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4    #1 22/01/2016 09h17

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La chute du prix du pétrole semble actuellement vécue comme une catastrophe (au moins au niveau boursier) pour la planète finance et toutes sortes de prévisions et articles médias alarmistes font surface. Certes, bon nombre de pays dont les budgets sont équilibrés avec un prix du baril trois fois supérieur connaissent des difficultés sans précédent, mais la situation est sans doute bien plus contrastée que celle actuellement décrite par les médias.

Il y a de quoi être surpris d’un tel mouvement de panique car, si les producteurs de pétrole et leurs prestataires ont effectivement de quoi s’inquiéter, les bénéficiaires de la baisse des coûts de la matière première sont très nombreux.

Tout d’abord, le raffinage, des acteurs comme Phillips 66(ou Esso) vont augmenter leurs marges en achetant leur matière première moins cher. Comme à son habitude, Warren Buffett montre la voie aux investisseurs en renforçant sa position dans PSX.

Les constructeurs autos US n’ont jamais vendu autant de 4x4, pick-ups et autre grosses cylindrées qu’en 2015. Ces véhicules présentent des marges bénéficiaires plus élevées. General Motors et Ford devraient bénéficier de ce mouvement.

Les compagnies aériennes, dont le kérozène est l’une des principales sources de coûts, n’ont jamais gagné autant d’argent qu’en 2015 : 30 milliards de dollars, soit le double de 2014. Delta Airlines a battu le record historique en dégageant un profit pré-taxes de 6 milliards de dollars. Dans cette même catégorie, on peut ajouter les transporteurs routiers et maritimes.

Les habitants des pays importateurs de pétrole (comme la France), voient le prix à la pompe diminuer, soit autant de pouvoir d’achat supplémentaire. Voilà qui pourrait avoir des conséquences favorables sur la consommation dans ces pays (Europe, Japon).

Un acteur comme Guillin réalise des emballages alimentaires à base de plastiques, dérivés du pétrole. Ce mouvement baissier devrait avoir un impact favorable sur ses marges. Il en va de même des plasturgistes comme Plastic Omnium .

Ne pas paniquer, s’extraire du bruit ambiant et savoir profiter de la situation, voici une façon d’investir rationnelle et opportuniste…
En gardant à l’esprit que les économies émergentes trop dépendantes des matières premières pourraient en effet connaître une période difficile. Peut-être une autre source d’opportunités demain ?

D’autres pistes de réflexion ?

Mots-clés : entreprises, guillin, plastic omnium, psx, pétrole, société

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#2 22/01/2016 09h41

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Phillips66 et Plastic Omnium sont sur ma watch list, et tout ce que je lis me donne envie… mais je manque de liquidités actuellement, dommage!

Merci pour ce compte rendu qui exprime mes pensées : pourquoi les bourses s’enfoncent avec le pétrole, alors que la majorité des sociétés et pays importateur devraient être satisfaits d’un pétrole bas…

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#3 22/01/2016 10h13

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Bonjour,

Benoitement, j’enfoncerais la porte grande ouverte que tout le monde voit, en disant que le prix du pétrole baisse car l’offre dépasse la demande (même si l’offre est +/- artificiellement maintenue pour des raisons géopolitiques qu’on connait également…), s’il y a moins de demande (globale) c’est qu’il y a moins de croissance donc incertitude donc baisse… Même si cette baisse vient du questionnement de savoir si c’est l’offre ou la demande qui cloche, as-t-on trop d’offre ou pas assez de demande ?

Réaction à court terme négative des bourses face à l’incertitude pour une vision moyen/long terme.
Si cela se traduit plus tard dans le résultats des entreprises concernées par ses gains, l’effet sera doute inverse mais de moins grande ampleur.

Comme l’ont déjà dit les pays du Golfe et OPEP, cela commence à porter ses fruits.
La chute du pétrole laisse craindre une nouvelle crise financière
Le rouble poursuit sa glissade

Mais bon il suffit que Super Mario fasse un peu de vapeur pour que ça reprenne un peu, le Japon va également s’y atteler semaine prochaine.
Mario Draghi prêt à agir pour contrer la menace sur la croissance européenne

Les politiques accommodantes vont continuer à soutenir tout cela artificiellement.
Le FMI plus pessimiste pour la croissance mondiale

Peut-être que plus tard, dans les livres d’histoire, on viendra nous dire qui il y a eu un krach larvé des QE !?


"Never argue with an idiot. They will drag you down to their level and beat you with experience" Mark Twain

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#4 22/01/2016 12h18

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Sous l’angle opérationnel, la baisse des cours du pétrole profite aux compagnies minières. Le coût de l’énergie a une part non négligeable dans les coûts d’extraction. Je dirais entre 10 et 20% des coûts pour les mines d’or, mais je ne retrouve pas de données à ce sujet. Evidemment, cela n’est pas valable pour les producteurs qui ont couvert leur approvisionnement (par exemple, ce doit être le cas d’Iamgold qui dans ces calculs 2016 indique un baril à 63$).

Sous l’angle boursier, c’est (pour l’instant ?) très différent…

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#5 22/01/2016 13h00

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A qui profite la baisse du petrole?
A ceux qui l´achetent.


¨If you were to distill the secret of sound investment into three words, we venture the motto, MARGIN OF SAFETY.” ( Benjamin Graham )

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#6 22/01/2016 13h08

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spiny a écrit :

La chute du prix du pétrole semble actuellement vécue comme une catastrophe (au moins au niveau boursier) pour la planète finance et toutes sortes de prévisions et articles médias alarmistes font surface. Certes, bon nombre de pays dont les budgets sont équilibrés avec un prix du baril trois fois supérieur connaissent des difficultés sans précédent, mais la situation est sans doute bien plus contrastée que celle actuellement décrite par les médias.

Il y a de quoi être surpris d’un tel mouvement de panique car, si les producteurs de pétrole et leurs prestataires ont effectivement de quoi s’inquiéter, les bénéficiaires de la baisse des coûts de la matière première sont très nombreux.

Il n’y a pas que les compagnies pétrolières et leurs prestataires qui sont exposés. Les banques aussi, car elles détiennent de grosses dettes de ce secteur.

Le risque d’avoir une crise systémique avec le même mécanisme que celui des subprimes est donc non nul. Dans ce cas, la crise pourrait affecter toute l’économie.

Le Figaro en parle, entre autres : La chute du pétrole laisse craindre une nouvelle crise financière

Si ce risque systémique ne se réalise pas, tant mieux. Mais ce qu’il y a sûr, c’est qu’il est erroné de penser que les conséquences potentielles ne concernent que quelques pays pétroliers ainsi que les compagnies pétrolières et leurs prestataires.


Il faut que tout change pour que rien ne change

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#7 22/01/2016 13h25

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Tout dépend de quelle banque on parle Bernard, je ne crois pas qu’on puisse faire de généralités, quand bien même ce risque existe.

Dans le cas de Bank Of America le secteur représente 2% des encours de prêts commerciaux, soit un peu plus de $20B.

Sur ces $20B, les entreprises les plus à risque d’après BAC (E&P services associés) représentent 40% des encours, soit $8B ou un semestre de profits pour la banque. Le taux défaillance a très légèrement augmenté au T4 mais rien d’inquiétant pour l’instant.
Les entreprises du oil & gas ne vont pas toutes faire faillite et le choc est absorbable…en tout cas pour BAC.

Maintenant, pour une banque régionale du Texas ou du Dakota du Nord, je serais plus inquiet.

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#8 22/01/2016 14h30

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Pour les compagnies aeriennes, il me semble qu’ils ont des contrats sur le prix du pétrole. Donc l’impact positif est à anticiper lors d’une prochaine renégociation du contrat.

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#9 22/01/2016 15h27

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spiny a écrit :

Les compagnies aériennes, dont le kérozène est l’une des principales sources de coûts, n’ont jamais gagné autant d’argent qu’en 2015 : 30 milliards de dollars, soit le double de 2014. Delta Airlines a battu le record historique en dégageant un profit pré-taxes de 6 milliards de dollars. Dans cette même catégorie, on peut ajouter les transporteurs routiers et maritimes.

Pour autant, est-il opportun d’investir aujourd’hui dans les titres du transport aérien, maritime ou terrestre ?

Ce sont des secteurs où la concurrence est féroce : la baisse du prix du carburant devrait avoir pour effet une baisse équivalente des tarifs, ce qui rendra difficile une reconstitution des marges. Je possède des Easyjet et constate qu’elles font quasiment du surplace depuis un an.

Dans le terrestre, si un contributeur peut m’indiquer une valeur intéressante, je le remercie d’avance. Je ne suis plus ce secteur depuis l’OPA sur Norbert Dentressangle.

Dans le maritime, l’indice Baltic dry est à son plus bas historique depuis sa création en 1986 : les armateurs n’ont d’autre choix que de laisser les bateaux à quai ou de naviguer à perte ; ajoutons à cela que les surcapacités sont énormes, les armateurs ayant cru à la fable de la croissance sans fin du commerce international. La massification du transport maritime devait être une source de profits pour les armateurs et de baisse des coûts pour les chargeurs : elle pourrait se révéler calamiteuse si les "post Panamax" (plus de 12 000 "boîtes") ne naviguent plus à pleine capacité. Des faillites d’armateurs ne me semblent pas devoir être exclues.

En d’autres termes, je suis réservé sur le secteur du transport dans un contexte de ralentissement des échanges commerciaux.

Je suis plus optimiste sur les titres d’infrastructures (autoroutes, aéroports) : la baisse du coût du carburant entraînera mécaniquement une augmentation du trafic. Je vous livre quelques titres intéressants pouvant être logés dans un PEA et de surcroît bien moins risques que le secteur du transport :

- ADP (tout le monde connaît !)
- Abertis : des autoroutes en Espagne, en France (SANEF) et même en Amérique latine
- Atlantia : aéroport de Rome Fiumicino et autoroutes
- aéroport de Vienne
- aéroport de Francfort.

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#10 22/01/2016 17h38

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Muscadet a écrit :

A qui profite la baisse du petrole?
A ceux qui l´achetent.

Voilà.

En d’autres termes, cela veut dire qu’il y a un transfert de valeur des producteurs vers les consommateurs, de l’OPEP vers l’occident, pour faire très simple.

souffrent donc en occident (chez nous !) les entreprises pétrolières qui voient leur "profit oïl" baisser ainsi que les fournisseurs de l’exploration/production (Vallourec, CGG, Bourbon, etc.).

Sinon, tous les autres en profitent : transformateurs, chimistes, commerce (le cout de livraison des produits est plus bas), etc.

Nous ne le voyons pas bien en France car avec un taux de taxe sur le carburant de 200% environ cette baisse est largement oblitérée mais elle est bien réelle ailleurs.

La baisse de la bourse est pour moi beaucoup plus composite :
Découverte un beau matin que les arbres en Chine ne montent pas jusqu’au ciel
Manœuvres délirantes de la BCE et de la Fed qui a crée de véritables bulles spéculatives avec de l’argent gratuit qui font que certaines personnes se disent un beau matin que tout cela ne va peut être pas bien finir
Endettement colossal de certains pays occidentaux qui génèrent des craintes sur leur avenir dans un contexte d’absence coupable de réforme (la France)
Crainte de destabilisation de certaines régions en raison d’un prix bas du pétrole (Moyen-Orient, Russie, Vénézuela, Algérie)

My 2 cents.

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1    #11 22/01/2016 23h05

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Bonjour Etienne.

Votre premier argumentaire tient évidemment la route, mais je ne vous rejoins par forcément sur la conclusion.

Si il peut être intéressant d’investir dans une société qui profite de la baisse du pétrole, c’est uniquement à très bas prix. En effet, il doit être gardé à l’esprit que ces sociétés sont peut-être en haut de cycle avec un pétrole bas, non?

C’est ce qui me bloque quand on parle des raffineurs comme Phillips 66.


“Time is your Friend, Impulse is your Enemy.” John Bogle

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1    #12 23/01/2016 08h16

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C’est possible en effet, nul ne le sait. La situation favorable que ces entreprises connaissent dépendra inévitablement de la durée cette période de pétrole pas cher.

Pour les raffineurs ils peuvent se constituer des stocks à bon compte par exemple. Leurs profits futurs seront donc possiblement meilleurs. PSX a eu de très bonnes performances opérationnelles avec un prix du pétrole bien plus élevé, on peut donc être raisonnablement confiant pour les mois à venir. En outre, le cours de PSX est a peu près stable depuis 6 mois

Ma réflexion était très générale et il n’est pas certain que les meilleurs opportunités se trouvent dans les secteurs cités. Il faudra faire un peu de tri…

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#13 23/01/2016 09h06

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Bonjour etienne,

Tout à fait d’accord avec vous. Mr market a peur des dettes et obligations petrolieres, mais cela doit representer 10% max au sein des banques.

Et pourtant  bac cote 13$, alors que debut decembre elle etait proche de 17$. Sa valeur devrait etre pour moi plutot vers 20-25$.
Mr market a peut etre aussi la peur d’un arret de la remontée des taux ?
Bref c’est pas cher.

Psx (je me suis renforcé cette semaine) A75-80$ elle cotait comme lors que barril etait à 60$.
J’attend les prochaines publications pour refaire mes estimations mais elle devrait etre au dessus de 100$.

On m’a retoqué sur une autre file que le secteur des raffineurs est en haut de cycle et que le petrole ne peut que remonter à court terme.

Ce n’est pas dit pour moi car la courbe suivante montre que l’exces d’offre vient des freakers us puis de l’arabie Encore un krach sur le marché actions… (103/108)
Si cela fait comme le gaz de schiste aux us, le petrole peut rester à 30$ quelques années

Edit : pour completer mes propos, je me souviens d’une phrase de Sergio :
Depuis x ans de crise sur le prix du gaz de schiste, le nombtre de producteurs de gaz de schiste ont été divisé par trois (faillite), la production multiplié par 2.

Dernière modification par francoisolivier (23/01/2016 09h23)

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#14 23/01/2016 09h47

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Oui, mais il semblerait que l’exploitation de Schiste nécessite des investissements constants pour maintenir le niveau de production d’une l’exploitation. Les prix bas ont coupés net TOUT les investissements du secteur Oil&Gas, cela se ressentira dans la production qui va baisser. Le mouvement entamé ajouté à une demande toujours croissante va inverser les courbes et selon moi, la remonté des prix sera brutale car les effets du réinvestissement pour augmenter la production ne seront pas immédiat.

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#15 23/01/2016 09h53

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Je partage le point de vue de Trahcoh.

Pourquoi PSX devrait coter au-dessus de 100$ ? Le marché ne price pas forcément selon le profit à un instant t, mais aussi en prenant en compte des estimations (parfois pessimistes parfois optimistes, c’est ce qui fait le marché) futures de ces profits, qui dépendent de beaucoup de paramètres comme le prix du pétrole. Ce serait trop facile sinon …

Une stratégie possible serait peut-être d’investir sur un raffineur sous-coté au cours actuel du pétrole (Esso ?), et en même temps sur un producteur au bilan très sain, avec des couts d’extraction bas, et une capitalisation massacrée (est-ce que ça existe ?).

Ainsi on n’est ni long ni short sur le pétrole, si le pétrole augmente on a un gros effet de levier grâce au producteur, s’il stagne ou diminue, le raffineur va être revalorisé, ce qui permet de patienter une remontée des cours du pétrole qui arrivera tôt ou tard.

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#16 23/01/2016 09h56

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spiny a écrit :

Les entreprises du oil & gas ne vont pas toutes faire faillite et le choc est absorbable…en tout cas pour BAC.
Maintenant, pour une banque régionale du Texas ou du Dakota du Nord, je serais plus inquiet.

Le choc direct probablement, mais couplé au défaut de multiples banques régionales cela pourrait causer une crise de confiance, et on a déjà vu que la seule perte de confiance peut avoir au moins autant de conséquences que le mal lui même.

C’est peut être cela que le marché essaie de pricer.

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#17 23/01/2016 13h41

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Très bon sujet de réflexion, merci de l’initiative !

S’il y a un secteur assez tourmenté en ce moment et dont le sujet a déjà été évoqué, c’est tout ce qui lié aux équipements industriels O&G et la logistique, 2 sociétés auxquelles je pense :
- National Oilwell Varco (il y a un topic sur cette très belle societe)
- Distribution Now, spin-off de NOV,  (spécialisée logistique)

Et sinon je repensais tout simplement à une note de JP Morgan de décembre sur le gain de pouvoir d’achat des ménages du à l’économie du poste essence ((article du Financial Post), et donc WalMart comme première société bénéficiaire de ce regain de pouvoir d’achat !

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#18 23/01/2016 15h10

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D’autant plus que Wal-Mart a récemment (encore) augmenté ses salariés, qui sont souvent ses premiers clients. On parle quand même de 1,2 million de personnes.

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#19 23/01/2016 16h08

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Wal-mart ferme beaucoup de magasins aux US et au Brésil (les plus petits moins rentables : Walmart will close 269 stores this year, affecting 16,000 workers - Jan. 15, 2016 ) , mettant au chômage 16 000 employés.

C’est cependant pas énorme, 1% des magasins.

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#20 23/01/2016 18h00

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Bargeo a écrit :

Oui, mais il semblerait que l’exploitation de Schiste nécessite des investissements constants pour maintenir le niveau …t.

Oui mais cela fait 5ans que j’entend cela.
Et cela fait 5 ans que je constate que les prix du gaz sont bas et que la production augmente.
N’etant pas un specialiste technique, je cede ma place pour les debats.

Evariste a écrit :

pourquoi psx devrait coter plus de 100$ ?

Et pourquoi pas ?
Quels sont vos arguments sur le fait que psx est à son prix ou trop cher ?
Quels sont vos arguments en faveur d’Esso ?

Parce que certe esso a des multiples de valo faible, certe esso va beaucoup mieux qu’en 2014, (je vous invite à regarder le bilan 2014 de psx et esso)
il y a quelques intervenants tres chaud bouillant mais la liste des inconvénients est x fois plus longue que psx.
( volume de production en baisse, en europe on fait tout pour sortir du petrole, la croissance européene est faible, concurrence de l’arabie saudite sur le raffinage, absence de plan strategique, que va faire l’actionnaire principal, management moyen, allocation de capital moyenne, n’a pas racheter ses actions quand cela valait 35$, problemes sociaux à tout va (je ne peux pas dire sur ce sujet là sur un forum public, de part mes relations je sais des trucs => c’est pas du tout l’euphorie), …)

J’etais actionnaire dans le passe de psx et j’ai vendu à plus de 90$ (avec une grosse plus-values merci au passage berichcorp)
90-95$ etait mon estimé de valeur avec un barril à 60$ à l’epoque.

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#21 23/01/2016 19h11

sergio8000
Invité

A titre de précision, au delà de sa division raffinerie (qui s’améliore avec le temps après une période de "turnaround"), PSX a massivement investi dans son infrastructure de transport - railcars et pipelines - et possédera bientôt un actif unique (le terminal de Freeport - une belle option sur l’export du gaz américain-, comme Cheniere mais sans la concentration des risques de ce dernier).
Enfin, leur division produits chimiques en JV avec Chevron est également un très bel actif.

 

#22 23/01/2016 20h18

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INTJ

sergio8000 a écrit :

- et possédera bientôt un actif unique (le terminal de Freeport - une belle option sur l’export du gaz américain-

Ceci est une information très importante concernant PSX car les États-Unis sont prêt à inonder L’Europe et le monde entier avec le GNL , A moyen terme ils ont l’ambition de dépasser le Qatar qui exporte 100 milliards de mètres cubes par an.

Les relations tendues avec la Russie jouent en faveur des Américains. Quel heureux hasard  …

Le terminal sera pleinement opérationnel le deuxième semestre de 2016 en ce moment il tourne à 50% de ses capacités.
l’activité "stockage et  transport" sera stimulée dès que le terminal sera pleinement ope

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#23 23/01/2016 20h57

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Petite précision, PSX exportera du LPG, et à destination de la Chine dans un premier temps, le premier contrat ayant été signé avec Sinopec.
source: UNIPEC and Phillips 66 Sign Long-term Contract for the Purchase and Sale of Propane  | ?

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#24 24/01/2016 00h02

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J’ai déjà parcouru le dernier rapport annuel et semestriel d’Esso, mais pas encore de PSX (je privilégie le PEA actuellement même si je reste ouvert à toute opportunité).

Donc je n’ai aucun argument sur la valorisation de PSX. Je demande juste si en valorisant PSX en tenant compte d’un baril à 30$, vous ne spéculez pas sur la non remontée du baril ? Car si le baril remonte à 80$ et que les marges s’effondrent, votre valorisation tient-elle toujours ?

C’est une simple question, n’y voyez aucune ironie.

C’est le même problème avec Esso, et c’est pour l’instant ce qui me fait encore réfléchir, malgré un bilan très sain.

Quant à l’absence de plan stratégique, je n’en attends pas beaucoup d’une telle raffinerie (ce n’est pas Sears), juste d’augmenter ses marges et d’encaisser le cash, en évitant les incidents sur ses sites. Et le fait qu’Exxon soit au capital est plus gage de sécurité que d’inquiétude pour moi. Si jamais j’investis sur Esso, ce ne sera pas pour spéculer sur une éventuelle OPR.

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#25 24/01/2016 13h15

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Je demande juste si en valorisant PSX en tenant compte d’un baril à 30$, vous ne spéculez pas sur la non remontée du baril ? Car si le baril remonte à 80$ et que les marges s’effondrent, votre valorisation tient-elle toujours ?

Oui, je parie sur une remontée modéré du barril et une stabilisation à moyen terme (on va dire entre 40 et 60$). A partir de 50$, la grosse majorité des petroles de schistes sont rentables, les divisions productions de certaines majors sont rentables (exxon par exemple) et je pense que l’offre de petrole sera encore plus grande. Pour l’instant, j’ai un peu tort big_smile
Ma valorisation de psx se base donc en partie sur cela.

A 80$ le barril, la valorisation sera surement plus basse au delta pres des divisions transport et terminal de freeport (cela dependra du volume de gaz et gnl enfin du succes de l’export de gnl)
La division chimique devrait être pénalisée.

Dans le cadre d’un pea ayant deja du total, à votre place je regarderais sur des trucs comme crit, linedata, guillin, voire cofidur ou saft.

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