Analyse des performances et de l'influence d'Olivier Delamarche
Cette discussion, débutée en 2011, porte sur Olivier Delamarche, gérant de fonds et analyste économique médiatisé sur BFM Business. Les membres débattent de sa crédibilité, en confrontant ses analyses pessimistes sur la situation macroéconomique avec les performances catastrophiques de ses fonds d'investissement, notamment le fonds Placeuro – PG World. Plusieurs participants soulignent la forte sous-performance persistante de ses fonds, contrastant avec sa médiatisation importante. Des liens vers les rapports de performance sont fournis à plusieurs reprises, documentant la perte significative et continue subie par les investisseurs.
Un point central de la discussion réside dans l'évaluation de la fiabilité des prévisions macroéconomiques. Certains membres mettent en avant l'impossibilité, ou du moins la grande difficulté, de prédire avec précision l'évolution des marchés, soulignant l'importance de se concentrer sur une analyse fondamentale des entreprises plutôt que sur des spéculations macroéconomiques. D'autres membres, au contraire, apprécient les points de vue tranchés de Delamarche, estimant que son pessimisme se vérifie dans certains aspects, même si ses prévisions concernant le timing des évènements se révèlent souvent inexactes. La question du timing est ainsi identifiée comme un facteur crucial dans l'investissement.
La discussion explore également les stratégies d'investissement à adopter face à un contexte économique incertain. Des stratégies de diversification, incluant des placements dans l'immobilier, les obligations, et l'or, sont évoquées. Des arguments pour et contre ces différentes approches sont présentés. L'analyse des risques, notamment le risque systémique, occupe une place importante. Le débat met en lumière les difficultés d'anticipation des mouvements de marché à long terme et les différentes approches possibles, allant d'un optimisme béat à un pessimisme extrême. Le biais de survivance est également mentionné.
Enfin, la discussion aborde l'impact de la médiatisation d'analystes financiers et la question de la responsabilité des médias face à la diffusion d'informations potentiellement erronées. Plusieurs participants critiquent le fait que les médias privilégient les opinions tranchées et les analyses alarmistes, au détriment d'une analyse plus nuancée et rigoureuse. La crédibilité des intervenants est questionnée et la nécessité d'une due diligence est soulignée. L'absence de discussion sur les performances des fonds de Delamarche dans les médias est également pointée du doigt.
La longévité de la discussion, s'étalant sur plusieurs années, témoigne de l'intérêt persistant porté sur la figure controversée d'Olivier Delamarche et de l'impact de ses analyses sur la perception du marché par certains investisseurs. L'évolution de sa carrière et la fermeture de ses fonds sont également documentées au fil des messages.
1 #151 21/02/2013 11h01Vraiment pas de chance pour les clients de Platinum Gestion… Delamarche a pris position sur l’or la veille de l’effondrement du cours!
La fin de la bulle, peut etre, la fin de Delamarche, clairement!
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Pour paraphraser G.Gekko : Si Delamarche était croque-mort, plus personne ne mourrait 
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Hall of Fame Nouveau record de sous-performance pour PG World d’Olivier Delamarche :
Source : Nos Fonds - Platinium
-57% depuis septembre 2006, soit un TRI annualisé de -12,3%.
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1 #154 15/04/2013 12h18peut etre qu’il ne recherche pas la performance absolue mais du petrole?
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A noter qu’au moins le résultat de Platinium Gestion est corrélé à celui de ses fonds PLATINIUM GESTION (PARIS 8) Chiffre d’affaires, résultat, bilans sur SOCIETE.COM - 480778687
42.000 euros de pertes en 2011, 2012 n’est pas (encore ?) publié.
A mi-2012, PG World faisait état de 123.000 euros de décollecte contre 8.000 de collecte.
Presque 20% est placé sur de l’or papier, 17% sur Platinium France (l’autre SICAV de Platinium) et beaucoup beaucoup de produits dérivés, seul 17% du portefeuille est sur des actions en direct qui sont toutes des small et mid-caps.
Actif détaillé:
Répartition:
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Des certificats pour shorter, d’autres sicav… Que des produits chargés de frais (Options, futures connait pas ?), ca part dans tous les sens (meme si au final tout va dans la meme direction) et c’est vraiment du grand n’importe quoi…
6000 euros dans Orolia, 2000 dans STS Group, sans doute des révélations ?
Avec ses 20% sur l’Or je crois que la VL va passer sous 0…
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Certaines fois on se demande si finalement il est nécessaire de réfléchir et de se poser tant de questions :
Les "chimpanzés" meilleurs que les hommes pour investir en Bourse:
L’étude, basée sur des données collectées tous les mois aux Etats-Unis de 1968 à 2011, a répété cette procédure aléatoire 10 millions de fois pour chacune des 43 années étudiées, précise le chercheur.
En conclusion, "la quasi-totalité des 10 millions de chimpanzés-gestionnaires de fonds ont réalisé de meilleures performances que les indices pondérés par capitalisation", poursuit le communiqué, citant M. Clare.
Actualités financières, économiques et politiques - Boursorama
Promis, je n’ai pas encore de chimpanzé appelé Warren mais j’y songe !
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Le résultat précédent s’explique simplement si les petites capitalisations (qui apparaissent forcément plus dans l’indice aléatoire que dans un indice pondéré par capitalisation boursière) surperforment par rapport aux grosses capitalisations…
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Parce qu’on ne se lasse pas de monsieur Delamarche.
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Un véritable Maestro.
Pour l’anecdote, j’ai découvert il y a bientôt deux ans ce formidable forum en faisant une recherche google sur … Olivier Delamarche.
Je lui doit donc beaucoup.
Après cet émouvant hommage je conclurait par une citation de ma grand mère:
Même une horloge arrêtée a raison deux fois par jour…
Merci encore de nous amuser autant !
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1 7 #161 21/05/2013 22h32
Bonjour,
je ne connais pas spécialement ce monsieur mais je suis sans doute plus âgé que la majorité d’entre vous et j’en ai connu des oiseaux de mauvaise augure.
je suis né en 1961 et j’ai découvert la crise du pétrole en 1973….suivi de 1979 et….les autres…
A chaque fois le même refrain; tout va mal, tout va s’écrouler, c’est fini…
Mais nous sommes toujours là, plus ou moins debout
j’ai vu des projets réussir et des projets échouer, j’ai vu des gens devenir pauvres et d’autres devenir riches, j’ai vu des succès et des échecs… rien de plus normal finalement!
en 2005 j’ai appris que je souffrais d’une maladie grave, incurable. On m’a dit " si vous êtes défaitiste, vous mourrez rapidement. Si vous y croyez, vous vivrez longtemps". j’ai donc décidé d’être optimiste!
Notre civilisation chrétienne nous a habitué à la notion d’apocalypse; vous souvenez vous du 11 septembre, du passage l’an 2000? ou du passage à l’euro? du calendrier maya? nous cherchons sans cesse à nous faire peur, à craindre l’avenir.
Chaque fois que tout va bien, nous cherchons tout ce qui pourrait aller mal. et ainsi nous créons nos propres désastres.
Nous ne savons pas de quoi l’avenir sera fait; mais nous savons que nous pouvons le construire, tous ensemble….
Croyons au positif, n’écoutons pas ceux qui nous parlent de défaites, de renoncement. creusons notre propre sillon….partageons notre richesse financière, intellectuelle et surtout pleine d’amour avec nos proches (et nos moins proches). Vivons comme si demain serait meilleur.
investissez, battez vous, faites des choses, ayez des projets…. c’est comme ça que le monde avance!
(je suis gravement malade, j’ai coulé ma boite à cause de ça, je suis maintenant prof et je m’occupe principalement de créations d’entreprises auprès de jeunes entrepreneurs, je m’investis dans des projets éthiques et je suis heureux).
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Voir entre la 1ère et la 2ème minute. Collector.
Le direct de BFM BUSINESS : la chaîne TV et Radio 100% Economie sur BFMTV.COM
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Il en prend plein la figure le JP Petit dans les quelques dernières secondes…. regardez bien à l’écran la vignette avec Nicolas Doze, qui ne sait plus quoi faire et fait signe aux techniciens de couper
Sinon, notez que JP Petit reste sur une posture qu’il a déjà affiché lors de l’émission précédente. A savoir que lorsqu’il est interpellé sur la gravité des crises et leurs conséquences, il a un réflexe étrange qui est de dire que oui, bon, les investisseurs comme lui (je crois qu’il était trader auparavant) y ont trouvé leur compte et ont fait de l’argent grâce à ça. C’est un peu froid et clinique comme attitude, et ça n’aide pas à redorer l’image de vautours des gens (y compris modestes) qui investissent sur les marchés. Quant à Delamarche, il devient une caricature de lui-même au fil de ses interventions.
Dernière modification par christian (15/06/2013 10h04)
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Bon, les propos de Mr Delamarche peuvent alerter et modérer certains. Le défaut des investisseurs et surtout des pro de la finance est d’etre trop optimistes, de faire des bulles. Meme le président de la Fed après la récente hausse du printemps a du calmer le jeu en annonçant la baisse du QE, pour éviter une bulle sur des actifs trop chers de son point de vue. A nous de profiter des creux !
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Hall of Fame Nouveau record de sous-performance pour PG World d’Olivier Delamarche : 
-59% depuis septembre 2006 !
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Vous êtes durs : le fond France fait beaucoup mieux que son homologue monde…
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Je vous trouve tous méchants avec lui, moi je l’apprécie car j’aime bien les loosers! Pourquoi? au fil des années je tends à me rapprocher de ces gens, j’ai donc tendance à ne pas trop tirer sur mon futur groupe d’appartenance!
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Un jour prochain, un des plus gros post du blog sera celui sur Olivier Delamarche, personne qui nous intéresse au final peu.
Intéressant non?
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Bon je ne connaissais pas ce monsieur mais c’est vrai que c’est énorme d’aller donner ses conseils sur BFM Business quand on a un montant sous gestion aussi ridicule ( 4MEUR) mais surtout des résultats aussi spectaculairement mauvais!
Rien que sa façon de prononcer le nom du patron de la Fed est énorme !
@Geronimo : ton lien ne marche pas.
Dernière modification par xav92 (19/06/2013 01h16)
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Il marchait….mais je pense qu’il n’est plus disponible sur le site de BFM, sans doute sur youtube (mais depuis le boulot je ne peux pas chercher).
Grosso modo Delamarche y disait (si mes souvenirs sont exacts) que c’était faux de dire que les marchés allaient mieux puisque ceux qui avaient investi en haut de la bulle internet étaient toujours à -50% et qu’ils devaient sans doute en vouloir à leurs conseilleurs-économistes-qui-ne-comprennent-rien….
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1 #172 20/06/2013 09h31Au lieu de se gausser de M.Delamarche, je me demande si on ne devrait pas plutôt ricaner sur le ridicule de BFM TV de faire appel, de manière récurrente, à ce type de médiocres gestionnaires, prêts à tout pour prolonger le fameux "quart d’heure de célébrité" qu’avait exprimé Warhol.
M.Delamarche est un pur produit de la multiplication des chaînes de télévision qui rivalisent toutes pour avoir sur leur plateau de pseudos experts qui vont exprimer des propos de bistro, si possible de manière virulente, simpliste, populiste et/ou grossière (biffez ce qui ne convient pas…), ceci dans le but de faire penser à l’auditeur qu’en ayant compris les propos de ces tristes sires, ils font partie de l’élite intellectuelle et économique du pays. M.Delamarche officie, visiblement de bon cœur, et avec un certain talent, il faut le reconnaitre, dans ce rôle de clown de BFM TV. Le plus triste, je pense, est qu’il ne se rend probablement même pas compte qu’il se fourvoie dans cette démarche et que, lorsqu’un intervenant sur le plateau aura la lucidité de le confronter à sa propre médiocrité en brandissant la performance de ses fonds, il perdra la face devant des milliers de téléspectateurs.
Vous l’aurez compris, M.Delamarche m’inspire plutôt de la pitié.
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Vous avez raison à mon avis sur la problématique des roles et responsabilités.
Cela dit, un gérant action à peu près sérieux n’aura jamais envie de parler du marché, du CAC 40, ou de la politique monétaire de la FED je présume, et ce pour plusieurs bonnes raisons :
- Ils n’ont pas à connaître le sujet
- Ils s’en contrefichent
- Ils analysent des sociétés, pas des marchés
- Et potentiellement beaucoup d’autres
De plus, toute l’industrie a intérêt à ce qu’on parle plus de prévisions que de sujets sérieux sur ces chaînes….
Tout à fait d’accord avec HannibalSmith
sergio8000 a écrit :
Vous avez raison à mon avis sur la problématique des roles et responsabilités.
Cela dit, un gérant action à peu près sérieux n’aura jamais envie de parler du marché, du CAC 40, ou de la politique monétaire de la FED je présume, et ce pour plusieurs bonnes raisons :
- Ils n’ont pas à connaître le sujet
- Ils s’en contrefichent
- Ils analysent des sociétés, pas des marchés
- Et potentiellement beaucoup d’autres
Quant à ce dont a envie de parler un gérant, étant gérant moi même (mais peut être pas sérieux ? ;-) ), je ne comprend pas bien pourquoi il n’aurait pas envie de parler du marché, du CAC 40 ou de la FED. Bien sûr qu’on investit avant tout sur des sociétés et pas des marchés, mais les deux sont intimement liées, d’autant qu’avec les sommes investies sur les dérivés qui dépassent les sommes investies sur les actions en direct, c’est à se demander parfois si ce sont les actions qui font bouger les indices ou l’inverse… Analyser le marché a donc du sens.
Il en est de même pour la politique de la FED et tant d’autres choses : elles influent sur l’économie et les entreprises, et je ne conçois pas qu’un gérant puisse s’en moquer et n’ait pas à connaître le sujet, même si comme moi, il utilise aussi beaucoup l’analyse technique.
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Mdelobel, vous êtes peut être un expert de ces sujets mais j’ai vraiment le sentiment que beaucoup feraient mieux de s’abstenir de parler d’économie (moi le premier évidemment, même si je ne peux m’en empêcher parfois).
Disons, de manière plus modérée, que les gérants / sociétés de gesions que j’admire le plus (Buffet, Schloss, Greenblatt, etc.) s’intéress(ai)ent surtout aux entreprises, à leurs activités et à leurs valorisations, pas à tout ce "bruit économique" sur lequel on a vraiment le sentiment que personne ne sait finalement rien.
Je ne sais par ailleurs pas ce que vous gérez, ne connais pas votre track-record (qui a le droit d’être exceptionnel), et ne cherche pas spécialement à remettre en cause des compétences. Vous avez parfaitement le droit d’être extrêmement bon dans ce que vous faîtes et de gérer en tenant compte des paramètres "éco, FED, indices, etc.". Pour ma part, j’ai toujours fait sans pour mon pognon perso et, pour le moment, cela ne m’a pas dérangé outre-mesure (mais peut être me rendrais(je compte dans les 10 ans à venir que c’était la plus grave des erreurs). D’ailleurs, en tant que personne relativement simple d’esprit, il est plus que probable que je ne comprenne même pas ce que vous faîtes dans votre travail !
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