#1 09/03/2022 11h11
- Geronimo
- Membre (2012)
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Bonjour,
Je vais peut-être avoir prochainement l’occasion d’exercer quelques BSPCE et de vendre les titres correspondants avec une plus value. Le projet est ensuite d’investir le produit de cession via notre holding familiale, malheureusement après PFU.
J’ai donc un peu creusé les possibilités qui s’offrent à moi, notamment l’apport-cession qui me semble correspondre à ce que je souhaite faire d’un point de vue économique et fiscal.
L’idée serait :
1. exercer les BSPCE
2. apporter les titres correspondants à la holding familiale, valorisés au prix de vente attendu. Cet apport génére une plus value à déclarer mais qui est placée en report d’imposition (sous certaines conditions, soit de durée de détention, soit dans mon cas de reinvestissement)
3. Faire vendre les titres par la holding (PV=0 au niveau de la holding).
4. Investir 60% du produit de cession dans une activité économique afin de pérenniser le report d’imposition, notamment j’imagine possiblement sous deux ans la création d’une SAS (détenue pour partie par notre holding et pour partie en direct) de conseil en affaires / cgp.
Sur le point 1:
- savez-vous si les titres issues de BSPCE sont bien éligibles à un apport ? Je ne vois rien qui s’y oppose.
- l’apport étant considéré comme une cession, je dois creuser l’impact au niveau des droits de préemption.
Sur le point 2:
- sauf erreur de ma.part, notre holding étant une SC à l’IS, nous n’avons pas besoin de commissaire aux apports, une décision collective suffit c’est bien cela ?
- y’a-t-il un délai minimal à prévoir entre l’apport des titres et la vente par la holding ? (en sachant que dans tous les cas je serai très loin du seuil de 3ans). Dans l’idéal, je souhaiterais faire toutes les opérations (exercice/apport/cession) le même jour.
- si j’ai bien compris, le report d’imposition s’applique à l’IR et aux PS (i.e la totalité des 30% sont en report d’imposition) ?
Sur le point 3:
à nouveau je ne vois pas de difficulté particulière puisque les titres sont vendus à leur valorisation au moment de l’apport.
Sur le point 4:
une activité économique de ce genre me semble éligible (la gestion d’un patrimoine propre ne l’est pas, mais là ca ne serait pas le cas ça serait bien une activité économique).
En lisant les positions de l’administration fiscale et du Comité d’abus de droit fiscal sur le sujet :
- l’essentiel des redressements se font lorsque des soultes sont versées en contrepartie de l’apport et que celles ci n’ont aucune justification économique d’ensemble => ça ne serait pas mon cas, pas de soulte
- j’ai l’impression de respecter l’esprit du texte qui vise à permettre le reinvestissement dans une nouvelle activité économique sans friction fiscale.
Je pense me rapprocher d’un fiscaliste pour valider l’approche et les étapes, mais peut-etre avez vous déjà des points d’attention à me signaler.
Merci d’avance pour vos lumières et commentaires.
Article 150b ter
Bofip
PS : je me suis permis d’ouvrir une nouvelle discussion car toutes les précédentes (ici, là, là, ou là) ont plus de 5ans et sont assez peu "opérationnelles".
Mots-clés : apport, cession, report d'imposition
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