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#176 07/10/2022 12h08
- Igorgonzola
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Je ne crois absolument pas à une rémunération des dépôts à vue. C’est du suicide pur et simple et complètement orthogonal à la stratégie depuis des années.
@Concerto, qu’est ce qui vous fait imaginer cela ?
Complètement d’accord avec la remarque sur le taux d’usure, ça aura bien freiné la fabrication de stocks de crédits à des taux un peu plus élevés, donc ça fragilise un peu plus les banques en cas de remontée des taux.
Je confirme également le point sur les banques régionales, le -10% de marge était effectivement une métrique pour une banque régionale.
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#177 07/10/2022 12h46
- L1vestisseur
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ZoneBourse a écrit :
Les plus grandes banques américaines devraient annoncer des bénéfices plus faibles au troisième trimestre, en raison du ralentissement de l’économie et de la volatilité des marchés qui freinent la conclusion de transactions.
Quatre des plus grands créanciers du pays - JPMorgan Chase & Co , Wells Fargo, Citigroup Inc et Morgan Stanley - publieront leurs résultats du troisième trimestre le vendredi 14 octobre.
On s’attend à ce que les résultats montrent une baisse du revenu net après que les marchés turbulents aient étouffé l’activité de banque d’investissement et que les créanciers aient mis de côté plus de fonds de réserve pour couvrir les pertes des emprunteurs qui prennent du retard dans leurs paiements.
Les banques gagnent généralement plus lorsque les taux d’intérêt augmentent, car elles peuvent faire payer davantage leurs clients pour emprunter. Mais leurs fortunes sont également liées à la santé de l’économie en général.
La Réserve fédérale a augmenté le taux de référence, qui est passé de près de zéro en mars à la fourchette actuelle de 3,00 % à 3,25 %, et a signalé d’autres augmentations. Alors que la hausse des taux a tendance à soutenir les bénéfices des banques, le risque plus large d’un ralentissement économique provoqué par une inflation élevée, des goulets d’étranglement dans les chaînes d’approvisionnement et la guerre en Ukraine pourrait peser sur les bénéfices futurs.
Alors que la hausse des taux devrait stimuler les revenus nets d’intérêts des deux plus grandes banques américaines, JPMorgan et Bank of America, le bond des coûts d’emprunt a également nui à leurs activités de prêts hypothécaires et automobiles en refroidissant la demande.
"La crainte est que les taux augmentent trop et ralentissent l’économie ou la poussent vers une récession", a écrit Matt O’Connor, analyste à la Deutsche Bank, dans une note de recherche.
Les analystes s’attendent à ce que les bénéfices de JPMorgan baissent de 24 %, tandis que les revenus nets de Citigroup et de Wells Fargo devraient diminuer de 32 % et 17 %, respectivement, selon les données Refinitiv I/B/E/S.
Le géant de la banque d’investissement Goldman Sachs Group Inc. devrait annoncer une chute de 46 % de ses bénéfices lors de la publication de son rapport le 18 octobre, tandis que les bénéfices de son rival Morgan Stanley devraient chuter de 28 %. Cette baisse intervient alors que l’intérêt des entreprises pour les fusions, les acquisitions et les offres publiques initiales s’est tari.
Les analystes s’attendent à ce que le bénéfice de Bank of America au troisième trimestre chute de près de 14%, la croissance robuste de sa division consommateurs devant compenser en partie la baisse des frais de conseil.
L’indice bancaire S&P 500 est en baisse de près de 26 % cette année. Les actions de Goldman Sachs et Morgan Stanley, qui ne font pas partie de l’indice, sont en baisse de 20 % et 17 % respectivement pendant la même période.
CHUTE VERTIGINEUSE
Le mois dernier, le président de JPMorgan, Daniel Pinto, a déclaré aux investisseurs qu’il s’attendait à ce que les frais de banque d’investissement de la banque chutent de 45 % à 50 % au troisième trimestre.
Pour certaines activités de banque d’investissement, la faiblesse a été exacerbée par un déclin des grands rachats de capitaux privés. Selon les données de Dealogic, les transactions sur ce marché ont baissé de 54% à 716,62 milliards de dollars au troisième trimestre par rapport à la même période l’année dernière. Les banques américaines ont déprécié 1 milliard de dollars sur les prêts à effet de levier et les prêts relais, car la hausse des taux d’intérêt a rendu plus difficile pour elles de se décharger des dettes à haut risque sur les investisseurs et autres créanciers.
"Nous nous attendons à de nouvelles pertes sur ces opérations", a déclaré Richard Ramsden, un analyste de Goldman Sachs qui supervise la recherche sur les grandes banques. "Cela va varier assez fortement", en fonction du prix initial des transactions et du degré d’exposition restant, a-t-il ajouté.
Les banques de Wall street ont subi des pertes combinées de 700 millions de dollars sur la vente de 8,55 milliards de dollars de prêts et d’obligations soutenant le rachat par emprunt de la société de logiciels d’entreprise Citrix Systems Inc , a rapporté Reuters le mois dernier, citant une personne connaissant bien le dossier.
Les analystes ont également déclaré que les banques allaient mettre de côté davantage de réserves en prévision d’un plus grand nombre de prêts douteux.
"Nous nous attendons à un impact négatif modéré, mais croissant, sur la qualité des actifs des banques et la croissance des prêts découlant de la hausse des taux, de l’inflation et d’une légère récession aux États-Unis, annulant certains des avantages des taux plus élevés", ont écrit les analystes de Fitch Ratings dans un rapport.
L’agence de notation s’attend à ce que l’ensemble des prêts bancaires augmente de 10 % à 11 % cette année, mais cela pourrait s’essouffler avec la hausse des taux d’intérêt et le ralentissement de l’économie.
"Les banques vont être confrontées à une situation bien différente en 2023 qu’en 2022", a déclaré Christopher Wolfe, qui supervise les notations et l’analyse des banques américaines et canadiennes par Fitch.
𝓛1𝓿𝓮𝓼𝓽𝓲𝓼𝓼𝓮𝓾𝓻. 𝒫𝒶𝓇𝓇𝒶𝒾𝓃 𝐵𝒾𝓉𝓅𝒶𝓃𝒹𝒶, 𝐵𝑜𝓊𝓇𝓈𝑜𝓇𝒶𝓂𝒶 (𝒸𝑜𝒹𝑒 𝒟𝒜𝐻𝐸𝟩𝟫𝟣𝟨), 𝐵𝒻𝑜𝓇𝐵𝒶𝓃𝓀 (𝒸𝑜𝒹𝑒 NG0K), 𝐼𝓃𝓉𝑒𝓇𝒶𝒸𝓉𝒾𝓋𝑒 𝐵𝓇𝑜𝓀𝑒𝓇𝓈 𝑒𝓉 𝒟𝑒𝑔𝒾𝓇𝑜
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4 #178 07/10/2022 13h00
- Concerto
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GaeCap a écrit :
Les dépôts des clients sur leur compte courant sont une source de financement extrêmement minoritaire dans le bilan d’une banque, les coûts de financement des banques vont donc augmenter
Je ne suis pas certain que l’on puisse tirer une conclusion correcte de l’observation d’un schéma stylisé et des données d’une banque minuscule.
Voici par exemple les passifs du Crédit Mutuel au 31/12/2021, qui a l’avantage de ne pas être pollué par une BFI trop importante comme le sont BNP ou Société Générale (source) :
Le total des passifs est de 1081 GEUR dont on peut exclure les passifs relatifs à l’assurance de 188 GEUR, soit un total de 893 GEUR de passifs bancaires. Sur ce montant, 548 GEUR sont des dettes envers la clientèle soit 61% des passifs bancaires. Les comptes courants représentent quant à eux 265 GEUR, soit 48% des dépôts de la clientèle et 30% des passifs bancaires.
À un niveau plus macro, les chiffres de la Banque de France sur les dépôts sont les suivants (source) : les comptes courants représentent 48% des dépôts bancaires. C’est parfaitement cohérent avec l’analyse micro menée sur Crédit Mutuel.
On ne peut donc pas dire que les comptes courants sont une source de financement extrêmement minoritaire dans le bilan d’une banque (de détail). En effet, ceux-ci représentent au moins un tiers des ressources de financement (à taux fixe zéro donc).
GaeCap a écrit :
En pratique, l’effet de la hausse des taux va beaucoup varier d’une banque à l’autre, les banques de détail type caisses régionales vont souffrir… elles ont principalement des crédits immobiliers à taux fixes avec des maturités moyennes de 7 à 10 ans, l’effet ciseau va massacrer leurs marges de crédit.
Ces crédits immobiliers à taux fixe octroyés ont été naturellement couverts en grande partie par les comptes courant (à taux fixe zéro), dont les encours sont conséquents comme démontré précédemment. Donc il n’y aura pas de massacre de leur marge. Et si ces banques ont correctement fait leur boulot en termes de gestion des risques, elles ont emprunté (à taux fixe) le solde nécessaire dans le cas où l’encours de comptes courants n’était pas suffisant pour couvrir naturellement l’encours de crédits.
MisterVix a écrit :
Ne peuvent elles pas plutôt rémunérer les comptes à terme plutôt que les CAV? Et ainsi continuer à faire de la transformation puisqu’elles disposeront de sommes bloquées sur les CAT?
Igorgonzola a écrit :
Je ne crois absolument pas à une rémunération des dépôts à vue. C’est du suicide pur et simple et complètement orthogonal à la stratégie depuis des années.
@Concerto, qu’est ce qui vous fait imaginer cela ?
Oui, les banques ont commencé à remonter les taux de leurs produits d’épargne (livrets, CAT) comme cela a été discuté ici. Et c’est bien je pense leur objectif de se borner à rémunérer les dépôts hors comptes courants, comme elles l’ont toujours fait.
Je ne dis pas que la rémunération des comptes courants arrivera puisque les banques n’y ont absolument pas intérêt comme vous le soulignez. C’est un vieux serpent de mer dans le milieu bancaire et peut-être qu’il le restera.
Mais ce risque reste malgré tout présent, par exemple dans un scénario (que je ne prétends pas du tout écrit d’avance) de recherche à tout prix de ressources de financement complémentaires. Une ou plusieurs banques pourraient se mettre à rémunérer les CAV pour attirer les encours de la concurrence ; et au final toutes les banques seraient contraintes de s’y mettre. Mais ce serait à moyen terme un suicide, effectivement.
L1vestisseur a écrit :
Les bénéfices des banques américaines au troisième trimestre devraient diminuer en raison des risques économiques et de l’effondrement des transactions.
Et pour finir, je me suis borné ici à détailler un peu le financement d’une banque de détail et les liens avec la marge d’intérêt en cas de variation des taux. Mais je ne prétends pas du tout faire une analyse exhaustive de l’impact de la hausse des taux actuelle sur le secteur bancaire. Il y a évidemment tout un tas d’autres enjeux liés au contexte économique (niveau d’endettement du secteur privé et public, risque de récession, etc.) !
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#179 03/11/2022 09h30
Le résultats du 3ème trimestre sont sortis et ils sont toujours bons :
* Produit net bancaire +8% sur un an (+4,9% à périmètre et change constant)
* Résultats +10,3% sur un an
* 6,19 € par action de résultat sur les 9 premiers mois, ce qui en prolongeant donne un PER de 5,8
Les Echos ont un papier dessus qui parle de l’effet taux :
Les Echos a écrit :
Le mouvement de remontée des taux , entamé depuis le début de l’année, et qui s’accélère, continuera à soutenir les résultats à l’avenir. Le groupe mise sur un surplus de 2 milliards d’euros de la marge d’intérêt à horizon 2025, par rapport aux projections initiales du plan stratégique.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
Dernière modification par Betcour (03/11/2022 12h09)
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#180 02/02/2023 22h48
- TheP2PInvestor
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BNP Paribas a perdu aujourd’hui 2,5 % alors que pratiquement toutes les bourses ont fait un bond en avant (le CAC 40 + 1,26%). Je n’ai vu aucune nouvelle ou communiqué. La BCE a augmenté ses taux de 50 bps ce qui était à priori attendu et une bonne nouvelle pour les banques. J’ai plusieurs autres titres bancaires qui ont tous progressé. Savez-vous pourquoi le cours de BNP a chuté ?
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#181 03/02/2023 01h41
Le titre avait beaucoup progressé ces derniers jours, ça peut être tout simplement une prise de bénéfices. Les résultats 2022 sortent le 7 février, donc on sera bientôt fixé, mais les premières publications des banques européennes sont bonnes (voir Unicredit par ex) et BNP ne devrait pas décevoir non plus.
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#182 06/02/2023 05h41
Au détour d’un article du FT sur l’acquisition avortée de Standard Chartered par First Abu Dhabi Bank, on apprend que…
FT a écrit :
Various other targets were discussed, such as Barclays and BNP Paribas, the people added.
L’actionnariat de BNP est effectivement éclaté mais on peine à imaginer un gouvernement français laissant partir la plus grande banque du pays. Reste qu’il est intéressant de savoir que BNP est une cible séduisante…
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2 #183 07/02/2023 10h02
Résultats 2022 ce matin, variations en YoY :
* Produit Net Bancaire +9%, à périmètre et change constant : +6,6%
* Résultat Net part du groupe : +7,5%
* Ratio CET1 à 12,3%
* Bénéfice par action de 7,8 € et dividende à 3,9 € (3,67 € précédemment), soit un PER de ~12 et rendement de ~6,3%
* Actif net tangible de 79,3 € par action soit un cours qui décote de 22%
* Rachat d’action prévu en 2023 de 4 Mds pour compenser la vente de Bank of the West et 1 Mds au titre de retour aux actionnaires
Guidance revue en hausse :
BNP a écrit :
Le Groupe vise ainsi un objectif de croissance annuel moyen du résultat net part du Groupe de plus
de 9% entre 2022 et 2025. Soutenue par l’exécution de rachats d’actions chaque année et en
particulier en 2023, le Groupe anticipe une croissance annuelle moyenne forte et régulière du
bénéfice net par action de plus de 12% soit une progression de 40% sur la période 2022-2025
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#184 10/03/2023 11h29
- Geoges
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Bonjour tout le monde.
J’ai profité du petit trou d’air de ce matin pour renforcer un peu. Cela m’a permis de retourner un peu sur le cours de cette action et je m’interroge. Le cours de BNP semble être "encadré", à une exception près sur 2006-2008, entre 25 et 68€ avec des variations régulières entre.
Du coup, je m’interroge de l’intérêt, outre le dividende de près de 6,4%, de faire du buy and hold sur cette action.
Ne serait-il pas plus intéressant de vendre quand l’action touche les 65€ par exemple, d’allouer une allocation sur autre chose en attendant, et de revenir quand quelques années plus tard, le cours revient vers les 30€… ?
Pour ceux qui font du B&H, est-ce uniquement pour le rendement, profitant des variations pour faire du renforcement à la baisse ?
Je n’ai pas vu de split, d’actions gratuites (en dehors du personnel) etc. Si quelqu’un a un avis sur ce sujet, il serait le bienvenu. Je vous remercie
Portefeuille : >12% de TRI sur 10ans | "Je peux être rentier à vie, à condition de mourir l'année prochaine :)"
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#185 10/03/2023 12h48
- Kabal
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A ma connaissance pas de split et pas d’actions gratuites.
Perso je l’ai et j’ai fait des allers/retours sans grande succès à un époque.
Maintenant je l’ai acheté bas vs aujourd’hui et j’attends les dividendes sans trop réfléchir.
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#186 10/03/2023 14h01
- Morpheus
- Membre (2021)
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De nombreuses actions peuvent avoir des cours "encadrés" pendant de longues périodes.
Bien que l’on ne peux absolument pas transposer les exemples, prenez Microsoft, de 1997 à 2016 le cours a été "encadrés" entre 17 et 55 dollars (presque 20 ans! Et elle est maintenant à 252$). Inversement on peut citer Savencia qui est toujours dans un tunnel entre 35€ et 80€ depuis le début des années 90 sans en sortir. On peut aussi trouver des cas ou une action qui a évoluée dans un certains range pendant très longtemps tombe à 0.
A mon avis, je penses qu’il est impossible de conclure la moindre chose à partir des évolutions passées dans un tunnel, les raisons d’y rester ou d’en sortir sont nombreuses et souvent imprédictibles (sinon ça se verrais déjà dans les cours).
Concernant BNP, on peut très bien dire que la dernière décennie marqué par les taux bas a empêcher l’action de remonter, et que l’augmentation de l’inflation avec des taux élevés pendant longtemps permettraient à la Banque d’augmenter ses marges. Ou au contraire que cela va refroidir le marché du crédit et augmenter le taux de défauts et donc pénaliser BNP.
La personne qui a réponse à cette question est soit un visionnaire d’exception, ou a juste beaucoup de chance.
Pour ma part, je ne préjuge rien de l’évolution du cours, le dividende élevé permet juste d’attendre et de réinvestir le cash ailleurs en fonction de ses convictions (ou non convictions).
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1 #187 10/03/2023 14h28
- Igorgonzola
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A mon avis une nouvelle vague de hausse de la valo de BNPP serait corrélée à une nouvelle vague d’acquisitions opportunistes comme celle qui a eu lieu après la crise de 2007-8.
C’est ça qui a fait changer de dimension BNPP, et lui a donné un ascendant sur les autres banques françaises / européennes.
En dehors de ça, le business des banques est assez planplan : mise en conformité règlementaire, nombre incalculables de projets ayant pour objectif de réduire les coûts qui n’aboutissent jamais, réduction de la voilure sur le réseau d’agence, mutualisation d’activités non stratégiques, hausse lente et continue des commissions.
Pour avoir fait un paquet d’intervention chez BNPP, il est très fréquent que des projets à plusieurs dizaines de millions d’euros soient purement et simplement jeté à la poubelle, chaque année.
Cela laisse le champ à une amélioration considérable de la rentabilité mais il n’est pas prévu que la gouvernance change dans un avenir proche.
Donc à voir ce que pourraient donner les dossiers type Commerzbank, ABN Amro etc. Il semblerait que la CE ait changé de doctrine sur une consolidation intra-européenne de certains secteurs, BNPP est un bon cheval pour jouer cette consolidation.
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#188 15/03/2023 19h57
- Oblible
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L’action BNP se prend -10% aujourd’hui, reste à savoir quelle est l’exposition de la banque par rapport au Crédit Suisse.
Bloomberg a écrit :
BNP STOPS TAKING NOVATIONS ON SWAPS INVOLVING CREDIT SUISSE
Parrain Interactive Brokers (par MP) - Déclaration fiscale IBKR Degiro Trade Republic - Parrain Qonto (par MP) -- La bible des obligations
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#189 16/03/2023 01h37
Le Crédit Suisse est encore dans une situation relativement confortable (c’est pas du tout SIVB) et en prime viens d’obtenir le soutiens de la banque centrale suisse (ce dont vraiment personne ne doutait - c’est une banque systémique). C’est le moment "Whatever it takes".
Pour moi il y a un vrai question sur certaines petites banques américaines, mais tout ceci est comme souvent une réaction complètement disproportionnée des marchés. On est pas en 2008 et même si on y étais la BNP s’en est sortie sans anicroche.
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1 #190 16/03/2023 22h26
- Elias
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Il me semble que BNP a bénéficié lors de la crise de 2008 d’une jolie aide de l’Etat de +5B€ ce qui l’a conduit à faire une augmentation de K de 4.3B€ avec une décote des titres de 30% sur le dernier cours.
L’Etat français fut un moment son 1er actionnaire avec 15% du capital.
source: BNP Paribas lance une augmentation de capital pour rembourser l’État
Vous me direz qu’il y a eu pire ailleurs, mais cela fait une jolie dilution pour les actionnaires "historiques"
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#191 17/03/2023 06h21
- Mi345
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Combien de rachat d’actions depuis ?
BNP Paribas relève ses prévisions 2025 et annonce 5 mds d’euros de rachats d’actions | Investir
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#192 18/03/2023 06h22
Petit rappel sur les subprimes, dépréciations d’actifs liées aux subprimes Q3+Q4 2007 +Q1 2008:
- Société Générale : 5Md
- Crédit Agricole: 3,3Md
- BNP Paribas: 1,8Md
https://www.cae-eco.fr/staticfiles/pdf/078.pdf page 74
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#193 02/04/2023 08h45
- Yvan
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Alors que l’on se posait des questions sur la solidité des banques et la validation de la part de la BCE des rachats d’actions, celle-ci a validé cette semaine la première tranche pour BNP :
Source
"La plus grande banque française a annoncé que la Banque centrale européenne a accepté son programme de rachat d’actions de 2,5 milliards d’euros qui débutera en avril 2023. Une bonne nouvelle pour les investisseurs, puisque la BCE montre ainsi sa confiance dans la solidité de BNP Paribas juste après avoir accepté le rachat d’actions prévu par Unicredit".
Yvan
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#194 18/04/2023 21h31
- bruno972
- Membre (2012)
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AG le 16 mai 2023. Résultats annuels 2022 : excellente année pour BNP ; tous les voyants sont au vert le produit net bancaire s’élève à 50,4 milliards (+9%) et croissance du résultat net de 7,5% à 10,2 milliards ; dividende porté à 3,90 euros (50% de la distribution du résultat) et programme de rachat d’actions de 962 millions d’euros.
Objectif de croissance du dividende de +12% sur la période 2023 - 2025. Paiement du dividende le 24 mai 2023.
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#195 03/05/2023 16h15
Les résultats du Q1 2023 sont sortis et ils sont sans surprise excellent. Je reprend le papier du FT qui est plus synthétique :
FT a écrit :
Earnings at the eurozone’s biggest bank were muddied, however, by one-off items. These included a capital gain of nearly €3bn from selling its US-based Bank of the West unit, in a deal that closed earlier this year, balanced by hits from charges, such as a contribution to the EU’s banking crisis backstop scheme.
Including these one-off factors, BNP’s net profit more than doubled from a year earlier to €4.4bn. When stripping out the distortions, the bank said profits came in at €2.8bn, up 50 per cent from €1.8bn in the first quarter of 2022, a figure restated to exclude operations at San Francisco-based Bank of the West.
(…)
BNP, which has launched a €5bn share buyback programme this year, upheld its financial targets to 2025, including a projected increase of more than 9 per cent in its net income for 2023.
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#196 03/05/2023 18h07
- bruno972
- Membre (2012)
- Réputation : 1
En écho au post de Betcour (merci) et en Français :-) :
Bénéfice net record de 4,4 milliards d’euros au 1er trimestre ; la moitié du total de l’année 2022. La cession de sa filiale américaine Bank of the west apporte une plus value de 3 milliards d’euros. Hausse des revenus de BNP dans tous ses secteurs d’activité. Source lettre meilleur taux placement.
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#197 27/07/2023 07h09
Les résultats du premier semestre 2023 sont sortis :
BNP a écrit :
Le Groupe dégage un résultat net en croissance de 16,4% par rapport au second trimestre 2022, hors les éléments exceptionnels. La croissance organique du Groupe compense au second trimestre 2023 les effets de la cession de Bank of the West.
Le résultat net distribuable, qui sert de base au calcul du montant distribué aux actionnaires s’établit à 3 260 millions d’euros au second trimestre 2023, soit un bénéfice net par action de 4,72 euros au premier semestre 2023, en croissance de 16,8% par rapport au premier semestre 2022.
L’actif net comptable tangible par action s’élève à 83,8 euros, soit un taux de croissance annuel moyen de 6,9% depuis le 31 décembre 2008 illustrant la création de valeur continue au travers des cycles économiques.
En rythme annuel on serait sur un PER de 6,2, et à titre personnel je vois de bonnes chances d’avoir une hausse du dividende si l’année se poursuit aussi bien !
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Dernière modification par Betcour (27/07/2023 09h50)
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#198 27/07/2023 09h37
- Josie
- Exclu définitivement
- Réputation : 12
Bonjour,
Les résultats sont bons (2022 avec la cession de WB) mais je dois avouer que j’ai le plus grand mal à les comprendre…
Les comptes des bancaires sont un charabia…
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#199 27/10/2023 04h39
Résultats du T3 2023 sortis, et ils sont en demi teinte :
L’Echo a écrit :
Rude troisième trimestre pour BNP Paribas Fortis. L’institution parisienne, plus grosse banque de la zone euro, enregistre un bénéfice net en recul de 4% par rapport à 2022, à 2,66 milliards d’euros. Une contre-performance qui s’explique par une activité de crédit à la consommation en pleine restructuration, par des activités de marché au ralenti, et par une banque de détail qui marque également le pas dans l’Hexagone.
Les activités d’assurance progressent quant à elles significativement (+22,2%). Sur les neuf premiers mois de l’année, le groupe a par ailleurs quasi déjà atteint son bénéfice record de l’an passé avec 9,9 milliards d’euros. Un résultat rendu possible par la vente de sa filiale Bank of the West en début d’année.
Le marché n’a pas apprécié cette surprise. Le groupe maintient les objectifs pour 2023 ceci dit.
De façon plus générale j’ai l’impression que sorti des USA, la situation économique mondiale commence à piquer du nez.
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#200 30/10/2023 06h21
- Soleildemars
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La baisse du résultat est dérisoire dans le contexte annoncé. BNP Paribas a positionné son bilan depuis des années à la hausse des taux. C’était une des rares banques qui voyait sa marge d’intérêt en forte hausse dans le stress test réalisé par la BCE en 2021. Elle a volontairement réduit la duration de son bilan en limitant les crédits immobiliers et en investissant dans les crédits à la consommation qui souffrent très temporairement. Difficile de faire mieux lorsqu’on regarde le niveau de son dividende et son PER.
Il y a pour moi trois questions :
1. sa résistance à la débâcle de l’immobilier de bureaux sur les 2 prochaines années.
2. Le risque de recapitalisation lorsqu’on regarde son positionnement sur les derniers stress tests BCE-EBA en cas de crise bancaire car la banque a beaucoup optimisé son niveau et sa structure de capital.
3. Davantage possible, le report du dividende, là encore sous la contrainte de la BCE, en cas de stress du secteur.
C’est tout cela que le marché price actuellement, assez sagement d’ailleurs. Je suis passé à l’achat à 50% du poids cible dans mon portefeuille. Les banques européennes ont un beta assez conséquent et pourraient souffrir dans des mouvements de marché négatifs (mes autres 50% attendent cela ; j’ai raté l’opportunité lors du rachat de Crédit Suisse par UBS).
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.
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