Je pense que vous mélangez 2 éléments qui n’ont pas tant que ça de rapport.
consommables tributaires d’une chaîne logistique un peu plus longue
Déjà cela ne veut pas dire qu’il y a pénurie mais plutôt que ce sera plus cher, car la logistique sera toujours présente mais la loi de l’offre et la demande jouera plein pot.
En exemple contraire, on ne manque pas de production de bois en France mais il part pour beaucoup en Chine donc on subit cette concurrence de demande, nos prix augmentent tout de même alors qu’il vient de chez nous !
En revanche vous pouvez faire le plein de tout ce qui vient de Chine (du plastique, de l’électronique ?) mais le plus gros de la hausse est peut-être déjà là.
Le blocage du canal de Suez continue de produire des effets négatifs et des ports chinois sont fermés et le tout couronné par un manque de conteneurs au niveau mondial du fait des rotations en retard. Une opportunité sur un fabricant de conteneurs ?
De fait le coût du fret maritime a déjà augmenté de manière stratosphérique, le Baltic Dry Index a fait X13 depuis mars 2020 et disons X5 par rapport à la moyenne des 10 dernières années.
En alimentaire (vous citez café en grain et huile d’olive), c’est cyclique et dans 1 an ou moins cela peut-être oublié, cette année une mauvaise récolte quelque part dans le monde peut impacter le monde entier.
Le cas des pâtes est flagrant, on a le blé, on a la production et fabrication locales pour autant les prix monteront car le Canada a moins produit !
Là aussi vous pouvez vous focaliser sur 2 produits exotiques qui ne font et feront que monter, le café et le chocolat. Dans les 2 cas, les cultures sont en diminution au détriment de productions plus "faciles" et moins sensible au dérèglement climatique comme le palmier à huile, l’hévéa etc. et une consommation en hausse.
Pour l’exemple de la farine, il n’en manquait pas, seulement de quoi l’emballer donc un écart de conditionnement entre l’offre et la demande (il doit d’ailleurs en rester pas mal dans les placards car le déstockage de tout ce qui a été acheté en 18 mois commence à peine dans la distribution).
Le transport aujourd’hui est une variable comme une autre mais c’est bien le marché mondial de l’offre et la demande qui fait les prix, vous pouvez avoir les plus grandes et belles productions locales nécessitant peu de transport mais si quelqu’un à l’autre bout de la planète y met le prix vous devrez tout de même les payer plus chères.
Le cas du UK et des pénuries de carburant est tout autre car insulaire et ils se sont mis dans le tracas tout seul avec le Brexit (mauvais timing avec la covid).
Leur production de biens est faible et trop dépendant de l’Europe (30% de l’alimentation), à cela se rajoute le manque chronique de chauffeurs routiers en Europe et encore plus là-bas.
Attention, le diesel ne se conserve pas longtemps, ou alors vous pouvez rouler au "rouge" !
Aujourd’hui il y a de la demande qui reprend, une offre en régression car non produite (matériels/usines fermées) ou non disponible (matières premières alimentaires et de base pour produire) et en plus de cela nous sommes en manque de personnels (chauffeurs) et des moyens pour transporter l’offre (conteneurs, bateaux, camions).
Le meilleur moyen de se "protéger" de l’inflation ne serait-il pas de consommer ?
En tant qu’actionnaire, nous devrions aimer l’inflation en théorie.