Portefeuille d'actions de MrDividende

Je vous remercie pour votre retour.

Du coup c’est lié à votre courtier dont la procédure de retrait est peu pratique.

Pour la seconde partie, c’est une incompréhension de ma part au départ sur le "gestionnaire à monopole", j’avais compris qu’il s’agissait de votre courtier / banque.
Vous avez raison, en PEA c’est très limité. Je suis au courant pour le rachat de lyxor et les changements récents sur l’ESG.
L’avantage fiscale reste quand même intéressant actuellement tant qu’il ne change pas en notre défaveur.

Merci.

Cela n’arrivera certainement jamais.
Le PEA est une niche fiscale bien française (qui n’est d’ailleurs plus trop niche mais bon…) et les encours sur l’ensemble de la France sont beaucoup trop faibles pour que cela intéresse des émetteurs internationaux.

Avec une précision toutefois :

Le PEA créé en 1992 ne subissait aucun prélèvement pendant près de 4 ans et l’on pouvait alors dire que les premiers PEA étaient totalement exonérés.

Puis à partir de 1996, il a commencé à subir un prélèvement social de 0,5 %, lequel a vu son taux explosé (x8) un an plus tard pour arriver en 2019 à 17,2 %(x34 en 23 ans).

Selon un principe éprouvé : on instaure une nouvelle taxe en faisant croire que celle-ci est indolore avec un taux de prélèvement bas. Mais dès lors, le ver est dans le fruit car l’on ne cessera au fur des années d’augmenter ce taux.

MrDividende, le 19/01/2024 a écrit :

. Je vois aujourd’hui mon PEA comme une poche de réserve, de dernier recours, que dans l’idéal je n’espère ne jamais toucher. Et mon CTO qui participera plus activement au reste (capitalisation puis phase de consommation).

Je suis d’accord pour la poche de dernier recours pour une dépense one shoot élevée ( ne rentre pas dans RFR CEHR) mais il vaut mieux liquider le PEA en premier en phase de consommation sinon c’est barème successoral plus PS (17,2 voire plus), c’est plutôt justement en phase de consommation que le PEA est intéressant c’est celui à liquider en premier.

MrDividende, le 30/07/2023 a écrit :

J’en retiens donc qu’il ne faut surtout pas chercher à faire des anticipations, et rester investi, un point c’est tout. La récession arrivera quand elle arrivera (si elle arrive), et peu importe. Si les marchés baissent, c’est parfait et j’essayerais d’investir plus qu’habituellement. Si les marchés montent, je continue mes investissements habituels tout en profitant de la hausse pour la valorisation du portefeuille.

Bonjour MrDividende,

Je retrouve votre file un peu par hasard, et je vois que vous êtes investi maintenant à moitié en ETF, et surtout vous êtes très honnête et montrez qu’un etf world fait mieux !

Je me permet de vous proposer quelque chose concernant la question de rester investi ou pas. Vous pouvez avoir par exemple 50% d’actions et 50% d’or. Et vous re balancer régulièrement. Cela vous permet de rester investi et d’avoir un portefeuille plus stable dans le temps. Car en général l’or et les actions ne réagissent pas de la même manière, l’or étant une valeur refuge.

Cela fonctionne parfois mieux que d’être seulement investi en bourse me semble-t-il, et aussi ça permet un meilleur accès à son épargne.

Par contre… il faut accepter de re balancer quand la bourse est au plus bas… et que c’est "la fin du monde".

J’imagine que vous étiez déjà au courant mais si jamais. Dans le dernier article de Charles Gave il parle justement de cela, à moitié or à moitié action.

MrDividende, le 23/02/2024 a écrit :

- Je privilégie leur détention en direct, mais c’est problématique car :
1) difficile à stocker chez soi (risqué) et onéreux dans un coffre
2) difficilement déplaçable surtout en cas de crise (pendant le covid par exemple impossible si besoin urgent de pouvoir aller au coffre). On ne peut pas non plus si on veut changer de pays transporter une quantité élevée sur soi. Bref, c’est peu liquide.

Il ne faut pas oublier les diamants quand on est un véritable paranoïaque. Ce sont des "stores" à valeur de très petite taille. Vous pouvez les cacher dans des doublures de vêtements, dans votre anus, ou comme le Youkounkoun dans le film Le Corniaud, dans le klaxon du volant de la voiture de Louis de Funes.
Le Corniaud
Les diamants sont faciles à transporter. Contrairement à l’or.
Ils ne sonnent pas aux détecteurs de métaux, aux portiques d’aéroports.

Ils souffrent par contre plus de biais d’évaluations, ce qui constitue un vrai problème d’évaluation du rendement si on voit les diamants comme des placements (À la différence de l’investissement dans l’or et dans d’autres matières premières, il n’existe pas de cotation publique et accessible pour les diamants).

Lendopolis a écrit :

Par définition, le diamant naturel est unique. Il n’y a donc pas d’uniformité dans les produits existants, ce qui rend difficile l’évaluation de la valeur d’un diamant. Il n’existe pas non plus de marché officiel du diamant, ce qui rend difficile la revente de ces pierres.
Le marché des diamants fluctue beaucoup. Il ne s’agit donc pas d’une valeur refuge. En effet, il n’y a pas réellement de hausse systématique du cours du diamant lorsque les marchés financiers sont en berne.
Enfin, la bulle du marché du diamant peut même exploser à tout moment. C’est notamment ce qui a eu lieu en 1985. Ainsi, on estime que les diamants achetés dans les années 1970 ne peuvent plus être revendus que pour le tiers de leur prix d’achat.
Comment expliquer ce phénomène ? Outre la perte de valeur globale, il faut faire retailler les pierres afin qu’elles correspondent aux standards actuels, ce qui réduit le poids de la pierre.

Il y a les diamants synthétiques qui vont peut-être chambouler le marché, etc…

Pas sûr donc que ce soit un meilleur investissement que l’or, mais c’est une meilleure assurance vie que l’or. Si vous devez un jour fuir et refaire votre vie, il faut y réfléchir.

Personnellement, je pense que sauf apocalypse, il est plus simple d’avoir des comptes titres diversifiés ouverts dans plusieurs pays du monde (USA ou Canada, Allemagne, Japon) que vous déclarez tranquillement à votre fisc de résidence fiscale. C’est de la paperasse, mais au moins votre argent travaille. Et vous pourrez toujours fuir et refaire votre vie dans l’un de ces pays :-)

BILAN DU PORTEFEUILLE FEVRIER 2024 (72 ÈME MOIS DE REPORTING)

Encore un nouveau mois relativement haussier sur les marchés financiers. La raison de cette hausse est difficile à expliquer, même a posteriori.



La plupart des grands indices ont en effet progressé entre 5% et 10% depuis le début de l’année, soit déjà l’équivalent d’une année de performance boursière (en uniquement 2 mois).

Les indices sont majoritairement retournés sur un plus haut, malgré toutes les incertitudes économiques et les niveaux de taux actuels. C’est difficile à comprendre, mais peu importe. C’est justement le fait d’être investi pendant ces périodes qui permet d’obtenir une bonne performance de long terme. Beaucoup de gens restent sur la touche en se disant « le marché est trop haut j’attends une baisse ».



Certes, il n’y a pas nécessairement de raison fondamentale à cette hausse, mais elle est pourtant bien là, et on peut rester hors du marché très longtemps à attendre. Et même si une baisse venait à arriver, la hausse récente l’aurais amortie.

Bref comme souvent répété, il est plus sensé d’investir chaque mois sans se poser de question ni chercher à faire du timing, on aura de toute façon tort le cas échéant.





D’un point de vue stock picking, les derniers mois m’auront encore fait réfléchir. Lorsque l’on regarde les baisses récentes et importantes de titres comme Téléperformance, Eurofins, Edenred, Worldline… (chacune des valeurs de croissance que je possédais dans le passé), pourtant des grosses capitalisations jugées solides, et même les baisses de titres déjà peu valorisés comme BNP, Nexity…

Cela continue de me montrer qu’il est très difficile de battre les marchés en sélectionnant des titres individuels ainsi que le niveau de risque bien plus élevé. Cela m’incite donc toujours à augmenter la part d’ETF du portefeuille pour améliorer la performance globale de celui-ci.



Ma dernière réflexion sur les ETF à levier me pousse également dans ce sens. Si à l’avenir je souhaite délibérément prendre un risque supplémentaire pour tenter d’améliorer ma performance, je réfléchirais à ce type de support. Certes c’est risqué, volatile, sujet au beta slippage etc… mais cela me semble aujourd’hui et après réflexion moins risqué qu’investir dans des titres individuels orientés « croissance ».

Mise à jour du portefeuille

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Santé :

🇪🇺 Novo Nordisk
🇺🇸 Abbott Laboratories, Johnson & Johnson

Finance :

Industrie :

🇺🇸 Air Product & Chemicals, Lockheed Martin

Technologie :

🇪🇺 ASML Holding

Consommation non cyclique :

🇫🇷 L’Oréal
🇪🇺 Nestlé
🇺🇸 Procter & Gamble, General Mills, PepsiCo

Consommation discrétionnaire :

🇫🇷 LVMH, Hermès
🇺🇸 Home Depot, Starbucks

Energie / Utilities :

🇺🇸 Nextera Energy, Waste Management, American Water Works

Telecom :

Immobilier :

🇺🇸 Realty Income, Agree Realty, Prologis, American Tower, Essex Property, Extra Space Storage, Alexandria Real Estate, Mid-America Apartment



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Valeur totale du portefeuille : 209 500€

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Vente

Adyen : l’action était très volatile depuis quelques mois, j’ai profité du fort rebond suite aux dernières publications pour sortir de cette position. Je n’ai pas les compétences pour évaluer si l’avantage concurrentiel de l’entreprise est important et surtout si elle arrivera à conserver ses parts de marché dans un domaine où la concurrence est forte et où la technologie évolue très vite. Autour des 1500€, l’entreprise se paye 55x les bénéfices 2024 et 45x l’EBITDA, bref cela reste beaucoup dans un environnement de taux plus élevés comme actuellement et dont l’incertitude plane toujours sur le démarrage de l’éventuelle future baisse des taux. Je renforcerai le Nasdaq à la place lorsque je jugerai la valorisation plus raisonnable (hors bulle IA et compagnie).



Sartorius : le titre devient spéculatif, résultats décevants et situation financière qui se dégrade avec un endettement qui devient non négligeable, et des acquisitions qui se sont payées au prix fort pour des dossiers pas nécessairement relutifs à court moyen terme.

Achats

rien

Renforcement

ETF S&P500 (PSP5)

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Performance du portefeuille cette année

Voici l’évolution du portefeuille depuis Janvier 2019 VS MSCI World :



Performance du Portefeuille en 2024 : +10.3%.
Performance du MSCI World en 2024 : +8.5%.

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Dividendes

Je calcule maintenant une rente fictive basée sur 3.5% de mon capital avec une moyenne glissante de 3 mois. Voici le résultat obtenu depuis Mai 2018 :



La rente mensuelle moyenne actuelle (fictive) serait de 593€.

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Bon WE à tous

BILAN DU PORTEFEUILLE MAI 2024 (75 ÈME MOIS DE REPORTING)

Les marchés sont une nouvelle fois en hausse sur le mois de Mai, avec des performances annuelles tournant déjà autour de 10% à ce stade de l’année. Cette hausse est impressionnante, et prouve bien que, même contre toute attente, il ne faut jamais sortir complètement du marché, au risque de rater des gains substantiels.

Au niveau de mon portefeuille, je n’ai pas encore fait de ré-équilibrage sur PEA. Cependant, je vais certainement rebalayer ma répartition d’ETF pour intégrer un peu de leverage comme expliqué dans cet article.

Même si les marchés sont hauts (et que ce n’est pas le meilleur moment sur le papier), une allocation doit être définie puis appliquée, sans se poser de questions sur le timing. Le market timing échoue statistiquement dans la quasi-totalité des cas.

Historiquement, le levier permet de surperformer sur le long terme, quel que soit le moment. Il faut simplement définir une cible de levier max (sans se mettre à risque et être sûr de le supporter), puis s’y tenir.

Sur PEA, je vise environ 20% de levier. A noter que je ne parle ici de levier que sur le PEA, donc le levier global (PEA+CTO) sera plus faible.

Je compte partir sur une répartition de cet ordre (puis qui sera peaufinée dans le temps) :

70% S&P500 (PSP5)

10% Nasdaq (PUST)

15% MSCI USA x2 (CL2)

5% Nasdaq x2 (LQQ)

Concernant le CTO, les REIT remontent lentement mais sûrement. Je continue ma stratégie d’achat d’ETF World (uniquement, pas de levier ou d’autres ETF).

Côté personnel, je relance une activité plaisir (chaîne YouTube) liée à l’une de mes grandes passions : les montres. C’est fait de façon complètement amateur (pour le moment), mais cette activité pourra potentiellement rapporter à terme quelques revenus (mais ce n’est pas l’objectif immédiat).

Pour les plus curieux, voici le lien de la chaîne YouTube (MisterWatch)

Pas de moqueries svp 😂, mais n’hésitez pas à vous abonner si le sujet vous intéresse.

Côté professionnel, j’ai énormément de travail actuellement (déplacement en mission, pilotage de projet…). Je vais donc avoir peu de temps les prochaines semaines /mois pour rédiger des articles de fond.

Mise à jour du portefeuille

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Santé :

🇪🇺 Novo Nordisk
🇺🇸 Abbott Laboratories, Johnson & Johnson

Finance :

Industrie :

🇺🇸 Lockheed Martin

Technologie :

🇪🇺 ASML Holding

Consommation non cyclique :

🇫🇷 L’Oréal
🇪🇺 Nestlé
🇺🇸 Procter & Gamble, General Mills, PepsiCo

Consommation discrétionnaire :

🇫🇷 LVMH, Hermès

Energie / Utilities :

🇺🇸 Nextera Energy, Waste Management, American Water Works

Telecom :

Immobilier :

🇺🇸 Realty Income, Agree Realty, Prologis, Essex Property, Extra Space Storage, Alexandria Real Estate, Mid-America Apartment



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Valeur totale du portefeuille : 215 000€

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Vente

rien

Achats

rien

Renforcement

ETF Ishares Core MSCI World (IWDA), ETF Lyxor S&P500 (PSP5)

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Performance du portefeuille cette année

Voici l’évolution du portefeuille depuis Janvier 2019 VS MSCI World :



Performance du Portefeuille en 2024 : +10.1%.
Performance du MSCI World en 2024 : +9.4%.

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Dividendes

Je calcule maintenant une rente fictive basée sur 3.5% de mon capital avec une moyenne glissante de 3 mois. Voici le résultat obtenu depuis Mai 2018 :



La rente mensuelle moyenne actuelle (fictive) serait de 631€.

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Bon WE à tous

Dernière modification par MrDividende (01/06/2024 12h32)

Karbaoui a écrit :

Je me permets de vous signaler cette analyse, car vous dites que le levier permet de surperformer. Je pense que vous faites erreur. Le levier a permis depuis 2010 de surperformer. La hausse (le retour à une normale) des taux d’emprunt va mécaniquement changer la donne.

J’entends bien que le coût du levier affecte la performance du levier, mais je crois que votre formulation n’est pas correcte : "Le levier permet .. le levier a permis .. "

Il n’y a jamais eu de "garanties" comme il n’en existe sur rien d’ailleurs, simplement des statistiques .. qui ne sont pas des probabilités. CF les disclaimers habituels sur les performances passées et futures qu’on peut lire partout.

A mon humble avis, prédire que le future suivra à la virgule près les cours passés est un exercice un peu inutile car le sous jacent n’aurait pas non plus été le même dans des conditions de taux différentes - je serai plus enclin à regarder des simulations basés sur la volatité des marchés sous jacents et autres attributs techniques .. ce que d’autres ont fait.

Je vous invite aussi a regarder la notion d’ERP (sur le site de Damodaran). Parce que personne n’achète des actifs risqués si la performance attendue est moindre qu’un actif sans risque, les valorisations s’ajustent (théoriquement) pour que les actifs plus risqués soient toujours plus rémunérateurs que les actifs moins risqués.  Je vous laisse transposer cette logique sur les taux de financement des ETFs et la performance de leurs sous-jacents .. juste pour montrer que tout est lié, pas pour prédire quoique ce soit.

Enfin je me garderai bien de confirmer ou infirmer votre prédiction sur l’avenir des taux même si dans notre monde d’Etats surendettés, j’ai du mal à les imaginer payer si cher leur dettes très longtemps.