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Favoris 1    1    #1 12/01/2021 01h02

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ISTP

Bonjour à tous,

Le pétrole ayant cassé à la hausse sa MM5, les craintes d’un retour de l’inflation se précisent. Certains fournisseurs (des sociétés internationales) nous font signer des contrats avec possibilité de réevaluation du tarif en cours d’année selon l’inflation ce qui n’existait quasiment plus depuis 10 ans.

Le but de ma question n’est pas de demander qui croit ou pas au retour de l’inflation car personne ne sait. Ma question : en cas de retour de l’inflation, les Scpi sont elles un bon placement ou pas. Je ne me situe pas dans un contexte de remontée des taux mais seulement d’une inflation. J’ai lu les topics sur la remontée des taux mais il peut très bien y avoir inflation forte sans remontée des taux. Donc ma question porte sur la situation des scpi en cas d’inflation sans remontée des taux.

Ma vision simpliste des choses est la suivante :
- niveau patrimoine : il sera réévalué chaque année en fonction de l’inflation donc il devrait être protégé
- les rendements seront eux massacrés car les clauses de réévaluation des loyers sont annuelles et seront donc en décalage et en fort retard avec l’inflation.

Qu’en disent les experts ?

Mots-clés : sci (société civile immobilière), scpi (société civile de placement immobilier), taux

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#2 08/04/2022 20h45

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Bonjour,

A tous, je suis tout nouveau dans le monde des SCPI et de l’épargne.

Je vais acquérir des SCPI sous peu, et j’aimerai savoir quelles SCPI vous me conseillez de choisir pour se protéger au mieux de l’inflation et de la remontée des taux que tout le monde annonce.

j’envisageai PF Le Grand Paris et PF Hospitalité …..mais le prix des parts de PF Le Grand Paris ayant beaucoup augmenter ces dernières années…..j’ai peur que l’inflation et la remontée des taux aient un effet négatif sur les loyers qui seront versés par les loueurs sur ce type de secteur……et donc que le prix de la part puisse baisser pendant plusieurs années….qu’en pensez vous ?

Sinon toujours pour ce type de secteur il y a LF Grand Paris de la Franchise qui est sur le même créneau mais avec des parts qui ont moins augmentées….

du coup qu’en pensez vous ? laquelle plutôt choisir dans ce contexte par rapport a l’inflation et remontée de taux ?

Et enfin je pensais acheter pour le solde de mon placement (50% sur chacun des secteurs) d’acheter des PF hospitalité europe qui est implanté dans le secteur santé et hôtellerie à l’étranger et qui me semble donc peut être moins impacté.

Merci de me dire ce que vous en pensez ?
Merci d’avance et bon week end a tous et toutes smile

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Favoris 1    #3 09/04/2022 09h06

Membre (2015)
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INTJ

Bonjour,

La SCPI Immorente de Sofidy fait consensus en terme de qualité. C’est typiquement la SCPI de fond de portefeuille, bien diversifiée géographiquement et en terme d’actifs (bureaux, commerces…).
En 2009, la part coûtait 305€ contre 340 aujourd’hui. Cela représente une hausse de 11,47%. Les loyers sur la même période sont passés de 17,08€ par part à 15,28€, soit une baisse de 10,54%.
Sur la même période, en France, l’inflation a été de 14,6%.

Il faudrait renouveler le calcul avec d’autres SCPI et sur les durées différentes pour vraiment généraliser. Mais, selon cet exemple, il semblerait que les SCPI ne protègent pas de l’inflation.

Edit : je possède des parts de la SCPI Immorente


Adde parvum parvo magnus acervus erit

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#4 09/04/2022 10h37

Membre (2011)
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Dans le MVVA du mois dernier un article disait que les dividendes versés par beaucoup de SCPI allaient augmenter en 2022 car la plupart des loyers sont en partie indexés sur l’inflation.

Je ne sais pas ce que ça vaut…


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#5 09/04/2022 12h06

Membre (2018)
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ENTP

Mon avis personnel et je n’ai pas la prétention d’être un expert :

Si vous avez une inflation à quasi 10%  comme en Espagne, que le phénomène reste durable, je vois très mal le rendement en SCPI être réévalué à 10% de rendement rapidement (Le rendement moyen étant de 5%, il faudrait que la SCPI en trouve 5% en plus et l’étale dans le temps, mais je ne crois pas une seule seconde qu’elles en aient les moyens vu le contexte)

Le taux rendement réel sera négatif, et les loyers si ils peuvent s’ajuster et si ils le font, vont mettre du temps à augmenter.

Et franchement avec du recul, dans des conditions pareil, les bailleurs et leur rentabilité sont probablement le dernier soucis des patrons, du gouvernement, et du peuple.
Il est tout à fait possible de voir de nouvelle taxe sur l’immobilier pour compenser  les dépenses de protection énergétique mise place par le gouvernement ou même encore plus probable, une accélération draconienne de l’obligation à la rénovation énergétique des locaux, donc des dépenses à prévoir pour les SCPI.

Il y à aussi la probabilité de l’augmentation des taux d’emprunt , aussi légère qu’elle soit,  a plus de chance de faire stagner le marché que de laisser place à une hausse.
Je vois mal comment le contexte peut permettre aux SCPI de s’ajuster efficacement sur l’inflation.

Petit hors-sujet :

De ce que je comprends à mon niveau, l’augmentation des spreads sur les OAT, la hausse fulgurante de l’énergie, la transition énergétique et la réapparition des blocs après l’invasion de la Russie, peuvent potentiellement nous faire rentrer dans un nouveau monde aux paramètres économique et financier totalement différent du précédent.
Autrement dit, à  mon avis, en + de ne pas protéger de l’inflation, c’est aussi un placement dans lequel vous devez avoir une grande confiance dans l’avenir à cause de sa structure (frais et jouissance augmente l’horizon de placement).

Prendre un placement long terme, quand tout bouge me parait la pire des décisions. Même si on est jeune, attendre quelques mois ne changera pas votre niveau de vie dans 30 ans.

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2    #6 09/04/2022 15h19

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FCP a écrit :

… la plupart des loyers sont en partie indexés sur l’inflation…

De fait (c’est quasiment une obligation légale, depuis la réforme Pinel de 2015 des baux commerciaux, sauf dans certaines situations particulières), la plupart des loyers de baux commerciaux (soit la quasi totalité des baux des SCPI, sauf celles d’immobilier résidentiel) pour des biens situés en France sont indexés sur l’indice ILC (voir aussi ici) qui st aujourd’hui calculée à partir de l’indice des prix à la consommation pour 75 % et des coûts de la construction pour les 25 % restants. Il existe aussi divers mécanismes de plafonnements, et (pour les biens en France) le locataire peut résilier son bail tous les 3 ans (sauf cas particuliers) ce qui peut aussi permettre de renégocier avec son bailleur.

Pour les biens immobiliers résidentiels situés en France, c’est un autre indice (un peu moins directement lié à l’inflation) qui est utilisé.

Pour les biens situés à l’étranger, c’est une autre histoire, et généralement il y a une grande liberté des parties pour définir comment le loyer évolue au cours du bail.

Jaylis a écrit :

Si vous avez une inflation à quasi 10%  comme en Espagne, que le phénomène reste durable, je vois très mal le rendement en SCPI être réévalué à 10% de rendement rapidement (Le rendement moyen étant de 5%, il faudrait que la SCPI en trouve 5% en plus et l’étale dans le temps, mais je ne crois pas une seule seconde qu’elles en aient les moyens vu le contexte)

Le taux rendement réel sera négatif, et les loyers si ils peuvent s’ajuster et si ils le font, vont mettre du temps à augmenter.

Votre raisonnement, en pourcentages, en additionnant le rendement actuel moyen des SCPI avec une éventuelle augmentation, me semble tout à fait bancal (comme ses conclusions). Il faut raisonner en €uros, et ensuite éventuellement les transformer en pourcentages…

Prenons une SCPI, dont la part vaut 1000€, qui distribue 50€/part/an (soit 5% du prix de la part.
Supposons que cette SCPI a des ratios financiers proches de la moyenne des SCPI.
Le montant des loyers qu’elle encaisse avoisine 70€/part, il lui reste 20€/part de charges diverses (charges non récupérables sur le locataire, frais financiers, travaux, etc.).
Si l’inflation est de 10%/an, et que l’indice de révision des loyers augmente de 10%, alors (certes, les révisions de loyer se feront avec un peu de retard, à l’échéance annuelle, mais on doit pouvoir négliger ceci si on suppose que l’inflation reste stable longtemps vers 10%), et les loyers rapporteront vers 77€/part, tandis que les charges diverses passeront vers 22€/part. Le résultat avoisinera 55€/part et la SCPI pourra distribuer 55€/part.
Si on considère que les prix de l’immobilier suivent l’inflation, le prix de la part de SCPI passera à 1100€, et la SCPI distribuera 55€, ce qui représentera toujours 5% du prix d’achat d’une part.
Avec ces hypothèses, on ne peut pas dire que l’inflation aura fait perdre de la valeur à un investissement en SCPI.   

On peut aussi faire une autre hypothèse, à savoir qu’une inflation durable (attention : "durable" ici ne signifie pas pendant 1 ou 2 ans, mais signifie que tout le monde anticipe que ce soit ainsi pendant des dizaines d’années…) de 10%/an entrainerait une forte hausse des taux d’intérêts, et une hausse significative du rendement attendu de l’immobilier, lequel passerait par exemple de 5% actuellement à 10%, pour des biens donnés. Alors la valeur de l’immobilier de cette SCPI serait divisée par 2, et le prix des parts devrait avoisiner 550€, la SCPI distribuant toujours 55€/part/an.
Avec cette hypothèse, le flux de revenu des associés de SCPI serait certes maintenu, mais la valeur de leur capital serait sérieusement impactée (un peu comme celle de détenteur d’obligation à duration très longue, lorsque les taux d’intérêts augmente pas mal). Au moins jusqu’à ce que l’inflation revienne durablement à proximité de l’objectif des banques centrale (qui ont pas mal de munitions pour y parvenir)…


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#7 09/04/2022 18h01

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ENTP

Oui le calcul est bancal, mais j’essaye simplement d’exprimer une idée.
J’ai vraiment un énorme doute sur le fait que le gouvernement laisse faire ses revalorisations.

Avait on quelque chose de similaire à l’ILC durant les années 80 pendant les périodes de fortes inflations ?

Dernière modification par Jaylis (09/04/2022 18h35)

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#8 09/04/2022 19h21

Membre (2022)
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Donc si je comprends bien, le rendement serait plus ou moins conservé, mais le risque c’est la baisse du prix des parts c’est bien cela ?

Et dans ce cas là, a votre avis quel sont les secteurs qui sont les plus menacés : SCPI de Bureaux, SCPI immeuble de luxe, SCPI santé  ect……

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#9 10/04/2022 08h54

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A court terme, l’inflation risque fort d’impacter la valorisation des logements (avec la hausse des taux, l’accès à l’achat se complique pour les ménages). Certains auteurs tablent sur une baisse de 15% des logements anciens comme ici.

La grande question est celle de l’immobilier d’entreprise, toujours en mutation malgré une certaine résilience pour l’instant. Outre le fait qu’elles captent le revenu par un biais bien connu, je me demande d’ailleurs si les sociétés de gestion qui proposent des versements programmés ne le font pas en partie pour lisser les entrées face aux incertitudes et éviter les foudres en cas de retournement. Ainsi elles pourraient tenir le discours "vous avez acheté haut, vous allez acheter bas".

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1    #10 10/04/2022 10h02

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Dans le cas de l’achat de scpi, un point très important c’est le crédit. avec un emprunt fixe a 1% sur 20 ans avec une inflation qui ne sera pas de 10% mais peut être de 3-5% pendant plusieurs années, vous obtenez une protection contre l’inflation.

Pour moi, s’endetter à taux fixe aux conditions actuelles constitue une bonne protection contre l’inflation.

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#11 10/04/2022 11h29

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ENTP

Je crois qu’il existe une condition au préalable, il faut que vos revenus "suivent" l’inflation.

J’ai bien peur qu’un jour, les gens fortement endettés avec un petit reste à vivre soit littéralement pris à la gorge par l’inflation et soit obligé de revendre leur bien ou parts.

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Favoris 1    #12 10/04/2022 12h18

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nexus a écrit :

A court terme, l’inflation risque fort d’impacter la valorisation des logements (avec la hausse des taux, l’accès à l’achat se complique pour les ménages). Certains auteurs tablent sur une baisse de 15% des logements anciens comme ici..

Merci, après si on écoute Marc Touati, ça fait 15 ans il explique que les prix doivent baisser. Bourse inclue.

Donc même si il n’est pas exclue que les prix baissent, forcément quand on le prédit tous les ans, on finit par avoir raison un jour…

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Favoris 1    #13 10/04/2022 12h31

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En même temps les taux baissent depuis 15 ans…


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#14 29/07/2022 21h36

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le Sénat vote le plafonnement de la hausse des loyers commerciaux

Le Figaro a écrit :

Le Sénat a voté vendredi, avec le soutien du gouvernement, le plafonnement de la hausse des loyers commerciaux des PME à 3,5% pendant un an

Plafonnement = moins de protection pour les sociétaires, mais limité aux PME, limité à 3.5%, limité à 1 an.

Proportion des PME dans le patrimoine des SCPI ?

Où est l’intérêt des sociétaires : étrangler les locataires au risque d’asphyxier les moins robustes ? Ou les aider à traverser un coup de tabac ?

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1    #15 29/07/2022 22h14

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En réponse au message précédent :



Source

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#16 07/08/2022 16h37

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Relance de ce sujet à la lecture du dernier bulletin trimestriel de la SCPI Sofidy Immorente, qui suscite en moi des interrogations déjà apparues à la vue du précédent BT.

Sofidy, BT 2/2022, Immorente a écrit :

L’acompte sur dividende du premier trimestre s’établit à 3,51 € par part, soit un niveau équivalent à l’acompte du premier trimestre 2022.

Si je suis payé autant dans une monnaie qui me permet d’acheter moins, je ne suis pas protégé contre l’inflation, si ?

Mais ce qui me rend plus chafouin, ce sont les chiffres de la gestion locative au 1er semestre 2022.

Sofidy, BT 2/2022, Immorente a écrit :

Je me déclare incapable de décoder ces chiffres. Mais ils n’ont pas l’air de montrer que les loyers montent aussi vite que la valeur de la monnaie baisse.
Un volontaire plus calé que moi pour en faire l’exégèse ?

On note par ailleurs que la valeur de la part a connu une augmentation de 0.89% en novembre 2021, et que la valeur de reconstitution est supérieure au prix de souscription. La valeur des immeubles ne suit donc vraisemblablement pas non plus l’inflation.

Enfin,

La société de gestion a écrit :

… fourchette prévisionnelle de dividende annuel 2022 […] taux de distribution net de fiscalité étrangère compris entre 4,41 % et 4,50 %.

Votre SCPI a généré en 2021 un taux de distribution de 4,64 % brute de fiscalité étrangère et de 4,53 % nette de fiscalité étrangère.

En d’autres termes, net de fiscalité étrangère, une part payée 100 en 2021 a rapporté 4.53 en 2021, et rapportera entre et 4.45 et 4.54 en 2022.

Derechef, quid de la protection contre l’inflation ?

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Favoris 1    2    #17 07/08/2022 17h06

Exclu définitivement
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Les scpi n’ont jamais protégé de l’inflation.

Plus personne ne vaut louer aux prix actuels aussi bien dans les bureaux que dans le commercial ( pour la logistique , résidentiel les choses sont encore différentes ).

Donc personne peut monter les loyers car personne veut louer = pas d’indexation sur l’inflation si toutes les renégociations de bails se font à la baisse , en ce moment c’est pas bon pour la plupart des scpi et de facto on aura soit une stagnation soit une baisser des revenus locatifs dans les prochaines années…

Pour le prix des parts les valeurs d’expertises étant trafiquées et l’intervalle de +-10% permettra sans doute de maintenir voir d’augmenter un peu les valeur de parts.

Mais il ne faut pas s’attendre à des miracles les scpi ont mangé leurs pains blanc  et ça fait des années que car surcollecte encourage à investir dans les biens pourris ou des biens avec des rendement très faible.

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#18 07/08/2022 17h17

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Quoi qu’il m’en coûte de l’admettre car j’ai un temps cru le contraire, l’avis exprimé est aussi le mien. La diversification (dernières modes : vers l’hôtellerie et l’Europe) me semble être un pis-aller, voire une fuite en avant, tandis que la hausse des taux va contrarier les belles trajectoires sur lesquelles ont été construits maints châteaux en Espagne.

Edit suite aux réponses d’IH et Yvan : attendre et voir, plutôt que se fier aux impressions du moment. Les SCPI tiennent une place importante dans ma stratégie que, malgré mes légers doutes du moment, je n’ai pas l’intention de réviser à brève échéance.

Dernière modification par Phaeton (07/08/2022 20h11)

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#19 07/08/2022 18h31

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Phaeton a écrit :

Mais ce qui me rend plus chafouin, ce sont les chiffres de la gestion locative au 1er semestre 2022.

Sofidy, BT 2/2022, Immorente a écrit :

https://www.investisseurs-heureux.fr/up … 2-2022.png

Je me déclare incapable de décoder ces chiffres. Mais ils n’ont pas l’air de montrer que les loyers montent aussi vite que la valeur de la monnaie baisse.
Un volontaire plus calé que moi pour en faire l’exégèse ?

Ces chiffres ne sont pas bons, comme vous le pressentez.

Sur la période, les loyers sont en baisse de 5% pour maintenir l’occupation des immeubles.

Heureusement, cela ne concernent pas tous les immeubles, mais seulement ceux dont les baux arrivaient à échéance au cours du semestre.

Du coup, il y a une inertie favorable aux porteurs de parts, et ces mauvais chiffres pourraient même être compensés par de nouveaux achats de biens immobiliers financés par de nouveaux capitaux de nouveaux porteurs de parts.

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#20 07/08/2022 19h32

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IH, le raccourci de votre dernière affirmation est un peu raide pour l’ignorant que je suis (je me soigne, mais on ne guérit pas du jour au lendemain !) J’aurais notamment dû étudier les données sur une durée plus longue.

Je constate que les relocations se font à loyer stable (à peu de choses près). Jusque là, d’accord.

Je constate aussi que la société de gestion préfère diminuer les loyers des locataires dont le bail arrive à échéance, plutôt que de prendre le risque de ne pas relouer.

Si je vous suis, la SG garantit voire accroît ainsi le TOF, et maintient tant bien que mal les dividendes, tout en évitant que les immeubles vides se déprécient (bon pour la valeur de reconstitution).

En maintenant ces paramètres, elle peut espérer attirer de nouveaux capitaux lui permettant de renouveler le parc, de le diversifier, bref, d’en maintenir (ou mieux) le rendement.

En somme, c’est de la bonne gestion dans un marché où les SG n’ont plus le pouvoir de fixer les loyers (en particulier, je suppose, pour les bureaux). Si la demande locative repart à la hausse, c’est gagnant. Sinon, ça limite la perte.

C’est bien ce que voulez dire ?

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Favoris 2    2    #21 07/08/2022 19h50

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Il faut mettre en perspective les différents nombre avant de tirer des conclusions.

Je m’explique :
La renégociation des baux du premier semestre représent 6 ,570 millions d’euros de loyers annuels pour 43 millions d’euros de loyers encaissés au cours de ce trimestre.
=> cette baisse de 5% ne concerne donc "que" 3.82% des loyers .

Pour en savoir un peu plus sur l’évolution des loyers, je pense qu’il va falloir attendre quelques trimestres pour avoir une visibilité :
- sur l’application de l’inflation sur les revalorisations annuelles des loyers… qui représentent la majorité des loyers touchés par la SCPI,
- l’évolution du TOF qui semble sous contrôle pou Immorente, mais la période actuelle est plus difficile pour Efimmo.

A mon sens, il ne faut tirer aucune conclusion hâtive avant à minima début 2023.

Par ailleurs, hormis les augmentations de part, il faut également prendre en considération les ventes d’immeubles détenus par les scpi :
- Immorente a vendu pour 15,2 millions d’actifs ce trimestre représentant une PV de 9,4 millions nettes de fiscalité. Celà a conduit au versement d’un dividende exceptionnel de 1,18 euros. Celà représente 34 % des dividendes dûs au loyers du trimestre !

En parallèle, IMMORENTE nous informe qu’il y a  69,7 M€ de projets de cessions engagés au 30/05/2022. Comme il n’y a pas de communication sur de nouveaux dividendes exceptionnels, il faudra être attentif aux PV éventuelles….

Yvan

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#22 07/08/2022 22h51

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Galessin a écrit :

le prix des parts les valeurs d’expertises étant trafiquées

Quelle est la source de cette affirmation ?


Restez à l'écart des gens négatifs. Ils ont un problème pour chaque solution.

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[+3 / -1]    #23 28/01/2023 08h36

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Pour nourrir cette discussion non dénuée d’intérêt, notamment au regard de la publicité massive qui est faite en ce moment pour les SCPI (y compris sous forme de publi-reportages),

voici ce que je constate lorsque je retourne mon porte-monnaie. Pour l’exemple, je considère Perial PFO et Voisin Epargne Pierre, deux véhicules généralistes plutôt orientés rendement. Et je ne traite pas de la fiscalité.

En 2020, j’ai perçu des revenus inférieurs de 10,1% à mes revenus 2019.
En 2021, j’ai perçu des revenus supérieurs de 4,4% à mes revenus 2020.
En 2022, j’ai perçu des revenus supérieurs de 1,4% à mes revenus 2021.

Mes revenus 2022 sont inférieurs de 4,9% à mes revenus 2019.

Selon l’INSEE, le taux d’inflation a été de :
0,5% en 2020,
1,6% en 2021,
5,2% en 2022.

En termes de pouvoir d’achat, mes revenus 2022 sont donc inférieurs de 11,4% à mes revenus 2019. Ce n’est pas ce que j’appellerais une "protection".

Evidemment, tout ça ne veut rien dire tant qu’on ne compare pas à d’autres placements. Mais une évidence demeure : l’inflation, c’est mauvais pour l’épargnant, et mauvais pour le rentier.

En revanche, c’est bon pour qui acquiert des biens d’usage et rembourse des crédits à taux fixe.

Réponse au point de réputation négatif (Manque de rigueur et définition très étrange de la "protection contre l’inflation".  Se protéger contre l’inflation, ce n’est maintenir le pouvoir d’achat des revenus de son patrimoine, c’est plutôt préserver la valeur de son patrimoine en réinvestissant les éventuels revenus de ce patrimoine.)

Nul, si intéressé qu’il soit à la question des SCPI, n’a le monopole de la définition de "protection contre l’inflation". Sauf à ce démontrer qu’il n’est pas exact que le pouvoir d’achat des revenus distribués par les SCPI citées n’a pas, entre 2019 et 2022, diminué de 11,4%, vous avez tort d’arguer d’un manque de rigueur.

Nous nous trouvons sur un forum intitulé "Devenir Rentier". Un rentier, c’est quelqu’un qui vit de revenus non-professionnels, tels que les revenus d’un capital. Nous cherchons donc à générer des revenus dont on pourra vivre sans travailler.

A moins que vous ne comptiez vous nourrir de vos titres de propriété, constituer le capital n’est donc qu’une partie du projet. Vous pouvez réinvestir tant que vous voulez en phase de constitution, si votre pouvoir d’achat en phase de consommation diminue au fil du temps, vous n’aurez pas atteint votre but.

Et surtout, le mécanisme d’accumulation ne correspond pas au message dont Internet est littéralement inondé, et qui affirme que

louveinvest.com a écrit :

les SCPI sont particulièrement pertinentes en période d’inflation, car les loyers qu’elles génèrent tendent à être indexés dessus.

Dernière modification par Phaeton (28/01/2023 20h06)

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#24 28/01/2023 11h18

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Pour compléter mon message précédent (désolé de n’avoir pas le courage de m’atteler à une étude plus complète du marché), il faut aussi tenir compte de la valeur de mes parts.

Au 1/1/2019, la part PFO vaut 966€, la part Epargne Pierre 205€.
Au 31/12/2022, la part PFO vaut 966€, la part Epargne Pierre 208€.

La valeur de retrait de mon portefeuille équi-pondéré a progressé de 0,75%.

INSEE.fr a écrit :

Compte tenu de l’érosion monétaire due à l’inflation, le pouvoir d’achat de 100,75 Euros en 2022 est donc le même que celui de 93,75 Euros en 2019.

Soit une baisse en PPA de 6,25%.

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2    #25 28/01/2023 11h19

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Pour nourrir également cette discussion, et pour ouvrir le debat pmus largement, on peut également avoir une approche différente …. en  réfléchissant non pas sur les revenus mais sur le patrimoine.

Si je reprends votre exemple en me basant sur Épargne Pierre et les hypothèses suivantes :
- Supposons que vous possédiez début 2020, 1000 parts dont le prix était à l’époque de 205 euros = 205 000 euros.
- Les rendements de 2020 à 2022 ont été respectivement de 5,36% / 5, 36 et 5, 34% (10,947 /205). Vous avez replacé l’argent perçu dans l’achat de nouvelles parts à chaque fois ( je ne tiens pas compte du délai de jouissance pour ces nouvelles parts)
  - Le prix de la part est passé de 205 euros à 208 euros sur la période.
   - vous possédez dorénavant : 205 000 x 1.0536 × 1.0536 × 1, 0534 × 208/205 = 243 225 euros.

=> Votre patrimoine, s’est alors apprécié de 243 225 / 205 000 = 18,65 %.

Or l’inflation a été de : "Selon l’INSEE, le taux d’inflation a été de :
0,5% en 2020,
1,6% en 2021,
5,2% en 2022."

Ce qui valait 100 début 2020 vaut donc 100 x 1,005 x 1,016 x 1,052 = 107,4. Donc une augmentation de 7.4% seulement versus une augmentation de mon patrimoine de 18,65%.

Supposons que toutes les parts soient détenues dans une sci PP + US où l’on optimise l’ IS sur les sociétés grâce à l’usufruit….. je peux donc en déduire que les SCPI protègent fortement de l’inflation 😉.

A vos réflexions 😊.
Yvan

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