Bonjour Gap,
Il convient selon moi de faire une étude pour chaque situation personnelle dans la mesure où les facteurs à prendre en considération sont nombreux (montant des revenus, situation familiale, etc.).
De manière très synthétique, le crédit d’impôt de modernisation du recouvrement (CIMR) correspond à une proportion entre :
- au numérateur : les montants nets imposables des revenus non exceptionnels; et
- au dénominateur : le revenu net imposable au barème progressif de l’impôt sur le revenu, hors déficits, charges et abattements déductibles du revenu global.
Il en résulte théoriquement que l’option pour le barème progressif est intéressante lorsque ce ratio est proche de 1 (i.e., les principaux revenus sont des revenus non exceptionnels).
Dans l’exemple de l’article que vous mentionné, ce ratio est d’environ 0,81.
Si l’on pousse le raisonnement à son extrême, un contribuable bénéficiant de revenus uniquement exceptionnels a en principe intérêt à opter pour la flat tax (et encore sous réserve de sa TMI).
Par ailleurs, il convient de souligner que l’un des avantages du barème progressif est de pouvoir bénéficier, notamment et sous certaines conditions, des abattements pour durée de détention (pour les plus-values) ou encore des abattements de 40% sur les dividendes.
Ma conclusion : aucune règle générale, chaque cas mérite une étude. Le choix doit toutefois être bien mesuré car il s’applique pour l’ensemble des revenus entrant dans le champ d’application.