Les présentations lors de la récente conférence IEIF, sur la "convalescence douloureuse" à venir du marché immobilier suite au Covid-19, est instructive.
On y trouve notamment (autant de questions que de réponses….) :
- une valorisation incertaine en fin d’année (2020), avec des reports ou abandons de loyers limités, des taux de capitalisation stable ou en légère baisse, des volumes de transaction en forte baisse, un comportement très varié selon le secteur d’activité et la qualité des entreprises locataires, et un risque d’obsolescence susceptible de beaucoup augmenter pour certains actifs.
- un équilibre instable entre des forces antagonistes de retour à la moyenne (sur le taux de capitalisation des bureaux prime Paris QCA, et l’écart entre taux de capitalisation et taux des OAT 10 ans), et des signaux de marché peu alarmants (sur l’évolution de l’indice EDHEC IEIF de prix des SCPI d’immobilier d’entreprise, du rendement du MSCI France, des indices EPRA de prix de l’immobilier en Europe).
- des tendances et perspectives des marchés de l’immobilier d’entreprise, en France et en Europe (baisse des transactions, hausse maitrisée de l’offre, hausse maitrisée de la vacance, stabilité des loyers "prime", corrections limitées des loyers "prime", correction plus marquée des loyers moyens, impact limité du télétravail, évolution contrastée des taux de rendement selon la classe d’actif)
- la vision d’un gestionnaire d’actif (La Française) : le bureau reste la classe d’actif la plus liquide, diversifications tout azimut, le risque sera mieux rémunéré.