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4    #1 06/02/2019 12h21

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Leggett & Platt a été fondée il y a 136 ans, en 1883.

Ses 2 fondateurs (M. Leggett et M. Pratt bien sûr!) ont commencé par créer des ressorts pour matelas.
(D’où le titre de cette file, je vous prie de bien vouloir m’excuser pour le jeu de mot  :-) !)

C’est aujourd’hui une société du S&P 500, leader du marché manufacturier US sur :

    - les composants de literie;
    - les systèmes de support de siège et lombaires pour véhicules automobiles;
    - composants pour meubles de maison et meubles de travail;
    - sous-couche de plancher;
    - lits ajustables;
    - fil d’acier étiré à haute teneur en carbone; et
    - machines pour l’industrie de la literie.

Nous sommes très très loin des GAFA et autres stars de la tech !

Cette société emploie 22.000 personnes, et possède 120 usines dans 18 pays.

Coté analyse (sommaire), LEG est une société rentable (ROE de 25, ROIC de 14 (chiffres 2017)), raisonnablement endettée (rating A3 par Moody’s et A par Standard & Poors).

Coté durée de distribution du dividende, Leggett & Platt est un Dividend Aristocrat.
Elle distribue un dividende CROISSANT depuis plus de 47 ans !

Le yield actuel, après la hausse de +9% hier (5 février 2019) suite à la publication des résultats, est de 3.4%, qui reste malgré tout un des yields les plus élevés des Dividend Aristocrats.

Il est couvert par le Free Cash Flow, avec un payout ratio de 65%.

Par ailleurs, cerise sur le gâteau, LEG a un programme de rachat d’actions qui se met en place si il reste du cash après la distribution du dividende et des acquisitions stratégiques. LEG vient de finaliser le rachat de Elite Comfort Solutions (mousse pour matelas).

LEG a écrit :

Shares outstanding declined to 130.5 million at year end, a 1.1% decrease versus the prior year

La société a annoncé ses orientations stratégiques pour 2019 :


LEG CEO a écrit :

Leggett’s target for dividend payout is approximately 50% of adjusted earnings; payout for 2019 is expected to be above the target.

Leggett’s long-term priorities for use of cash are: fund organic growth, pay dividends, fund strategic acquisitions, and repurchase stock with available cash. As previously stated, the Company will temporarily suspend share repurchases, reduce acquisition spending, and prioritize debt repayment after funding organic growth and dividends.

Coté valoristaion, le PER de LEG est de 21, mais le forward PER de seulement 17. L’EV/EBITDA est de 11.14, inférieur à l’historique moyen sur 5 ans.

La valorisation n’est donc pas incroyablement basse, mais nous avons la chance d’avoir un Dividend Aristocrat de cette qualité proposé par le marché à un prix raisonnable.

Rappelons l’adage de Warren Buffett :
« Mieux vaut acheter une entreprise extraordinaire à un prix ordinaire qu’une entreprise ordinaire à un prix extraordinaire. »

Dividend Aristocrat de qualité, il me semble que Leggett & Platt pourrait être intéressante pour des investisseurs ayant une approche “revenu”.

Et comme présenté dans mon portefeuille, je suis actionnaire de cette société.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

Mots-clés : dividend aristocrat, leggett & platt, long term


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#2 06/02/2019 20h31

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Effectivement une société qui n’est pas souvent dans les radars, à trop l’étudier on risque de s’endormir?
Et pourtant le cours a rebondi de 30% en un mois, voilà une action qui a du ressort!

NB: quelles sont vos sources pour les ratios ?
Sur Zonebourse le ROE est affiché à 13,6% et l’endettement Net Debt / EBITDA à 1,46.

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#3 06/02/2019 21h56

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Ma source pour les ratios est MorningStar :

Growth, Profitability, and Financial Ratios for Leggett & Platt Inc (LEG)  from Morningstar.com

J’ai bien précisé que les chiffres pris en compte sont ceux de 2017, je n’avais pas les chiffres 2018.

Le yield est faux bien sûr car LEG a reperdu 2% aujourd’hui. Tant mieux, je vais pouvoir renforcer :-)


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#4 07/02/2019 10h13

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Chuck Carnevale vient de publier sur seekingalpha.com une sélection d’entreprises de biens de consommation durables incluant Leggett&Platt:

https://seekingalpha.com/article/423886 … lock=false

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1    #5 29/10/2019 22h22

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Petit update sur Legget & Platt:

Je ne commente pas d’habitude les soubresauts de la bourse (qui clignote et s’agite comme le dit si bien IH), mais voir une société industrielle  qui fait des ressorts, de la literie et des sièges, qui existe depuis 136 ans, faire un saut de plus de 11% dans la journée….

On se croirait dans la tech!

La raison? Les résultats sont  meilleurs que prévu.

Point important dans la croissance de LEG : les tensions commerciales US-Chine. Certaines industries en pâtissent, mais d’autres en profitent :

Legget & Platt CEO a écrit :

Earlier this month, the U.S. Department of Commerce announced final dumping duties on mattresses imported from China that range from 57% to 1,732%.  Notably, approximately 90% of Chinese mattresses are now subject to antidumping duties in excess of 160%.(…)  In our U.S. bedding businesses, we continue to see strong demand.  U.S. Spring sales dollars were up 6%. Finished mattress units were up 28% in the third quarter

Même si le rendement est maintenant bien moins intéressant (à 3.5%), LEG a annoncé une hausse de ses dividendes (comme d’habitude j’ai envie de dire).

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.


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#6 15/12/2021 00h39

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Petit update à mon tour, deux ans après la dernière publication.

Le PER est d’environ 14 et le marge bénéficiaire nette est d’environ 8% ce qui reste très bon.
Pour une entreprise pérenne versant des dividendes, cette entreprise reste excellente.
Pas d’information importante à noter sachant que dans le fond, cette entreprise est dans la literie, on risque peu de voir d’innovations ou de développement sur une autre secteur lié.

Quand à la valeur de l’action, elle est bien retombé depuis 6 mois en passant de 57$ à 40$ la semaine dernière ! De quoi en intéresser certains.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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3    #7 11/02/2024 17h23

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Je ne connaissais pas l’existence de ce fil. Je publie ce que j’ai rédigé "in-extenso" même si Kohai a déjà defloré le sujet !

---

Leggett & Platt figure au portefeuille de quelques Investisseurs Heureux mais je ne crois pas que l’entreprise dispose d’un fil. Sans avoir la prétention d’analyser l’entreprise, ce qui n’est pas dans mes compétences actuelles, je dois pouvoir au moins la présenter et commenter son actualité.

Leggett & Platt – we make life more comfortable - est une entreprise américaine basée à Carthage (Missouri) dont les origines remontent à 1883. Elle est à l’origine un fabricant de sommiers en bois et acier ; Leggett apportant les premiers brevets et Platt le savoir-faire métallurgique. L’entreprise se diversifie par la suite lentement et progressivement : sommiers à ressorts, matelas, mousses, fauteuils, mobilier, etc. L’entreprise emploie aujourd’hui 20.000 personnes et dispose de 135 usines dans 18 pays, caractérisée par une intégration verticale forte de ses activités – l’entreprise dispose par exemple de ses propres fonderies métallurgiques, et, à l’autre bout, de ses propres circuits de vente.

Elle entre en Bourse en 1967, est membre du S&P500 depuis 1999 et depuis 2021 est un « dividend king » : 50 ans de dividendes versés et augmentés sans interruption. C’est certainement cet aspect remarquable qui la rend populaire parmi les investisseurs « dividendes » ; l’entreprise étant de surcroît très sensible aux cycles économiques, et, comme on peut s’y attendre, souffre de l’inflation et de l’appauvrissement des consommateurs associé, ou de la réduction de la commande publique. Les marges de l’entreprise sont par ailleurs, traditionnellement, assez faibles.

L’entreprise est structurée autour de trois filières :
Bedding products (46% CA 2022): ressorts, sommiers, mousses usuelles et spéciales, matelas, lits ajustables ou non, oreillers, etc. Mais aussi fils d’acier, machines industrielles ou à coudre, ressorts, tubes, etc.

Fournitures, flooring and textiles products (32% CA 2022) : mobiliers du quotidien et de travail, revêtements de surfaces, textiles techniques ou non-techniques, géotextiles. L’entreprise est très diversifiée, car elle produit les châssis de son mobilier, y compris les éléments mobiles, les mousses et composants, les textiles, assemble le tout. La partie textile est très diversifiée, des tapis dédiés à la réduction du bruit ambiant aux sols drainants ou aux bâches destinées à la rétention d’eau.

Specialized products (22% CA 2022): une catégorie plus fourre-tout, les produits étant plus ou moins liés aux activités traditionnelles de l’entreprise (textiles, mobilier et métallurgie). Les produits sont principalement destinés à l’aéronautique et à l’automobile : suspensions, chargeurs sans fil, câbles de contrôle et de commande, moteurs électriques, cylindres hydrauliques, structures tubulaires et fauteuils aviation, etc.

Résultats annuels 2023
Les résultats 2023 ont été publiés et, sans surprise, ils sont mauvais, bien qu’un peu moins mauvais qu’anticipé (« adjusted » EPS à 1,39 dollars contre 1,37, mais contre 2,27 en 2022).
Le revenu net 2023, s’élevant à 4,7 milliards de dollars, est en baisse de 7% en absolu mais de 10% en organique, du fait d’une baisse de 6% des volumes globaux de vente et de 4% des prix.
Les trois piliers sectoriels sont toutefois à distinguer : le plus important secteur, « literie », a vu ses ventes baisser de 17% (8% de perte de volume et 9% en baisse de prix). Le secteur « mobilier et textile » a vu ses ventes baisser de 13% en organique et 11% en absolu, surtout du fait des volumes, les prix restants peu ou prou stables. Le secteur « spécialités » a quant à lui augmenté ses ventes de 7% en organique, et de 14% en absolu, porté par le développement du secteur « cylindres hydrauliques ».
Specialized est désormais le secteur qui contribue le plus au CA, et Bedding, le moins !

Ces baisses de prix se reflètent sur le niveau de marge (opérationnelle) qui oscille depuis 2000 entre 14% et 5%. En 2023, la marge opérationnelle se situe autour de 7,5%.
L’entreprise demeure bénéficiaire, malgré ce contexte défavorable, avec un cash-flow opérationnel en hausse (497 millions) et un capex de 114 millions. Le free-cash-flow, 383 millions, couvre le dividende de 250 millions de dollars. Celui-ci a été augmenté de 2 cents trimestriellement, soit 8 cents à l’année, pour 2024, passant de 174cts à 182. Le rendement est actuellement a plus de 8% ! Le cours, autour de 20,5 dollars, n’avait pas été aussi bas depuis 2011. Depuis ses plus hauts, en mai 2021, le cours a dévissé de 63% - ce qui paraît disproportionné, l’entreprise demeurant rentable.

Perspectives 2024 et dividende

Pour 2024 les perspectives ne sont guère encourageantes, l’entreprise anticipant une contraction de l’activité de 2 à 8% en termes de ventes, totalisant entre 4,35 et 4,65 milliards de CA  - les différentes branches se comportant peu ou prou de la même manière qu’en 2023 ;
- un EPS ajusté situé entre 0,95 et 1.25 dollars ;
- un cash-flow opérationnel entre 325 et 375 millions de dollars ;
- un CAPEX entre 100 et 120 millions de dollars ;
- et un dividende à 245 millions de dollars (!).

Un rapide calcul nous montre qu’un faible cash-flow opérationnel associé à un capex élevé ne permettra pas à l’entreprise de financer pleinement son dividende ; il faut toutefois remarquer que l’entreprise est, traditionnellement, assez conservatrice dans ses projections. Reste la dette et le cash pour financer le dividende ? L’entreprise est endettée, le levier s’élevant à approximativement 3,2 (dette nette/EBITDA), notamment depuis le rachat de l’entreprise Elite Comforts Solution en 2018 pour 1,25 milliards. La marge de manœuvre de l’entreprise est donc limitée, sans qu’on puisse la considérer acculée… Elle dispose par ailleurs d’un peu moins de 400 millions « en cash » à la fin 2023 – le plus haut niveau depuis 2020.

Plan de restructuration 2024-2025
- L’entreprise a annoncé, quelques jours avant les résultats, un plan de restructuration touchant principalement le secteur le plus pénalisé, Bedding products.
- D’un coût estimé entre 65 et 85 millions de dollars, et donnant ses pleins résultats en 2025, il est supposé réduire le CA d’environ 100 millions (d’à peu près 2% donc) mais d’augmenter l’EBIT de 40 à 50 millions (donc d’environ 8 à 10%). Le plan sera financé par des ventes immobilières – qui ne sont pas précisées, mais je suppose que ce sont des usines qui seront cédées ou/et fermées. Une quinzaine d’unités seraient concernées.
- La coupe du dividende n’est a aucun moment évoquée, bien au contraire. Le discours pourrait changer cette année si les ventes s’effritent plus que prévu.

Une digression

- Je considère que le dividende sera réduit tôt ou tard. Presque à 9% actuellement, il semble plus ou moins soutenable à court terme, mais pourra nécessiter de recourir à la dette ou à une réduction du CAPEX à moyen ou long terme, leviers qui ne semblent pas devoir être mobilisés dans un contexte délicat pour l’entreprise. La réduction des prix, la réduction des marges, ne peut pas se prolonger longtemps sans mettre l’entreprise dans une situation délicate. Le contexte inflationniste joue contre l’entreprise, et pour le moment, le dynamisme du secteur aéronautique ne compense pas les difficultés rencontrées par les autres secteurs.

- L’entreprise a connu des années plus difficiles - en 2009 par exemple, et elle a survécu. Elle pourrait ne pas sauver son statut de Dividend King, mais elle, au regard des conditions actuelles, survivra.
Peut-être de fait bientôt plutôt une entreprise « value » qu’une entreprise « à dividendes » ?

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1    #8 01/05/2024 16h59

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Bonjour à tous,

Les résultats du 1er trimestre ont été publiés par l’entreprise et je les attendais impatiemment. Je n’ai pas été déçu.

Les ventes organiques baissent de 10% en comparable avec le T1 2023, du fait d’une baisse des volumes de 6% et d’une baisse des prix de 4%. La marge d’EBIT est descendue à 5,8% contre 7,4% un an plus tôt, c’est historiquement bas. En conséquence l’EPS passe de 0.39 à 0.23 dollars !

L’entreprise annonce que c’est en ligne avec les projections faites dernièrement et les "guidances 2024" sont maintenues. Mouais. En revanche… le dividende est sabré : il passe de 0.46 cents par action à 0.05 cents par action, une baisse de 89% ! Je n’étais pas très confiant dans son maintien à long terme, mais je ne m’attendais pas à une quasi-supression aussi rapide. L’entreprise compte ainsi économiser approximativement 110 millions sur les 245 initialement estimés. (Je ne sais pas comment c’est calculé, puisque 3 des 4 dividendes sont sabrés (61,5+6,65+6,65+6,65 = 81,45 et non 135, mais peu importe)).

C’est donc la mort d’un Dividende King… en conséquence le cours de bourse s’effondre de 30% ; à 12,3 dollars. -53% depuis le début de l’année… !

Ce qui m’impressionne est la rapidité avec laquelle la situation de l’entreprise s’est détériorée. Il y a deux ans, cela n’allait pas si mal. Je pense toutefois rester investi, le plan de restructurations va produire ses effets, l’entreprise va se désendetter progressivement.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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1    #9 09/08/2024 16h52

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Bonjour à tous,

Suivi de Leggett & Platt, les résultats du deuxième trimestre ayant été publiés le 1er août.
C’est plutôt mauvais, hélas, mais peu ou prou en ligne avec les attentes.

- Les ventes baissent de 8% par rapport au Q2 2023, et s’établissent 1,1 milliard ; les volumes baissant de 4% et les prix de 4% ; les perspectives de ventes annuelles 2024 sont légèrement abaissées et sont désormais attendues à 4,3 - 4,5 milliards de dollars , soit entre 5 et 9% de moins qu’en 2023.
Comme d’habitude l’activité bedding est lanterne rouge avec -13% ; furniture & flooring avec -6% ; plus inquiétant specialized products est à 0% alors que c’était depuis longtemps le seul secteur en croissance ;
- Un revenu par action ajusté en baisse de 9 cents, passant de 0,38 à 0,29 (!), c’était 0,30 qui était attendu par les analystes ; mais c’est toujours mieux que les 0,23 cents du Q1 2024. Sur l’année 2024 les revenus par action sont attendus à 1,10-1,25 dollars, contre 1,05-1,35 précédemment annoncé, le tout ajusté ;
- la marge d’EBIT ajustée est à 6,3%, contre 7,5% l’année passée, correspondant à 71 millions de dollars, contre 92 le Q2 2023 ;

- la dette baisse un peu toutefois, et le plan de restructuration progresse bien (fermetures d’usines et vente de bâtiments, surtout pour bedding, etc.).

Chute pour le moment contrôlée, donc.

On n’attends pas de reprise avant que le secteur de la construction ne se relance, avec un effet retard probable sur la baisse des taux d’intérêt américains.
Certains concurrents de l’entreprise se portent toutefois mieux : les fondamentaux n’étaient donc pas nécessairement bons et la remontée des taux d’intérêt n’aura fait qu’accélérer l’émergence des difficultés. Je suppose que la section "bedding" ne reprendra jamais véritablement sa place dans l’entreprise.

Je surveille, j’en reprendrai sans doute un peu. Ce devrait aller mieux en 2025, il y a le temps. smile

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