Résultats 2015 :
La capitalisation a fortement progressé : 451 M€ (221 M€ en 2014), 536 M€ au T1 2016.
Une collecte nette abondante : plus de 230 M€ (7ème rang) que Primovie a beaucoup de mal à investir : 65 M€ de disponibilité fin 2015, 98 M€ fin T1 2016.
Pas de décote sur le prix de souscription : 191€, valeur de reconstitution : 191,64€. Pas de hausse du prix de souscription à prévoir.
Les investissements dépassent les 177 M€ avec 15 acquisitions dont certaines sortent du périmètre :
citons 3 résidences Domitys en VEFA, 2 EHPAD, 3 cliniques dont une en Allemagne.
Plus surprenant : un bâtiment atypique : Le « Losserand », des parts dans 2 SCI bureaux, d’autres bureaux à Paris et ceux de la Redoute. Plus de 30% est extérieur au périmètre d’investissement, ce qui, à mon avis, n’est pas un problème, si l’investissement est rentable.
Les revenus locatifs bruts par part sont en baisse (page 13) de 2.19% (2015 : 10.73€, 2014 : 10.97€, 2013 :9.86€)
Les produits financiers sont en hausse ( trésorerie élevée) : 0.45€ (0.10€ (2014)
Les produits exceptionnels représentent 1.09€
Le résultat courant baisse sensiblement à 9.44€ (9.53€ (2014), 10.29€ (2013)), mais sans les produits exceptionnels, la baisse aurait dépassé les 10% ! Merci la rétrocession et la compensation du retard d’investissement (page27)
La SCPI n’a eu recours à l’emprunt (normal, vu la difficulté d’investir la collecte), mais elle est autorisée à le faire dans la limite de 30% de la valeur des actifs.
Le TOF est à 96.20% : cette baisse est due essentiellement à un institut qui devait intégrer Urban Cap à Bordeaux, mais il n’a pas obtenu son agrément. Cela pèse 46% de la vacance, le reste essentiellement des bureaux. Le risque locatif commence à se diluer : Korian ne représente plus que 26% des revenus locatifs (contre 44% en 2014).
La PGR monte en puissance normalement. Elle n’est pas négligeable puisqu’elle représente
10 % du montant des loyers quittancés de l’exercice précédent. Pas de dotation pour créances douteuses.
Le dividende est en baisse de 2.05% à 9.55€ (9.75€ (2014)). Le rendement est de 5%. Le dividende est soutenu depuis 2014 par le report à nouveau (RAN) : 0.11€ (2015), 0.22€(2014).
Le RAN cumulé est à 0.41€, faible puisqu’il ne représente que 16 jours de distribution (30 jours est jugé correct, 60 jours confortable). A noter que le RAN est reconstitué par un prélèvement sur la prime d’émission.
La SCPI n’a pas de potentiel de PV (Valeur de réalisation /Valeur comptable = 0.71%).
En bref : grosse collecte, difficulté d’investissement, PGR pesante, pas de PV en perspective, résultat insuffisant pour soutenir le dividende. La SCPI est à surveiller. Qu’en pensez-vous ?