Je confirme, pour Facebook. J’ai suivi récemment une formation sur l’économie numérique avec une des pointures du sujet. Il recommandait effectivement Facebook pour la prospection client. Il y a dans Facebook des outils puissants et peu coûteux à utiliser.
Facebook recueille énormément d’infos sur ses utilisateurs, ce qui permet de faire des campagnes très ciblées : age, sexe, profession, localisation géographique, centres d’intérêts… Ainsi, on restreint la campagne au public que l’on veut vraiment cibler, et du coup elle est efficace et coûte peu cher. Il nous a montré quelques exemples précis et réels, et c’est impressionnant !
Par ailleurs, il y a des possibilités insoupçonnés, comme : importer son fichier client sur Facebook. Déjà, Facebook vous complète votre fichier, pour tous les clients sur lesquels il a des données. Puis, vous pouvez cliquer sur "1% look alike" ou quelque chose comme ça. Ca vous sort le 1 % des utilisateurs de Facebook qui a le profil le plus proche de votre fichier client. Si vous avez des clients d’une typologie bien spécifique (par exemple les jeunes créateurs d’entreprises), vous vous retrouvez avec le fichier des jeunes créateurs d’entreprises inscrits sur Facebook : c’est évidemment très précieux.
Facebook ne se vante pas auprès du grand public de ces outils commerciaux, parce qu’il faut que le grand public remplisse son profil et utilise Facebook sans s’inquiéter de l’utilisation commerciale ultérieure. Mais quand on est du côté utilisateur de Facebook comme outil de prospection commerciale, c’est puissant !
PS :
- il nous expliquait aussi que l’importance de Google est moindre, du coup. D’après lui, pour une boutique électronique pratiquant les méthodes "modernes" de prospection, Google n’apporte plus qu’un tiers environ des achats. On peut donc reporter sur les réseaux sociaux une partie de l’effort "classique" de référencement et/ou de pub par Google. Pourtant, la même personne, il y a 10 ans, vantait l’importance du référencement Google ; mais les réseaux sociaux ont énormément progressé depuis et il a donc adapté sa pratique et ses recommandations.
- il expliquait aussi que Twitter rassemble surtout des journalistes, des politiques et des geek. Selon ce qu’on veut commercialiser, Twitter va donc plutôt être utilisé pour toucher les "influenceurs" : journalistes, blogueurs, youtubeurs… Si votre idée/produit leur plaît, ces influenceurs vont vous faire de la notoriété gratuite. Mais Twitter ne permet pas de toucher sa cible finale (sauf on vend quelque chose qui vise spécifiquement les journalistes et les geek) ; tandis que Facebook, avec ses 30 millions d’utilisateurs français (et son 1,5 milliard dans le monde) permet de la prospection directement vers le client final.
PPS : j’ajoute une réflexion personnelle : une des forces de Facebook comme outil commercial, c’est que c’est un réseau social. C’est à dire que la plupart des utilisateurs sont en mode "relationnel" et même "émotionnel" quand ils l’utilisent. Ce qui les rend plus réceptifs que s’ils sont sur un média ou ils se "méfient" de la pub, c’est à dire à peu près tous les autres médias.
Les campagnes commerciales sur Facebook peuvent d’ailleurs se fondre plus ou moins dans ce monde de "j’aime", de followers, etc. On peut y faire non pas de la pub "violemment commerciale" mais de la pub "sociale", si j’ose dire. C’est un peu le principe de la réunion Tupperware (utiliser le groupe, la réunion sociale, les relations d’amitié et de voisinage, pour vendre), mais appliqué à un potentiel de 1,5 milliard de personnes.
Dernière modification par Bernard2K (28/01/2016 14h18)