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Edenred : leader des prestations de services prépayés

Edenred : analyse d'une action controversée

Cette discussion, s'étalant sur plusieurs années, porte sur l’action Edenred, leader des prestations de services prépayés. Les membres analysent sa performance boursière, son modèle économique et les risques qui pèsent sur elle. Un point central de la discussion concerne la valorisation de l’action, jugée tantôt élevée, tantôt attractive selon les participants et l’évolution du cours.

Plusieurs intervenants débattent de la volatilité du cours, liée à l’exposition d’Edenred aux marchés émergents, notamment l’Amérique latine (LATAM). La question de savoir si cette exposition est une force ou une faiblesse est longuement abordée. Les risques de change et la volatilité économique de la région sont mis en avant comme des facteurs d’incertitude. Des analyses contradictoires émergent, certains considérant Edenred comme une valeur refuge, d’autres comme une action spéculative.

La discussion aborde également des aspects fondamentaux de l’entreprise, tels que sa rentabilité, sa gestion financière (avec des débats sur les capitaux propres négatifs et le payout ratio élevé), et sa capacité à générer du cash-flow. Le potentiel de croissance à long terme est un autre élément clé, notamment grâce à la digitalisation de ses services et à son expansion internationale. Certains participants soulignent la solidité de son modèle économique, d’autres expriment des doutes quant à la largeur de son moat (avantage concurrentiel) face à l’arrivée de nouveaux acteurs comme Swile.

Plusieurs tendances notables émergent : l’importance des avis d’analystes sur le cours de l’action, la recherche de valeurs de rendement par certains investisseurs, et les incertitudes liées à la réglementation du secteur des titres-restaurants, notamment concernant les commissions perçues auprès des commerçants. Enfin, des événements comme une enquête pour fraude en Italie et des pressions réglementaires françaises sont évoqués, soulignant les risques liés à l’investissement dans Edenred.


    #51 08/06/2023 21h20

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    Edenred intègre l’indice CAC 40

    Elle remplacera Vivendi à compter du 19 juin 2023.

    C’est mérité pour cette belle valeur qui ne cesse de surprendre positivement ces derniers trimestres.

    Mais attention, entrer au CAC ne signifie pas nécessairement forte hausse à prévoir, contrairement à ce que l’on pourrait penser. On se souvient en effet de l’entrée d’Eurofins en 2021, Worldline et Teleperformance en 2020, qui ont connu des parcours chaotiques peu après leur entrée dans l’indice phare. Et c’est toujours bon de rappeler les niveaux de valorisations exigeants d’Edenred : PER 2022 de 35x et EV/EBITDA de 16x.

    A suivre…


    𝓛1𝓿𝓮𝓼𝓽𝓲𝓼𝓼𝓮𝓾𝓻. 𝒫𝒶𝓇𝓇𝒶𝒾𝓃 𝐵𝒾𝓉𝓅𝒶𝓃𝒹𝒶, 𝐵𝑜𝓊𝓇𝓈𝑜𝓇𝒶𝓂𝒶 (𝒸𝑜𝒹𝑒 𝒟𝒜𝐻𝐸𝟩𝟫𝟣𝟨), 𝐵𝒻𝑜𝓇𝐵𝒶𝓃𝓀 (𝒸𝑜𝒹𝑒 NG0K), 𝐼𝓃𝓉𝑒𝓇𝒶𝒸𝓉𝒾𝓋𝑒 𝐵𝓇𝑜𝓀𝑒𝓇𝓈 𝑒𝓉 𝒟𝑒𝑔𝒾𝓇𝑜

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    #52 02/10/2023 15h12

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    Une belle entreprise n’est jamais à l’abri d’une décision politique

    "J’ai missionné il y a plusieurs mois l’Autorité de la concurrence, pour voir si le fonctionnement du marché des tickets-resto était équitable. Nous aurons les résultats dans les jours qui viennent", a fait savoir lundi sur franceinfo Olivia Grégoire, la ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme.

    Si un "dysfonctionnement de marché était prouvé, je ne prendrai pas de temps pour plafonner les commissions sur les tickets-resto, pour que les restaurateurs ne subissent pas des commissions trop élevées", a-t-elle ajouté, évoquant des commissions "entre 3 et 5%" actuellement.

    "Nous les plafonnerons au plancher plutôt qu’au plafond", a précisé Olivia Grégoire.

    Le titre recule de 10%..

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    #53 02/10/2023 18h16

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    Ce n’est pas très logique car le retour de balancier actuel va frapper tous les émetteurs et pas juste Edenred, qui je crois est déjà bien placé en termes de dématérialisation. or ce sont les titres papier qui servent de prétexte aux émetteurs pour se gaver.

    Le secteur du titre restaurant en France a connu une série d’évolutions :
    - émergences de concurrents notamment Swile qui est un vrai disrupteur (invention de la fonction "paiement du dépassement avec la CB", carte multi-usage qui permet d’y mettre des chèque cadeaux, recours au réseau mastercard qui booste le nombre de commerces acceptant la carte…)
    - avec le covid et suite à la sanction des émetteurs par l’autorité de la concurrence, les entreprises ont accéléré leur passage au titre dématérialisé (notamment plus d’efforts commerciaux auprès des clients), ce qui est sain à long terme (la fin du papier était déjà quasi certaine, et elle vient d’être annoncée pour fin 2025 au plus tard)
    - comme la proportion de titres papier a chuté, la centrale de règlement commune a été fermée, ce qui complique sincèrement la donne pour les restaurateurs (ils doivent désormais faire un décompte et un envoi par émetteur!) -> la fin du titre papier est auto-réalisatrice
    - or le contexte n’a jamais été aussi favorable : les taux d’intérêts non-nuls sont favorables (l’activité consiste à encaisser de suite à payer plus tard = trésorerie), l’inflation stimule l’attribution de titres restau (pour un salarié temps plein, c’est environ 1000€ de revenus sans charges et défiscalisés = quasiment une seconde prime Macron)

    A terme, un environnement concurrentiel sain avec uniquement des titres dématérialisés risque d’être gagnant pour le leader - même si sa part de marché diminue au profit de challengers (dont Swile).

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    #54 02/10/2023 20h37

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    J’imagine que c’est plutôt le plafonnement des commissions, agité comme une menace par la Ministre qui fait chuter le titre…

    Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.


    "There is no way to Happiness, Happiness is the way.."

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    1    #55 17/10/2023 18h13

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    Il semble qu’il aura plus de peur que de mal suite à l’intervention de la ministre déléguée Olivia Grégoire.

    En effet, l’Autorité de la concurrence a publié ce matin son avis, dont l’une des recommandations éloigne la menace d’un plafonnement tarifaire irréfléchi.

    Autorité de la concurrence a écrit :

    L’Autorité considère que l’instauration du plafonnement tarifaire envisagé ne constitue pas la réponse la plus adaptée aux défaillances de marché identifiées et pourrait entraîner des effets incertains.
    L’expérience montre que généralement un « plafond » devient en pratique un « point focal », c’est-à-dire un prix vers lequel convergent les tarifs pratiqués par les entreprises concernées.
    […]Par ailleurs, la définition du niveau de ce plafond, ainsi que le contrôle de son effectivité, soulèvent des questions délicates de mise en œuvre.

    L’action apprécie la nouvelle en affichant une hausse de 4%.

    Voici l’ensemble des 5 recommandations :

    Autorité de la concurrence a écrit :

    - ne pas instaurer de plafonnement tarifaire
    - instaurer une régulation adaptée du secteur
    - supprimer le droit exclusif de chaque émetteur sur l’acceptation des titres qu’il émet.
    - rendre obligatoire la dématérialisation des titres-restaurant
    - rendre les tarifs des émetteurs plus transparents et plus lisibles pour les commerçants agréés



    De plus, cet avis est instructif, analyse les barrières à l’entrée et nous montre le fonctionnement des titres-Restaurant dont je ne soupçonnais pas la complexité malgré une utilisation régulière.

    Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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    #56 18/10/2023 06h37

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    L’avis de l’Autorité de la Concurrence et ses recommandations gentillettes sont en effet une bonne nouvelle pour l’actionnaire, au détriment des commerçants et in fine des consommateurs.

    Des commissions agrégées moyennes de 4% sont un pur scandale, et je ne vois aucune mesure qui va faire baisser cela…

    Car même la recommendation 3. "supprimer le droit exclusif de chaque émetteur sur l’acceptation des titres qu’il émet", je ne vois pas comment cela réduira les frais, la partie acceptante devant ultimement aller compenser les tickets restaurants reçu auprès de l’émetteur, qui voudra sa commission…

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    #57 20/10/2023 08h03

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    Le message important est le sous-texte de tout ça, l’implicite :
    - la fête est finie
    - vous ne pourrez plus vous cacher derrière la subsistance des tickets papiers pour maintenir des frais immondes
    - vous allez passer au dématérialisé, et vous n’aurez aucune raison de demander aux commerçants des frais délirants

    Le fait de les forcer tous à accepter d’encaisser les titres émis par les autres est une réponse aux commerçants qui étaient em*** depuis la fin de la centrale de règlement commune - depuis, ils étaient obligés de faire un décompte et un envoi par émetteur, à leurs frais. Maintenant, la fin de la centrale ne sera plus le problème des commerçants mais celui des émetteurs. Façon polie de leur dire "le maintien des titres papier est votre problème".

    Les titres papier sont un anachronisme et ce sont eux qui pénalisent les commerçants et "justifient" les frais abusifs.
    La seule raison de leur maintien, ce sont les bénéficiaires qui veulent continuer à pouvoir utiliser les titres sans respect des règles légales (jours, plafonds d’utilisation). La plupart des salariés sont ravis du dématérialisé (possibilité de paiement exact sans pb de rendu de monnaie, commande en ligne, sécurité, plus besoin de penser à remettre des titres dans son portefeuille, etc.).

    Le jour où le système sera 100% dématérialisé, les émetteurs devront courir pour expliquer 4% de frais pour les commerçants…

    A mon avis le vrai coup de marteau de l’autorité de la concurrence tombera quand on en sera au dématérialisé 100%.

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    1    #59 21/02/2024 15h34

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    Edenred est en train de se prendre une bonne raclée (-13% à l’heure actuelle) sur une présomption de fraude en Italie.

    Les autorités ont ouvert une enquête concernant l’obtention de contrats de distribution de tickets resto. Des dirigeants locaux seraient aussi en cause dans une possible magouille. Le tout semble être sérieux, car des actifs du groupe ont été saisis à titre préventif.

    Ca sent le brûlé, surtout qu’en France il y a depuis peu aussi un risque règlementaire qui pourrait générer des pertes de revenus.

    Par sécurité, j’ai vendu ma ligne avant que le reste de ma PV latente ne fonde sous le soleil

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    #60 27/02/2024 22h01

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    Les résultats annuels 2023 sont publiés ici et . Ils sont encore excellents, voire extraordinaires :
    - chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros (+23,8%),
    - résultat net de 267 millions d’euros (-30,8%) mais 425 millions d’euros (+10,1%) hors amende déjà payée,
    - EBITDA de 1,1 milliard d’euros (+30,9%),
    - free cash flow de 905 millions d’euros,
    - ratio dette/EBITDA de 1 combiné à une notation améliorée en avril 2023 (et confirmée en mai) à A- par Standard & Poor’s.



    Dividende par action de 1,1€ (+10% aboutissant à un rendement de 2,3%). Détachement le 10 juin 2024 et versement le 12 juin.

    Perspectives 2024  : poursuite du plan Beyond 22-25 avec une croissance organique de l’EBITDA>+12% et un taux de conversion Free-cash-flow / EBITDA>70%.
    Perspectives 2030 : cible de chiffre d’affaires de 5 milliards d’euros en combinant croissance organique et acquisitions.

    Toutefois ces bons chiffres et bonnes perspectives sont à nuancer par le risque réglementaire qui rôde : amende ADLC de 158m€ qui pèse sur le résultat net cette année, audit de l’Autorité de la concurrence en France en octobre 2023 ou encore enquête en Italie il y a quelques jours.

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    #61 23/07/2024 15h58

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    Edenred publie des super résultats semestriels, mais se fait doucher en bourse (-11% ce jour et -31% depuis le début de l’année).

    Les Echos a écrit :

    Le tableau est plutôt réjouissant. Edenred a publié un revenu total de 1,39 milliard d’euros au titre du premier semestre, ce qui constitue une hausse de 18,3% sur un an en données comparables. Le groupe spécialisé dans les paiements professionnels a, en outre, fait état d’un excédent brut d’exploitation (Ebitda) en progression de 23,7% sur un an, à 597 millions d’euros. La marge d’Ebitda, de 42,8%, s’inscrit, elle, en hausse de 2,7 points en données comparables par rapport à l’an dernier.

    MAIS

    Reuters a écrit :

    L’unité "Solutions Complémentaires" d’Edenred, bien que la plus petite de ses trois branches d’activité, a affiché une faible performance pour le deuxième trimestre consécutif.

    Le chiffre d’affaires opérationnel de cette unité, qui regroupe les services de paiement aux entreprises, les solutions de motivation et récompenses, ainsi que les programmes sociaux publics, s’est établi à 139 millions d’euros au premier semestre.

    "Il semble que l’élan et le moteur de croissance de cette partie de l’entreprise soient en train de s’essouffler, comme au trimestre dernier", selon Michael Field, analyste chez Morningstar, qui note que sa croissance pourrait commencer à être compromise de façon permanente.

    L’analyste ajoute que les trois activités distinctes d’Edenred, y compris les prestations alimentaires et la mobilité, se compensent souvent les unes les autres. "Par conséquent, lorsqu’une activité semble être affectée de manière semi-permanente, il y a lieu de s’inquiéter quelque peu", a-t-il déclaré.

    Je sais bien que les variations du cours de bourse correspondent aux variations des anticipations, et peut-être les anticipations de croissance étaient trop élevées pour Edenred, mais tout cela est quand même bien difficile à comprendre !

    Par ailleurs, pas de nouvelles sur les potentielles fraudes sur la branche italienne, évoquées en février ?

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    #62 29/09/2024 09h33

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    ISTJ

    Jusqu’où la chute ?


    LIEN

    Graphiquement, c’est laid…
    Prochain support ? Celui de mars 2020, vers les 30 €.
    Peut-être un rebond sur le canal descendant (30 €) ? Sinon, le support suivant me semble être 25 €.

    --

    Pendant ce temps, les vaddeurs en profitent et accentuent la chute du titre



    Evolution de la position vendeuse
    Depuis une semaine : + 7.09%
    Depuis 1 mois : + 16.60%
    Depuis 3 mois : + 67.78%
       
    --

    Pourtant, le management promet un avenir plutôt radieux (article)
    ARTICLE DE MARS 2024

    La lettre de la bourse : Comment envisagez-vous l’exercice 2024 et les suivants ?

    JT : Nous bénéficions de taux de rétention élevés parmi notre base de clients existants, doublés d’un fort degré de récurrence de notre niveau de revenu par client. Ce modèle nous apporte donc de la visibilité et nous permet de démarrer chaque nouvel exercice avec un socle important de revenus sécurisés. Dès lors, tous nos efforts se concentrent sur le gain de nouveaux clients, sur la commercialisation de plus de solutions et de plus de services par client. La très forte dynamique commerciale dont nous avons fait preuve depuis deux ou trois ans nous rend confiants dans notre capacité à réaliser une croissance organique annuelle de notre EBITDA d’au moins 12% en 2024 et en 2025. Nous pourrons également compter sur le déploiement des plateformes d’engagement des salariés Reward Gateway en Europe et GOintegro en Amérique Latine  acquises en 2023, ainsi que sur l’intégration future des sociétés dont nous avons annoncé l’acquisition en même temps que la publication de nos résultats annuels : RB dans le domaine de la mobilité des salariés au Brésil et Spirii qui nous ouvre des perspectives beaucoup plus larges pour accompagner nos clients dans l’électrification de leurs flottes de véhicules en Europe grâce à une large gamme de solutions de recharge.

    Mais l’affaire italienne risque de plomber le cours pendant des mois encore jusqu’à l’épilogue (Février 2024 + 2/3 ans = Février 2026 minimum). 

    La lettre de la bourse :  Quels sont les risques liés à l’enquête pour fraude en Italie ?

    JT : (…) Nous allons naturellement collaborer avec la justice italienne en lui apportant toutes les informations et explications qui nous seront demandées tout au long de la période d’instruction qui devrait durer 2 à 3 ans. Tant que l’instruction suit son cours, il ne nous est pas possible de faire plus de commentaires. Par ailleurs, comme il s’agit d’une affaire portée au pénal, la justice italienne a mis sous séquestre 20 millions d’euros. Nous continuons à opérer tout à fait normalement en Italie.

    --

    Et la justice italienne accuse ouvertement le management

    --

    A mon avis, ça va continuer à descendre.
    J’observe béatement un leader se faire laminer.


    Parrain :  Dougs (comptabilité) - Saxobank - Epargnoo - LINXEA - Boursobank (FRVE9093) - Fortuneo (12662218) - Zen'Up - Alterna (CL00063088) - Bourse Direct (2019704537) - MeilleurTaux (FREDERIC163726)

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    #63 29/09/2024 09h54

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    C’est une belle boite qui délivre d’excellents résultats.

    Les points faibles du dossier :
    -craintes de régulation en Europe notamment en France où la presse se fait régulièrement l’écho du mécontentement des restaurateurs vis à vis des commissions prélevées par Edenred jugées trop élevées.
    -l’affaire judiciaire en Italie concernant des faits présumés de corruption qui va durer des années.

    Un point qui me chiffonne, B. Dumazy qui clame à chaque interview que ça boite est merveilleuse et injustement sous-valorisée, en mettant sous le tapis les problèmes et les points d’interrogations qui conduisent le cours à baisser depuis des mois. Si c’est le cas, alors pourquoi les initiés n’achètent pas ?

    La vad profite du momentum négatif pour appuyer sur la valeur. Malheureusement, c’est devenu une value trap. La meilleure chose à faire selon moi est d’oublier ce dossier.


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    1    #64 06/12/2024 12h35

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    Le 3 décembre, Edenred a tenu un investor update (voir ici et ) récapitulant la progression du plan stratégique, soulignant ses points forts pour 2025 et esquissant l’avenir au-delà.

    La première partie de la présentation consiste à se féliciter d’avoir dépassé les objectifs du plan Beyond 22-25, en ayant généré 1,26 milliard d’euros d’EBITDA contre 0,94 milliard estimé et en ayant amplifié la diversification vers les débouchés "beyond".

    Ensuite, les points forts du groupe ont été détaillés. Il annonce que son marché potentiel a fortement augmenté (notamment par le biais d’acquisitions) et que le levier opérationnel est également en hausse grâce à une plus grande échelle.
    Grâce à un modèle économique enrichi, faisant intervenir des revenus récurrents et des ventes croisées, l’entreprise s’engage à réaliser en 2025 une croissance de l’EBITDA d’au moins 10% en données comparables.



    L’environnement changeant ne serait pas à craindre, toujours grâce aux revenus récurrents, à une échelle accrue, à la grande proportion de coûts fixes permettant des programmes d’efficacité (pilotés par l’inévitable intelligence artificielle) et aux perspectives de baisse des taux limitées qui permettent de bien tirer parti du float.





    Au sujet de l’allocation du capital, la stratégie est de conserver une notation de la dette investment grade, de poursuivre l’investissement dans la croissance organique, de recentrer les acquisitions sur les cibles offrant une grande complémentarité, de faire progresser le dividende et de renforcer le programme de rachat d’actions.

    Au global, le groupe est optimiste, mais je regrette la légèreté de la gestion du risque réglementaire (par exemple, le plafonnement des frais Italie aurait un impact allant jusqu’à 60 millions d’euros en 2025).
    A plus long terme, nous sommes bien partis pour atteindre l’objectif de 5 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2030 (environ 10% de hausse annualisée).

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