#2426 23/04/2022 22h50
- pense_bete
- Membre (2011)
- Réputation : 36
pour sortir de la côte il faudra une OPR obligatoire, il faut 95%
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Cette discussion porte sur Unibail-Rodamco-Westfield (URW), un géant mondial de l'immobilier commercial. Les participants débattent de la stratégie de l'entreprise, notamment son importante dette et son programme de cessions d'actifs, ainsi que de l'impact du commerce en ligne sur son activité.
Un membre soulève la question du versement exceptionnel de 20 € par action, s'interrogeant sur la stratégie d'investissement à adopter avant et après l'annonce officielle. D'autres participants expriment des inquiétudes quant à l'augmentation de l'endettement et préfèrent la stratégie de faible endettement précédemment adoptée par URW. La décision de URW de prendre des participations dans d'autres foncières est également perçue comme inhabituelle.
Les participants analysent les performances financières d'URW, notamment son Actif Net Réévalué (ANR) et son ratio d'endettement (LTV), en les comparant à celles de concurrents comme Mercialys. La discussion aborde également la volatilité du cours de l'action, les rendements sur dividendes, et l'éligibilité au PEA. Plusieurs membres se questionnent sur l'opportunité d'investir dans URW, considérant son prix de l'action.
La discussion s'étend sur l'impact de l'e-commerce et la transformation du secteur de l'immobilier commercial, certains participants anticipant une baisse de la valeur des actifs tandis que d'autres restent optimistes sur les perspectives d'URW compte tenu de la qualité de ses actifs. Le programme de rachat d'actions annoncé par URW est discuté, ainsi que les implications comptables de ce rachat. Les discussions portent également sur le régime fiscal des SIIC et son impact sur l'investissement.
L'acquisition de Westfield fait l'objet d'un débat approfondi. Les participants analysent les aspects positifs (diversification géographique, etc.) et négatifs (surcoût, incertitudes, etc.) de cette opération. L'impact de l'acquisition de Westfield sur l'ANR et les flux de trésorerie est également débattu, ainsi que les conséquences de l'opération sur la stratégie de l'entreprise, notamment la liquidité et la stratégie de désendettement. Plusieurs intervenants expriment leur scepticisme vis-à-vis du rachat, soulignant les incertitudes liées à l'intégration de Westfield et sa valorisation. Plusieurs analystes et investisseurs extérieurs s'expriment aussi sur le sujet.
Le prélèvement à la source sur les dividendes et la cotation des actions sur différentes places boursières sont également abordés. Enfin, la récente acquisition de Westfield est analysée, les participants débattant de son impact sur le cours de bourse d'URW, de sa rentabilité et de sa valeur intrinsèque, ainsi que de sa diversification géographique.
pour sortir de la côte il faudra une OPR obligatoire, il faut 95%
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Ca semble très difficile du fait de la capitalisation
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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Stratus, le 23/04/2022 a écrit :
A l’image de ce qu’il a fait avec Free, pensez vous qu’il veuille viser les 33% du capital pour tenter une sortie de cote et gérer tranquillement l’entreprise ?
Déjà, ce n’est pas Free, mais Iliad (holding qui contrôle Free, mais pas à 100%, et qui a aussi d’autres choses), qu’il a sorti de la cote.
Ensuite, non, je ne pense pas (même si je peux me tromper) qu’il veuille récupérer presque tout le capital de URW, puis la sortir de la côte. Ca aurait pas mal d’impact (cf statut SIIC), et ce n’est pas autant son bébé que Iliad/Free (qu’il a créé il y a plus de 2 décennies, qu’il contrôlait très majoritairement avant de l’introduire en bourse, et transformé en success story en tirant avantage de plusieurs changements de paradigme dans le secteur), et c’est un très gros morceau, et il faudrait bien plus de 33% du capital.
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A mon avis une sortie de la côte devrait se faire avec une grosse prime sur le cours, vu que la NAV est plus du double de la valeur du titre, et que les actionnaires actuels sont comme Niel : ils attendent une grosse plus value une fois que la situation sera normalisée. Je vois mal ceux qui ont encore le titre en portefeuille et qui se sont assis sur le dividende brader à 90 ou 100 € par titre avec une NAV à 150+ €.
Niel & cie est par ailleurs déjà de-facto aux manettes et a fait passer la pilule la plus amère (la suspension du dividende), donc je vois pas énormément d’intérêt à l’opération à ce stade.
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C’est Eve qui est sortie de la côte ! Ou alors vous parliez de cote ?
En cas de retour violent de votre part, j’ai mis ma cotte de maille. :-)
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Selon Zone Bourse :
* CHIFFRE D’AFFAIRES AU T1 (IFRS) EUR 734,5 MLNS CONTRE EUR 539,4 MLNS IL Y A UN AN
* REVENUS LOCATIFS BRUTS AU T1 (IFRS) EUR 540,0 MLNS CONTRE EUR 388,0 MLNS IL Y A UN AN
* LES PARTENARIATS COMMERCIAUX SONT PASSÉS DE EUR 10,8 MLNS AU T1 2021 À EUR 25,5 MLNS AU T1 2022
* AU PREMIER TRIMESTRE 2022, NOUS AVONS SIGNÉ PLUS DE CONTRATS QU’AU PREMIER TRIMESTRE 2019, RÉALISANT UNE AUGMENTATION DE +6%
* ACTIVITÉ LOCATIVE SOUTENUE AVEC 521 TRANSACTIONS SIGNÉES AU T1, EN HAUSSE DE 4% PAR RAPPORT À 2019 ; LA PROPORTION DE TRANSACTIONS À LONG TERME A AUGMENTÉ À 60%
* LE RECOUVREMENT DES LOYERS ATTEINT 93% POUR LE GROUPE AU T1, ET DEVRAIT CONTINUER À S’AMÉLIORER À MESURE QUE LES CONDITIONS D’EXPLOITATION SE NORMALISENT
* PERSPECTIVES: LE GROUPE CONFIRME SES PRÉVISIONS AREPS POUR 2022 DE 8,20 À 8,40 EUROS PAR ACTION
* PERSPECTIVES: LE GROUPE CONTINUE À SURVEILLER DE PRÈS L’IMPACT POTENTIEL DE LA SITUATION ÉCONOMIQUE ET GÉOPOLITIQUE GÉNÉRALE SUR SES MARCHÉS
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La recherche d’une vision économique "concrète" des loyers perçus par l’entité URW m’invite plutôt à retenir, concernant les revenus locatifs perçus, le chiffre publié en proportionnel (683,5M€, +36,0%) plutôt que le chiffre publié selon la norme IFRS (540,0M€, +39,2%) qui n’intègre pas les loyers perçus en provenance des centres détenus en joint venture (consolidés selon l’equity method).
URW insiste systématiquement sur ce point dans ses publications semestrielles, argument qui m’a plutôt convaincu.
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Pour ceux que ça intéresse, AREPS c’est "Adjusted Recurring Earnings per Share" et était de 12,37 € en 2019, avec au final un dividende de 10,80 €. En faisant une simple règle de 3 ça nous ferait un dividende autour de 7 € s’il était payé aujourd’hui et donc un rendement autour de de 10%.
Sachant que les REIT de malls en Asie se traitent souvent autour de 5% de rendement et plus ou moins la NAV, ça donne une idée de cible pour le cours…
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AOF•28/04/2022 à 12:14 a écrit :
URW, plus forte baisse du CAC 40 à la mi-séance du jeudi 28 avril 2022
URW (-1,88% à 69,33 euros)
Unibail-Rodamco-Westfield recule dans le sillage du point d’activité du premier trimestre. La foncière spécialisée dans les centres commerciaux a pourtant confirmé son objectif d’un résultat net récurrent par action ajusté (RNRPAA) compris entre 8,20 et 8,40 euros en 2022.Points clés
- Leader mondial de l’immobilier commercial né des fusions Unibail, Rodamco et Westfield;
- Portefeuille de 54 ,5 Mds€ d’actifs et loyers de 1,7 Md€, générés par les centres commerciaux pour 95 % de centres commerciaux et par les bureaux pour 8 % de bureaux, l’apport des centres de conventions s’étant effondré ;
- Modèle économique de recentrage sur l’Europe reposant sur 3 piliers -concentration, différenciation et innovation ;
- Capital ouvert avec une position minoritaire de 23,4 % détenue par Xavier Niel, Léon Bressler présidant le conseil de surveillance de 10 membres et Jean-Marie Tritant le directoire ;
- Bilan tendu avec un effet de levier dette/Ebitda de 14,6, mais disponibilités de 12,1 Mds€ et ratio LTV de 44,7 %.Enjeux
- Stratégie 2024 ambitionnant de redevenir un pure player européen avec un résultat d’exploitation revenu aux niveaux de 2019 et un bilan solide (LTV inférieur à 40%) via : nouvelles sources de revenus : partenariats commerciaux, exploitation des données et maximisation de la valeur des actifs via des développements mixtes /sortie totale des Etats-Unis en 2023 ;
- Innovation orchestrée par le nouveau directeur de la stratégie client, de renforcement de la préférence, de l’impact (plateforme omnicalale) et de l’agilité (internet des objets et technologies cloud) ;
- Stratégie environnementale « Better places 2030 » fondée sur 3 piliers, la qualité des immeubles, la connectivité et l’intégration dans l’environnement urbain : réduction de moitié de l’emprunte carbone et valorisation des déchets en lien avec les communautés locales ;
- Diversification dans le résidentiel par exploitation du potentiel de 2,4 Md$ de mètres carrés relevés dans le portefeuille et déjà engagée à Londres ;
- Cessions attendues de 1,5 Md€ d’actifs en Europe et réalisation des 2 Mds€ de projets en pipeline.Défis
- Evolution de l’actif net réévalué ou ANR (159,60 €), donnée-clé du secteur foncier en Bourse, à comparer au cours de Bourse ;
- Situation financière encore tendue et sensible aux relèvements de taux ;
- Confirmation de la reprise des loyers et de la diminution du taux de vacance ;
- Objectifs 2022 d’un bénéfice net par action de 8,2 à 8,4 € ;
- Suspension du versement de dividendes jusqu’en 2022.
-1,88% : pas de panique !
Pourquoi en baisse après avoir publié un chiffre d’affaires trimestriel en hausse de 34,2% sur un an et confirmé sa prévision de résultat par action annuel tout en disant surveiller de très près l’impact potentiel de la situation économique et géopolitique sur ses activités ?
Je ne sais pas, les mystères de la bourse.
ANR (159,60 €), donnée-clé du secteur foncier en Bourse, à comparer au cours de Bourse : 69,33 euros.
Ils n’ont pas de calculatrice chez AOF ?
Ma fidèle HP-12C indique une décote de 57 %.
C’est énorme mais il y a des Défis …
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Risque dette je pense.
Tant qu’il y a un risque d’AK matérialisé par une dette importante, la décote risque de durer.
Peu importe l’ANR si le risque de dilution perçu est grand.
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Assez surpris de la réaction du marché également …
Je pense que le risque perçu se situe davantage au niveau du prix de cession de la partie US, payée à prix d’or par Cuvillier et qui faisait l’objet d’un article du Wall Street Journal en début de mois :
Westfield Malls? European Owner Says It Is Done With the U.S. - WSJ
Extrait :
"Unibail valued its American portfolio at €12 billion, equivalent to $13.2 billion, at the end of last year. Executives believe the company can hit its deleveraging target even if the U.S. portfolio sells at a 30% discount of 2021 valuations, although they haven’t specifically said how much they believe they can get for the properties. Green Street, a commercial real-estate analytics firm, estimates the company’s U.S. assets are worth closer to €10.5 billion. Unibail likely will have a hard time finding buyers by next year and almost certainly won’t get what it paid for its U.S. portfolio, said Rob Virdee, senior analyst at Green Street."
Personnellement, je trouve que les métriques opérationnels confirment un retour à un niveau très proche de l’avant COVID, et que cette incertitude sur les conditions de sortie des US permet de continuer à accumuler l’action… à un cours inférieur à celui qui était en vigueur lors de la publication des résultats de 2021 (où l’avenir était quand même beaucoup plus incertain).
A plus long terme semble se poser la question de l’impact de la remontée des taux sur la valeur des portfolios (dépréciations) et le coût de la dette (marge nette). Pour autant, pour ce que je peux en observer, les assureurs se ruent depuis le début d’année sur les cessions totales ou partielles d’immeubles et de centres réalisées par les foncières …
Bref, cela ressemble toujours à un pari avec de multiples facteurs à prendre en compte, mais la dimension opérationnelle de l’activité (celle qui permet les loyers) semble rétablie.
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Je l’ai dit sur une autre file, mais à mon sens l’environnement macro actuel est extrêmement positif pour les REIT / SIIC : certes les taux remontent (un peu, on parle de 1 à 2% sur 1 à 2 ans) mais à côté de ça l’inflation explose à plus de 7% en zone US et Euro. La dette va coûter un poil plus cher, mais la valeur des actifs et les loyers va bénéficier à plein régime de l’inflation. Des magasins qui vendent tous leurs produits 7% plus cher c’est aussi un loyer qui peu prendre 7% de hausse…
Il y a eu des études sur l’impact des périodes de remontée des taux sur les REIT et elles concluent qu’en général l’effet est neutre, car qui dit remontée des taux dit croissance économique, l’un compense typiquement l’autre.
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En plus, la récente hausse de USD (vs EUR) devrait plutôt être favorable (car URW a moins de dettes en USD), au niveau du cash qui devrait rentrer lors de ventes d’actifs nord-américains.
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Betcour, le 28/04/2022 a écrit :
Je l’ai dit sur une autre file, mais à mon sens l’environnement macro actuel est extrêmement positif pour les REIT / SIIC : certes les taux remontent (un peu, on parle de 1 à 2% sur 1 à 2 ans) mais à côté de ça l’inflation explose à plus de 7% en zone US et Euro. La dette va coûter un poil plus cher, mais la valeur des actifs et les loyers va bénéficier à plein régime de l’inflation. Des magasins qui vendent tous leurs produits 7% plus cher c’est aussi un loyer qui peu prendre 7% de hausse…
Il y a eu des études sur l’impact des périodes de remontée des taux sur les REIT et elles concluent qu’en général l’effet est neutre, car qui dit remontée des taux dit croissance économique, l’un compense typiquement l’autre.
je suis d’accord sur le fond avec vous, mais il faut tempérer ça par une démographie différente (les autres périodes de hausse de taux étant lors de périodes avec une natalité bien plus importante) et sans les vents contraires apportes par la technologie (commerce en ligne et teletravail).
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Achat de Xavier Niel : 1 436 000 titres à 69,64 euros
Un achat supplémentaire de cet insider
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Pas certain qu’une
"Opération d’échange de conditions d’intérêts et de dividendes contre variation d’action"
soit un achat pour XN, ou une couverture contre une baisse ?
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La dernière phrase dans les commentaires dit : "1 436 000 actions URW sous-jacentes ont été acquises dans ce cadre pour un montant de 100 millions"
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INVESTIR.FR | LE 11/05/22 À 12:10 a écrit :
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Priorité au désendettement chez Unibail-Rodamco-Westfield
La foncière de commerces tenait ce mercredi son assemblée générale des actionnaires. Le compte-rendu complet.
Nous participions ce matin à l’assemblée des actionnaires de la foncière de centres commerciaux Unibail. A l’accueil, Porte Maillot à Paris, nous avons reçu quelques procurations (47) pour 8.976 actions.
Le président du conseil de surveillance, Léon Bressler, ouvre l’AG en rappelant que « le plan de désendettement comprend une réduction radicale de l’exposition financière aux Etats-Unis ». Ainsi, « en 2024, Unibail sera un acteur concentré sur le marché européen ».
La parole est au président du directoire, Jean-Marie Tritant. Il résume les comptes 2021 et du premier trimestre. Il signale notamment le redressement du pôle congrès et expositions et souligne « le rôle crucial de nos centres commerciaux dans la stratégie omnicanal des grandes marques ». Il rappelle que le plan de cession en Europe est réalisé à hauteur de 2,5 milliards d’euros sur un objectif de 4 milliards à atteindre fin 2022. Parallèlement, les investissements sont limités à 2 milliards sur deux ans, en 2021 et 2022. Lorsque des flagship (grands centres de destination) comme Carre Senart sont concernés par les cessions, Unibail conserve le contrôle et la gestion, source d’honoraires.
Stratégie omnicanal des locataires
Jean-Marie Tritant explique que les commerçants combinent avec avantage les deux canaux de distribution, e-commerce et magasin physique, la taille de ces derniers étant orientée à la hausse.
Le dirigeant dit que la foncière est aussi et restera promoteur, en particulier pour elle-même. Les investissements en cours de 2 milliards (dont 1,1 milliard en 2021) doivent générer 125 millions de loyers. Cela concerne notamment le projet sur le port de Hambourg et Gaité Montparnasse.
Il conclut son intervention très détaillée en assurant qu’un dividende pérenne sera rétabli au titre de l’exercice 2023.
Question d’une actionnaire sur la baisse du cours de Bourse depuis le rachat de Westfield. Jean-Marie Tritant explique que pour réduire l’endettement, « une opération d’arbitrage massive, une réduction radicale de l’exposition financière aux Etats-Unis » va intervenir.
En réponse à une autre question, le dirigeant dit que les grands centres sont adaptés à la volonté des commerçants d’avoir des magasins plus grands. Il prend l’exemple d’Inditex qui a fermé 11% de ses magasins mais réalise quand même plus de ventes physiques.
Plusieurs options aux Etats-Unis
Question sur la dette. Le directeur Fabrice Mouchel répond. La dette est passée de 44,7% fin 2020 à 42,5% en tenant compte des cessions intervenues début 2022. Cela traduit une baisse de la dette mais aussi de la valeur des actifs. L’objectif est de 40%.
Question d’Investir sur les différentes options aux Etats-Unis, cession partielle ou totale, en un ou plusieurs blocs, en gardant ou pas la gestion, par introduction en Bourse ou pas… Jean-Marie Tritant dit que « plusieurs options vont être testées en même temps » et qu’il n’entend pas abattre ses cartes pour l’instant.
On passe au vote. L’absence de dividende est acceptée avec 99,96% des voix. La rémunération du président du directoire passe avec un large score de 93,3%.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE Priorité au désendettement chez Unibail-Rodamco-Westfield
OK pour la stratégie de "réduction radicale de l’exposition financière aux Etats-Unis",
mais à ce jour c’est le "plan de cession en Europe" qui est le plus avancé.
Une opération d’arbitrage massive, une réduction radicale de l’exposition financière aux Etats-Unis "va intervenir" mais on ne veut pas nous dire quand ni comment, Jean-Marie Tritant "n’entend pas abattre ses cartes pour l’instant" …
69.770 EUR +1.51%
Le marché apprécie, sans enthousiasme excessif.
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ArnvaldIngofson a écrit :
OK pour la stratégie de "réduction radicale de l’exposition financière aux Etats-Unis",
mais à ce jour c’est le "plan de cession en Europe" qui est le plus avancé.
Une opération d’arbitrage massive, une réduction radicale de l’exposition financière aux Etats-Unis "va intervenir" mais on ne veut pas nous dire quand ni comment, Jean-Marie Tritant "n’entend pas abattre ses cartes pour l’instant" …
Je pense qu’actuellement ils ne peuvent pas trouver preneur pour vendre les centres commerciaux US, au prix où ils les ont achetés.
Il faut se souvenir que le précédent management à racheter Westfield avec un taux de capitalisation de 4%, et quand les loyers étaient au plus haut.
Il y a plein d’opérations de M&A actuellement sur l’immobilier US, mais sur des actifs demandés (logistiques, campus, centres de données informatiques, santé).
Sur les centres commerciaux, on est tjs en mode recovery.
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Un Spin-off pour se débarrasser de la partie US?
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Ce que je comprends pas trop chez Unibail c’est pourquoi ils gardent la filiale - Société de Tayninh - (coquille vide cotée à la Bourse de Paris)
détenue à 98% environ et qui a 17 millions d’euros de trésorerie immobilisée qui est mangés peu à peu chaque année à raison de 100k par an alors qu’entre-temps le groupe est surendetté…
La gestion n’est pas très rigoureuse, car en principe on peut attendre qu’un bon management liquide la filiale et récupère la tréso…
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et qui a 17 millions d’euros de trésorerie immobilisée qui est mangés peu à peu chaque année à raison de 100k par an alors qu’entre-temps le groupe est surendetté…
Il s’agit d’une créance sur URW, et non pas de trésorerie.
On peut en déduire que justement, la société mère n’a pas intérêt à rembourser la créance, mais cela ne change rien au problème que vous soulevez très justement.
En effet, les frais pour garder cette coquille vide active, eux sont bien réels (frais de commissaires aux comptes notamment).
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Vous ne semblez pas avoir bien mesuré la situation de cette filiale de URW et les risques pour un petit investisseur d’acheter quelques actions, croyant faire une bonne affaire en achetant à un cours inférieur de 25% environ à l’ANR.
Depuis plus de 15 ans, URW détient cette coquille cotée vide (sans activité, avec juste de la trésorerie, qui baisse d’environ 0,5% par an à cause des frais de gestion, alors que le placement de cette trésorerie - en fait, le prêt de cette trésorerie à URW - ne rapporte rien vu le niveau des taux d’intérêt).
Ces frais étant minime à l’échelle d’URW, cette situation peut durer, car URW pense probablement avantageux de garder sous la main une coquille cotée en bourse, qui peut par exemple servir à faire coter rapidement une partie d’URW si cela devient avantageux par voie de fusion, plutôt que de passer de longs mois à faire une introduction en bourse par la voie classique.
Du coup, le petit actionnaire imprudent et frustré de Tayninh:
- ne peut pas revendre, car liquidité quasi nulle
- et voit l’ANR stagner et même baisser un peu année après année, sans que rien ne se passe.
Cela peut durer encorer 10 ans ou plus, ou se terminer vite si URW a la bonne idée de liquider sa filiale et de reverser l’ANR aux minoritaires, avec alors une plus-value de 25% (scénario improbable, et de toute manière 25% représentera un rendement faible sur 10 ou 15 ans face à la performance de la bourse sur cette période).
Mon seul conseil pour l’actionnaire: vendre vite au cours actuel si un imbécile imprudent se présente aujourd’hui à l’achat de titres Tayninh.
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Bonjour aleph1, je ne suis pas "un petit actionnaire frustré de Tayninh" tout simplement car je suis pas actionnaire de Tayninh, j’aurai dû le préciser
Mais en effet à mon avis cette filiale ne sert à rien pour Unibail puisqu’ils ne l’utiliseront probablement jamais. La décote semble faible pour ce dossier, les minoritaires devraient en attendre plus.
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Reuters a écrit :
•20/05/2022 à 12:26
20 mai (Reuters) - L’Autorité des marchés financiers (AMF) annonce dans un avis publié vendredi que :
* XAVIER NIEL DÉTIENT 27,07% DES DROITS DE VOTE D’UNIBAIL-RODAMCO-WESTFIELD
* XAVIER NIEL N’A PAS L’INTENTION DE PRENDRE LE CONTRÔLE DE LA SOCIÉTÉ UNIBAIL-RODAMCO-WESTFIELD MAIS ENVISAGE DE POURSUIVRE SES ACHATS EN FONCTION DES CONDITIONS DE MARCHÉ
* L’ACTION UNIBAIL-RODAMCO-WESTFIELD GAGNE 2,34% APRÈS LA NOUVELLE MONTÉE DE XAVIER NIEL AU CAPITAL
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