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#451 14/02/2023 13h12
En fait, ce n’est pas complétement faux … J’essaie de comprendre car le sujet est intéressant je trouve .
L’idée serait de tirer parti des effets de substitution pour afficher un ralentissement, un peu en trompe l’oeil, de l’inflation.
On en parle vite fait ici:
Les États-Unis modifient leur calcul d’inflation… - Cointribune
Cf l’exemple du poulet vs les steaks: les gens n’achètent plus de steaks car trop cher, donc le poids du poulet augmente dans l’indice = désinflation apparente (le steak n’a pas baissé).
Le raisonnement qui assimile les effets de substitution à de la manipulation se tient, néanmoins j’y vois une faille ou en tout cas une limite majeure: lorsque les consommateurs modifient leur comportement, le prix peut n’être qu’un élément parmi de nombreux autres.
Ainsi on peut décider de privilégier le poulet pour plein d’autres raisons (santé, environnement etc…).
Quoi qu’il en soit, refléter ces changements d’habitudes de consommation dans la composition du panier moyen ne me semble pas relever de la manipulation ou de l’arnaque intellectuelle…
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#452 14/02/2023 14h32
- Louis Pirson
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Je ne sais pas s’il y a une volonté de manipulation ou une volonté de précision … je suppose que c’est "pour bien faire" …
Pour tout dire, l’inflation n’est, pour moi, plus vraiment une priorité pour mes choix d’investissement (même si ça reste le grand moteur du marché actuellement).
Ma thèse, c’est :
1. les anticipations de profits pour 2023 et 2024 sont trop optimistes
2. les prix des actions US sont beaucoup trop élevés même en prenant en compte les anticipations de bénéfices actuels
et seulement en 3. le pic d’inflation est (provisoirement ?) derrière nous mais les taux resteront élevés plus longtemps que ne l’anticipe le marché
"Il faut être cupide quand les autres sont craintifs, et craintif quand les autres sont cupides." W. Buffett
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#453 14/02/2023 16h37
- Louis Pirson
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D’aprèsles données sur les contrats à terme des fed funds, je ne peux que constater les contradictions et aberrations du marché.
Il y a un mois, le 13 janvier, le marché anticipait un taux des fed funds maximum avant pivot de 4,75-5. Aujourd’hui, il anticipe un max avant pivot de 5,25-5,50.
En un mois, les anticipations de bénéfices pour le 1Q2023 ont été revues à la baisse de 3,3 %
Et pourtant, entre le 13 janvier et aujourd’hui, le S&P500 gagne 3,5 %.
Le marché peut rester irrationnel longtemps … mais plus longtemps il est irrationnel, plus dur est le retour à la réalité.
"Il faut être cupide quand les autres sont craintifs, et craintif quand les autres sont cupides." W. Buffett
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#454 14/02/2023 16h57
- L1vestisseur
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Depuis 3 ans que je suis activement les marchés boursiers, j’en arrive à la conclusion que le marché américain est le plus difficile à appréhender.
Les mauvaises nouvelles sont des bonnes nouvelles, les bonnes sont des mauvaises, puis les mauvaises sont des bonnes et une heure après elles sont finalement mauvaises…
Tesla perd 70% en un mois puis reprend 100% le mois d’après, Alphabet perd 20% pour une petite bourde….
J’ai investit sur les marchés US dans le but d’améliorer ma performance boursière, au lieu de cela c’est l’effet inverse avec les maux de tête en plus.
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#455 15/02/2023 16h02
- Louis Pirson
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L1nvestisseur a écrit :
j’en arrive à la conclusion que le marché américain est le plus difficile à appréhender.
Perso, j’aime bien le marché américain parce que c’est le mieux documenté, celui qui présente les possibilités d’investissement les plus étendues et aussi probablement celui qui, parmi les pays développés, présente souvent les exagérations à la hausse comme à la baisse les plus fortes d’où les possibilités d’acheter ou de vendre avec plus de marge de sécurité.
Je reviens sur ce schéma élaboré sur mes petits petits tableurs Excell mais que Fidelity a agrégé et mis en parallèle avec l’évolution du S&P500. Fidelity semble du même avis que mois 😉 … mais son graphique est plus éclairant quand on constate la divergence entre les liquidités disponibles sur le marché et l’évolution de la bourse américaine ces dernières semaines d’où la question que je me pose à nouveau : d’où viendra le carburant pour permettre au marché de se maintenir à ces niveaux stratosphériques ?
Edit : Au vu du niveau d’inversion de la courbe des taux qui a atteint un niveau plus vu depuis le choc Volcker début des années 80, j’ai décidé d’arbitrer mes US10C (obligations US 10 ans) contre des U13H (obligations US 2 ans) : toucher plus de 4 % d’intérêts par an pratiquement sans risque avec un horizon d’investissement aussi court me semble être une des meilleures opportunités du moment (pour rappel, le PER de Shiller inversé du S&P500 est à 3,6 %)
Dernière modification par Louis Pirson (15/02/2023 17h02)
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4 #456 16/02/2023 09h25
- Louis Pirson
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Le marché est devenu cupide. Ci-dessous le spread entre les obligations corporate de qualité "moyenne" et les bons du trésor à 90 jours. Le marché ne price pratiquement plus de différence entre les deux supports.
Dans le passé, ce phénomène est arrivé 5 fois. 4 fois, il a marqué un top de marché (02/2007, 07/1973, 01/1966 et 05/1929) et une fois une longue latéralisation (10/1979)
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#457 17/02/2023 21h11
- exilefiscal
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J’adore suivre votre portefeuille , cela permet vraiment de progresser dans la compréhension des cycles boursiers, plusieurs indicateurs etc.
J’ai une question, si elle n’est pas pertinente, veuillez m’en excuser.
Si on regarde la fameuse crise de 2007-2008, je note que finalement la situation était semblable à la situation actuelle. La FED a beaucoup augmenté les taux directeurs après une période des taux bas suite à la récession qui a suivi l’éclatement de la bulle internet en 2000-2001.
Je vois que le taux maximal a été atteint en juin 2006 - 5,25 , puis il a été maintenu à ce niveau jusqu’à septembre 2007 où nous avons eu une première baisse - à 4,75 ( si je ne me trompe pas, j’ai regardé les graphiques sur ABC Bourse ).
Le 9 aout 2007 il y a eu une première injection monétaire massive par la BCE et FED.
Le gros crash boursier a eu lieu en septembre 2008, donc une année plus tard et au moment où les taux étaient en plein baisse avec stimulation monétaire à coté.
Alors que quand les taux montaient, la bourse montait aussi finalement ( pic atteint en février 2007 il me semble ).
Ma question est donc la suivante : ne pensez-vous pas que cette fois-ci nous pouvons suivre un scénario similaire, c’est à dire que le crash boursier aurait lieu après le début de la baisse des taux ?
L'argent n'a pas d'odeur, mais a partir d'un million il commence a se faire sentir. T.Bernard
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2 #458 18/02/2023 10h05
- Louis Pirson
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Je dois d’abord préciser que je ne sais pas s’il y aura un "crash". Ce que je pense, c’est que les valorisations sur les marchés US sont trop élevées même en tenant compte d’un scenario optimiste et que le scenario optimiste … est trop optimistes. J’ai donc la conviction que, tôt ou tard, nous devrons revenir à des choses plus censées. Que ce soit sous la forme d’un "crash" ou d’une très longue latéralisation, je n’en ai aucune idée.
Ceci dit, vous avez raison, j’ai souvent fait mention dans cette file du fait que le "pivot" pourrait bien n’être que le début des problèmes.
Notamment avec ce graphique où j’avais fait le même constat que vous non seulement pour la période 2008-2009 mais aussi pour le crash "covid" et l’éclatement de la bulle techno. Cedru avait même trouvé ceci pour les corrections boursières antérieures.
Cette théorie est expliqué par ce graphique qui montre que les actions sous performent les obligations de 28 % après pivot. Le grand gagnant d’un pivot semblent donc, historiquement, être le marché obligataire et non le marché d’actions.
Avec ce graphique où l’on peut voir la chronologie des réactions économiques lors d’un changement de politique monétaire. Il faut 24 mois pour que l’ensemble du processus soit entièrement déroulé (nous sommes à peine à 12 mois)
Ceci dit, le "pivot" pourrait bien n’arriver que plus tard que ce que le marché anticipe et surtout, quand les conditions économiques se seront suffisamment dégradées et que la récession sera en vue. Ce graphique montre qu’en moyenne, la Fed pivote quand le taux de chômage est à 5,7 %. Aujourd’hui, nous sommes à 3,4 % …
Autre chose, depuis quelques temps, j’essai de sous pondérer les USA dans mon portefeuille. Il y a le problème des valorisations qui, si elles sont un peu élevées en Europe, sont carrément exubérantes aux USA et carrément raisonnables en Asie. Et puis il y a ce graphique avec l’évolution des salaires aux USA et en Europe. Vu la divergence entre les 2, j’ai l’intuition que les entreprises européennes, nonobstant tous les bâtons que la commission et les gouvernements nationaux glissent dans leurs roues, pourraient bien, à l’avenir, générer des marges supérieures à leurs consœurs américaines.
Dernière modification par Louis Pirson (18/02/2023 10h21)
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#459 19/02/2023 11h14
- Louis Pirson
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Les anticipations d’inflation s’envolent alors que les prix du pétrole baissent … Ca me semble confirmer que le problème actuel n’est pas ponctuel mais que nous sommes face à un problème d’inflation "collante", celle qui est présente dans les services. J’ai l’intuition que le chemin restant à faire pour revenir vers 2-2,5 % d’inflation sera plus difficile et plus long que celui qui vient d’être parcouru.
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#460 19/02/2023 13h04
- L1vestisseur
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Bonjour Louis,
Quelques remarques sur l’inflation de janvier :
L’indice du logement (les loyers) a été de loin le principal contributeur à l’augmentation mensuelle de toutes les composantes de l’inflation (environ la moitié) (Source)
Pezzul a indiqué un lien vers un article intéressant sur ma file.
Scott Grannis a écrit :
Le graphique compare le taux d’augmentation des prix des logements (ligne bleue) avec le taux d’augmentation du « loyer équivalent du propriétaire » (ligne rouge), qui comprend plus d’un tiers du CPI. J’ai déplacé la ligne rouge d’environ 18 mois vers la gauche afin de montrer que les changements dans les prix des logements mettent environ 18 mois pour se traduire par des augmentations de loyers. Cela signifie que l’augmentation des prix des logements en 2021 stimule maintenant le CPI, et ce sera probablement le cas encore ces prochains mois. Mais le graphique montre également qu’il y a eu un ralentissement significatif du taux d’appréciation des prix des maisons qui a commencé il y a prèsu CPI baissera considérablement.
Source
Il se pourrait donc que la baisse du prix des maisons commencée début 2022 se traduise par une baisse des loyers 18 mois plus tard donc à partir de juin 2023.
J’ajouterai que janvier est traditionnellement un mois où il y a beaucoup d’augmentations de tarifs (tarifs postaux, titres de transports, contrats d’énergie, prix alimentaires).
J’avoue que votre graphique sur l’explosion des anticipations d’inflation depuis février est…impressionnante et pose question.
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#461 19/02/2023 13h38
- Louis Pirson
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Je crains que l’inflation ne puisse durablement baisser sans une augmentation du chômage et un "ramollissement " du marché du travail.
On a conjugué la partie cyclique "énergie " la composante "logement " va probablement baisser prochainement mais la surchauffe économique est plus que jamais présente.
Ma conviction n’a pas changé : la Fed ne pourra pas abaisser durablement l’inflation américaine en faisant l’économie d’une récession.
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#462 21/02/2023 11h32
- Louis Pirson
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Le point hebdo sur les résultats 4q2022 publiés
- 82 % des entreprises du S&P500 ont publié leurs résultats
- En moyenne, les bénéfices sont supérieurs de 1,3 % aux anticipations des analystes, ce qui est inférieur à la moyenne des 5 dernières années (qui se situait 8,6 % au dessus des estimations). Si ce pourcentage de 1,3 % se maintient jusqu’à la fin de la saison des résultats, ce sera le taux de "bonne surprise" le plus faible depuis 2008 !
-68 % ont déclaré un BPA réel supérieur aux estimations, ce qui est inférieur à la moyenne sur 5 ans de 77 %
- si on combine les résultats réels des entreprises ayant déjà publié et les résultats estimés pour les autres, on arrive à une baisse des bénéfices de 4,7 % par rapport au 4Q2021 (dégradation par rapport aux - 4% estimés avant le début de la saison des résultats). Ce serait la première baisse de bénéfice depuis le 3Q2020
Les marchés baissiers sont souvent précédés de taux de surprise faibles, voire négatifs.
Les analystes s’attendent à présent à une baisse des bénéfices pour le 1q2023 mais à une hausse de 2,3 % pour l’ensemble de l’année … mais comme ces mêmes analystes avaient aussi anticipé une hausse des profits pendant pratiquement toute l’année 2022 avant que la réalité ne leur saute à la figure …
Autre chose … Sur base du marché des futures, le taux des Fed Funds mi-décembre 2023 serait de 5,17 %. Il y a un mois, les anticipations se situaient à 4,79 %. Toute la hausse de janvier est basée sur le narratif d’une baisse des taux rapide. Avec la révision à la hausse des anticipations par le marché (et une révision à la baisse des anticipations des profits des entreprises), comment justifier encore la course effrénée vers les sommets qu’on a connu en janvier ?
Dernière modification par Louis Pirson (21/02/2023 12h00)
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#463 21/02/2023 14h06
- L1vestisseur
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Louis Pirson a écrit :
Avec la révision à la hausse des anticipations par le marché (et une révision à la baisse des anticipations des profits des entreprises), comment justifier encore la course effrénée vers les sommets qu’on a connu en janvier ?
Louis, les marchés américains sont encore loin, très loin de leurs sommets, et le S&P est juste…stable sur les trois derniers mois. Rien à voir avec les marchés européens…
Concernant les anticipations des analystes, vous savez aussi bien que moi que ces dernières sont révisées en baisse quelques semaines avant les publications, donc il ne sert à rien de s’y fier.
Je ne sais pas pourquoi mais j’ai un bon pressentiment pour les semaines à venir, j’ai l’impression qu’on consolide pour mieux repartir. Notez que nous sommes au dessus de la moyenne mobile à 200 jours.
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2 #464 21/02/2023 16h26
- Louis Pirson
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Ca peut paraître anachronique, dépassé, vintage et rétrograde. Sans doute que je ne suis pas très "tendance" ou que je ne comprends plus rien à la "nouvelle finance" mais un marché d’actions qui monte quand on revoit les bénéfices futurs à la baisse et qu’on anticipe des hausses de taux, selon moi, ça ne se termine jamais très bien.
Oui, je sais : "cette fois, c’est différent" :-)
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#465 21/02/2023 18h13
- Darcan
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Je suis en train de lire mémoire d’un spéculateur écrit en 1923.
Cela n’a pas changé 100 ans après.
Certains pensent que les marchés vont monter et d’autres anticipent une baisse.
Pour ma part, je n’ai pas d’avis car je ne sais pas ce qui va se passer.
De plus, je n’ai pas de préférence entre les 2 scénarios.
Je vais essayer de gagner dans les 2 cas en étant investi sur les options.
Mais je reste fasciné par le courage des acheteurs d’actions.
Pour ma part, je ne regarde qu’un seul indicateur dans mon portefeuille.
Je ne tolère pas un drawdown supérieur à 5% tout en visant une performance annuelle supérieure à 10 %.
Je vois l’année faire des zigzags. Les meilleures années pour moi.
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2 #466 21/02/2023 19h08
- Louis Pirson
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Perso, je suis d’un naturel "bull" mais l’expérience m’a appris qu’on prépare sa surperformance dans les marchés baissiers.
A partir du moment où une baisse de cours de 50 % nécessite une hausse de cours de 100 % pour être compensée (et une baisse de 33 % nécessite une hausse de 50 %pour revenir au point mort), il me semble qu’il faut se montrer extrêmement prudent quand les valorisations des actions deviennent irrationnelles afin de limiter au maximum le chemin qu’il faudra accomplir pour récupérer son capital et commencer à le voir à nouveau fructifier.
Mais je rappelle que, malgré le fait que mes discours peuvent sembler particulièrement bearish, je suis toujours investi en actions pour +/- 45 % de mon patrimoine mobilier (6 % en obligations, 34 % en liquidité, 5 % en quasi liquidité (US Treasory 1-2 y), 10 % en métaux précieux et 1 % en crypto).
Quand la proportion "taille du patrimoine/épargne régulière" rend le DCA inefficace, c’est la gestion prudente et active de l’ensemble du patrimoine qui me semble la meilleure solution pour tenter de le préserver.
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#467 21/02/2023 20h46
- RadioInvest
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Louis Pirson a écrit :
Quand la proportion "taille du patrimoine/épargne régulière" rend le DCA inefficace
Bonsoir, à quel seuil fixez-vous cette proportion pour un patrimoine action/épargne régulière ?
"Il faut de la mesure en toutes choses" Horace.
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#468 21/02/2023 20h57
- Louis Pirson
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Je n’ai aucune idée d’un seuil idéal.
Simplement, aujourd’hui, nous épargnons une part plus petite de nos revenus qu’il y a une quinzaine d’années (enfants bientôt à l’unif, dépenses "superflues " plus importantes) pour un patrimoine devenu précisément plus élevé qu’il y a 15 ans.
Aujourd’hui, nous épargnons annuellement entre 0,5 et 1 % de notre patrimoine. Bien insuffisant pour compenser une perte de 15 ou 20 % (ou plus de 40 % comme en 2008).
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#469 21/02/2023 21h15
- RadioInvest
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Je trouve que c’est toute la difficulté de la gestion des liquidités.
D’un côté, l’épargne régulière devient effectivement relativement faible au regard de la valorisation du portefeuille action, rendant le DCA a priori peu intéressant et donnant envie de les injecter ailleurs (sur "fonds d’attente").
De l’autre, le fait de ne pas investir ces liquidités en attendant le fameux bon moment, peut nous laisser en dehors du marché un temps certain avec le coût d’opportunité que cela peut représenter.
C’est sûrement avec l’expérience sur les marchés que vient une gestion assez fluide des liquidités provenant de l’épargne.
Et on voit bien que malgré une expérience solide, le marché action peut laisser dubitatif des investisseurs avertis, car il a fondamentalement changé depuis les années 90’. Il est dorénavant plus sujet aux aberrations comme vous le soulignez régulièrement ainsi que Lopazz en lien avec la gestion de la liquidité globale par les banques centrales dont les politiques peuvent se téléscoper ou concourir à aggraver la situation.
"Il faut de la mesure en toutes choses" Horace.
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1 1 #470 24/02/2023 21h27
- Louis Pirson
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Très lentement, le marché prend conscience de la réalité. Le marché des futures sur les fed funds ne price plus un pivot cette année.
Pourquoi lui faut-il autant de temps pour comprendre alors qu’il suffit de regarder le passé pour comprendre ?
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1 #471 24/02/2023 23h52
- lopazz
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La faute à la ludification du marché via 0dte et autres produits spéculatifs, à la mentalité "buy the dip" bien ancrée dans l’esprit des acteurs de marché, dont beaucoup n’ont connu que le spectaculaire bull run qui dure depuis plus de 13 ans, la faute aussi à la mentalité buy&hold forever qui ne laisse, à tort ou à raison, plus aucune place à l’appréciation personnelle des niveaux de valorisation. L’impression peut être aussi qu’on perd de l’argent à cause de l’inflationsi on n’est pas investi en actions, le segment obligataire n’étant plus très populaire depuis de nombreuses années…
Sûrement aussi une touche de career risk dans ce contexte, où on pardonnera plus facilement une performance négative mais en ligne qu’une sous-performance contre les indices.
Difficile de prédire combien de temps ce cirque peut encore durer, perso j’ai l’impression d’être dans un casino géant, c’est assez déroutant. Il vaut sûrement mieux faire preuve de prudence (mais pas trop), bien diversifier ses actifs et si possible éviter les produits financiers à la mode, le levier, les prises de position excessives et les actions qui font les gros titres (IA et compagnie). Bon courage…
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#472 25/02/2023 01h20
- Ursule
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Bonsoir à tous,
Louis Pirson, le 24/02/2023 a écrit :
Très lentement, le marché prend conscience de la réalité. Le marché des futures sur les fed funds ne price plus un pivot cette année.
Pourquoi lui faut-il autant de temps pour comprendre alors qu’il suffit de regarder le passé pour comprendre ?
@LouisPirson: Je partage généralement vos analyses mais cette dernière réflexion me semble néanmoins montrer l’ambivalence de votre position. Je vous lis depuis plusieurs mois et vos conclusions sont les mêmes à chaque fois (et vous voyez juste d’après moi) ; vous anticipez peu ou prou un retournement du marché sur la base des données passées. Pourtant, il me semble que depuis le 31/01, date à laquelle vous indiquiez détenir une position short de l’ordre de 5%, et sauf erreur de ma part ou changement de position non signalé de la vôtre, votre portefeuille reste long à 95%.
Dans la pratique, votre discours statistiquement censé et majoritairement bearish n’est pas suivi d’effet sur votre portefeuille qui est positionné en fonction d’une conviction bullish. Si vous avez la conviction, pourquoi ne pas couvrir entièrement votre portefeuille voire même passer short (comme lopazz ou moi-même par exemple) ? Si vous ne l’avez pas, pourquoi l’exprimer autant et ne pas exprimer ce qui vous fait rester long davantage ?
Votre dernière réflexion clame qu’il suffit de regarder le passé pour comprendre, mais si c’est si évident à vos yeux (puisque vous semblez surpris que le marché n’en prenne pas conscience) pourquoi n’avoir pas shorté davantage ou ne pas l’avoir signalé ? Si ce n’est pas aussi évident, pourquoi faire cette réflexion ?
N’y voyez pas là une agression, je ne fais que soulever un point qui me semble étrange depuis vos débuts : j’ai l’impression que vous mettez en évidence un scénario bearish sans vous organiser pour en profiter.
Il me semble pourtant que si vos anticipations sont bearish ou tout du moins neutres, il faudrait être short ou neutre, et non pas long. Si vous êtes long, quels sont vos arguments pour le rester malgré la tendance baissière à laquelle vous semblez croire ? Il me semblerait bien étrange d’affirmer dans deux ans que vous aviez raison, mais de voir votre portefeuille suivre un destin sombre en meme temps que le marché si celui-ci s’effondre.
Par ailleurs, j’ai bien conscience des nombreux avertissements laissés ça et là sur cette file ; vous n’êtes pas sûr, vous n’affirmez pas que ce que vous suggérez se produira, vous ne faites qu’observer le passé sans en tirer de conclusion. Pourtant, la trame de votre fil met en évidence une conviction bearish appuyée de nombreuses fois et répétée régulièrement. Je serais donc surpris de lire que vous n’êtes pas bearish et que ce n’est pas parce que vous mettez ces faits en évidence que vous n’en tirez aucune conclusion.
Cette réflexion a pour objectif de comprendre votre approche et pas de saper votre crédibilité. Votre travail et vos partages sont remarquables et j’apprécie la générosité dont vous faites preuves. A ce titre, je pointe ce qui me semble être une incohérence (mais qui n’en est peut-être pas une) dans un but constructif, pour vous et pour la communauté. Vous avez probablement des arguments qui valent la peine d’être lus. J’en ai lus quelques-uns dans votre file mais la force de vos propos bearish me semble disproportionnée par rapport à ceux-ci.
J’espère que vous accepterez d’éclairer notre lanterne, et si vous avez depuis inversé votre position, que vous la partagerez avec nous.
Amicalement,
Ursule
Hors ligne
2 #473 25/02/2023 10h42
- Ours
- Membre (2017)
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Top 50 Dvpt perso. - Réputation : 155
Bonjour Ursule,
Loin de moi la pensée de prétendre prendre la défense de Louis Pirson.
Je suis d’une part bien conscient que votre intervention, courtoise et argumentée, ne constitue aucunement une agression, comme vous le soulignez. D’autre part, LP saura parler de ce qui le concerne avec bien davantage de précision et d’à-propos que je ne saurais le faire.
J’interviens ici car mon analyse du marché actuel rejoint celle qui est défendue sur cette file, et ma stratégie, me semble-t-il, également, avec quelques nuances.
Au vu de la conjonction de facteurs et d’indicateurs répertoriés, entre autres, dans cette file, je crois qu’une importante récession est très probable dans les mois à venir, et que celle-ci aura un impact significatif et durable sur les marchés boursiers.
Je suis en revanche dans l’incapacité d’affirmer que ce sera le cas, car nul ne connaît l’avenir, et car les évolutions du marché sont, par excellence, imprévisibles.
Pour cette raison, je reste, comme Louis Pirson, investi de manière assez considérable, principalement sur des titres vifs et par l’intermédiaire de holdings, de sociétés de portefeuille, d’ETF et de quelques fonds choisis. Si ma mémoire est bonne, LP est investi à environ 45%. Je le suis davantage, car le montant de mon épargne étant moins considérable, proportionnellement à mes revenus, que celui de LP, ma capacité à retrouver mes PRU en pratiquant le VA s’en trouve par conséquent supérieure en cas de marché baissier.
Je ne veux pas, par ailleurs, introduire dans mon portefeuille quelque produit dérivé que ce soit. Chacun sait que les "couvertures" baissières de type BX4, turbos ou warrants enrichissent les organismes émetteurs, mais non les investisseurs individuels. En revanche, j’augmente peu à peu ma proportion de liquidités, désormais assez substantielle. C’est là ma couverture en cas de baisse (que j’estime de plus en plus probable).
De manière finalement très simpliste, je vois ainsi l’avenir :
- La composition de mon portefeuille étant conçue en partie dans ce but, je devrais, dans les mois qui viennent, encaisser d’assez importants dividendes. J’en suis heureux.
- Si nul krach ne venait à se produire dans les mois qui viennent, je n’en serais ni vexé, ni lésé, car la partie de mes économies investie sur les marchés financiers me permet de considérer que mon épargne travaille bien, même si les valorisations devaient consolider horizontalement pendant un temps assez long.
- Je possède assez de liquidités pour "profiter" assez copieusement d’un effondrement des marchés financiers en cas de krach à la 2008. Il faudra alors "simplement" garder la tête froide et gérer intelligemment l’injection progressive de celles-ci.
En somme, on pourrait considérer que LP est essentiellement un bull invétéré qui se retient de trop investir alors qu’à tout prendre, je suis pour ma part un incorrigible bear qui se refuse à shorter.
A chacun ses contradictions.
L’important est de rester serein malgré elles, et quoi qu’il se passe.
Dernière modification par Ours (25/02/2023 11h30)
Hors ligne
2 #474 25/02/2023 12h33
- Louis Pirson
- Membre (2010)
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“ESTP”
Loppaz a écrit :
beaucoup n’ont connu que le spectaculaire bull run qui dure depuis plus de 13 ans
oui, il y a certainement ça … d’autant plus qu’il semble d’après les graphiques que vous publiez que la hausse soit essentiellement portée par les petits porteurs et non par les investisseurs professionnels.
Pour la dernière hausse, il y a aussi sans doute le fait que les banques centrales hors US court-circuitent le travail de la Fed en réaugmentant leur bilan, réinjectant à nouveau des liquidités dans le circuit. On critique la fed mais, pour l’heure, ça reste à mes yeux la banque centrale la plus sérieuse et la plus fiable (avec peut-être la banque centrale chinoise).
Ursule a écrit :
Pourtant, il me semble que depuis le 31/01, date à laquelle vous indiquiez détenir une position short de l’ordre de 5%, et sauf erreur de ma part ou changement de position non signalé de la vôtre, votre portefeuille reste long à 95%.
En fait, je n’ai plus de positions short : mes stop-loss ont sauté dès le lendemain
Par contre, je ne suis pas investi sur le marché "à 95 %" mais plutôt +/- à 45 % (si je fais abstraction du patrimoine immobilier)
Ursule a écrit :
Si vous avez la conviction, pourquoi ne pas couvrir entièrement votre portefeuille voire même passer short
Parce que je ne me sens pas "à l’aise" avec les positions short. J’aimerais bien … mais je ne peux point
Il y a le fait qu’il est psychologiquement plus facile d’avoir tort quand on est long et que le marché baisse que l’inverse. Il y a le coût des contango et autre beta slippage.
Et il y a le fait que, si j’ai la conviction que le marché est trop cher et voit des perspectives trop optimistes, il reste difficile de timer le moment ou la période au cours de laquelle il corrigera ses excès. Cela peut être une baisse des cours certes mais aussi une très longue latéralisation.
Ursule a écrit :
vous ne faites qu’observer le passé sans en tirer de conclusion
Si si, j’ai bien une conclusion : un jour ou l’autre, il faudra que tout ça rentre dans l’ordre
Ursule a écrit :
Cette réflexion a pour objectif de comprendre votre approche et pas de saper votre crédibilité
Ne vous inquiétez pas : je n’ai aucune crédibilité à défendre : je suis ici incognito . Le fait de mettre mes idées "à plat" m’oblige à rester cohérent, à les ordonnés et à les formuler. Et la contradiction argumentée qu’on peut m’apporter m’oblige à les repenser. C’est surtout ça l’intérêt principal de ma présence sur ce forum.
Ours a écrit :
En somme, on pourrait considérer que LP est essentiellement un bull invétéré qui se retient de trop investir
Oui, c’est exactement ça !
"Il faut être cupide quand les autres sont craintifs, et craintif quand les autres sont cupides." W. Buffett
Hors ligne
#475 26/02/2023 09h32
- L1vestisseur
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Louis Pirson, le 25/02/2023 a écrit :
On critique la fed mais, pour l’heure, ça reste à mes yeux la banque centrale la plus sérieuse et la plus fiable
La Fed, c’est le pompier pyromane incarné à cause d’une politique toujours hyper-accommodante en 2021 dans une économie en surchauffe. Mi-2021, M. Powell affirmait encore qu’il n’y aurait pas de hausse de taux avant 2023 voire 2024, et que l’inflation était transitoire, alors que le marché, lui, commençait à pricer des hausses de taux dès 2022.
La Fed est l’un des principaux responsables de l’hyperinflation, de l’exubérance qu’ont connu les marchés en 2020 et 2021, et de la sur-valorisation des actions américaines que vous dénoncez assez régulièrement sur votre file.
Je ne suis pas convaincu que la politique de hausse de taux la plus agressive depuis 1970 ai eu une quelconque incidence sur la lente baisse de l’inflation ces derniers mois, et il est fort possible qu’elle fasse au final plus de mal que de bien à l’économie à terme.
Il n’empêche qu’à ce jour, ces hauts-fonctionnaires n’ont pas été sanctionnés pour leur politique désastreuse, et pire encore, ils ont été confortés à leur poste.
𝓛1𝓿𝓮𝓼𝓽𝓲𝓼𝓼𝓮𝓾𝓻. 𝒫𝒶𝓇𝓇𝒶𝒾𝓃 𝐵𝒾𝓉𝓅𝒶𝓃𝒹𝒶, 𝐵𝑜𝓊𝓇𝓈𝑜𝓇𝒶𝓂𝒶 (𝒸𝑜𝒹𝑒 𝒟𝒜𝐻𝐸𝟩𝟫𝟣𝟨), 𝐵𝒻𝑜𝓇𝐵𝒶𝓃𝓀 (𝒸𝑜𝒹𝑒 NG0K), 𝐼𝓃𝓉𝑒𝓇𝒶𝒸𝓉𝒾𝓋𝑒 𝐵𝓇𝑜𝓀𝑒𝓇𝓈 𝑒𝓉 𝒟𝑒𝑔𝒾𝓇𝑜
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