Voiture électrique : financez votre achat grâce aux économies de carburant

Les européens sont les principaux responsables de leurs malheurs, les élections européens ont eu lieu en juin, nous avons les mêmes instances, les mêmes chefs, et une assemblée qui a peu bougé.

En conséquence, cela valide les décisions comme la voiture électrique.

Donc, oui les européens d’ici quelques années seront condamnés en très grande majorité à faire des trajets courts, avec des véhicules hors de prix. La vie à la campagne ou en milieu rural deviendra un enfer. Mais les gens ont voté pour donc bon c’est comme ça.

Après peut être que nous serons surpris, Tavarez annonçant des véhicules électriques à moins de 25K€. ça reste une somme énorme, mais je suis le premier surpris par la réduction des prix qu’ils sont en passe de réaliser. La technologie ayant tendance à être exponentielle, ça se trouve nous aurons une surprise positive dans 10 ans …. Perso y a encore 6 mois je n’y aurais pas misé un kopeck.

Reste tout de même le problème de gestion de la recharge de ces véhicules à l’échelle d’un continent, là perso je leur souhaite bonne chance.

InvestisseurHeureux, le 22/12/2023 a écrit :

lachignolecorse a écrit :

Par contre, comment l’état va-t-il compenser le manque à gagner des taxes sur les carburants petroliers?

Je pense que l’on peut avoir une grande confiance en l’Etat français pour trouver une substitution : on peut très bien imaginer de nouvelles taxes spécifiques sur l’électricité.

…

Sur les coûts de la voiture électrique, la recharge électrique coûte moins cher aujourd’hui, mais quand on voit la durée d’amortissement et l’évolution du prix de l’électricité (qui selon toute probabilité ne va faire que d’augmenter), il est assez clair que le différentiel va aller en diminuant.

Comme prévu : La mauvaise hausse des taxes sur l’électricité

Dominique Seux a écrit :

Au total, et c’est le seul chiffre qu’il faut retenir de cet édito : les calculs précis montrent que les prix à la prise de courant auront tout de même augmenté, après tous les ajustements envisagés, de 41% entre l’été 2019 et le printemps 2025. Bien plus que l’inflation et que les salaires.

Les taxes vont représenter la principale part des factures d’électricité.

…

Il y a quelques années, l’électricité était moins chère en France qu’ailleurs en Europe. Ce n’est plus le cas.

Tout ce qui se passe à chaque fois dans notre pays est quand même assez prévisible.

Les tendances de fond sont bien installées.

Les véhicules thermiques semblent bel et bien condamnés dans les années qui viennent, et il est de plus en plus apparent que la transition vers la voiture électrique ne se fera pas sans peine - si toutefois elle se fait.

Je pense depuis plusieurs années que l’objectif de tout ceci est, à moyen terme, de supprimer purement et simplement les voitures individuelles. Sauf, bien sûr, pour certains privilégiés. (Quelques indignés évoqueront sans doute ici à nouveau les célèbres "un pour cent".)

Cet avis n’engage que moi et, pour cette raison, n’a guère de valeur.

Il n’est toutefois pas inintéressant de découvrir qu’ici et là, quelques voix commencent à s’élever pour prôner précisément la même chose. Entre autres, celle du journaliste Andrea Coccia dans son texte de 2021 intitulé "Contre la voiture", dont deux extraits choisis résument la substantifique moelle :

A. Coccia a écrit :

La voiture est une addiction, pas une nécessité. Comme l’héroïne. Nous en sommes dépendants sur le plan économique, industriel, politique, social et individuel. Mais le plus gros problème lié à l’industrie automobile n’est pas l’impact environnemental. Le problème, c’est notre survie et celle de nos sociétés qui, si elles ne se libèrent pas au plus vite de la voiture, seront condamnées à vivre dans un nouveau Moyen Âge.

A. Coccia a écrit :

Les objectifs [qu’il nous faut nous fixer] sont clairs : réduire les déplacements, reprendre possession de son temps, bouleverser la notion de travail, reconstruire les tissus sociaux, économiques et politiques à l’échelle de la communauté, faciliter les échanges, optimiser la consommation, et sans doute même commencer à produire sa propre énergie pour se déplacer. Si nous pouvons sortir de cette dépendance sans attendre l’effondrement des structures qui l’ont inventée, c’est en imaginant un monde où nous serons plus heureux.

Le chemin vers le progrès et le bonheur est donc entrepris. Nous voici rassérénés.

IH : message HS qui relève de l’élucubration et n’apporte rien à la file.

Oblible a écrit :

Ils vont aussi augmenter le malus pseudo-écologique, étendre le malus masse, baisser le bonus écologique.

Le tout pour des voitures qui perdent beaucoup de valeur à la revente …

La société / startup qui va réussir à se lancer sur un système de changement de batteries à bas coûts ou d’échange moyennant cotisation en cas de défaut se fera certainement de l’argent car le principal frein à l’occasion en électrique c’est la peur de devoir changer la batterie qui n’est plus sous garantie et les tarifs équivalent au prix d’une voiture neuve en cas de réparation sur la batterie.

Développer ce maillon réduirait les décotes d’occasion.