas spontanément". C’est à dire qu’ils savent encore faire, mais qu’ils ne le font pas s’ils ne sont pas stimulés à le faire. Ca vaut pour l’exercice physique comme pour beaucoup d’autres choses, malheureusement ! Ce qui fonctionne avec eux, c’est donc d’avoir des personnes qui les motivent et les accompagnent : le kiné, l’auxilliaire de vie, et les enfants quand ils sont là. Malheureusement, quand il n’y a plus personne pour les stimuler, ils ne font pas, même pas par habitude. C’est un effet du grand âge.

Dernière modification par Bernard2K (19/06/2021 15h44)

Geoges · #136

j’invite les participants à lire l’excellent livre "Les secrets de la sèche" livre de Christophe Bonnefont et William Janssens. Le sujet de fond n’est pas ici de mincir, mais certains conseils donnés sont…. une énormité question santé que ce genre de livre, excellent au demeurant sur le sujet et très bien documenté coté références scientifiques, démonte.

Roupettes · #137

Pour ceux qui veulent quelques motivations, conseils simple ou plus, bonnes idées et quelques techniques, je trouves les vidéos de Franck Roppers, Alex Levand et Eric Flag intéressantes et instructives (nutrition, muscu et mental).

Je me suis repris en main depuis la naissance de ma fille (4ans) en partant d’une base facile (ectomorphe= pas de gras donc de poids mort à trainer/perdre) . Après quelques années de livraisons en vl, où je bougeais pas mal, je suis passé en 2015 au semi remorque. Bien que maigre (1.78 pour 62kg avant arrêt cigarette puis 70/72 ensuite) je commencait à prendre du bide, début de descente d’organe typique du métier… Sur un grand maigre sans muscles bof hein, petit et trappus ca passe mais là…

Donc hop, j’avais prit un poids de forme correct après le tabac, mais quelques escaliers m’essoufflaient !
J’ai acheté un superbe vtt d’occase (seul sport qui me motive, sport de predilection des infj) , me suis mis à la muscu poids de corps puis quelques attirails de base, tir à l’arc (envie de gosse jamais réalisée).

Bien qu’assez irregulier : motivation meteo, problemes meca sur vtt, covid donc niet le tir en salle… les "perfs" viennent assez vite., le plaisir aussi (battu record du club à 10metres) et des muscles apparaissent ou reapparaissent.

Par souci d’optimiser le temps je faisais par ex les triceps ou des pompes pendant que je dechargeait le camion, sinon sur la route: les fessiers (simples contractions forte, tenue, ou en rythme avec musique), le "stomac vacuum", voir cuisses/jambes peuvent etre travaillés… ceci est donc faisable au bureau, discrètement.

J’ai aussi résolu un vieux probleme: petit estomac qu’il faut remplir souvent.
En fait j’ai toujours très bien mangé le matin, mais j’avais tout le temps faim. Déficit de protéines …
Et sur la route le plus simple: les biscuits en tout genre… ou la banane .
Probleme numero un le sucre
Probleme numero deux la non satiété
Probleme numero trois le coté industriel, le plastique etc
Le prix pas vraiment un probleme.

Mon petit dej actuel:

Café (bio, de qualité), deux tartines pain blanc rustique/terroir, beurre (une belle dose) et soit miel soit confiture pour une seule tartine. Plus omelette deux oeufs bio, deux caf de sucre brun, deux caf de noisettes ou amande ou arachide en poudre, le tout sur belle dose d’huile d’olive.

Avant, ptit dej sans l’omelette, miel et confiture, cacao maigre et lait (puis lait sans lactose apres resolution de probleme digestifs compliqués en camion…).

Avant dès 10h j’avais la dalle, puis rebelote onze trente, jusqu’au déjeuner vers 13/14 parfois plus tard.
Maintenant, ce pti dej prit entre 7 et 8 h un jour comme aujourd’hui dejeuner a 15h… sans avoir eu faim.

Je suis même apte au jeune partiel (12h car je me leve pas assez tot ) tres interessant pour la detox (moi pas avoir souci de gras) .

Pour les petites faims de l’apres midi, pain type levain (pains speciaux des boulangerie). Un peu cher mais artisanal et local…

Je ne bois quasi plus mon verre de jus de pomme du matin.
Je ne me prive de rien de rien mais j’esquive au mieux le sucre, sale peu et on mange pas de "tout prêt" sauf exceptions.

Mes organes sont "remontées", je n’ai plus mal aux lombaires, ni au coccxis. Bcp moins voir quasi plus de douleurs entre les omoplates (suite d’un accident de voiture de 2006, sans ceinture ni appuie tete, choc type whiplash).
Cardio correct (dimanche derniers je me suis etonné au vtt, 2h30 quasi sans pause, pas d’arrêt dans les cotes sauf obligé techniquement) .

Je leve ma fille d’un seul bras tendu (15kg). Porte les deux en meme temps sans avoir l’impression d’y passer (15+12kg).

gunday · #138

Je rajouterais un détail non négligeable.

Pour être en forme, il faut être en bonne santé!
Et le nombre de maladie invalidante et invisible est assez hallucinant pour être prise en compte.

Rien que l’exemple de Roupettes avec les enfants.
Une personne de ma famille abandonne le métier de nounou.
Pathologie assez handicapante et malgré opération, porter est devenu compliqué, déconseillé et douloureux!

Et c’est loin d’être la seule personne que je connaisse avec des pathologies ou des séquelles qui bloquent soit partiellement, soit par moment, soit durablement le fait d’avoir la forme.

Pour finir, en ce moment, avoir la forme pour moi, c’est être physiquement opérationnel en moins d’1h le matin.
En fait, on adapte nos objectifs à nos contraintes du moment!

doubletrouble · #139

Plusieurs d’entre vous se demandaient comment motiver l’âne à bouger (je fais un raccourci) : je confirme que livré à lui-même, l’âne braie et procrastine (et consomme des quantités indécentes de pain, et de fromages italiens). Mais dans mon cas au moins, que l’Univers lui donne un coup de semonce et Cadichon ne marche pas, il court, que dis-je, il vole. Quelle mouche l’a piqué ?!

La mouche s’est présentée dans mes yeux, sous la forme d’une tâche mordorée, comme celles que vous voyez danser brûlantes au creux de vos paupières (fermées par réflexe) lorsque vous avez été ébloui par le soleil ou son reflet sur l’onde, ou plus prosaiquement une carrosserie.

Comme il était tard je n’y ai pas prêté attention et je suis allé me coucher. Mais voilà qu’au réveil la mouche était toujours là, en plein milieu de mon champ de vision ! Cligner des paupières, me rincer (stupidement, je le savais) les yeux, rien à faire. Reprenant mes esprits, j’énumérais les possibilités : un corps flottant oculaire ? Ils sont normalement sombres ou semi-transparents, puisque nous n’en voyons que les ombres. Un début de décollement de rétine ? Je me reprend tout de suite, l’idée est absurde : je ne verrais alors pas une seule tâche, mais de la neige et des éclairs, avant un terrifiant tombé de rideau.

Non, le plus vraisemblable vu l’aspect de la tâche dorée qui me tourmente comme une méchante mouche verte se posant partout où mon regard se porte, serait un problème avec ma macula - la zone de la rétine la plus sensible à la lumière.

Je chasse immédiatement le spectre d’un début de dégénérescence maculaire, absurde vu mon âge et l’aspect de l’artefact visuel. Vu mon poids et mon style de vie, un début de diabète pourrait bien avoir provoqué une micro-hémorragie maculaire ? Je fais le lien avec d’autre symptômes bénins que j’éprouvais ces derniers temps et que je mettais bêtement sur le compte de "l’âge" : fatigue, fourmillement dans les jambes et les bras, cicatrisation lente, gingivites que je n’avais jamais avant…

Ni une, ni deux, je fonce sur Google me familiariser en détail avec le diabète : seuils de glycémie, meilleurs appareils de mesure… Je commande un FreeStyle 2, et me rappelant de ce chercheur canadien qui avait un protocole drastique pour ses patients pré-diabétiques, j’achète aussi des sachets de galéga officinal, la metformine du pauvre, au cas où l’appareil révèle des chiffres alarmant. Un rendez-vous chez l’ophtalmo est disponible la même semaine (ce qui est rarissime et que j’interprète comme un sourire de l’Univers).

Ce jour là, je ne mange que du poisson, deux patates et quelques pommes.

Je reçois le lendemain le FreeStyle 2, qui est un superbe outil : après sa pose indolore, je découvre rapidement que j’ai une glycémie au réveil de pré-diabétique (autour de 110 mg/dL), et je commence à suivre ma glycémie tout au long de la journée.

J’achète un rameur (évitons de se ruiner les articulations en courant), je bannis pains au chocolat aux amandes (je n’ose imaginer le pic de glycémie qu’ils devaient produire), gorgonzola, moliterno à la truffe, pain, riz, pâtes, … Heureusement il me reste le café.

En attendant mon rendez-vous, je ne me nourris que d’avoine (on passe du baudet au bidet), plantes, fruits, poulet, agneau et poisson, m’autorisant tout au plus un yahourt blanc de temps en temps. Je bois une tasse de thé au galéga chaque midi. Je perds 2kg, puis 3, puis vient le jour du rendez-vous.

L’ophtalmo est d’abord méfiante quand je lui explique pèle-mèle mon auto-diagnostic, mais confirme après un examen poussé qu’il s’agit bien d’une micro-hémorragie maculaire. Elle trouve la glycémie que je lui annonce acceptable et est surprise que j’ai pu me procurer un FreeStyle 2 : "même les diabétiques ont du mal à en avoir !" - je lui dis que je l’ai acheté directement sans effort particulier. En fait, ce qu’elle voulait dire c’est qu’il doit être difficile de l’obtenir gratuitement. J’oublie toujours qu’en France les gens n’aiment pas les soins non remboursés, moi je suis à l’inverse très heureux d’avoir pu acheter cet appareil librement sans devoir attendre des mois dans l’incertitude avant de voir un diabétologue qui daigne me le prescrire (et probablement me faire ficher durablement au niveau des assurances emprunteur).

Après quinze jour, la tache qui a tout déclenché a disparu, j’en suis à 5kg perdus (la graisse "fraîche" part vite), je fais une heure de rameur quotidiennement en écoutant un audiobook, et ma glycémie matinale est retombée entre 90 et 105 mg/dL. C’est encore trop élevé (les risques cardiovasculaires sont multipliés dès qu’on se trouve au dessus de 85) mais indique que mes actions drastiques ont un effet positif, et que les recommandations de la CDC sont bonnes : Healthy Weight

Même une perte de poids de 5% fait une différence.

Sans cette "mouche dans les yeux" pour me piquer, je n’aurais probablement rien fait si ce n’est continuer de vaguement gérer mon poids et remettre ma remise en forme à demain.

Je ne crois pas que ce témoignage pourra pousser qui que ce soit à améliorer son hygiène de vie (moi-même je ne l’aurais lu qu’avec un intérêt poli ) mais en revanche il pourra peut-être aider d’autres gros comme moi à faire plus attention aux signes d’un pré-diabète ; c’est une condition réversible, mais sournoise : votre sang hyperglycémique ronge lentement vos veines comme de l’acide sans symptômes évidents. Si vous vous en rendez compte trop tard, les dommages sont irréparables et vous êtes officiellement diabétique.

Si vous vous sentez fatigué, que vous avez facilement des fourmis dans les jambes, que vous cicatrisez plus lentement ou avez des soucis bucco-dentaires, intéressez-vous de près à votre glycémie, et rappelez-vous ça : même une perte de poids de 5% fait une différence.

Dernière modification par doubletrouble (11/10/2021 19h50)

cricri77700 · #140

Bonjour.

Assez standard, c’est quand on est malade qu’on prend conscience que sa santé est importante.

Parfois c’est pris à temps , parfois c’est trop tard.

Le pire dans tout ça, j’ai constaté que les bonnes résolutions post pathologie durent le temps que la personne se sente mieux et repars dans ses travers assez rapidement ( oui c’est dur d’allé à l’encontre de son hygiène de vie , nos habitudes passées ect… )

En tant que professionnel de santé infirmier et coach staps cela à toujours été un mystère pour moi.

Mais heureusement des personnes arrivent à ce prendre en main sur du long terme.

Oui le sport ou l’activité physique sont important.

Une perte de poid adaptée (pas les régimes à perdre 5 kg en 2 semaines en mangeant peu.. taux de réussite sur du long terme : 0% et dangereux pour la santé.) permet effectivement de réduire les facteurs de risque comme le diabète, hypertension , cholestérol ect ..

Une perte de poid associé à une activité physique va également réduire vos risques de pathologie cardio vasculaire de façon assez importante si vous vous y tenez.

Je rapelle que les maladies cardio-vasculaire est la cause numéro 1 de mortalité dans notre pays.

Attention aux raccourci course à pied = traumatisant.
Un sport doit être adapté à la personne en fonction de son état de santé et de sa volonté propre poir que cela soit bénéfique sur du long terme.

1h de rameur tout les jours c’est pas adapté si vous n’avez pas fait de sport depuis quelques temps = risque de blessure , épuisement physique et mental et vous faites par contre du mal à votre corp sur le plan musculaire par exemple.

Le repos fait partie de l’entraînement car c’est à ce moment là que les muscles se réparent et récupèrent.

Bon courage, c’est un travail sur du long terme.

coriace · #141

Je suis moi même atteint de diabète de type 2 en faisant 1m91 et 80kg, en ayant fait du foot toute ma vie a bon niveau et continuant en vétéran
Je suis sur un diabète que m’ont transmis mes parents et grands parents.

Plutôt que de l’automédication, je vous conseille fortement de consulter, tous vos chiffres étant faux

Un pre diabète est déterminé avec un taux de glycémie entre 1,10 et 1,25 sans avoir manger depuis 8 heures et ce au moins deux fois.

Un taux de glycémie entre 0,70 et 1,10 est tout à fait normal.

De plus la détection par piqûre au bout du doigt n’est pas fiable par rapport à une prise de sang on parle de 0,2 de différence en moins.

Donc au vue de vos résultats, vous semblez belle et bien diabétique et il serait bon de faire 2 prises de sang a 15 jours d’intervalle.

J’ai constaté sur mon père les dégâts d’une non prise en charge comme vous le faite et croyez moi ce n’est pas beau à voir.

Dernière modification par coriace (11/10/2021 21h13)

cricri77700 · #142

Je suis assez d’accord avec coriace.

Les chiffres énoncés par coriace d’un point de vu médical sont bon.

Par contre pour le diabète de type 2 , la cause héréditaire est une fausse croyance.

C’est une hypothèse car l’environnement familial et l’éducation à la santé de la famille y joue.
Si on mange mal , qu’on fait pas de sport , l’enfant s’identifie aux parents et reproduit la même chose.
La confusion vient de la.

Après je généralise et je vous vise pas coriace , je peux pas juger, je ne vous connais pas

On distingue principalement deux types de diabète : le diabète de type 1 qui touche environ 6% des diabétiques et le diabète de type 2 qui en touche 92 %. Les autres types de diabète concernent les 2 % restants (MODY, LADA ou diabète secondaire à certaines maladies ou prises de médicaments.

gunday · #143

@coriace, Totalement d’accord avec vous, il faut prendre le sujet au sérieux et voir son médecin.
Généralement le généraliste commence par une prise de sang assez généraliste, pour faire le tour des problèmes.
Si suspicion de diabète, l’hémoglobine glyquée est souvent en tête des éléments recherchés, mais normalement, il fait aussi le tour des autres problématiques (cholestérol, fer, etc).
Au cas où le patient se serait gouré dans son auto-diagnostic.

Généralement, si votre hémoglobine glyquée est bien au dessus de 6, pas trop besoin de négocier.

Pour l’hémoglobine à un instant T, elle est faite parce que quitte à avoir du sang…
Mais la fiabilité est relative, car si vous avez mangé une salade il y a 8h, ou le repas de tata avec ses 3 plats et les 5 bouteilles de pinard, ça peut varier légèrement.

@cricri77700, les origines génétiques du diabètes de type 2 ne sont pas totalement inexistante
Ca fait un moment qu’on connait l’existence de gène favorisant ce type de diabète.
Mais ils ne sont pas les seuls en cause.
Dernièrement, on soupçonne aussi la flore intestinale (en partie héréditaire) d’être aussi en cause.
Et bien sûr l’imitation comportementale n’est pas en reste;

Par contre, une mauvaise alimentation, en générale trop riche en sucre (majoritairement raffiné, sous toutes formes) est le déclencheur des diabètes de type 2.
L’activité physique limite la casse, mais ne remplace pas une alimentation équilibrée.
Et une alimentation équilibrée limite la casse mais l’activité physique reste indispensable.

@doubletrouble, vous avez trouvé une glycémie un peu élevé au réveil, mais ça n’a qu’une signification relative.
Je suis d’ailleurs sûr de vous battre certains jours au réveil. (à mon réveil, mon système digestif lui émerge quelques heures plus tard)

Un bon généraliste vérifiera que vous n’avez rien de plus grave qu’un diabète (car oculaire, ça peux être plusieurs choses, dés fois multi factoriel, d’ailleurs, la vue n’est pas habituellement le 1ers symptôme diabétique)
L’hémoglobine glyquée est aussi un bon indicateur, car il dénonce vos 3 derniers mois de glycémie (et oui, faut pas croire que ça passera en douce), mais pas suffisant, si vous faites yoyo hyper/hypo (ça existe, non visible de cette façon).
Bref, si vous avez un problème optique ET qu’en plus vous soupçonnez un diabète, faites une check up de contrôle.
Histoire d’être sur de votre diagnostic, et en prime d’être médicamenté si besoin est!

Sinon perdre 5kg, ce n’est pas forcément une recommandation pour tout le monde!
Perso, 5kg, j’ai mis 3 ans à les reprendre, et je les ai reperdu en moins de 2 mois.
Et niveau forme, j’ai pas vu d’amélioration avec 5kg en moins…
Par contre, je vois une amélioration de ma forme depuis une 10aine de jour que mon poids stabilise voir réaugmente doucement (très doucement, hein, faut pas être trop pressé…).
Donc à contrario de votre énoncé, la prise de poids est un corolaire de la forme pour moi!

Bernard2K · #144

doubletrouble : je ne peux que vous encourager à aller vers le régime méditerranéen. Votre régime semble pauvre en omega 3. Donc, n’oubliez pas les sources d’omega 3 : huile de lin, de cameline. Poissons et fruits de mer. Et, en particulier, des super aliments particulièrement bons pour le fonctionnement cérébral : un peu de foie de lotte (très rarement disponible à la poissonnerie, faire des stocks au congélateur quand il y en a, puis consommer à petites doses), foie de morue en conserve (consommer à petite doses, sur un peu de pain : une boîte peut faire 3 jours pour une personne ; saucer l’huile de la boîte, c’est celle du foie, donc c’est aussi un super aliment).

bernisevic · #145

Bonjour,

je préciserais pour les Omega3, les poissons les plus riches sont la sardine, le saumon et le maquereau.

Nous en retrouvons aussi dans les fruits secs. De l’automne au printemps je prends le matin 2 noix et quelques noisettes.

InvestisseurHeureux · #146

doubletrouble, le 11/10/2021 a écrit :
Plusieurs d’entre vous se demandaient comment motiver l’âne à bouger (je fais un raccourci) : je confirme que livré à lui-même, l’âne braie et procrastine (et consomme des quantités indécentes de pain, et de fromages italiens). Mais dans mon cas au moins, que l’Univers lui donne un coup de semonce et Cadichon ne marche pas, il court, que dis-je, il vole. Quelle mouche l’a piqué ?!

Bravo pour votre reprise en main.

Je ne cesse de répéter que l’être humain n’est pas fait pour être assis toute la journée, spécialement devant un écran, et manger des aliments transformés.

Même si ce mode de vie et la méforme qui vont avec ce sont banalisés dans nos sociétés occidentales, cela a de multiples conséquences (1) : problème de diabète de type 2, douleurs articulaires chroniques, système immunitaire déficient, maladies cardio-vasculaires, etc. Ce n’est pas juste une bête question "esthétique".

Nous sommes fait pour marcher en plein air et manger des aliments simples. C’est facilement constatable dès que l’on fait un peu de rando, au bout de quelques jours, même s’il peut y avoir une certaine fatigue musculaire, on se sent merveilleusement bien.

---

(1) La corrélation entre une mauvaise condition physique et maladie cardio-vasculaire est complètement documentée, et depuis longtemps :

2008 a écrit :
Le présent article analyse les données probantes selon lesquelles une fréquence cardiaque élevée est un facteur de risque cardiovasculaire ainsi que certains essais cliniques courants qui évaluent cette hypothèse.

Source : La fréquence cardiaque au repos : Un indicateur pronostique modifiable du risque et des issues cardiovasculaires ?

2004 a écrit :
Mounting evidence shows that elevated heart rate is associated with a greater risk of developing hypertension and atherosclerosis and that it is a potent predictor of cardiovascular morbidity and mortality.

Source : Elevated heart rate: a major risk factor for cardiovascular disease - PubMed

Mais cela semble un tabou en France (peut-être ne faut-il pas culpabiliser les électeurs ?), on en parle peu.

bajb · #147

Je découvre cette conversation !
Je partage avec vous mon expérience :

Objectif et cadre :
- 1/ je suis un "vieux" papa et je tiens à voir les 35 ans de ma fille en pleine forme (moi pas elle) soit pour mes 85 ans dans 23 ans.
- 2/ je crois que la santé se gagne et s’entretient (sauf problématiques antérieures) avec une vie saine à savoir alimentation, exercice physique, un stress limité et une protection contre les épidémies diverses et variées qui ne manqueront pas de se multiplier
- 3/ je crois que lorsque on entre dans le système de santé on ne fait que retarder une échéance inéluctable et dans des conditions physiques et psychologiques peu agréables
- 4/ une vie sans plaisir n’est pas faite pour moi

Etat des lieux
- je ne fume pas, je mange très sainement 95% du temps (cf 2), les 5% du reste du temps (avec les copains ou en famille) je profite ! Je surveille mon poids (marge de fluctuation contenue à +/- 3%)
- je n’ai pas vu un médecin depuis 20 ans (cf 3), mais je vais chez le dentiste, l’ophtalmo et suis vacciné (cf 2)
- je fais du sport régulièrement… vélo l’été (2 à 3 000 km /an), je viens d’acquérir un home trainer pour l’hiver, un peu de gym (mais j’aime pas !) pour renforcer le haut du corps. Je marche beaucoup (cf 2)
- j’évite autant que possible les situations qui me stressent (cf 2), par contre je tente de multiplier celles où je me sens bien… ça a l’air évident mais quand je regarde autour de moi, je suis surpris par tout ce que peuvent faire des gens alors que rien ne les y oblige !
- enfin je fais tout pour rester proche de ma fille (cela n’exclut en rien une certaine exigence), car ce serait dommage d’arriver en pleine forme à 85 ans et que nous nous soyons éloignés !

Reste à voir comment je réagirai si malgré tout cela une tuile m’arrivait avant ma "dead-line" !

BulleBier · #148

InvestisseurHeureux a écrit :
Bravo pour votre reprise en main.

Je ne cesse de répéter que l’être humain n’est pas fait pour être assis toute la journée, spécialement devant un écran, et manger des aliments transformés.

Même si ce mode de vie et la méforme qui vont avec ce sont banalisés dans nos sociétés occidentales, cela a de multiples conséquences (1) : problème de diabète de type 2, douleurs articulaires chroniques, système immunitaire déficient, maladies cardio-vasculaires, etc. Ce n’est pas juste une bête question "esthétique".

Nous sommes fait pour marcher en plein air et manger des aliments simples. C’est facilement constatable dès que l’on fait un peu de rando, au bout de quelques jours, même s’il peut y avoir une certaine fatigue musculaire, on se sent merveilleusement bien.

---

Question aux gens qui connaissent en rapport a votre expression "assis toute la journée". Je le suis de par mon travail a la maison, une vraie limace! mais paradoxalement je suis en bonne forme physique dernièrement, course et football, un peu de velo. Est ce qu’une personne sedentaire la plupart du temps mais qui a des pics d’activités intense tous les 3-4 jours est vraiment sain et en en forme, comparé a un grand marcheur de tous les jours mais qui ne pousse pas son corps au maximum? Ne se voile pas t’on la face avec ces rythmes off off off on off off off off on ?

koldoun · #149

Bonjour Bullebier,

Je pense qu’en complément à vos activités physiques plus intenses, il est possible de mettre en place pas mal de choses.

Par exemple, définir un périmètre autour de votre maison dans lequel vous vous interdisez de prendre la voiture, mais tout faire à pied.

Prendre le moins possible l’ascenseur

Instaurer une petite promenade tranquille après le repas

Personnellement, je continue, comme vous, de faire 2-3 belles séances de sport par semaine.

Mais avant le covid, chaque jour je marchais 40 minutes (20 matin et 20 au soir) pour faire le trajet gare -> boulot, et je m’efforçais de monter les 6 étages 2-3 fois par jour.

Ceci 4 fois par semaine, car je disposais déjà d’un jour de télétravail par semaine.

Et bien j’ai pris 4 kilos depuis que je me rends seulement 4-5 fois par mois au boulot à cause du covid…

Je comprends donc que l’addition de ces petits efforts 4 fois par semaine étaient très importants, et je vais devoir m’instaurer des petites routines en plus de mes séances de sport plus intenses…

Enterite · #150

Je n’ai aucune donnée scientifique pour soutenir ce que je vais énoncer, mais un corps fort se construit avec une activité physique quotidienne

Ça m’amuse quand j’entends que la course à pied est traumatisante. Je cours presque tous les jours depuis mon adolescence. A chaque fois que je dis ça à un sédentaire on me prédit un fauteuil roulant pour mes 40 ans.
Tout le monde a une histoire d’un oncle qui s’est mis à la course et s’est bousillé les genoux en quelques années à me raconter. En fait le problème n’est pas l’activité en elle-même, il est lié à une prise de conscience trop tardive de l’importance de l’activité physique.

Le sport il faut s’y mettre jeune et ne jamais arrêter. La bonne nouvelle c’est qu’il y en a pour tous les gouts

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