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#201 21/12/2017 09h04

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Vu le nombre de réponses ça sent l’usine à gaz.
Et je parle même pas de celui qui est légèrement au du seuil de 150K€ , qui effectue des rachats partiels (et descend en dessous du seuil) et ensuite des versements (en repassant le seuil) sur plusieurs contrats. Impossible à calculer.

Et celui qui effectue 300K€ d’un coup en même temps sur 2 contrats (150k€ chacun), quel contrat de 150k€ sera préservé à 7,5%?

J’ai abandonné l’idée de creuser trop la question, trop compliqué, je vais continuer de faire comme avant, profiter de l’abattement de 9200 euros pour des rachats partiels après 8 ans. Le reste pour la succession.

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#202 21/12/2017 11h59

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Sauf erreur de ma part, le calcul n’est pas si compliqué que ça : pour tous les retraits effectués en 2018 (par exemple), on tient compte du montant total des dépôts (- retraits) au 01/01/2018 sur tous vos contrats d’AV (et cette information n’est pas bien compliquée à connaitre, avec le fichier des contrats d’AV), et selon qu’il dépasse ou pas 150k€ pour le titulaire du contrat concerné, on applique la fiscalité idoine. Les petits malins qui voudraient faire des versements et retraits en cours d’année pour espérer optimiser en seront pour leur frais : ce sera sans impact. Et pour 2017, on tient compte du montant total des dépôts (-retraits) au 27 septembre 2017, ce n’est pas plus compliqué.
Ceux qui trouvent encore ça compliqué (en voulant interpréter les textes votés, ou les premières versions de commentaires, qui parfois ne portent pas sur le texte final) n’ont qu’à attendre que la plupart des sites internet fournissant des explications se mettent à jour et expliquent simplement la situation après ces changements.

Notes pour zorglub : Si vous avez 200k sur un contrat et 20k sur un autre, la répartition n’est pas 90% et 10%, mais 90,91% et 9.09% (car 200/220 = 0,9090909…). Je pense que la bonne réponse est votre "1°", et assurément votre "2°" est complètement inapplicable (un assureur ne peux pas tenir compte de la valeur -qui change chaque jour- des tous les contrats d’un titulaire, à la date où celui-ci demande un retrait) et le courtier qui aurait répondu ceci ne me semble pas fiable.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#203 21/12/2017 13h21

Membre (2014)
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Merci GBL.  Le calcul selon le mode n°1 est peut-être celui qui sera opéré par le fisc mais il rend de moins en moins attractive l’AV (hors les avantages en matière de succession).
De nouveaux versements importants alourdissent dès lors  la fiscalité y compris sur les gains produits avant le 27/11/17, en dépit des apparences, si ceux-ci sont imposés au prorata des versements anciens et nouveaux.
Fiscalement et sans tenir compte des autres paramètres, il est alors plus intéressant de ne plus effectuer de nouveaux versements sur une AV pour bénéficier de l’imposition à 7.5% (je parle des contrats supérieurs à 150k et de + de 8 ans) ou me trompé-je ?
Je vais m’intéresser de nouveaux à mes CTO dont la fiscalité me semblait jusqu’alors dissuasive.


Parraine Binck Bank, Bourse Direct, Linxea

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#204 21/12/2017 13h51

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Pardonnez-moi, je reviens sur la flat tax, elle va donc être uniformisée à 30 % pour les outils "fiscalisés" comme :

CTO :
- les PV
- les dividendes d’actions
- les dividendes de foncières cotées
- les coupons d’obligations

- les PEL ouverts à partir de 2018

- les livrets bruts et CAT

Donc l’investissement sur les foncières et accessoirement les obligations vont reprendre tout leur sens pour les particuliers ?

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#205 21/12/2017 14h24

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hmm Je viens de découvrir que la loi allait impacter les dirigeants de sasu se rémunérant en dividendes.  La flat-tax sur les dividendes serait plafonnée pour les dirigeants de SARL ou de SAS - Gérant de SARL

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#206 21/12/2017 14h27

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Dfranck, revenez quelques messages en arrière dans cette file et vous verrez que ce n’est finalement pas le cas.

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#207 21/12/2017 17h09

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Effectivement je viens de voir son annulation ici : Budget 2018 : les députés ont rétabli le droit à la flat-tax pour les Gérants majoritaires et les Présidents de SAS - Gérant de SARL

Par contre, comme le disent les autres forumeurs, l’année prochaine, on va y passer !

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#208 21/12/2017 17h43

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En toute logique oui. Maintenant, ça fait presque 5 ans qu’on entend dire que les SAS doivent y passer pour les cotisations sur les dividendes (sujet connexe mais relevant du même tonneau que l’amendement qui vous occupe), comme les gérants majoritaires… et ça n’est jamais arrivé. Il faut dire que le Medef est monté au créneau et a fait capoter le truc.

Mais comme les voies législatives sont totalement impénétrables et incompréhensibles, je me garderai bien de faire le moindre pronostic. Concernant les entrepreneurs, ce n’est pas comme si la logique et la rationalité fiscale étaient à la barre smile

Message édité par l’équipe de modération (22/12/2017 00h24) :
- suppression de la citation du message immédiatement précédent : veuillez RESPECTER notre charte

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#209 29/12/2017 10h39

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Bonjour à tous

reçu ce matin dans mon courriel pro. Ou quand Bercy se permet de diffuser de la propagande négative envers une forme de société. Incroyable !
Mais au moins, on connaît maintenant la position du ministère concerné sur les SAS…

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1    #210 29/12/2017 13h44

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Le propos ne me semble absolument pas négatif (cf texte complet de la brève), juste un peu daté (le texte date initialement de février 2017, et ne parle donc pas du PFU au chapitre dividendes).

En quoi le propos est-il négatif selon vous ?

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#211 29/12/2017 14h10

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@Ocedar

"pourquoi ne pas opter pour la SAS"

j’avais compris ça dans le sens négatif (justification pour ne pas opter pour la SAS)
mais en lisant le texte complet sur le site, je m’aperçois que je me suis gouré : en fait, c’est dans une forme positive…

ça m’apprendra à survoler les e mailings sans tout lire ; et à regarder ceux provenant du ministère des finances qui (comme vous le notez) diffuse des machins qui datent de février (j’ai reçu l’emialing ce matin!)

bref, j’ai été ’trigger happy’ comme diraient mes anciens collègues britanniques…oups

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#212 01/01/2018 12h27

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Bonne année à tous…

Bon d’après le décompte de ma banque CIC concernant les intérêts du livret fiscalisé ils m’ont retirés 24% de prélèvement et 15.5% de CSG alors que je m’attendais à 12.8% et 17.2% soit 30% !…
A SUIVRE…

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1    #213 01/01/2018 13h40

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La loi de finances 2018 a été validée, y compris par le Conseil Constitutionnel dans sa décision du 27/12, qui n’a retoqué que deux petits détails :
- le régime qui devait s’appliquer aux titulaires d’usufruits dans le cadre du futur impôt sur la fortune immobilière (IFI).
- le transfert de ressources de la CVAE pour la métropole lyonnaise.

Quelques articles qui font le point sur les conséquences pour les investisseurs (n’hésitez pas à en poster d’autres si vous en connaissez qui sont bien faits) :
Placements 2018 : les nouveaux réflexes après la loi de finances | Le Revenu
La taxation 2018 des dividendes | Le Revenu
Bourse : la fiscalité 2018 des plus-values | Le Revenu

Ce que j’en retiens :
- hausse des prélèvements sociaux (17,2 % à 15,5 %) mais ça fait un bon moment qu’on était au courant.
- les revenus du capital sont fortement avantagés par le PFU. Du point de vue de la détention d’actions, un CTO sera nettement moins taxé qu’avant. Les PEA et PEA-PME restent incitatifs mais l’écart d’imposition entre PEA et CTO se réduit, en tout cas pour les TMI à 30 % et plus.
Pour les plus-values, le PFU n’est pas cumulable avec l’abattement pour durée de détention. Si ce dernier semble intéressant pour la vente de titres détenus depuis longtemps, ceux qui ont beaucoup de revenus du patrimoine devront y regarder à deux fois, car l’option au barème progressif de l’IR sera en bloc, et le renoncement au PFU risque d’être bien pénalisant sur les autres types de revenus du patrimoine.
- l’immobilier n’est pas avantagé puisque l’ISF devient IFI et que les revenus fonciers ne peuvent pas bénéficier du PFU. Il reste la niche fiscale du LMNP au réel ; il reste aussi la possibilité de mettre l’immobilier dans une société à l’IS, les 15 % étant maintenus + l’introduction progressive du taux de 28 % au-delà.

Tout cela n’est probablement pas nouveau pour ceux qui ont suivi le sujet de près ; mis moi perso, je préfère attendre la fin de l’année pour être tout à fait sûr du contenu de cette loi ; on a vu dans le passé un certain nombre de mesures être introduites, supprimées ou modifiées à la dernière minute !


Il faut que tout change pour que rien ne change

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#214 09/01/2018 18h34

Exclu définitivement
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Et ici un article supplémentaire rédigé par Oddo suite à la validation de la LF par le Conseil  Constitutionnel :

Oddo a écrit :

Depuis le dépôt des différents projets de lois, fin septembre dernier, au travers de nos lettres du dernier trimestre 2017, nous vous avons régulièrement tenu informés des principales mesures inclues dans les textes et de l’évolution des discussions devant l’Assemblée Nationale et le Sénat.

Nous souhaitons revenir sur certaines grandes mesures qui devraient « permettre de redonner du pouvoir d’achat aux contribuables et favoriser l’activité économique et les investissements productifs ».

L’ISF disparaît au profit de l’IFI.

Le Conseil Constitutionnel a validé la quasi-totalité du dispositif de l’IFI.

Pour rappel, les principes de taxation restent les mêmes (seuil de déclenchement, barème …), mais l’assiette change : seuls les biens ou droits immobiliers détenus directement ou indirectement par le contribuable entrent dans l’assiette de ce nouvel impôt et seules les dettes afférentes aux biens imposables peuvent venir en réduire la base taxable.

La bonne nouvelle du dernier vote a été de prévoir une exclusion du champ de l’IFI des détentions inférieures à 5 % dans des titres de sociétés foncières : vos portefeuilles devraient ainsi ne pas être soumis à ce nouvel impôt dans la plupart des cas !

Quelques particularités doivent être soulignées : les taxes d’habitation et impositions dues à raison des revenus générés par ces biens ne représentent plus une dette déductible, et de nombreuses clauses anti-abus sont instaurées pour limiter les opérations de restructuration et limiter le recours au crédit injustifié (limitation de la prise en compte des « prêts in fine », exclusion des dettes familiales …).

Cf notre article du 3 octobre 2017 > PROJET DE LOI DE FINANCES 2018

Contre toute attente, le conseil n’a remis en cause que l’entrée en vigueur d’une disposition technique relative au démembrement de propriété : dans le cadre d’un démembrement né de l’application légale de ses droits, le conjoint survivant pourra ne déclarer que la quote-part de son usufruit (déterminé classiquement selon l’article 669 du CGI) et les nus propriétaires incluront leur quote-part de droits à leur propre déclaration. Dans les autres cas (option dans le cadre d’une donation au dernier des vivants ou dispositions testamentaires), l’usufruitier restera le seul redevable de l’IFI sur la valeur de la pleine propriété du bien. Et ce, quelle que soit l’antériorité du décès.

Au titre de l’impôt sur le revenu.

L’année 2018 voit les barèmes et seuils revalorisés de 1 %. Même si cette hausse paraît limitée, elle est 10 fois supérieure à celle appliquée les années passées !

Le PFU (prélèvement forfaitaire unique) reste la mesure phare de l’impôt sur le revenu.
Le barème de l’impôt sur le revenu s’applique toujours aux revenus professionnels et retraites, ainsi qu’aux revenus immobiliers, en revanche, les revenus financiers (les dividendes, les intérêts, les retraits de contrats d’assurance vie ou de capitalisation et les plus-values de cessions de valeurs mobilières) sont à présent soumis au PFU de 12.8 % complété par les prélèvements sociaux de 17.2 % (après prise en compte de la hausse de la CSG de 1.7 %) : soit un total global de 30 %. Avec ce PFU, les abattements jusque-là applicables disparaissent (réfaction de 40 % pour les dividendes et abattement pour durée de détention applicable aux plus-values de cession d’actions), sauf option pour l’imposition au barème de l’impôt sur le revenu (faite à postériori, au moment de la déclaration des revenus), mais cette option est globale pour l’ensemble des revenus soumis au PFU. Attention, seuls les titres acquis avant le 31 décembre 2017 conservent la possibilité de bénéficier d’un abattement pour durée de détention, les nouvelles acquisitions n’en bénéficiant plus.


Cf nos derniers articles :
3 octobre 2017 > PROJET DE LOI DE FINANCES 2018
25 octobre 2017 > LOIS DE FINANCES POUR 2018 : QUELS ENJEUX D’ICI LA FIN DE L’ANNÉE ?
21 décembre 2017 > PLUS-VALUES DE CESSION DE VALEURS MOBILIÈRES 2017 : LA DOUBLE PEINE !

Quelques aménagements sont apportés aux réductions ou crédits d’impôt. Nous ne citerons que la prorogation de certains dispositifs (Pinel et Censi-Bouvard), l’aménagement du dispositif de crédit d’impôt pour la transition énergétique afférent aux dépenses intervenues dans la résidence principale et le renforcement temporaire (pour un an !) de la réduction d’impôt « Madelin » pour les investissements dans les PME (le taux de réduction étant porté à 25 % contre 18 % actuellement).

D’autres mesures viennent alléger certaines plus-values immobilières, avec la création d’un abattement exceptionnel de 70 % sur les plus-values immobilières (terrains à bâtir, immobilier bâtis) si l’acquéreur s’engage à construire un ou plusieurs logements collectifs situés dans des zones « tendues » (existence d’un fort déséquilibre entre l’offre et la demande de logement). Cet abattement s’applique après prise en compte des abattements pour durée de détention actuellement en vigueur.

En ce qui concerne le contrôle et la simplification des démarches administratives.

Quelques mesures méritent d’être soulignées :
- le taux d’intérêt de retard et de l’intérêt moratoire est réduit à 0.2 % par mois, contre 0.4 % actuellement, soit 2.4 % l’an ;
- l’échange automatique d’informations sur les comptes est renforcé pour une meilleure fiabilité des données ;
- la suppression du certificat de non-imposition du conjoint ou partenaire pacsé survivant pour le versement les capitaux décès aux bénéficiaires : quand il s’agissait de primes payées au-delà du 70ème anniversaire de l’assuré, les assureurs obligeaient les conjoints et partenaires pacsés à fournir un tel certificat, alors même qu’ils sont non imposables de droit dans le cadre de la succession ; cette contrainte est enfin supprimée.

Enfin, le prélèvement à la source est confirmé.

Après avoir été reporté d’une année pour vérifier l’application du dispositif, réaliser des tests et rechercher des sources d’améliorations, la seconde loi de finances rectificative pour 2017 a validé sa mise en application à compter du 1er janvier 2019.

Dans une large mesure, c’est le dispositif initialement prévu par la loi de finances pour 2017 qui entrera en application. Pour rappel, il s’agit d’une retenue à la source pour les salaires et retraites, et d’un acompte pour les bénéfices des entreprises non soumises à l’impôt sur les sociétés, les revenus fonciers et les pensions alimentaires. Le taux sera établi sur la base de la prochaine déclaration de revenus (à savoir celle des revenus 2017), puis mis à jour en septembre sur la base des informations de la déclaration de revenus suivante, et ainsi de suite…

Une information personnalisée va pouvoir être adressée aux contribuables leur précisant le taux applicable, le montant de la retenue et son assiette : tout un chacun pourra donc connaître son revenu net de fiscalité et pourra éventuellement demander l’application du taux neutre, l’individualisation de ce taux, ou encore sa modulation.

Le crédit d’impôt modernisation du recouvrement (CIMR) est maintenu pour éviter que 2019 soit une année de paiement double de l’impôt.

Les ajustements apportés sont d’ordre technique : adaptation de la grille des taux par défaut pour s’adapter à la périodicité usuelle de la rémunération (tenant ainsi compte des embauches en cours de mois et des temps partiels…), renforcement des mesures anti-optimisation pour la détermination des revenus fonciers et création d’un dispositif équivalent pour les versements de certains régimes d’épargne retraite, exclusion de certains gains liés à l’épargne salariale (AGA, stocks-options, BSPCE).

De nombreuses mesures diverses viennent compléter ces dispositifs que nous n’avons pas approfondies dans ce courrier. Nous citerons tout de même la suppression progressive de la taxe d’habitation pour 80 % des ménages, la fin de l’application des taux historiques des prélèvements sociaux dans certains produits d’épargne (PEA, épargne salariale …) mais finalement sans rétroactivité !

Cf notre article du 15 novembre 2017 > PROJET DE LOI DE FINANCEMENT DE LA SÉCURITÉ SOCIALE ET PRÉLÈVEMENTS SOCIAUX SUR LES REVENUS DU PATRIMOINE : LA CONFUSION DANS LA CLARTÉ !

De vrais changements en perspective donc qui seront probablement accompagnés d’une autre révolution : celle du projet de loi « Droit à l’erreur et simplification ».

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#215 11/01/2018 08h10

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Bonjour,

Comment appréciez-vous l’impact de cette flat tax pour les comptes titres détenus par des non résidents fiscaux français ?

En première approche j’y voyais un impact négatif.
Il s’avère, selon mon interprétation de l’article relatif à la PFU de boursedirect, que l’impact serait favorable.
A savoir :
- pas de fiscalité pour les plus values (comme avant)
- baisse de celle concernant les dividendes (passage à 12.8%?)

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#216 11/01/2018 08h53

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Bonjour !

@Panka, je me pose la même question, car, bien que résident français payant des impôts en France, j’étais soumis au prélèvement à la source de 30 % sur les dividendes français par l’Etat français.
La cause, c’est que j’utilise un courtier étranger (IB/Lynx en l’occurrence).

Aujourd’hui (dans la soirée), je devrais recevoir des dividendes TOTAL SA ; je verrai bien s’il y a une évolution sur ce point. Mais je ne suis pas sûr que la réalité ne mette pas quelques semaines ou mois avant de rejoindre la théorie législative.

De manière similaire, les formulaires 2778-DIV-SD pour le millésime 2018 ne sont toujours pas disponibles. Même s’il reste jusqu’à fin janvier à l’Etat pour les rendre disponibles, le doute persiste.

[Edit] pour info, voici ce qu’a prélevé Binck.fr sur des dividendes USD :

En simplifiant : les 30 % du PFU sont prélevés à la source (pour les dividendes uniquement).


M07

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#217 12/01/2018 06h39

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Bonjour M07,

Détenant également des actions Total je viens de voir leur dividende diminué d’environ 29%.
Cela répond à la question, du moins pour le moment.

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#218 12/01/2018 21h02

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Bonsoir !

@Panka, je confirme. La nouvelle loi n’a rien changé ; la France prélève toujours 30 % sur sur les dividendes d’actions françaises versés à des étrangers  (ou à des français utilisant un courtier étranger).

Heureusement cela est récupérable en crédit d’impôt ; mais lors du paiement de régularisation des impôts dans l’année qui suit (actuellement septembre/octobre 2019).

À noter que le Centre des Impôts dont je dépends ne veut pas prendre en compte ce prélèvement à la source lors de la déclaration 2778. Ce qui aboutit donc à un prélèvement à la source de 60 %, dont la moitié sera un crédit d’impôt.
Bref, tout est fait pour décourager d’investir dans des actions françaises (comme dirait aussi "Monsieur TTF").


M07

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#219 13/01/2018 19h47

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Il y a vraiment un pfu sur les PV mobilières comme le prétend Oddo?


“Time is your Friend, Impulse is your Enemy.” John Bogle

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1    #220 14/01/2018 17h31

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L’UNPI a publié une circulaire d’information relative au projet de loi de finances 2018
S’agissant de l’Union Nationale des Propriétaires Immobiliers, l’accent est mis sur, … l’immobilier.

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#221 14/01/2018 18h04

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Bonjour !

Trahcoh a écrit :

Il y a vraiment un pfu sur les PV mobilières comme le prétend Oddo?

D’après ce que j’ai compris, le PFU s’applique globalement à tous les revenus de valeurs mobilières : dividendes, plus-values et moins-values, intérêts (coupons), remboursements en capital (assimilables à des plus/moins values), etc.

À noter, pour les plus/moins values, la suppression de la notion de durée de détention.

Mais, grosse exception, la possibilité de conserver l’ancien système d’imposition (PS + IR + durée pour les +-Values) ; attention ce choix est global pour la totalité des revenus du contribuable.


M07

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#222 14/01/2018 18h58

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Je serais curieux de voir ce que donne le prélèvement forfaitaire unique de 30% sur une vente en moins-value.


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#223 14/01/2018 19h11

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Si mes souvenirs sont bons et si vous optez pour le PFU : déductibles des plus-value de l’année ou sur celles des années suivantes (10 ans).

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#224 17/01/2018 19h46

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Question idiote mais je ne trouve pas l’info:
Savez vous si la flat tax de 30% (12,8% PS + 17,2%) s’appliquera aux revenus 2017?
Ce qui va générer des crédits d’impôts par rapport aux prélèvements (21% + 15,5%) déjà effectués en 2017, sans parler des tax witholding prélevés en sus pour les dividendes étrangers.
Ou bien la flat tax ne commence qu’à partir des revenus 2018?

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1    #225 17/01/2018 20h41

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A mon avis le PFU (la flat tax) de 30% (12,8% PS + 17,2%) ne s’applique pas aux revenus 2017, et s’applique aux revenus 2018.


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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