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#476 18/09/2020 21h21

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Bonsoir, ces mouvements ne m’étonnent pas tant votre démarche à évolué depuis le début de votre portefeuille. Je me demandais dernièrement pourquoi vous aviez encore des entreprises orienté dividendes comme 3M.

Je me posais la même question au sujet d’Amazon : quel est l’ intérêt pour une entreprise de ne pas splitter les actions lorsqu on atteint un cours aussi haut ?  Je pense qu elle a tout à y gagner ! Une action Amazon a 300$ j’achète immédiatement, à 3000$ je ne peux pas.

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#477 18/09/2020 21h50

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Bonsoir Nioc38,

Je n’ai pas réussi à trouver des chiffres détaillés, mais je pense que la part d’actionnaires individuels est très faible chez Amazon. Cela n’intéresse donc peut-être pas  la direction pour le moment d’augmenter la liquidité pour les particuliers qui représentent un tout petit marché comparé aux gestionnaires d’actifs (il y a surement un coût à faire un split donc jugé non rentable je suppose ?).

L’autre raison (qui a surement son importance aussi) est que la grande majorité des courtiers US propose maintenant l’achat de fraction d’actions gratuitement. Dans cette situation, le split n’est donc pas nécessaire. Évidemment ce n’est pas prêt d’arriver en Europe malheureusement avec des courtiers qui galèrent déjà à taper 3 lignes de code pour intégrer la loi PACTE…

Mais c’est sûr que ça me plairait aussi smile

Pour les arbitrages, j’ai longuement réfléchi mais je pense aussi que c’est ce qu’il y a de mieux à faire. Les indices sont déjà assez difficiles à battre, pas forcément nécessaire de se rajouter des boulets à trainer…

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Favoris 1    #478 19/09/2020 09h10

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Bonjour Mr Dividende,

Quelle a été la conséquence de ce choix sur la performance de votre portefeuille?

Avez vous pu backtester l’impact que ce dernier aurait eu si vous vous étiez recentré sur votre stratégie croissance/qualité dès que vous en avez eu l’intuition?

Bien à vous,

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#479 19/09/2020 09h49

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Salut,

Danone c’est une hausse du dividende depuis 15/20 ans … et un CA qui double sur la même période.

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2    #480 19/09/2020 10h00

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nioc38, le 18/09/2020 a écrit :

Bonsoir, ces mouvements ne m’étonnent pas tant votre démarche à évolué depuis le début de votre portefeuille. Je me demandais dernièrement pourquoi vous aviez encore des entreprises orienté dividendes comme 3M.

C’était exactement le sens de mon post en page 1 de cette discussion :

dangarcia, le 30/11/2019 a écrit :

investir sur des titres de rendement, surtout en se focalisant sur des "dividendes aristocrates" n’est pas la solution la plus adéquate dans votre situation (horizon de placement long et objectif ambitieux).

En phase de constitution de patrimoine et avec un objectif ambitieux à long terme il faut accepter de prendre le risque d’investir sur des valeurs de croissance : à court terme le portefeuille fera le yo yo mais à long terme il aura de fortes chances de bien performer ; d’autant que durant cette phase on a normalement des revenus croissants (salaire qui augmente etc) ce qui permet de renforcer régulièrement en particulier dans les creux.

Investir dans des entreprises matures "qui ne croissent plus" apporte de la stabilité au portefeuille, c’est intéressant aussi mais plus tard, quand on approche du terme et qu’on souhaite privilégier une (relative) sécurité (percevoir des dividendes réguliers) plutôt que la valorisation maximale du portefeuille.

Certes on peut choisir d’investir dès le départ dans ces entreprises "père de famille" si on a une forte aversion au risque. Le prix à payer c’est une moindre performance à long terme, mais ça c’est un choix qui dépend de son profil d’investisseur et des ses priorités : l’objectif est-il de maximiser la performance à long terme ou limiter la volatilité du portefeuille à court terme ? Difficile de concilier les deux, il faut faire un choix. Sur ce point je note que MrDividende a changé de position depuis avril, mieux vaut tard que jamais wink

MrDividende, le 21/04/2020 a écrit :

On peut faire un parallèle avec la fable du lièvre et de la tortue. Je préfère déployer plus de capital et avoir des valeurs plus solides et plus sûres (même si le rendement est plus faible actuellement). Celui qui gagne la course n’est pas forcément celui qui part en premier le plus vite.

Je conserve toutes les valeurs défensives de qualité avec moins de croissance (Danone, Procter & Gamble, Johnson & Johnson…) dans le but de rendre le portefeuille plus résilient, plus défensif et moins volatile.

Ça c’est une bonne stratégie… pour plus tard (dans 10 ou 15 ans!)

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1    #481 19/09/2020 10h06

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Bonjour Selden,

Oui j’ai déjà fait plusieurs comparaisons, en voici quelques unes :

- Avant, ma sélection Européenne suivait globalement le CAC40 mais était plus performante à la baisse et moins performante à la hausse. Cela impliquait une sous performance des indices en phase haussière (cf mon bilan de l’année 2019).

Depuis mon changement d’univers d’investissement, le portefeuille PEA me semble plus résilient à la baisse et plus performant à la hausse. Voici son suivi depuis le début de l’année :



Globalement on voit qu’il a chuté moins fort en Mars que les indices et rebondi beaucoup plus fort avec un écart qui augmente sur la phase haussière.

Perf YTD : -7.36%
Perf CAC40GR YTD : -16%

Pour la partie US, j’ai également fait un backtest sur de nombreuses périodes temporelles :



Le portefeuille est globalement gagnant sur tous les horizons de temps (sauf 6 mois). Mais attention aux backtests car inconsciemment nos choix sont toujours biaisés (il est certain que je n’ai pas inclus dans le portefeuille des actions aux performances catastrophiques).

@Younes : Je recherche des actions globalement qui doublent leurs résultats tous les 5-10 ans. Danone a une croissance bien plus lente que PepsiCo par exemple. Et comme déjà dit, je trouve que ses produits ont très peu de moat. Le problème des historiques est que rien ne dit que le passé se renouvellera. On peut voir d’ailleurs que sa belle période de croissance est globalement terminée (début des années 1990-2010). L’entreprise me plairait d’avantage si elle avait gardé ses activités de biscuiterie LU car je trouve que c’est une belle marque (mais vendue à Mondelez que je conserve en portefeuille), mais malheureusement elle a choisi de se spécialiser sur des activités de niche que j’ai du mal à apprécier…

Dernière modification par MrDividende (19/09/2020 11h24)

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#482 19/09/2020 10h49

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Bonjour,

les performances par rapport au S&P500 sur le backtest sont impressionnantes smile
Mais comme vous le dîtes, avec le recul c’est plus simple.
je vais suivre votre portefeuille avec attention.
Mais je le suivais déjà sur votre site wink

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#483 19/09/2020 12h25

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Bonjour MrDividende,

Etant dans une démarche assez proche de la vôtre, je suis avec intérêt votre portefeuille et vos choix d’investissements.

Il semble que vous ayez toujours Sanofi en portefeuille. Votre avis m’intéresse sur cette valeur. J’hésite pour ma part à l’arbitrer car la croissance n’est pas au rendez-vous depuis plusieurs années et je m’interroge sur ses perspectives futures.

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1    #484 19/09/2020 15h31

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Bonjour Pancake,

Lorsque l’on regarde les prévisions des analystes, la croissance de Sanofi semble repartir pour les prochaines années avec des hausses d’EBITDA estimées à ~6 à 7% par an, ce qui me semble encourageant. Sanofi était en panne de croissance depuis un moment mais j’ai l’impression que cela repart donc je conserve pour l’instant (bien que j’ai une préférence pour Novo Nordisk et Johnson & Johnson). Le partie pharma est celle qui m’attire le moins dans la santé car plus cyclique (besoin constant de trouver de nouveaux produits, guerre des brevets, phases de test aléatoires…) et avec le moins de croissance. Néanmoins,  je pense qu’il faut en avoir un peu dans un portefeuille bien diversifié.

Il me reste encore quelques entreprises à croissance moyenne en portefeuille : PepsiCo, Mondelez, Procter & Gamble …

Je ne suis pas encore décidé à les vendre car :

- cela viderait trop la poche sectorielle de consommation non cyclique, or c’est un secteur que j’apprécie.

- ces entreprises ont toutes un moat énorme avec des produits que je consomme très régulièrement. Elles sont pour moi les top du secteur (avec Unilever et Nestlé)

En étant plus sévère on pourrait même rajouter des boites comme Essilor, Pernod Ricard, Heineken, Johnson & Johnson, Veolia…

Mais je pense qu’elles sont toutes très bien positionnées sur des domaines d’avenir et qu’il est important d’avoir des entreprises qui ont une croissance correcte (je ne parle pas d’ultra croissance mais 5-7% par année) dans des secteurs totalement défensifs.

Ce que je fuis surtout en priorité ce sont les secteurs cycliques à faible croissance (industrie lourde, matériaux, automobile, banque, assurance, pétrole…) car je pense qu’ils n’ont clairement pas leur place dans un portefeuille de qualité orienté à long terme.

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#485 19/09/2020 19h58

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ISTP

dangarcia a écrit :

nioc38, le 18/09/2020 a écrit :

Bonsoir, ces mouvements ne m’étonnent pas tant votre démarche à évolué depuis le début de votre portefeuille. Je me demandais dernièrement pourquoi vous aviez encore des entreprises orienté dividendes comme 3M.

C’était exactement le sens de mon post en page 1 de cette discussion :

dangarcia, le 30/11/2019 a écrit :

investir sur des titres de rendement, surtout en se focalisant sur des "dividendes aristocrates" n’est pas la solution la plus adéquate dans votre situation (horizon de placement long et objectif ambitieux).

En phase de constitution de patrimoine et avec un objectif ambitieux à long terme il faut accepter de prendre le risque d’investir sur des valeurs de croissance : à court terme le portefeuille fera le yo yo mais à long terme il aura de fortes chances de bien performer ; d’autant que durant cette phase on a normalement des revenus croissants (salaire qui augmente etc) ce qui permet de renforcer régulièrement en particulier dans les creux.

Investir dans des entreprises matures "qui ne croissent plus" apporte de la stabilité au portefeuille, c’est intéressant aussi mais plus tard, quand on approche du terme et qu’on souhaite privilégier une (relative) sécurité (percevoir des dividendes réguliers) plutôt que la valorisation maximale du portefeuille.

Certes on peut choisir d’investir dès le départ dans ces entreprises "père de famille" si on a une forte aversion au risque. Le prix à payer c’est une moindre performance à long terme, mais ça c’est un choix qui dépend de son profil d’investisseur et des ses priorités : l’objectif est-il de maximiser la performance à long terme ou limiter la volatilité du portefeuille à court terme ? Difficile de concilier les deux, il faut faire un choix. Sur ce point je note que MrDividende a changé de position depuis avril, mieux vaut tard que jamais wink

MrDividende, le 21/04/2020 a écrit :

On peut faire un parallèle avec la fable du lièvre et de la tortue. Je préfère déployer plus de capital et avoir des valeurs plus solides et plus sûres (même si le rendement est plus faible actuellement). Celui qui gagne la course n’est pas forcément celui qui part en premier le plus vite.

Je conserve toutes les valeurs défensives de qualité avec moins de croissance (Danone, Procter & Gamble, Johnson & Johnson…) dans le but de rendre le portefeuille plus résilient, plus défensif et moins volatile.

Ça c’est une bonne stratégie… pour plus tard (dans 10 ou 15 ans!)

Bonjour Dangarcia,

Vous évoquez la stratégie et les risques à prendre en fonction de l’échelle de temps. Je suis conscient que quand on a une vingtaine d’année c’est du LT (au moins 20 ans devant nous) mais je trouve que c’est plus difficile à estimer quand on commence à investir plus tard.
- Conseillez vous de se fixer un objectif de rente à atteindre (ex: 1000 euros brut/mois) puis d’estimer le capital à posséder en appliquant un rendement de 3-4%  (300.000 à 400.000 euros)?
- Vous seriez plutôt dans le le full croissance puis basculer sur des valeurs de rendement au moment de la rente ?

- M. Dividende qu’avez vous envisager par rapport à la construction de votre capital (portefeuille croissance / dividende / mix des 2…) puis pour la prise de rente le moment venu ?

Je trouve que la crise Covid à mis à mal la stratégie dividende surtout en PEA avec nombres d’entreprises de rendement qui  l’ont coupé. Surtout que la plupart d’entre elles ont une faible croissance. Si ces coupes se répetent c’est très inquiètant si on dépend de cette rente. Et cela devient encore plus difficile si il faut se constituer une cagnotte de secours.


PARRAINAGE : IBKR, SAXO, DEGIRO, BOURSORAMA - MESSAGE

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1    #486 19/09/2020 20h42

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Bonsoir Gandolfi,

Initialement j’étais parti sur l’idée de commencer dès le début sur la stratégie dividende en mixant des entreprises de croissance (type LVMH, L’Oréal, Microsoft…), des entreprises piliers (type Air Liquide, Johnson & Johnson…) et des entreprises à plus haut rendement (Total, Axa, Simon Property…).

Comme je pensais (et le pense toujours) que le mieux pour toucher une rente In Fine est via les dividendes, je me suis dit autant directement commencer avec cette méthode.

Mais seulement… :

- Le besoin de revenu est à LT, or les entreprises évoluent. Rien ne dit que les entreprises à l’instant T seront les gagnantes de demain et réussiront toujours à verser un dividende croissant. Il est donc assez illusoire de se dire « ça sera ce portefeuille qui dans 20-30 ans me donnera une rente ».

- En phase de capitalisation, il est dommage de se concentrer sur des entreprises trop matures qui ralentissent la croissance du capital dans le temps.

Prenons un exemple tout simple : admettons qu’une action A verse un dividende de 5% par an et supposons que ce dividende soit doublé au bout de 20 ans (croissance assez lente mais cohérent avec l’hypothèse d’un rendement d’entrée de 5%). Au bout de ces 20 ans vous aurez donc un rendement / PRU de 10%. Si au lieu d’acheter cette action, vous investissez dans une action de croissance. Il y a des chances que sur 20 ans elle fasse x4 ou x5. Ensuite si après ces 20 ans vous la revendez et achetez l’autre action avec un rendement de 5%, c’est comme si cela vous fait un rendement / PRU de 20-25%, soit bien mieux que l’option 1.

- Il est également dommage d’avoir des entreprises trop distributrices sur CTO à cause de la fiscalité. Par exemple, une entreprise avec un rendement proche de 3% vous fait perdre 1% par an (30% de 3%) rien qu’avec les impôts.

Sur 20 à 30 ans cela représente une sous-performance énorme VS des choix plus capitalisants. C’est cher payé et inutilement puisque pendant toutes ces années vous n’utilisez pas les revenus mais vous ne faites que les réinvestir.

Conclusion


Dans mon cas je vais continuer d’investir sur des actions que je considère de croissance ou pilier (sans nécessairement qu’elles versent un dividende), avec de beaux fondamentaux et dans des secteurs qui me semblent d’avenir et en croissance.

L’objectif est de maximiser la croissance de mon capital dans le temps pour le jour où j’aurais réellement besoin de revenus.

Je pense que cela passe donc par :

- Investir mon cash uniquement sur les supports qui rapportent à LT donc les actions (j’évite le reste).

- Privilégier les actions de croissanxe.

- Utiliser au maximum quand cela me semble pertinent le levier (crédit conso et investissement sur marge).

Ensuite, une fois le capital jugé nécessaire atteint (par exemple règle des 4% pour le définir ou autre), je pense rebasculer sur une approche totalement orientée dividendes. Mais c’est dans très longtemps, peut-être que ma réflexion aura à nouveau mûri d’ici là !

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1    #487 19/09/2020 20h43

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gandolfi a écrit :

- Conseillez vous de se fixer un objectif de rente à atteindre (ex: 1000 euros brut/mois) puis d’estimer le capital à posséder en appliquant un rendement de 3-4%  (300.000 à 400.000 euros)?

Commencer par déterminer son objectif (pourquoi j’investis ?) puis chercher la meilleure stratégie permettant de l’atteindre (comment j’investis ?) a toujours été à mon sens la bonne façon de faire les choses, oui.

gandolfi a écrit :

- Vous seriez plutôt dans le le full croissance puis basculer sur des valeurs de rendement au moment de la rente ?

Je suis pour la stratégie qui vous correspond le mieux wink

Après s’il s’avère que compte tenu de vos moyens (capacité d’épargne) et de votre personnalité (aversion au risque), atteindre votre objectif est impossible ou peu probable, il faut revoir les éléments de l’équation : votre capacité d’épargne peut-elle être augmentée ? votre objectif peut-il être diminué ou différé ? dans quelle mesure pouvez-vous accepter un peu plus de risque ? etc. 

gandolfi a écrit :

Je trouve que la crise Covid à mis à mal la stratégie dividende surtout en PEA avec nombres d’entreprises de rendement qui  l’ont coupé.

Oui si on croit que cette crise peut déboucher sur un changement de paradigme (décroissance etc.) qui ferait que la bourse s’orienterait à la baisse (aussi bien les cours que les dividendes) pour des décennies voire des siècles. Est-ce votre cas ?

Non si on croit que tôt ou tard on reviendra à la "normale" (ou ce c’est qu’on considérait comme tel dans "le monde d’avant"), dans ce cas cette crise est même une formidable opportunité pour ceux qui sont en phase de constitution de leur patrimoine, qui peuvent investir leur capacité d’épargne à bon compte dans des entreprises qui tôt ou tard retrouveront un bon niveau d’activité et de dividendes.

Cette crise met surtout à mal ceux qui comptent sur leurs loyers et dividendes pour vivre et n’ont pas une grande marge de manoeuvre. Je suis dans ce cas même si pour l’instant ça tient wink

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#488 20/09/2020 10h50

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Bonjour,

De mon coté je m’interroge sur le timing pour un grand nettoyage… Vous vendez quand même au son du canon, alors que beaucoup de valeurs connaissent une crise profonde péniblement masquée par les technos,

N’aurait-il pas été plus opportun d’attendre que les marchés remontent suite à la future annonce d’un vaccin et/ou traitement à horizon 10-12 mois?

Nous sommes en bas de cycle… Ce n’est donc, à mon sens, pas le meilleur moment pour vendre des cycliques (bancaires, énergie, etc),

J’y réfléchis aussi, mais je me dis qu’il vaut mieux patienter encore quelques temps, les cycliques vont sous-performer tant que durera la crise, au profit des défensives et des technos, mais en cas de rebond, elles feront des journées à +7 ou 8% (comme ça a été le cas les jours d’annonce d’avancée sur la création d’un vaccin, on a vu des Accor, Total, BNPP ou Klepierre s’envoler)

Dernière modification par Caine (20/09/2020 11h27)

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#489 20/09/2020 11h55

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Bonjour Caine,

Les valeurs bancaires, pétrolières, d’immobilier commercial etc… sont certes cycliques mais pas que.

Elles sont surtout en déclin structurel. Rien ne dit qu’elles remonteront au prix d’avant crise. Pendant que vous immobilisez de l’argent en attendant que cela remonte, vous loupez de belles opportunités de hausse.

Mon objectif est d’investir à long terme et je n’aime pas garder des positions dans un but spéculatif (ça rebondira, ou peut-être pas…). Pendant que la plupart des secteurs évoqués végètent, les belles valeurs continuent de monter. Il y a donc un coût d’opportunité qui me semble élevé à attendre en espérant gratter quelques pourcents lors d’un rebond.

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#490 20/09/2020 14h57

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MrDividende, le 01/09/2020 a écrit :

En effet, le portefeuille vient tout juste ce mois-ci de dépasser la barre psychologique des 100k€ !

Bonjour Mr Dividende,

Tout d’abord félicitations pour votre portefeuille et ces 100000 euros atteints. Envisagez-vous de transférer votre portefeuille chez interactive broker maintenant que vous avez atteint le seuil au delà duquel vous ne payez plus de frais d’activité ?

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1    #491 20/09/2020 15h28

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Bonjour Investissor,

C’est la valeur totale de mon portefeuille (PEA + CTO) qui vaut 100k€, pas uniquement mon CTO (environ 50k€ chacun). Je ne pourrais donc pas profiter dès maintenant de l’offre IB.

Néanmoins, je ne vois pas de raison à CT de changer Degiro car c’est un excellent courtier qui propose (sauf erreur de ma part) tout ce que IB fait à savoir :

- Très bons tarifs pour les actions US

- Utilisation facile, rapide et peu coûteuse de la marge.

Les seules choses qui pourraient me faire changer de courtier seraient (à iso avantage sur les 2 points précédents qui sont les plus importants selon moi) :

- Possibilité d’acheter des fractions d’actions (pratique pour Amazon, Google etc…)

- IFU officiel avec pré-remplissage de la déclaration d’impôts (je déteste l’administratif ^^).

IB ne propose pas cela donc pour le moment j’attends. J’espère qu’un vrai et bon courtier Français émergera un jour…

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1    #492 20/09/2020 16h03

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Bonjour Mr Dividende,
Il me semble que IB propose maintenant les achats fractionnels.
Autres avantages pour IB :
- la plateforme et les outils plus élaborés
- les options
- frais sur actions japonaises (marginal)


Parrain : Linxo, Grisbee, Revolut, Yuh (nd6441), Interactive brokers

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1    #493 20/09/2020 17h56

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Bonjour Rylorin,

Merci pour ce complément d’informations sur IB.

Mais pour le moment :

"la plateforme et les outils plus élaborés" -> Je ne fais pas de trading et trace moi même mes suivis et reporting avec mes propres outils. Disons que c’est un plus d’afficher des beaux graphiques, des comparaisons indicielles etc mais que ce n’est pas quelque chose d’important pour moi.

"les options" -> Je ne m’intéresse pas pour le moment aux options (mais peut-être que cela viendra !) donc à voir.

"frais sur actions japonaises (marginal)" -> Le marché Japonais ne m’attire pas du tout, et si jamais je devais m’y intéresser je pense que je passerais par des ETF car je n’ai pas une bonne connaissance de leurs entreprises (et de toute façon à part leur "majors" Sony, Nintendo etc je ne vois pas ce qui m’intéresserais car le Japon a une économie très industrielle.

--------------

Le courtier idéal pour moi serait quelque chose comme M1 Finance (et qui communiquerait avec le fisc Français). Je ne sais pas si vous connaissez mais c’est un courtier uniquement disponible aux US qui propose énormément de choses intéressantes (zéro frais, fraction d’actions, utilisation de la marge, investissement automatique, très bonne interface par secteur…). L’excellent Youtuber Joseph Carlson l’utilise dans sa chaine. J’invite d’ailleurs tout le monde à la consulter si vous ne connaissez pas car elle est excellente.

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#494 20/09/2020 20h15

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Intéressant comme toujours.
Je comprends le mouvement mais je reste assez attaché (pour le moment) à cette stratégie pour une raison, en s’orientant vers les dividendes on "bénéficie" des cash-flow des dividendes qui permettent de faire jouer l’effet intérêts composés.

rylorin a écrit :

Il me semble que IB propose maintenant les achats fractionnels.

J’avais cru comprendre que ce n’était pas pour les clients EU, je vais retourner vérifier.

MrDividende a écrit :

Le courtier idéal pour moi serait quelque chose comme M1 Finance (et qui communiquerait avec le fisc Français). Je ne sais pas si vous connaissez mais c’est un courtier uniquement disponible aux US qui propose énormément de choses intéressantes (zéro frais, fraction d’actions, utilisation de la marge, investissement automatique, très bonne interface par secteur…). L’excellent Youtuber Joseph Carlson l’utilise dans sa chaine. J’invite d’ailleurs tout le monde à la consulter si vous ne connaissez pas car elle est excellente.

Je vous rejoint sur Joseph Carlson que je suis depuis un moment et concernant M1Finance c’est typiquement le genre de broker qu’il nous faudrait en France.
Malheureusement le fondateur et l’équipe de management sont déjà assez occupés aux US et répètent régulièrement que ce n’est pas prévu à court terme.

Dernière modification par DockS (20/09/2020 20h50)


"Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité […] finit par perdre les deux." B.Franklin

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2    #495 20/09/2020 20h33

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rylorin a écrit :

Il me semble que IB propose maintenant les achats fractionnels.

Non, dans l’actuelle version "Stable" 978.2g
mais Oui, dans l’actuelle version "Last" 980.4j

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#496 21/09/2020 23h14

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MrDividende, le 12/09/2020 a écrit :

Mise à jour du Screener 12/09/2020


Suite au retour de la volatilité et à la baisse de nombreuses actions ces derniers jours, voici une mise à jour du Screener pour y voir plus clair au niveau des valorisations.

Bonjour MrDividende, je suis toujours attentivement les sorties de votre screener (dont je tente de m’inspirer pour mon suivi). Sur le dernier j’ai du mal à comprendre votre faire price sur certaine valeur et notamment pour Dassault (126€)

Mon calcul


De mémoire vous appliquez en plus un bonus / décote sur le leverage mais c’est < à0.5 et > à 3 mais ce ne serais pas le cas pas le cas chez dassault (leverage <3).

L’écart est assez important avec mon calcul (autour de 106) et je serais intéressé pour connaitre la différence.


"Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité […] finit par perdre les deux." B.Franklin

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1    #497 22/09/2020 14h05

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Bonjour DockS,

J’ai donné un exemple de calcul sur l’entreprise Hermès International dans ce message.

Pour résumer :

- Je n’utilise plus le PER Morningstar, uniquement celui de ZoneBourse. Je ne regarde pas sur 10 ans mais sur les 5 dernières années.

- Je n’utilise plus le rendement car c’est un critère biaisé avec les baisses de dividendes ou les hausses uniquement dues au payout ratio.

- J’utilise maintenant le PSR (utile pour les entreprises technologiques et de croissance)

- J’utilise la moyenne du min/max 52s pour donner un poids à l’efficience du marché.

Pour simplifier dans le cas de Dassault Systemes (je donne des valeurs approximatives comme je n’ai pas le fichier sous les yeux mais l’idée est là) :

1) PER moyen ZB = 45 / pour le BNA je ne prends pas N comme beaucoup de volatilité mais moyenne de N-1, N et N+1. Cela donne moyenne de 2,34/1,99/2,66 soit 2,33.

-> prix selon PER = 105€

2) pour le PSR, on a une moyenne sur les dernières années à environ 8 et un PSR actuel à 9,03. Cela fait une surcote de 13%.

-> prix selon PSR = 137€

3) on a min/max 52s = (108-164)

-> prix selon min/max = 136€

Ensuite, on a un leverage à 1,5. J’estime qu’une entreprise peut aller jusqu’à un leverage de 2 pour avoir un bilan sain et qu’elle peut utiliser à tout moment la moitié de sa disponibilité (pour rester conservatif). Dassault Systemes a donc 0,5 année d’EBITDA de marge. Avec une croissance annuelle de 10% en moyenne, cela fait un boost de 5% sans conservatisme et de 2,5% avec conservatisme (solution que je retiens).

On a donc Fair Price avant bonus = moyenne de 105 / 136 / 137 = 126€

Fair Price après bonus = 129€.

Il y a quelques petits écarts avec le screener causés par des arrondis et approximations mais l’idée du calcul est là.

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#498 22/09/2020 16h44

Membre (2020)
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INFJ

Bonjour Mr Dividende,

Explication très intéressante. Sauf erreur ou manquement de ma part, il me semble que votre screener n’intègre aucune notion de rentabilité.

N’auriez vous pas intérêt (bien que l’exercice ne soit pas évident, notamment pour le calcul du NOPAT (mais l’EBITDA peut être utilisé à cet effet) et des capitaux investis) à intégrer le ROIC (return on invested capital) et le CROIC (cash return on invested capital) ou tout autre indicateur qui mesurerait la bonne allocation du capital et la création de valeur de la société ?

Ou alors utilisez-vous un screener déjà existant afin de mesurer la rentabilité ?

Bien à vous,

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#499 22/09/2020 17h05

Membre (2019)
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 Hall of Fame 

Bonjour ElGuaje,

Le screener utilise bel et bien un indicateur de rentabilité. Il s’agit de la marge nette (résultat net/CA). Un score rentabilité est calculé dans lequel plus la marge est élevée, plus le score l’est aussi.

Je trouve cet indicateur très pertinent et simple d’utilisation car il nous dit directement pour 1€ de CA combien de bénéfices fait l’entreprise.

Cet indicateur a également deux rôles majeurs :

- le fait d’avoir une marge élevée est un bouclier à la baisse puisque en cas de chute du CA (covid par exemple) cela amorti en partie la chute du bénéfice. A l’inverse, une entreprise avec une marge relativement faible passe directement en négatif avec une légère baisse du CA.

- le fait d’avoir un moat important. Si la marge est élevée, c’est souvent le signe d’une marque forte et premium. Prenons l’exemple de Coca-Cola qui est mondialement reconnue. Elle a des coûts de fabrication relativement bas avec son facteur d’échelle et peut vendre ses sodas à bon prix car sa marque est renommée. À l’inverse, un distributeur low cost aura des coûts potentiellement plus élevés car sera plus petit et ne pourra pas vendre ses sodas chers.

——————-

Les autres indicateurs de rentabilité comme le ROE etc utilisent souvent les capitaux propres qui sont biaisées par la trésorerie ou la dette. Ces ratios favorisent les entreprises endettées et pénalisent les entreprises avec de la trésorerie.

Je suppose que des versions améliorées de ces ratios existent pour éviter ce biais, mais je vois moins d’intérêt à mesurer une rentabilité en se basant sur des fonds propres que sur un chiffre d’affaires. Pour moi les ratios basés sur l’actif d’une entreprise (PBR également) viennent surtout du passé où on mesurait la valeur d’une entreprise avec la somme des valeurs de ses entrepôts, de ses machines etc…

C’était valable pour l’aire industrielle mais à mon sens moins pour la période actuelle qui est plus digitale.

Idem pour tous les ratios d’endettement. Pour moi le principal et le plus logique est le leverage (dette/ebitda = en gros la dette vaut combien d’années de cash). Une entreprise paye sa dette avec son cash (simili EBITDA). Les ratios dette/equity ont peu d’intérêts à mon sens car l’entreprise ne va pas payer sa dette avec la valeur de son actif.

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#500 22/09/2020 17h46

Membre (2020)
Réputation :   15  

INFJ

Mr Dividende,

Je partage votre avis sur le fait qu’une forte rentabilité renseigne fortement sur le MOAT.

En ce qui concerne l’emploi de la marge nette, j’ai quelques réserves à ce sujet. En effet, la marge nette intègre des éléments exceptionnels qui peuvent fortement impacter notre analyse. A cet effet, l’utilisation du NOPAT voire de l’EBITDA (qui malheureusement n’est pas un agrégat normé, mais qui n’intègre pas les éléments exceptionnels, financiers, les amortissements et les dépréciations, donc se limite à l’exploitation) me paraît optimal.

Egalement, une marge nette élevée n’est pas un bouclier en cas de baisse du chiffre d’affaires, du moins pas le seul. A cet effet, je retiendrais plutôt : quel est le niveau de charges fixes (incompressibles par nature) de la société ?
Par exemple, une entreprise fortement capitalisée avec des coûts fixes importants ne disposera pas de marge de manœuvre pour absorber une diminution du chiffre d’affaires (dégradation immédiate du taux de marge nette). Au contraire, une entreprise avec essentiellement des coûts variables disposera d’une capacité d’absorption, plus importante selon le niveau de charges variables et de sa rentabilité.

Succinctement, je veux dire qu’une marge nette importante peut être très rapidement dégradée par une baisse du chiffre d’affaires si le niveau de frais fixes est important. Et qu’en plus, la marge nette est polluée des éléments financiers et exceptionnels.

Vous évoquez le ROE, je suis d’accord qu’il n’est généralement pas pertinent. Le ROIC peut être intéressant lorsqu’on intègre au dénominateur les actifs d’exploitation (incluant la location/leasing figurant à l’actif pour les comptes conso IFRS et 99-02) soit : NOPAT / capitaux investis (actif d’exploitation).

Concernant le leverage, je regarde également le ratio dette/EBITDA. J’aime aussi comparer la trésorerie (et équivalent de trésorerie) avec l’endettement.

Bien à vous,

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