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#151 20/04/2020 19h09

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Sur Bordeaux également l’immobilier n’a pas l’air de baisser…..

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#152 20/04/2020 21h48

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francetransactions" a écrit :

Une saine correction des prix de l’immobilier en France
Le marché de l’immobilier en France est atypique. C’est un des rares marchés à ne pas avoir subi une décote de -30% lors de la dernière crise financière de 2008 (USA, Espagne, Italie, Allemagne, UK ont subi des décotes, mais pas la France). Soutenu à bout de bras par les subventions tous azimuts de l’Etat, le marché français de l’immobilier devrait cette fois-ci fléchir, car le marché sera confronté à l’alignement de toutes les mauvaises nouvelles : la forte remontée des taux d’intérêts et donc des crédits immobiliers, l’inflation, la baisse des revenus des ménages français (chômage partiel, chômage), une bulle immobilière présente depuis trop longtemps.

Bien entendu il y aura des disparités géographiques et selon le type de bien.

Si le PIB baisse de 7%, il me semble peu probable que l’immobilier  monte.

AIEA a écrit :

elle fixe désormais son attente autour de 38 dollars le baril en 2020, contre 55 dollars initialement prévus le mois dernier. Cela représente une baisse de 31,4% par baril. La moyenne du WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l’énergie. sur l’année 2019 était de 57.02 $.

Toujours selon les anticipations de l’AIE, les cours du WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l’énergie. s’afficheront autour de 31 $ au second trimestre pour remonter vers les 37,5 $ au cours du second semestre et finir l’année 2020 aux alentours de 40 dollars.

L’Agence américaine d’information sur l’Energie prévoit une augmentation des cours du pétrole pour l’année 2021 qui s’établirait en moyenne à 55 dollars le baril de Brent Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l’InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l’énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. et 50 dollars coté américain.

Elle envisage une baisse des stocks de brut mondiaux ce qui aura comme effet corrélé une hausse des prix du brut.

Dernière modification par pvbe (20/04/2020 22h19)

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#153 20/04/2020 22h20

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Voici l’article en totalité, ça permettra à chacun de se faire une idée de la crédibilité ou pas de son auteur :
Immobilier : baisse des prix en 2020, de -15 jusqu’à -30% ? : Actualités de l’immobilier
Ils partent d’une estimation d’un notaire président du CSN pour en déduire que la baisse pourrait/devrait être du double :
"Si les notaires eux-mêmes anticipent une baisse des prix de l’ordre de -10% à -15%, beaucoup d’observateurs comprennent donc que cela pourrait être aisément le double."
Laissez donc l’histoire s’écrire, oui il est probable que ça baisse, oui ça ne serait pas étonnant que ça puisse baisser de 30% mais pour l’instant, il n’est pas possible de l’évaluer.


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#154 20/04/2020 22h24

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Intuitivement, je partage le point de vue de francetransactions: une correction des prix immobiliers est vraisemblable.

Cependant, je ne comprends pas:
- pourquoi il y aurait (ou pas) de l’inflation ?
- s’il y a de l’inflation, pourquoi cela conduirait à une baisse de l’immobilier ?


"Money is a tool to buy Time"

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1    #155 21/04/2020 09h30

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Pourquoi faut-il que toutes les discussions sur les prix de l’immobilier dérivent en café du commerce ?

Déjà, toutes généralités sur "l’immobilier" montrent que la personne n’a déjà pas compris grand-chose à "l’immobilier"…

Il n’y a pas un "immobilier", il y a des "immobiliers".

Métropoles régionales vs petites villes de province vs communes rurales = GROSSES disparités

Centre-ville vs Banlieue = GROSSES disparités (sachant que dans les petites villes, contrairement aux métropoles, le centre-ville est MOINS coté)

Régions frontalières vs Régions centrales = GROSSES disparités (la campagne creusoise ne vaut pas grand-chose, la campagne proche de la Suisse est fortement demandée)

Et quand je parle de disparités, je ne parle pas seulement de différences de prix évidentes, mais surtout de tendances : vous avez des villes en province où les prix de l’immobilier, particulièrement en centre-ville, sont inférieurs à ceux de 2007 !

Donc avant de faire des prédictions Nostradamus sur "l’immobilier", encore faudrait-il savoir de quoi on parle…

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#156 21/04/2020 10h15

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Je crains cependant que les prix de l’immobilier ( résidentiel)  ont été notamment portés artificiellement très haut par des taux bas , un allongement de la durée des crédits.
Laisser penser que l’on gagne à tout les coûts dans l’immobilier est un leurre ( sauf peut être dans la résidence principale ou la valeur d’utilité est présente)
Financer des Achats de parts de SCPI à 100 % et des LMP à tous les coins de rue fera courir de grands risques aux investisseurs
A ne pas (oú peu) se soucier de la solvabilité des emprunteurs et de la capacité financière des locataires peut engendrer de biens mauvaises surprises
Mais je partage l’avis de notre hôte , de grandes disparités …..il faudra donc trier le bon grain de l’ivraie pour trouver la perle de plus en plus rare

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1    #157 21/04/2020 11h01

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Les ventes re-deviennent possibles suite à une ordonnance du 15/04 (qui complète celle du 25/03, source Article 2 de l’ordonnance n° 2020-427 du 15 avril 2020) qui permet à l’acquéreur d’expurger le délai de rétractation malgré la situation d’état d’urgence sanitaire et par conséquent de pouvoir faire aboutir des signatures d’actes authentiques de vente. Actes authentiques qui peuvent être signés électroniquement.

Cela permettra donc, d’ici à l’été de connaître "réellement" les premières tendances du marché immobilier suite à cette pandémie. Car dans un premier temps ce ne sont que les ventes pour des visites antérieures au 15/03 qui aboutiront. Ces ventes, si elles aboutissent, ne nous informerons que peu sur l’évolution des prix dans un premier temps. Il faudra donc attendre les compromis qui se signeront à compter du mois de mai.


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4    #158 21/04/2020 13h28

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Bonjour,

concernant l’immobilier locatif, il faut voir les fondamentaux qui conduiraient à une baisse des prix, autre que le simple fait qu’il y ait eu une longue période de confinement.

Une baisse des prix de 30%, à loyers et fiscalité constants, signifierait des rendements augmentés de 42%.

Sur mes marchés (hypercentres de deux métropoles), je trouve sans trop me fouler des rendements locatifs de 10%. Une baisse mécanique des prix de 30% porterait les rendements de mes futurs investissements à 14%.
Nul doute que la demande augmenterait instantanément, et que l’offre se ré-équilibrerait rapidement.

Ça c’est si on ne considère que dénominateur du rendement.

En revanche, les arguments suivants, dont on ne sait rien aujourd’hui car aucune annonce claire n’a été faite sur ces sujets, motiveraient une baisse significative des prix de l’immobilier locatif:

- 1) augmentation importante et durable du chômage : les revenus baissent et le budget pour se loger diminue. Petit à petit, les locataires qui n’auront pas pu négocier une baisse de loyers quittent leurs logements pour des logements plus petits et moins chers, car l’offre ne s’est pas encore ajustée. La demande pour ces logements récemment laissés vacants étant faible, les loyers diminuent (l’offre s’ajuste). Le numérateur du rendement est modifié, et l’investisseur négociera le dénominateur (le prix du logement) pour obtenir un rendement acceptable. Petit à petit les prix des biens immobiliers qui se prêtent à du locatif diminuent. En théorie, avec l’approche Française (chômage partiel, aides aux petites entreprises), ce risque de chômage massif et durable devrait être contenu (du moins je l’espère autrement c’est le double effet kisscool : une dette importante à rembourser pour n’avoir que retardé un niveau de chômage qui se serait simplement produit plus tôt sans les dispositifs d’aides, donc sans dette).

- 2) augmentation des taux d’intérêts des crédits immobiliers : les taux d’intérêts faibles sont la conséquence de la crise précédente, et visent à relancer l’économie. Suite à cette nouvelle crise, les taux ne devraient pas remonter de si tôt. À moins qu’il soit possible de découpler les taux d’intérêts des crédits immobiliers des taux d’interêts visant à la relance économique (je ne connais pas le sujet, si quelqu’un peut nous éclairer ça m’intéresse), je ne parierais pas sur cette hypothèse.

- 3) fermeture du robinet des crédits : cette tendance avait déjà été amorcée avant la pandémie COVID19 avec les recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financière. À l’époque, ces recommandations étaient plus ou moins suivies d’effets (plutôt moins que plus de mon point de vue). Les recommandations du HCSF deviendraient finalement des contraintes, moins d’investisseurs pourraient contracter des crédits, la demande se tarit et l’offre s’ajuste par une diminution des prix. Si seul ce levier est activé, l’investisseur qui a la capacité pour s’endetter fera de bonnes affaires : un rendement augmenté grâce à des prix plus bas, conséquences d’une compétition entre acheteurs amoindrie.

- 4) effondrement de la demande locative touristique : dans certaines métropoles (Paris par exemple), le marché de la location de tourisme a clairement pu gonfler les prix de l’immobilier. De plus en plus de monde s’engouffrait sur ce marché, pour des rendements toujours moindres. Si la demande touristique ne revient pas rapidement à la normale après le déconfinement (ce dont je suis convaincu), l’effet "Airbnb" sur les prix des petites surfaces s’estompera et leurs prix diminueront pour quelques temps. Si un nombre conséquent de meublés de tourisme reviennent sur le marché de la location classique, j’imagine que cela pourrait impacter les loyers (afflux d’offre), et éventuellement impacter les prix.

- 5) fiscalité : pour financer les mesures mentionnées en 1, il faudra augmenter les recettes fiscales. Le gouvernement actuel a diminué la fiscalité sur le patrimoine mobilier (transformation de l’ISF), sur les revenus (mesures gilets jaunes), et je serais surpris qu’il renonce à la diminution progressive de l’impôt sur les sociétés, ou se lance dans des mesures d’augmentation de la fiscalité du travail ou des entreprises. Je ne serais absolument pas surpris que la fiscalité sur l’immobilier soit augmentée, le président étant plutôt défavorables aux rentes immobilières (transformation de l’ISF en IFI). Une augmentation de la fiscalité sur l’immobilier (comment, je ne sais pas) entrainerait des rendements moindres, donc un ajustement des prix réclamé par la demande (les investisseurs).

Il y a sûrement d’autres leviers.

Maintenant, si je joue à Nostradamus, je dirais que 1) ne se produira pas (je l’espère sincèrement) et 2) non plus.
3) me semble très probable, 4) également mais avec un effet très mitigé en dehors de Paris.
Je vois 5) comme une certitude, et ne doute pas de la créativité de nos dirigeants pour nous surprendre sur le sujet.

Ce sera probablement un peu de tout ça mélangé, mais une baisse de l’immobilier locatif me paraît inévitable.

Concernant l’immobilier résidentiel je n’en sais rien, le marché est beaucoup moins rationnel en plus d’être extrêmement, local. Personnellement, avant le confinement j’entamais les démarches pour acheter ma nouvelle résidence principale. Ma conjointe et moi-même ayant des situations nous mettant relativement à l’abri (dans le sens où nous avons peu de risques de perdre nos jobs, ou de subir une baisse de revenus hors immobilier), je ne suis pas sûr que nous revoyons à la baisse notre budget ou nos critères suite au confinement.

Bien à vous,

Dr. Minimal


Bonjour, je suis Dr. Minimal, et je blogue mes progrès vers l'indépendance financière en Français et en Anglais.

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#159 25/04/2020 17h26

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Info basique concernant le marché immo sur Limoges et sa région.
Je me suis rapproché de pros de confiance et ferai de même avec les banques semaine prochaine.

Leurs propos se résument dans ceux d’un agent : "Pour le marché, je pense qu’il n’y aura aucune incidence, les acheteurs en cours maintiennent leur projet et des nouveaux nous sollicitent tous les jours… on espère juste que les banques jouent également le jeu et dans ce cas pas de variation des prix prévues à mon avis".

À suivre, pour l’heure ça reste rassurant, sans doute parce que les prix du secteur ne sont pas stratosphériques, tout comme les loyers et échelles de rémunération.

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#160 25/04/2020 17h49

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De nouveaux clients les contactent tous les jours ? En plein confinement ? Sans possibilité de visite ?

Sans remettre aucunement les retours que vous nous faites, cet agent semble bien optimiste.

Limoges doit vraiment être une ville exceptionnelle, que je me doit d’aller visiter wink

Car de mon coté, je constate plutôt que tout le monde se "calme". La montée irrationnelle des prix dans mon secteur (Nantes et sa périphérie) depuis quelques années c’était accélérée. Pour le moment tout le monde reste en attente, car il y a plusieurs inconnues, la montée semble stabilisée.

Ceci dit, entre :
- ceux qui ne pourront honorer leurs crédits suite à la perte de leur activité (les indépendants, entrepreneurs…)
- ceux qui se rendent compte que s’enfermer en hyper centre n’est finalement peut être pas le must
- ceux qui revoient à la baisse leurs prétentions de crédit, car perte de confiance en l’avenir…

Je table plus sur un ralentissement du nombres de transactions, et potentiellement une période de baisse le temps que la situation soit bien stabilisée.

Zappaty

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1    #161 25/04/2020 17h55

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Range19 a écrit :

Leurs propos se résument dans ceux d’un agent : "Pour le marché, je pense qu’il n’y aura aucune incidence…

Quand on demande à un agent immobilier si les prix vont baisser… la réponse est Cela sera stable quand la baisse est pour lui envisageable et Cela va monter quand la stabilité lui est attendue wink

A mon opinion (même si ma boule de cristal est confinée), je ne vois pas avec la crise qui arrive comment les prix pourraient ne pas baisser !
=> moins d’accès à la propriété car chômage, difficultés économiques, banques avec bilans catastrophiques donc plus regardante sur le profil des futurs emprunteurs…


Par vent fort, même les pintades arrivent à voler

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#162 25/04/2020 20h31

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J’évoquais le présent, là, maintenant.
Je sais mesurer les propos des pros du secteur mais pour l’heure c’est confirmé par des notaires locaux.
Dans 2 mois, 6 mois, 1 an, on avisera..

Sinon, je diffuse des annonces de mise en location depuis deux semaines avec mention de visite à la fin du confinement. J’ai pas mal de contacts sérieux. Tout ne semble pas foutu, du moins tant qu’on a à louer ou à vendre des biens de qualité ( insonorisés, isolés, avec balcon et/ou jardin etc).

Dernière modification par Range19 (26/04/2020 08h38)

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#163 25/04/2020 20h48

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DDtee a écrit :

Range19 a écrit :

Leurs propos se résument dans ceux d’un agent : "Pour le marché, je pense qu’il n’y aura aucune incidence…

Quand on demande à un agent immobilier si les prix vont baisser… la réponse est Cela sera stable quand la baisse est pour lui envisageable et Cela va monter quand la stabilité lui est attendue wink

J’ai exactement la même conclusion, et cela se confirme quand vous regardez les journaux datant des crises précédentes : les pronostics des professionnels de l’immobilier sont invariablement très (trop?) optimistes.

J’ai lu quelque part une raison rationnelle à cela qui m’a parue cohérente (je n’ai pas retrouvé la source malheureusement) : écrire que les prix vont baisser est auto-réalisateur. Quand le grand public commence à penser que les prix vont baisser, ils retardent leur achat pour attendre la baisse, provoquant ainsi la baisse!

Et vu que les agents immobiliers et tous les intermédiaires se rémunèrent à la commission, cela revient à scier la branche sur laquelle ils sont assis.

Personnellement, je ne prends absolument pas en compte leur avis.

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#164 25/04/2020 21h04

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XavierAM a écrit :

écrire que les prix vont baisser est auto-réalisateur.

C’est surtout vendeur ! Pour la presse hein !
Non plus sérieusement on tourne en rond et le marché immobilier n’est pas un marché mais plusieurs, les réponses viendront aux prochains semestres pour savoir ce qui monte éventuellement et ce qui baisse le plus, tout le monde est d’accord je pense pour dire qu’il y aura une redistribution des cartes, en espérant qu’elles ne soient pas toutes perdantes !


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1    #165 26/04/2020 00h37

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Surin, le 25/04/2020 a écrit :

XavierAM a écrit :

écrire que les prix vont baisser est auto-réalisateur.

C’est surtout vendeur ! Pour la presse hein !
Non plus sérieusement on tourne en rond et le marché immobilier n’est pas un marché mais plusieurs, les réponses viendront aux prochains semestres pour savoir ce qui monte éventuellement et ce qui baisse le plus, tout le monde est d’accord je pense pour dire qu’il y aura une redistribution des cartes, en espérant qu’elles ne soient pas toutes perdantes !


Il est tout aussi vendeur d’écrire que cela monte, je ne comprends pas votre point. Je ne compte plus le nombre de unes sur l’immobilier parisien qui flambe.

Et oui il y’a effectivement plusieurs marchés, mais en quoi cela empêche d’avoir un raisonnement global ? Ce n’est pas parce que nous sommes 65 millions en France que vous qualifieriez de pas sérieux quelqu’un qui vous parle de l’espérance de vie ou du revenu moyen ? Et pourtant il y’a 65 millions de cas différents.

Le but de cette discussion ouverte n’est il pas d’échanger sur les évolutions probables (mais non certaines) du marché immobilier, et des paramètres macro qui en sont les causes ?

Clore la discussion en disant "le marché n’existe pas" et "toute prévision est inutile" est un peu court je trouve smile

Message édité par l’équipe de modération (26/04/2020 01h50) :
- suppression de la citation du message immédiatement précédent : vous devriez respecter la charte !

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#166 26/04/2020 08h51

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Oulala, j’évoquais un marché précis à un moment précis et trouve intéressant que localement les ventes initiées avant confinement soient finalisées comme je trouve intéressant d’observer -même si pour l’heure c’est uniquement sur du déclaratif et toujours localement- que les ménages à la recherche de logement restent actifs, profitant du confinement pour être plus sélectifs (en tous cas ceux qui sont solvables).

Je rétrécissais la focale sur mon expérience de recherche de locataires du moment.
Parmi les contacts, la majorité veut changer du fait d’un vice important de leur logement actuel (sombre ou mal isolé ou bruyant ou trop petit etc).

Si on raisonne en terme d’hypothèses, on peut craindre le pire, le meilleur ou entre les deux voire tourner en rond, même si, les plus grands experts se gaufrant en permanence, je ne vois pas en quoi nous n’aurions pas un tout petit peu le droit d’en faire autant.

Dernière modification par Range19 (26/04/2020 12h00)

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3    #167 27/04/2020 11h29

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ENTJ

Bonjour à tous et toutes,

Dans la lignée de mes posts précédents, je vous fait part des réflexions actuelles des acteurs de l’urbanisme au travers de mes notes pro. afin de tenter de vous donner de quoi faire des choix éclairés d’un point de vue éthique et profitables d’un point de vue financier. Au plaisir de vous lire pour critiquer, enrichir…

Les sources sont issues des échanges avec la DGALN, la DHUP. A ce jour rien n’est acté d’un point de vue réglementaire, mais mon avis perso est que cela ne saurait trop tarder.

Car il est urgent d’agir face à une crise qui n’est sans doute qu’une simple répétition…

Bref, l’Etat est donc conscient que l’on ne peut pas actuellement prôner un urbanisme dense, voir même le Zéro Artificialisation Net (évoqué sur le forum) et assurer un cadre de vie sain : cf Covid 19…
Il devrait donc être mis en oeuvre des stratégies territoriales qui seraient un juste milieu avec préservation des milieux (pour éviter la zoonose cf Covid), liens sociaux et surtout un retour à une juste densité (pour garantir l’accès aux services de santé). Une inspiration allemande ?
C’est clairement un pas en arrière en tout cas par rapport à ce que je pressentais : les possibilités de construire en terre agricoles vont sans doute être revues, mais la production locale agricole est plus que jamais une priorité ; j’ai noté en vision le terme de "campagne urbaine" (NB : je me méfie des belles formules parfois bien vides). Dans l’idée connexe de favoriser les circuits courts, la relocalisation d’activité est recherchée : il faut identifier la disponibilité foncière. L’idée de mettre des billes dans des "boites à chaussures" à très bas prix dans des villes en déshérence mérite 5 mn d’attention peut être ? Les gros financements Etat avec des actions coeur de ville et autres ORT évoqués à l’occasion devraient être maintenus voir renforcés pour ce qui concerne les villes dont les centres anciens se meurent mais avec un filtre "sanitaire" plus marqué : j’imagine que l’aspect télétravail sera une priorité, avec création d’espace dédié au sein du logement (subventionné ?), local vélo (éviter les transports collectifs si besoin)…
=> Dans la suite de la notion de "guerre" portée (un peu abusivement à mon avis très personnel, cf "le feu" d’Henri Barbusse" : ça c’est la guerre !) par le Président, on devrait donc voir se mettre en place un urbanisme dit "tactique" favorisant la production in situ (campagne, ville : même combat) ; à vous d’être de bons soldats !?

En conclusion, rien n’est donc acté mais ça cogite pour tirer des enseignements de cette crise. Nous en saurons plus (si cela intéresse le forum) à l’occasion des restitutions de ces réflexions en cours d’année lors des événements traditionnels tels que la rencontre nationale de la Fédération nationale des Agence d’Urbanisme.


Tant que t'as pas vendu t'as pas gagné. Mais t'as pas perdu. Mais t'as pas gagné. Mais…Oh zut fait @*

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#168 03/05/2020 14h15

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Afin d’envisager une reprise de l’activité, la FNAIM et l’UNIS (deux syndicats professionnels du secteur de l’immobilier) ont élaboré un Guide de préconisations de sécurité sanitaire pour la reprise des activités des métiers de l’immobilier.

Si ce guide aborde les conditions sanitaires d’une reprise d’activité des agences en elles-mêmes, il fixe également, ce qui intéressera plus particulièrement l’investisseur immobilier, les modalités selon lesquelles devront se faire :
- les visites immobilières (en distinguant selon que le logement est vide ou meublé) ;
- les états des lieux ;
- et les signatures.

Sans grande surprise, les préconisations étant de :
- limiter autant que faire se peut les visites physiques, et ne les réserver qu’aux candidats qui sont réellement intéressés, après une première "visite virtuelle" ;
- espacer autant que faire se peut les visites successives, et limiter le nombre de personnes lors de ces visites (en clair, toute la famille ne visite pas le bien en même temps) ;
- fournir gel hydroalcoolique et masques pour tout le monde ;
- et, dans la mesure du possible, inviter les candidats à ne toucher à rien (assez rédhibitoire lorsqu’on est acheteur et qu’on veut s’assurer de la qualité des éléments).

Comme à chaque fois, il y a la théorie et la pratique. Je ne sais pas si ces préconisations seront appliquées, et, si elles le sont, si elles seront de nature à dissuader les acheteurs/vendeurs de repousser leurs opérations immobilières. Mais, à mon sens, plus rapidement l’activité reprendra, moins les prix seront négativement impactés.

Bonne lecture !


"L'expérience est une lanterne que l'on porte sur le dos et qui n'éclaire jamais que le chemin parcouru" - Confucius

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#169 03/05/2020 20h04

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DrMinimal, le 21/04/2020 a écrit :

Ma conjointe et moi-même ayant des situations nous mettant relativement à l’abri (dans le sens où nous avons peu de risques de perdre nos jobs, ou de subir une baisse de revenus hors immobilier), je ne suis pas sûr que nous revoyons à la baisse notre budget ou nos critères suite au confinement.

Bien à vous,

Dr. Minimal

Bonjour,

C’est justement tout le contraire, le ralentissement du marché, s’il a lieu, devrait vous conduire à revoir vos critères à la hausse et à devenir plus exigeant.

Concernant les taux pratiqués par les banques, certes ceux ci dépendent essentiellement des OAT, néanmoins en raison du risque qui augmentera, les banques devraient être conduites a limiter leur production de crédit ou à revoir les taux à la hausse pour compenser le risque de défaut qui sera forcément plus élevé.

En au delà des taux, ce seront les conditions d’octroi qui seront plus restrictives : pour compenser la hausse du risque, les banques devraient être beaucoup plus sélectives sur le profil de leurs emprunteurs.

Cet article sur les conséquences du coronavirus sur les prix immobiliers en parle plutôt bien d’ailleurs, j’en profite pour vous le partager.

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#170 03/05/2020 20h20

Membre (2018)
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Bonsoir,

  Pour ma part, mon crédit immobilier pour l’achat d’un nouvel appartement locatif vient d’être validé par la banque.
  Pour mémoire, j’avais signé le compromis de vente le Jeudi 12 Mars, juste avant le confinement.
  Tout s’est fait par mail avec la banque (crédit mutuel).

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#171 04/05/2020 15h53

Membre (2020)
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Bonjour,

Pour ma part, après avoir également signé un compromis avant le confinement, j’ai fait jouer une ordonnance me permettant de me retracter courant avril. Après réflexion, même si cet achat ne m’aurait pas mis financièrement dans l’embarras, comme il s’agissait d’un investissement locatif, je n’ai aucune raison de finaliser cet achat. je recommencerai à regarder les annonces d’ici un an environ, espérant faire une meilleure affaire.
Pour information, il s’agissait d’une maison de ville près d’une gare desservant Lyon en moins de 20 mn, rénovée entièrement, mise à prix 178 kE. Proposition à 170 kE acceptée. Suite à ma rétractation, elle est de retour à la vente 169 kE.
Du point de vue de la banque, j’avais demandé un explicitement un refus de prêt, ignorant au départ l’existence de cette ordonnance me permettant de me désister.
La banque n’a pas souhaité/osé me faire un refus de prêt, m’estimant largement solvable.
Tout ça pour vous dire que les banques sont toujours à robinet ouvert.

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1    #172 06/05/2020 02h09

Membre (2020)
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Vinc100, le 08/03/2020 a écrit :

je suis curieux de savoir si les personnes qui pratiques la location de courte durée, connaisse une baisse de leur réservation (voir carrément annulation)  de leur logement ?

Car par exemple dans mon entreprise toute réunion réunissant plus de  10 personnes est annulé, c’est à dire les déplacements prévu et Airbnb ou hôtel réserver annulé !

Retour d’expérience après deux mois de confinement :
C’est simple, pour deux airbnb avec un revenu mensuel de 2000€ en basse saison, je suis descendu à … 0  après l’arrêté de la mairie stipulant l’interdiction de louer. Bon Cet arrêté a bien mis 15 jours a arriver, mais entre-temps oui toutes les réservations ont été annulées .
Quelques personnes demandent a louer (car les hôtels dans ma ville sont aussi fermés) mais le jeu n’en vaut pas la chandelle. Même sans cet arrêté, un locataire lambda qui paye une nuit et décide de rester pour de bon sans payer plus sera difficilement expulsable par la police, ils ont autre chose a faire.

Donc finalement on est assez heureux d’avoir ses petites locations à l’année qui rapportent beaucoup moins mais qui permettent de ne pas couler.
big_smile

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#173 06/05/2020 02h38

Membre (2017)
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Votre retour d’expérience est très intéressant : cela me conforte dans mes choix qui sont de ne pas sacrifier de la sécurité pour de la rentabilité.

Autant je passe sereinement au travers du confinement, pas de loyers en retards, etc… Autant je pense souvent à tous ceux qui ont basé leur investissements sur un modèle de location courte durée.

Cela fait un gros rappel des règles de bases : diversifier !

Pour alimenter le sujet, retour ce jour de mon secteur, des affaires sont toujours à faire, et les biens à haut potentiels se vendent en quelques jours, même sans visite (je me suis fait passer devant pour un bel immeuble vie ça… c’est la vie).

Pour autant, les biens plus classiques reste en vente, er je constate une légère baisse de prix.

Tout cela pour dire que les marchés sont bien différents en fonction du secteur.
Il va falloir être encore patient avant de voir les marchés immo se stabiliser.

Zappaty

Dernière modification par zappaty (06/05/2020 10h08)

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#174 08/05/2020 10h22

Membre (2013)
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Artosis, le 06/04/2020 a écrit :

Pour info concernant Paris : +0,7% d’augmentation des prix au m2 entre février et mars et -8% d’annonces publiées sur Se Loger en mars.

Source : Hosman

Le baromètre d’avril concernant Paris est sorti : +0,4% d’augmentation des prix au m2 entre mars et avril, et -11,32% d’annonces publiées.

Source : Hosman

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#175 08/05/2020 10h42

Membre (2013)
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A mon opinion, les baromètres prix ne veulent strictement rien dire pour le moment, tant les transactions sont perturbées, par les difficultés à visiter, l’obtention des financements ou les passages chez les notaires.

Il y a très probablement des bonnes affaires pour ceux qui sauront être maintenant très réactifs. Cash dispo (ou banque qui suit et achat sans conditions suspensives) et notaire arrangeant.

Il y a forcément sur le marché des vendeurs pressés, désespérés par les conditions du marché et prêt à faire des efforts significatifs pour se débarrasser d’un bien qu’il veulent vendre au pire moment (ou depuis plus longtemps encore). Aussi, c’est plus malheureux mais c’est la vie, des vendeurs qui veulent tourner la page, le covid-19 faisant toutes sortes de victimes (physiquement mais aussi économiquement).
C’est bien entendu plus vrai en zone de tension relative qu’à Paris.


Par vent fort, même les pintades arrivent à voler

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