Investissement immobilier : stratégies et choix juridiques pour une gestion patrimoniale optimale
Cette discussion porte sur les stratégies d'investissement immobilier et les choix juridiques les plus adaptés pour optimiser la gestion patrimoniale. Un membre, Bistouky, envisage de créer une société (initialement marchand de biens, puis société foncière) pour gérer son important patrimoine immobilier, afin d'alléger sa fiscalité et de développer son activité locative. Les participants débattent des avantages et inconvénients de différentes structures juridiques, notamment la société à responsabilité limitée (SARL), l'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL), et le statut de loueur en meublé professionnel (LMP).
Plusieurs arguments clés sont avancés concernant la gestion du risque et la diversification du patrimoine. Certains membres soulignent l'intérêt de la création d'une société pour limiter la responsabilité personnelle et optimiser la fiscalité sur le rendement locatif. D'autres s'interrogent sur la pertinence du statut de marchand de biens pour des opérations ponctuelles, préférant la location longue durée ou meublée. La discussion aborde également les aspects fiscaux liés à la plus-value immobilière, notamment l'exonération à 5 ans pour les LMP sous certaines conditions, et les conséquences fiscales de la détention immobilière au sein d'une société soumise à l'impôt sur les sociétés (IS).
Les participants abordent la question de la rentabilité à long terme des investissements immobiliers. Bistouky, anticipant une baisse du marché immobilier, préconise un investissement progressif dans des biens à rénover, afin de profiter de prix plus attractifs et de créer de la valeur ajoutée par la rénovation. D'autres membres partagent des analyses du marché, soulignant la nécessité de négocier fermement les prix et de prendre en compte les risques liés au marché immobilier, aux taux d'intérêt et au chômage. Le potentiel de croissance à long terme est mis en perspective avec la nécessité d'une gestion prudente du risque.
Enfin, la discussion s'étend à la création d'une entreprise de marchand de biens par un nouveau membre, Excelsior. Ce dernier bénéficie d'un accompagnement et d'un capital de départ conséquent. Cependant, les membres mettent en lumière les contraintes liées à cette activité, notamment les assurances (décennale, responsabilité civile professionnelle, dommage ouvrage), le choix de la structure juridique (EURL, SARL, SASU) et les implications fiscales (IS, IR, cotisations sociales). Les implications fiscales du statut de gérant majoritaire d'une EURL ou SARL sont particulièrement soulignées, avec une discussion sur les avantages et inconvénients du régime de l'IS ou de l'IR. L'expérience d'Excelsior, qui a finalement cessé son activité après un an et demi pour des raisons personnelles et financières, offre un éclairage précieux sur les réalités du marché et les difficultés potentielles de cette profession.