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#101 04/10/2021 19h21

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@Granite : Effectivement, l’idée du bouquin était d’utiliser l’espace à disposition. Pour ceux qui n’avaient pas d’espace, l’auteur conseillait l’investissement en connaissances et en outils (ce qui est aussi un bon conseil dans l’absolu, je trouve).

Personnellement je pense tester cette approche sur les deux ans qui viennent : on annonce que les perturbations logistiques liées à la crise COVID devraient perdurer jusqu’en 2023 et les pénuries d’essence au Royaume Uni n’annoncent rien de bon ; surtout, j’ai de l’espace inutilisé dans la maisons dans laquelle je viens d’emménager.

En combinant un peu de stockage et le cashback, je crois qu’il y a moyen de traverser sans douleur une période de stagflation "modérée". Si vraiment on devait subir une hyperinflation à la Weimar, personne ne peut être prêt pour ça je pense. N’est pas Inflationskönig qui veut !


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2    #102 04/10/2021 19h39

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Bonsoir,

Disons que ça ne tient pas si on achète de l’alimentaire en marques nationales (valable sur le reste de la Droguerie-Parfumerie-Hygiène) compte-tenu de la déflation depuis maintenant trop longtemps (ligne rouge).
Les 1ers prix eux trinquent plus car peu à optimiser et les marques de distributeurs entre deux mais proche de l’inflation réelle.



Heureusement qu’en 2019 avec la loi EGALIM, il y a eu une obligation de mise en place d’un relèvement des prix de 10% du seuil de revente à perte et de la réduction des promos !  #effetneutre
Inflation réelle cumulée de 18.4%.

EGALIM 2 arrive et toutes les hausses de matières (alimentaires, stockage, fret, packaging etc.), des nouveaux tarifs sont déjà sorti en septembre et d’autres à venir pour 2022 avec des hausses de 6-8% (l’histoire des pâtes à +25% a fait pschitt) mais qui seront réduits en poussière lors des négociations.
Il est préférable de stocker autre chose que des denrées ou produits de grande conso. Au mieux 1% passera donc sur 17% de part alimentaire ça représente donc +0.17% sur un budget d’un ménage…
Sachant qu’un coût de stockage est bien plus élevé que cela.


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#103 05/10/2021 13h11

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Les demandes de revalorisations salariales n’auront pas tardé… Un point de plus vers un scénario inflationniste https://m.20minutes.fr/amp/a/3140319

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#104 05/10/2021 14h48

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@Ledep : Dans mon cas je n’envisage pas de stocker des denrées de consommation courante comme les pâtes mais plutôt constituer un stock roulant (autour de 3-6 mois ?) de consommables tributaires d’une chaîne logistique un peu plus longue : ampoules, café en grain, huile d’olive et savon de qualité ; peut-être un peu de farine en cas de semi-pénurie comme pendant les confinements ? J’ai aussi deux grosses cuves à fioul au sous-sol de la maison dans laquelle je viens d’emménager, j’avoue que la tentation est grande de les faire remplir de diésel "au cas où" smile


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2    #105 05/10/2021 21h57

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Je pense que vous mélangez 2 éléments qui n’ont pas tant que ça de rapport.

consommables tributaires d’une chaîne logistique un peu plus longue

Déjà cela ne veut pas dire qu’il y a pénurie mais plutôt que ce sera plus cher, car la logistique sera toujours présente mais la loi de l’offre et la demande jouera plein pot.
En exemple contraire, on ne manque pas de production de bois en France mais il part pour beaucoup en Chine donc on subit cette concurrence de demande, nos prix augmentent tout de même alors qu’il vient de chez nous !

En revanche vous pouvez faire le plein de tout ce qui vient de Chine (du plastique, de l’électronique ?) mais le plus gros de la hausse est peut-être déjà là.
Le blocage du canal de Suez continue de produire des effets négatifs et des ports chinois sont fermés et le tout couronné par un manque de conteneurs au niveau mondial du fait des rotations en retard. Une opportunité sur un fabricant de conteneurs ?
De fait le coût du fret maritime a déjà augmenté de manière stratosphérique, le Baltic Dry Index a fait X13 depuis mars 2020 et disons X5 par rapport à la moyenne des 10 dernières années.

En alimentaire (vous citez café en grain et huile d’olive), c’est cyclique et dans 1 an ou moins cela peut-être oublié, cette année une mauvaise récolte quelque part dans le monde peut impacter le monde entier.
Le cas des pâtes est flagrant, on a le blé, on a la production et fabrication locales pour autant les prix monteront car le Canada a moins produit !
Là aussi vous pouvez vous focaliser sur 2 produits exotiques qui ne font et feront que monter, le café et le chocolat. Dans les 2 cas, les cultures sont en diminution au détriment de productions plus "faciles" et moins sensible au dérèglement climatique comme le palmier à huile, l’hévéa etc. et une consommation en hausse.
Pour l’exemple de la farine, il n’en manquait pas, seulement de quoi l’emballer donc un écart de conditionnement entre l’offre et la demande (il doit d’ailleurs en rester pas mal dans les placards car le déstockage de tout ce qui a été acheté en 18 mois commence à peine dans la distribution).

Le transport aujourd’hui est une variable comme une autre mais c’est bien le marché mondial de l’offre et la demande qui fait les prix, vous pouvez avoir les plus grandes et belles productions locales nécessitant peu de transport mais si quelqu’un à l’autre bout de la planète y met le prix vous devrez tout de même les payer plus chères.

Le cas du UK et des pénuries de carburant est tout autre car insulaire et ils se sont mis dans le tracas tout seul avec le Brexit (mauvais timing avec la covid).
Leur production de biens est faible et trop dépendant de l’Europe (30% de l’alimentation), à cela se rajoute le manque chronique de chauffeurs routiers en Europe et encore plus là-bas.

Attention, le diesel ne se conserve pas longtemps, ou alors vous pouvez rouler au "rouge" !

Aujourd’hui il y a de la demande qui reprend, une offre en régression car non produite (matériels/usines fermées) ou non disponible (matières premières alimentaires et de base pour produire) et en plus de cela nous sommes en manque de personnels (chauffeurs) et des moyens pour transporter l’offre (conteneurs, bateaux, camions).

Le meilleur moyen de se "protéger" de l’inflation ne serait-il pas de consommer ? smile
En tant qu’actionnaire, nous devrions aimer l’inflation en théorie.


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#106 06/10/2021 09h19

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Pour le diesel dans la cuve de fioul de toute manière les pigments de fonds de cuve (fioul = "rouge", GO = "blanc") vont colorer le carburant rendant illégal son utilisation dans un véhicule (fausse bonne idée) wink


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

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5    #107 09/10/2021 11h37

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Une étude publiée cet été dans le “Journal of Portfolio Management” (voir source) a passé en revue le comportement des actifs principaux lors d’épisodes passés de forte inflation:

- Les matières premières ont des rendements positifs pendant les poussées d’inflation, mais cela dépend beaucoup des types de matières premières. Il s’agit d’une classe d’actifs tellement diversifiée que certaines évoluent étroitement avec l’inflation, d’autres moins. Le problème avec les matières premières est qu’à moins d’être un professionnel du secteur, elles doivent être achetées par le biais de contrats à terme (principalement futures), dont les rendements à long terme dépendent souvent davantage de la différence entre les différents prix à terme que de la matière sous-jacente. L’étude du JPM a confirmé la connaissance commune que la meilleure performance historique est observée pour les matières premières. Cependant, il s’agirait d’un investissement spéculatif avant qu’une inflation généralisée et persistante ne se manifeste et les matières premières ne versent aucun dividende.

- Les actions peuvent offrir une certaine protection contre l’inflation du point de vue du financement (parce que les obligations de l’entreprise en matière de dette se réduisent en termes réels) et du point de vue des revenus (les prix des produits peuvent être ajustés à l’inflation). En cas d’inflation extrême, les actions souffrent cependant d’un climat économique moins stable, associé à une faiblesse économique future. Une très forte inflation est donc généralement considérée comme négative pour les actions, car elle augmente les coûts d’emprunt et de production (matériaux, main-d’œuvre) des entreprises. Les entreprises actives dans le secteur énergétique ont vu leur valeur fortement augmenter (+103.4% depuis octobre 2020 pour les sociétés comprises dans le Vanguard Energy ETF). Il ne semble donc pas valoir la peine d’y investir spécifiquement à ce jour, la forte hausse des prix de l’énergie ayant déjà été intégrée le prix des sociétés. Vous  arriveriez probablement déjà trop tard à la fête.

Si les actions souffrent en cas d’inflation extrême, elles offrent toujours une protection acceptable en cas d’inflation limitée. Comme aucun secteur n’offre une couverture parfaite, vous ne devriez pas avoir besoin d’investir dans un ETF sectoriel spécifique avec des coûts supplémentaires. Une obsession de l’inflation ne devrait jamais vous faire sortir de votre zone de tolérance au risque ou vous amenez dans des territoires dangereux.

Historiquement, étant donné que le suivi des tendances offre la protection la plus fiable lors de chocs inflationnistes importants, il ne faut pas anticiper trop tôt en investissant massivement dans des matières premières spéculatives sans dividende ou des TIPS à faible rendement.

Source : The Best Strategies for Inflationary Times, The Journal of Portfolio Management août 2021, 47 (8) 8-37, Henry Neuville, Teun Draaisma, Ben Funnell, Campbell Harvey et Otto van Hemert

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#108 20/10/2021 09h47

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Mais y a t’il vraiment des contrôles à ce titre pour les véhicules particuliers? pour les poids lourds, oui, l’enjeu est énorme…pour les VP….je n’ai encore jamais vu de contrôle.

Iqce, le 06/10/2021 a écrit :

Pour le diesel dans la cuve de fioul de toute manière les pigments de fonds de cuve (fioul = "rouge", GO = "blanc") vont colorer le carburant rendant illégal son utilisation dans un véhicule (fausse bonne idée) wink

A propos du BDi, il m’avais semblé a une époque qu’on pouvait spéculer dessus.

Est encore le cas?

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#109 20/10/2021 10h00

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Iqce a écrit :

Pour le diesel dans la cuve de fioul de toute manière les pigments de fonds de cuve (fioul = "rouge", GO = "blanc") vont colorer le carburant rendant illégal son utilisation dans un véhicule (fausse bonne idée) wink

Après un examen plus approfondi, je me suis rendu compte qu’il devait plutôt s’agir d’anciennes citernes de propane… Donc a priori elles ne devraient pas être pigmentées, mais il va falloir que je fasse quelques recherches pour déterminer si elles peuvent être converties pour stocker du diésel.

Alternativement, il pourrait être intéressant de trouver une chaudière compatible gaz naturel et propane, les citernes pouvant alors servir à arbitrer le prix du gaz… ?


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#110 23/10/2021 16h20

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Incroyable un chèque inflation alors qu’on nous rabâche qu’il n’y a pas d’inflation…
On commence à rentrer franchement dans la boucle.
Est-ce que ça veut dire que les banquiers centraux ne font pas leur travail ?
Peut-être qu’ils ne font qu’obéir aux États qui savent qu’une faible remontée des taux entraînerait leur banqueroute immédiate ?

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#111 23/10/2021 16h27

Exclu définitivement
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Quand vous devez 10k à la banque, vous avez un problème, quand vous devez 1000 milliards à la banque, c’est elle qui a un problème…


Hodl.

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2    #112 23/10/2021 18h29

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Sur 2870€ de dépenses variées, j’ai récupéré 120,5€ de cashback Curve/Crypto.com/eBuyClub. Cela fait un "rendement" de 4,19%, c’est plus efficace que ce "chèque inflation" au montant limite insultant smile


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1    #113 23/10/2021 19h11

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Cela veut dire que vous auriez réussi à cumuler le cashback de Curve et celui de CDC ?

Votre réponse m’intéresse.

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1    #114 23/10/2021 19h14

Exclu définitivement
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De mon côté c’était le cas pendant le mois de cashback du plan gratuit de Curve, j’ai bien cumulé les cashback Curve et Binance card.


Hodl.

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1    #115 23/10/2021 19h44

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@MonteCrypto : En réponse à votre message en réputation, j’ai aussi une carte Binance, mais elle est malheureusement beaucoup moins commode à réapprovisionner que la Crypto… Le top-up de CB à CB n’occasionne aucun frais sur Crypto.com. Pour l’instant, je n’ai pas trouvé de manière satisfaisante de renflouer mon compte Binance en euros…

P.S.: J’aime beaucoup votre pseudo smile


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#116 23/10/2021 19h59

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ProfesseurShadoko a écrit :

Incroyable un chèque inflation alors qu’on nous rabâche qu’il n’y a pas d’inflation…
On commence à rentrer franchement dans la boucle.
Est-ce que ça veut dire que les banquiers centraux ne font pas leur travail ?
Peut-être qu’ils ne font qu’obéir aux États qui savent qu’une faible remontée des taux entraînerait leur banqueroute immédiate ?

Le plus incroyable avec ce "chèque" c’est que les personnes qui cumulent plusieurs emplois vont en recevoir plusieurs, quand bien même leur revenu total est supérieur à 2000E.

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#117 23/10/2021 20h55

Exclu définitivement
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doubletrouble a écrit :

@MonteCrypto : En réponse à votre message en réputation, j’ai aussi une carte Binance, mais elle est malheureusement beaucoup moins commode à réapprovisionner que la Crypto… Le top-up de CB à CB n’occasionne aucun frais sur Crypto.com. Pour l’instant, je n’ai pas trouvé de manière satisfaisante de renflouer mon compte Binance en euros…

P.S.: J’aime beaucoup votre pseudo smile

Effectivement le retour du virement se fait attendre, et les frais sont de retour sur le rechargement en CB. En attendant je me dis qu’il me reste 0,2% de delta positif, que chaque cashback versé me rapproche des 10 BNB offrant 3% de cashback, et que l’appréciation du BNB en vaut la chandelle.


Hodl.

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1    #118 23/10/2021 21h11

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doubletrouble, le 04/10/2021 a écrit :

Sur une autre file j’avais donné un lien vers un vieux bouquin américain écrit pendant la stagflation des années ’70 où le conseil de l’auteur pour lutter contre l’inflation était d’acheter en gros (et le moins cher possible) tous les consommables non-périssables possibles et les stocker.

Cela paraît simpliste, mais il soulignait avec justesse que les autres formes de stockage de valeur sont impitoyablement taxées (immobilier : taxe foncière ; actions : taxe sur les plus values réalisées et les dividendes…) tandis que si le prix de vos ampoules, de vos pneus, de vos biscuits ou vos pâtes double ou triple, vos gains sont nets d’impôts - et cela vous permet de récupérer du pouvoir d’achat pour acheter ce qui n’est pas gratuitement ou facilement stockable (gaz, électricité, viande, fruits et légumes frais…).

C’est vieux comme le monde, et c’est une méthode utilisée en cas de guerre notamment. Lorsque le système monétaire donne des signes d’inquiétude, l’objectif et de transformer ses avoirs en bien tangibles aillant une valeur d’usage non taxable. Une fois que le risque est écarté ou qu’un nouveau système monétaire est en place, il faut revendre les biens et donc les reconvertir en cash.

Pour les amateurs de cinéma, une des premières scène du très bon film Uranus de Claude Berri, montre le fils de Michel Galabru en train de butiner avec sa petite amie, mais surtout il explique comment son père converti son argent en biens tangibles en achetant tout ce qu’il se vend, et notamment des bassines et cuvettes en métal, des vélos etc ….. pour après les revendre quand la guerre sera terminée.

Maintenant, est ce réaliste ?

A+
Zeb


Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.

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#119 24/10/2021 08h38

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@zeb : Vous extrapolez l’idée de l’auteur en ajoutant le concept de thésaurisation. L’or est une bien meilleure assurance de ce point de vue que des bicyclettes ou de la ferraille.

La préconisation de l’auteur était "d’acheter en avance" ce que l’on sait que l’on consommera, sur une période de quelques années, mais pas de stocker en excès dans l’espoir incertain de revendre avec un profit. La raison était double : la première, évidemment, c’est de payer moins cher en achetant en gros maintenant en prévision d’une hausse des prix plus tard ; l’autre plus subtile était qu’une inflation excessive invite souvent la mise en place de contrôle des prix ou de rationnement par le gouvernement, ce qui cause en réponse des pénuries (les producteurs qui vendent à perte font le strict minimum) et l’émergence d’un marché noir. En stockant ce dont on a besoin en avance, on n’a pas à se soucier des pénuries ou de devoir payer un prix d’usurier pour se le procurer au marché noir.


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3    #120 25/10/2021 17h24

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Quelqu’un peut-il avoir la gentillesse de m’expliquer si je délire ou si les gens sont devenus fous avec la hausse des prix du carburant ?

20 minutes a écrit :

En attendant de voir arriver cette indemnité sur leur compte en banque, certains automobilistes interrogés par 20 Minutes assurent avoir modifié leurs habitudes de consommation. « Avec 1.000 kilomètres par mois et un plein qui coûte 90 euros, le calcul est vite fait, explique Alexandre, fonctionnaire territorial. Plus de sorties, je suis obligé de faire attention à mon budget, avec deux prêts à rembourser ».

1000 km par mois avec une voiture qui fait du 6 litres au 100 (estimation moyenne), on est donc à 60 litres par mois.

En mai 2020, au plus bas récent, avec le SP 95 à 1,25 € on était donc à 75 euros de dépenses de carburant par mois pour cette personne.

Aujourd’hui, on est à 1,65 €, soit 99 euros.

Un écart de 24 euros mensuel donc. Qui entraîne une limitation des sorties (au pluriel, sic) ?

Ou encore :

20 minutes a écrit :

« Mon budget carburant a explosé »
Pour certains, l’adaptation est encore plus radicale. « Avec l’augmentation du prix de l’essence, et l’obligation d’aller travailler sur site alors que mon entreprise est éligible au télétravail, je me vois forcée de chercher un nouvel emploi plus proche de mon domicile », regrette Emilie, qui travaille dans les assurances. « En attendant, poursuit-elle, je limite mes déplacements, et donc je ne sors presque plus le week-end pour équilibrer le budget».

Ou encore :

20 minutes a écrit :

D’autres lecteurs de 20 Minutes ont pris les devants depuis quelque temps. « Depuis le premier confinement, je fais de nombreux trajets en vélo, confie Magali. Pour aller au travail (à 7 km de mon domicile), pour emmener mes enfants ou pour faire les courses. Je dois économiser au moins 250 euros par mois et je regrette de ne pas m’y être mise plus tôt ! ».

250 euros d’économies de carburant par mois en allant au travail à 7 km de chez soi en vélo plutôt qu’en voiture ?

-

Je veux bien que pour les smicards ou ceux qui chauffent au fioul la hausse fasse mal.

Pour les autres, soit je ne sais pas compter, soit c’est eux, mais il y a un truc qui m’échappe !

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3    #121 25/10/2021 17h47

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#122 25/10/2021 18h03

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@IH

Fous sans doute pas.

D’abord, nous sommes tous des procureurs en puissance (vous, moi, tout le monde sur ce forum et en France, à part peut être les bébés ; source : E. Macron). Donc normal qu’on critique en permanence (un procureur, ça ne dit pas des mots doux).

Par ailleurs, les français sont pour la plupart des êtres humains. Donc pour lesquels le ressenti compte autant que les calculs posés et rationnels (normal).

Il doit y avoir une partie de la population qui est à 24€ près parce qu’elle est dans le rouge même sans cette augmentation. Celle là leur enfonce un peu plus la tête sous l’eau. Une autre qui est à 100€ près et pour laquelle 24€ par ci, 10€ par là et 27€ par ici, ça mange une partie de la marge mensuelle.

Enfin, il y en a une dernière qui ne supporte plus cette idée selon laquelle on taxe, on taxe et on taxe encore. Jusqu’à plus soif et parfois jusqu’à l’absurde. Avec le chantage récurrent du : si on baisse les taxes, sur quoi voulez vous qu’on prenne l’argent, sous-entendu :

- Sur les hôpitaux (vous voulez qu’on laisse les gens mourir)?
- Sur l’école (vous voulez qu’on aggrave encore l’illettrisme rampant)?
- Sur les policiers (vous voulez qu’on vive dans une société encore plus dangereuse qu’elle ne l’est)?

Comme s’il s’agissait uniquement d’une question de moyens (et pas d’allocation des ressources ou tout bêtement de volonté politique sur certains sujets).

Je dois faire dans les 200 kms par mois en moyenne. Et bien que l’État (au sens large du terme) se gave* de taxes et impôts divers et variés, dont celles sur les carburants, sans jamais évoquer un début de réduction de son propre train de vie (collectivités locales obèses, des couches administratives dans tous les sens et à tous les niveaux) ou bien remettre à plat le tonneau des danaïdes des allocations diverses et variées (à distribuer en priorité à 6 mois d’élections présidentielles) … ça m’agace au plus haut point.

En langage LREM ou LFI, on appelle ça du populisme (ou pire). Chez LR, j’imagine qu’on appelle ça du pragmatisme (ce qui ne signifie pas nécessairement qu’ils aient fait mieux que les autres sur les 20 dernières années).

Financièrement, cette hausse du prix du carburant m’en touche une sans bouger l’autre. Psychologiquement, c’est une couche de plus dans le mille-feuille délirant des taxes et impôts. Je comprends la grogne (même si les plus gros râleurs ne sont pas nécessairement les derniers à profiter du système social), y compris dans ses exagérations.

*Se gave = à 47,2% du PIB en prélèvements obligatoires (source : Insee), on peut je pense utiliser ce terme.

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1    #123 25/10/2021 18h14

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doubletrouble, le 24/10/2021 a écrit :

@zeb : Vous extrapolez l’idée de l’auteur en ajoutant le concept de thésaurisation. L’or est une bien meilleure assurance de ce point de vue que des bicyclettes ou de la ferraille.

Ceci dit, il est bien plus facile de trouver de la ferraille que de l’or smile

A+
Zeb


Tout ce qui peut merder, va inévitablement merder.

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#124 25/10/2021 18h24

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carignan99 a écrit :

Financièrement, cette hausse du prix du carburant m’en touche une sans bouger l’autre. Psychologiquement, c’est une couche de plus dans le mille-feuille délirant des taxes et impôts. Je comprends la grogne (même si les plus gros râleurs ne sont pas nécessairement les derniers à profiter du système social), y compris dans ses exagérations.

Sauf que c’est une augmentation du prix due au marché dont on parle en ce moment, pas d’une augmentation de taxe.

Sinon pour répondre à IH, je suis d’accord qu’à moins d’être déjà complètement dans le rouge ou de faire un nombre de km délirant, le changement du prix du plein ne me parait pas suffisant pour avoir un si gros impact sur le train de vie.
Après si ça permet à certaines personne de mieux se rendre compte du fait qu’on peut se passer de la voiture dans pleins de situations, personnellement ça me va smile
J’aurais cependant imaginé qu’il faudrait de bien plus grosses augmentations ou qu’on soit plutôt au stade d’une véritable compression de l’offre (ce type de choc risquant de devenir de plus en plus fréquent avec le déclin du conventionnel et un pic du non conventionnel récemment ou bientôt passé)

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#125 27/10/2021 15h04

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@carignan99 : Se focaliser sur le prix à la pompe n’a pas de sens - une augmentation du coût de l’énergie, si elle est prolongée, se répercute sur l’ensemble des produits. Le prix à la pompe n’est que le symptôme le plus visible, mais je vous assure que cette hausse vous fera "bouger l’autre".

Si vous voulez vous amuser, lisez les semestriels de boîtes agroalimentaires…

- Newlat (pâtes, laitages…) : note l’augmentation des coûts de l’énergie et du blé dur, mais prévoyante elle est protégée jusque fin Novembre par ses contrats à long terme
- Scandi Standard (volaille) : massacrée (EBIT -30%) par la hausse brutale du coût de ses intrants
- Brødrene Hartmann (emballage pour les œufs) : s’inquiète de la hausse des prix des matières premières
- SPA monopole (eau) : s’inquiète de la hausse des prix de l’énergie, du PET et des ingrédients pour ses boissons aromatisées
- …

Et encore, ce sont des boîtes de qualité, imaginez le reste. L’explosion du prix du gaz affecte le prix des engrais NPK, le pétrole la consommation des engins agricole et des camions pour la logistique, le prix de la pulpe de bois et des plastiques fait grimper celui des emballages…

Un petit état des lieux pour le gaz naturel : Natural gas price statistics - Statistics Explained


✯ Mangia bene, caca forte, e non aver paura della morte.

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