Bonjour Sergio
Merci de votre participation à la discussion.
sergio8000 a écrit :
(1) Si vous voulez simplement générer un revenu passif (rente), pourquoi s’embêter à faire votre propre picking ? Pourquoi pas vous contenter d’un indice qui verse un dividende et arrêter de vous embêter avec une séléction personnelle, potentiellement consommatrice de temps et pas forcément plus rémunératrice ?
Ce que vous gagnerez en dividendes, vous risquez (si vous vous trompez) de le perdre en rendement absolu si vous vous trompez dans votre picking - et, quoi qu’il en dise, chaque investisseur cherche un rendement absolu intéressant après impôt (rente ou pas). Par exemple, le dividende élevé d’EDF ou GDF versé de tous temps n’a sans doute pas réconforté les détenteurs de ces actions sur de longues périodes…
En effet, Philippe m’a déjà fais une réflexion similaire.
Mais j’ai pris plaisir toute l’année à suivre et analyser les différentes sociétés dans lesquels j’ai investi, autant que si j’avais acheté de l’immobilier physique. Ce n’est donc pas un fardeau. Et j’ai appris bien plus de cette manière que si je me serais contenter de faire un picking via le site.
Et si admettons il était question d’investir dans un immeuble, le risque serait le même pourtant je n’aurais pas envoyé un intermédiaire faire le boulot à ma place. Je pars donc de ce principe.
sergio8000 a écrit :
(2) Si vous voulez persévérer dans le picking, quelle est votre avantage par rapport à la concurrence ? Beaucoup de gens, pas forcément idiots, suivent des entreprises qui proposent des dividendes élevés (qui ne rêve pas d’argent facile - du moins en apparence) : que savez-vous de plus sur vos entreprises que ces gens là ? Quel est votre avantage analytique ? Pourquoi vos contreparties se tromperaient en vous vendant les sociétés que vous avez à ces cours ?
Clairement aucun avantage.
C’est pour ça que mon portefeuille ressemble quand même beaucoup à celui proposé sur devenir rentier. Même si je n’ai pas exactement les mêmes sociétés en portefeuille il y a des similitudes. Car je m’y colle, en suivant le même objectif.
Et je vois bien que même avec de l’expérience et beaucoup d’analyses des failles persistent, personne ici n’est capable de prédire l’avenir ou ce qui se passera avec exactitude dans les bureaux comptables des sociétés. Là ou l’on se pense en sécurité on est en danger et là ou l’on pense être en danger on est en sécurité, j’ai bien vu ça avec ARC, Tesco, Standard Chartered et d’autres. Donc larg cap ou non, pour un petit portefeuille comme le mien, le risque c’est du pareil au même.
Mais je veux tout de même acquérir cette expérience pour être capable de mieux analyser à l’avenir les choses.
BulleBier a écrit :
Je suis ausi en proie au doute lorsque je sous performe. Néanmoins j’ai mon style, et je suis plus heureux de construire un patrimoine faite de vraies actions d’entreprises auquelles je crois, que je veux garder en direct sur le long terme que sur un indice dont je ne sais pas trop de quoi il est fait et si il sera toujour là en 2025. Un patrimoine que dans 20 ans je me dirais "J’ai bien fait d’acheter XXX en 2015". Les fluctuations de 2015 n’auront plus de sens.
C’est ça !
J’ai confiance en l’immobilier, car comme l’a déjà dis Philippe, même en cas de coup dur comme pour ARCP (fraude comptable) les murs ne se sont pas envolés. Certes il peut y avoir une baisse du taux d’occupation, une baisse de liquidité, une baisse de compétitivité, un vieillissement des murs mais il y a toujours une certaine valeur qui ne peut pas s’évaporer du jour au lendemain comme pour une société de biens de conso ou tech qui demain peut ne plus réussir à vendre ses produits et s’effondre en 6 mois.
Comme je l’ai dis moi même il faut être capable d’ignorer les fluctuations des cours qui ne veulent pas forcément signifier une perte ou comme on le voit beaucoup sur le forum des interrogations sur les sociétés mêmes alors qu’elles se portent très bien.
Mais apparemment selon François olivier je fonce dans un mur, j’aurais aimé savoir ce qui le préoccupe tant dans mon portefeuille.