Bonjour,
@IH : Merci pour ce lien. Leo Babauta est une personne exemplaire et ses écrits sont plutôt inspirants. Je ne savais pas quoi faire de mon 1er Mai au soir, maintenant je sais, je vais lire ce manifeste.
Dreamer a écrit :
Je suis en train de terminer le désencombrement de ma maison. Mais je n’ai pas encore touché à mon patrimoine numérique, comme l’a fait remarqué Boubouka. C’est un gros chantier encore!
La principale différence c’est qu’un disque dur contenant 0 octets ou 1 To de données occupe le même espace physique dans votre environnement. Que les données soient triées ou non ne change que le temps que vous allez mettre à recherche vos données dedans.
J’ai pris l’initiative un jour que j’étais motivé (ou ne savais pas quoi faire d’autre c’est selon) de faire cet exercice.
Résultat : Plusieurs jours passés sur mon poste pour trier un tas de documents inutiles/périmés/inachevés.
Si faire le vide dans sa maison n’est jamais du temps perdu, faire le vide dans son (ses) disque(s) dur(s) est bien plus discutable (en tout cas de mon point de vue).
Je vous recommande plus simplement de mettre vos données importantes (entrent dans cette catégorie divers documents officiels mais c’est aussi assez subjectif) et de laisser le reste là ou il est. Il ne bougera pas et il est fort probable que vous n’alliez jamais y jeter un oeil dans le futur.
Cas des musiques: Mettez tout dans un seul répertoire, votre jukebox numérique fera le tri simplement (sinon changez de logiciel…)
Cas des films: C’est du consommable, effacez les une fois visionnés. Si vous avez un coup de coeur, achetez le DVD/BluRay. Quand vous en aurez acheté quelques uns sans jamais les avoir revisionnés, vous comprendrez ce que je veux dire.
wawawoum a écrit :
Tout comme je ne souhaite pas utiliser Google pour tous mes services, je ne passerai pas au tout numérique pour les livres pour des raisons similaires. Quand on voit ce que ces entreprises ont dans les cartons pour notre avenir, on a l’impression d’être de plain-pied avec le monde de Matrix et de 1984. Bienvenue dans le futur!
Pour moi c’est simplement que nous (en tant que client) sommes devenue le consommable de ces grandes multinationale.
Wawawoum a écrit :
J’ai bien peur que de consommer intelligemment sonne le glas de notre économie basée sur les gaspillages de chacun, d’où le lien naturel entre décroissance et minimalisme, même si minimalisme ne veut pas forcément dire consommer moins, cela peut vouloir dire consommer mieux, ou de meilleure qualité. Maintenant, même en étant plutôt "minimaliste", je nage dans l’opulence par rapport à 90% de la planète, donc c’est assez relatif…
Tout est dit, c’est exact. Cependant, avant que le gros des troupes ne pense consommer intelligemment, on a encore le temps de voir venir… Il n’y a qu’a regarder dans ses connaissances pour s’en convaincre.
Philippe30 a écrit :
Nos sociétés ont atteint et même dépassé leur maturité matérielle, elles doivent fonder leur croissance non plus sur des biens de consommation mais sur du temps libre pouvant profiter au chômage actuel , sur du partage, sur la valorisation de choses simples et naturelles.
Merci pour ce rappel à l’ordre. La notion de temps libre est ici fondamentale.
Honnêtement, après une phase pendant laquelle on achète pour s’installer ou pour se vêtir (investissement de vie si on peut dire) notre besoin au quotidien est très limité si on regarde un peu l’historique de nos finances personnelles (en tout cas dans mon cas). Le budget nourriture ne cess de baisser depuis un siècle. Mon budget alimentation est dérisoire par rapport à ma capacité d’épargne.
Et paradoxalement (en tout cas dans mon métier), plus on grimpe d’échelle hiérarchique, plus on gagne trop, et surtout moins on a de temps libre. En quelque sorte on se trompe de bataille.
Tous les jours je me dis que si demain je n’avais plus de boulot, cela ne changerai rien à mon train de vie hormis:
- Que j’aurais 70 heures de plus pour moi (60 heures de travail et environ 10 heures de transport et autre joyeuseté consécutive à l’implication dans un job).
- Que j’investirai probablement 15 ou 20% de moins par mois mais qu’importe c’est indolore au finale.
Rien que cet état de fait est pour moi une étape de franchie. Je continue de travailler parce que mon activité reste intéressante, participe à mon épanouissement, propose des opportunités et aussi que je ne peux pas tout à fait me considérer comme rentier non plus.
Cela étant dit, tout ceci donne un esprit de relativisme et de paisibilité tout a fait fort au quotidien.
Bien à vous,
Dernière modification par Dooffy (01/05/2014 08h59)