#101 20/01/2012 09h55
- ibamba
- Membre (2012)
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Bonjour jcptop
je ne pensais pas froisser… du moins ce n’était pas mon intention
il est vrai que j’aime bien essayer de deviner qui se cache derrière les pseudo et la quantité de données que vous maîtrisez me faisait penser à Mostafa et/ou à un proche …
toutes mes excuses (bien qu’à mes yeux cette hypothèse était plutôt flatteuse compte tenu de la qualité de Mostafa)
cette mine est intéressante à plus d’un titre
en dehors du potentiel géologique minier, seul domaine que je maîtrise, (alors que je ne connais rien en boursicotage) c’est la manière dont le financement de l’exploration et du montage de l’usine a été assuré en dehors des circuits traditionnels qui est admirable…
je souhaite réellement que cela marche et que cela serve d’exemple aux africains pour leur montrer qu’ils peuvent faire sans les majors minières…
la volonté de ne pas utiliser de processus chimique (quitte à perdre un peu sur les récupérations) qui pourrait malgré toutes les précautions prises générer des pollutions est aussi exemplaire…
Connaissant bien la nature du milieu superficiel (0 à 70 m) de ces régions le seul paramètre à maîtriser est le colmatage des outils de concentration (centrifugeuses pour faire simple) par les boues ultrafines mais rien n’est insurmontable si l’usine est bien conçue et les opérateurs vigilants
Il est aussi exact qu’il existe classiquement dans ce type d’altération un niveau d’enrichissement entre 6 et 10 m en moyenne qui permettra de rembourser les frais d’investissements le plus rapidement possible
Si sur le volume total qui sera exploité les 50 tonnes d’or contenu ne sont récupérées qu’à hauteur de 75% cela donnerait 37 tonnes et m^me si le coût d’exploitation montait à 400$/t cela resterait rentable.
quant au cours de l’or les analystes financiers oublient que plus le cours de l’or augmente plus les réserves économiques en terre augmentent (les teneurs exploitables sont de plus en plus faibles donc dans des volumes de minerai de plus en plus grands avec donc des coûts d’exploitations exponentiels) d’ou le lien étroit entre cours du jaune et du noir (qui reste l’énergie le plus souvent utilisée)
Ce qui est inquiétant quand cette énergie reste en dernier ressort l’huile de coude c’est qu’elle génère des catastrophes écologiques sans précédent, les artisans déplaçant déjà (à 1800$/once) des volumes inimaginables….A 2500 ou plus cela deviendra catastrophique
Pour en revenir à Kodieran et pour résumer oui j’y crois et vous avez raison de vous intéresser à cette mine….
juste à surveiller la vitesse de mise en routine des opérations, les rendements moyens de l’usine, et les contraintes dues aux remboursement des dettes….
….et à rechercher d’autres réserves sur le permis ou en dessous de la zone altérée de la mine actuelle (modèle Kalana)(échéance de 8 à 10 ans si ils restent à 3 000 000 t minerai /an traitées)
cordialement
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