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#126 11/08/2015 15h43

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On entend tout et son contraire. :’-(

Les variables clés me semblent surtout le pétrole de schiste américain et la production saoudienne.

La demande chinoise, l’Iran, etc. ont un impact court terme mais ne changent pas fondamentalement la donne sur cinq, dix ou quinze ans.

Pour le pétrole de schiste américain, j’entends parfois qu’au rythme actuel de production, il y a au moins 14 ans de réserves, mais d’autres fois il est question de seulement quelques années (déclin dès 2020).

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1    #127 18/08/2015 09h59

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Un récapitulatif des cours des principales pétrolières vs estimés de valorisation d’après Morningstar et RBC Capital Markets :

Sources : Morningstar, RBC Capital Markets, Bloomberg, xlsPortfolio

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#128 18/08/2015 11h56

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J’ai fait la moyenne des deux pour ceux que ça intéresse.

EDIT : Toutes mes excuses, Sat. voilà, c’est réparé : j’ai utilisé un autre site pour héberger la photo. Je ne voyais pas les jolies jeunes filles grâce au (à cause du?) plug-in Adblock.

Dernière modification par WayWardCloud (18/08/2015 14h48)


"Year after year / On the monkey's face / A monkey face."

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#129 18/08/2015 14h28

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WWC, merci mais c’est normal les filles à forte poitrine sous votre tableau ?

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#130 02/09/2015 13h18

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Citigroup, comme RBC Capital Markets mais contrairement à Morningstar, apprécie le français Total :

Citigroup a écrit :

Citigroup’s energy analysts defend their bullish take on big oil stocks such as ConocoPhillips (COP -2.6%), Total (TOT -2.1%) and Statoil (STO -4.5%), pointing to 30-year valuation lows, upside asymmetric risk on oil prices and signs that managements are doing enough to turn the corner on better capital allocation and cost-cutting.

    Favoring COP, TOT and STO, the firm says its sector investment criteria are (1) growth - companies that have near-term growth are less reliant on simply cutting costs; (2) better capital allocation - combined with growth, it should deliver 2-3x the ROE uplift than cost-cutting can; and (3) a strong enough balance sheet to manage the early part of the cycle.

    Citi is staying away from Exxon Mobil (XOM -4%) because of its valuation premium to peers and low growth and from Chevron (CVX -3.2%) due to its slow response in a lower commodity world.

Source : ConocoPhillips, Total, Statoil still worth buying, Citigroup says - ConocoPhillips (NYSE:COP) | Seeking Alpha

Mais contrairement à RBC Capital Markets et Morningstar, Citygroup reste à l’écart d’ExxonMobil.

Faut suivre ! :-)

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#131 21/09/2015 20h34

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5 Companies Really Good at Getting Oil and Gas Out of the Ground - TheStreet

Des producteurs low cost américains.. .à creuser évidemment. Mais cela semble intéressant, en particulier pour Range Resources et Cabot Oil & Gas.

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#132 21/09/2015 21h56

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Que penser du tracker SC6 OIL de chez lyxor ? Presque à ses plus bas sur un an… mettre quelques billes dessus pour une petite année et espérer 10-15% est il illusoire ? Ayant fait un PV de 6% en 3 semaine sur le tracker ATHEX (grec) de chez lyxor, j’hésite à entrer sur celui-ci.. (purement spéculatif, argent dont je n’ai pas besoin en plus de ma stratégie d’investissement)


Time in the market beats timing the market - Lynch

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#133 21/09/2015 23h09

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C’est un pari.
A voir par rapport à l’exposition de votre portefeuille par ailleurs sur les valeurs ’Energie et commodités’.
Si vous n’êtes pas encore sur ce segment (10-15%) dans un portefeuille équilibré, c’est à considérer.


Le train de la vie ne s'arrête jamais deux fois à la même gare.

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#134 25/09/2015 18h53

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Je suis pour ma part entré sur CVX à $88 il y a un mois, et je pense renforcer aux alentours de $75.

Sans chercher à etre un market timer, la combinaison de Dividend Aristocrat, rendement élevé (5%+), le potentiel de reduction des couts, et les probablites de consolidation du secteur m’incitent à monter a environ $20K en portefeuille pour du buy and hold.

D’autres sont ils entres sur des petrolieres recemment? Si oui lesquelles?
Certes l’industrie du pétrôle va profondement se transformer dans les annéees à venir mais le massacre actuel me parait être une belle opportunite d’achat.

Cordialement,

Tyrion


A Lannister always pays his debt.

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#135 25/09/2015 18h57

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Dans le secteur au sens large, j’ai renforcé Thalassa holdings avant-hier et acheté Spitfire le mois dernier.

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#136 02/10/2015 15h13

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RBC Capital Markets sur les dividendes les plus sûrs parmi les majors :


Mais bon, pour suivre les différentes publications des analystes autour des majors, il y a moult analyses contradictoires.

Par exemple, RBC est plutôt positif sur Royal Dutch Shell et Total, à l’inverse de Morningstar.

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#137 02/10/2015 16h57

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Seul Exxon semble faire l’unanimité en matière de pérennité du dividende.

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#138 02/10/2015 17h03

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Une remarque sur les prix que je trouve un peu surprenants en ce moment, era group est proche d’1/3 de la valeur liquidative. Alors certes ce n’est pas un super business mais le management a montre qu’il savait faire baisser les couts et la boite est rentable.

Je ne sais pas pourquoi cela continue de chuter ou alors j’ai manque une news

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#139 02/10/2015 17h09

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La dernière newsletter d’IH peut vous apporter un élément de réponse wink

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#140 02/10/2015 17h15

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J’ai un peu de mal à interpréter le tableau sad

Comment ENI, qui n’a qu’un seul ’bon’ critère (des réserves en pétrole à long terme) peut-elle être considérée au même niveau que Shell (5 critères bons ou très bons) ou Exxon (même cotation) en ce qui concerne la pérennité du dividende ?

Ou est-ce que je me fourvoie quelque part ?

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#141 02/10/2015 17h50

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Vous avez raison, effectivement sans le commentaire qui va avec, cela a peu d’intérêt et j’aurais du m’abstenir de le poster.

Voici le commentaire pour Eni :

RBC Capital Markets a écrit :

Eni – 5.8% yield, low risk
Eni was the first casualty during the oil crisis, cutting its dividend by 30% back in March 2015.
The shares underperformed by 5% vs the SXEP in the six months heading into the dividend
cut and has outperformed by 6% in the six months thereafter. Despite having limited balance
sheet headroom, Eni has one of the lowest free cash flow break evens in the peer group. In
addition, despite having relatively limited capex flexibility on our estimates, the company is
less exposed to unconventionals and LNG than peers, which has meant its capital spending
has been relatively stable in recent years. Overall, we see limited dividend risk over the next
2-3 years.

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#142 02/10/2015 18h48

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Pour Total dividende payable en actions. L’OST se fait avec un prix d’exercice de 35,63 euros.
Le mot d’ordre chez Total en ce moment : cash is king.
Tout est ausculté sous l’aune de la trésorerie.
Le prix d’exercice est intéressant (si on considère les derniers cours) : Total cherche à ce qu’un maximum de personnes choisisse le paiement en actions plutôt que le cash.
Il s’agit de survivre le plus longtemps possible à un prix du pétrole bas.
Cash is king.
Si l’Arabie Saoudite ne joue pas trop longtemps au jeu du pétrole à vil prix…


A la bourse, un mec achète, un autre vend, les deux pensent faire une affaire. Jean Yanne.

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#143 02/10/2015 21h30

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Bonjour,
Pour ma part, je viens de craquer pour XOM, ca me démangeait depuis quelques temps…
Je vois mon exposition au secteur comme une "couverture" dans le cas d’une remontée du cours du pétrole:
Après tout, en tant que consommateur, je tire avantage d’un pétrole peu coûteux, que ce soit via les prix à la pompe, ou via l’achat de biens et services en beneficiant.
Et en cas de remontée des cours,je serais l’heureux actionnaire de majors pétrolières, a la condition bien sûr d’avoir su choisir celles qui auront été en mesure de faire le gros dos en attendant la remontée…

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#144 03/10/2015 11h40

Exclu définitivement
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Le prix du pétrole, c’est un peu comme celui des matières premières : personne n’est capable de le prédire valablement….ce qui n’empêche pas les experts autoproclamés de formuler de doctes prévisions.

Déjà à la fin des années 60, certains annonçaient l’épuisement des réserves et prédisaient un retour à la diligence pour le XXIème siècle ; plus récemment, lorsque le baril tutoyait les 140$, de fins analystes laissaient entendre que l’on serait vite à 200 ; ces dernières semaines le Monde croyait démontrer que le prix du pétrole resterait bas et pour longtemps……

Face à ce déluge d’inepties, il faut savoir rester serein et regarder un peu dans le rétroviseur : 44$ à ce jour ne sont pas très loin en monnaie constante des 20$ qui prévalaient au début du siècle ; bien sûr on peut encore tomber un peu plus bas (38$ atteints il y a quelques jours), mais il n’y a pas péril en la demeure : les grandes compagnies savent gérer ces effets de cycle et même en profiter pour croître. Ce ne sont pas quelques dividendes écornés qui suffisent pour mettre en doute la solidité du secteur.

Peut-être ne retrouvera-t-on jamais un prix supérieur à 100$, mais il suffirait que les cours remontent autour de 60-70$ pour que le secteur se remette à flamber en bourse. Ajoutons à cela, même si on ne peut pas le souhaiter, qu’une poursuite de la détérioration politique au Moyen-Orient aurait bien sûr un effet sur les cours.

Mes valeurs pétrolières : Total, Total Gabon, ENI, Statoil, Ecopetrol….elles ne font pas de miracle en ce moment, mais je conserve sans trop de soucis. J’ai même renforcé Total Gabon la semaine dernière.

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#145 03/10/2015 11h46

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lopazz a écrit :

La dernière newsletter d’IH peut vous apporter un élément de réponse wink

Oui justement c’est dans cette perspective que je postais :-)

Un exemple type.

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#146 03/10/2015 15h37

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ENTP

stokes a écrit :

mais il n’y a pas péril en la demeure : les grandes compagnies savent gérer ces effets de cycle et même en profiter pour croître.

Je suis assez d’accord sur le fait qu’il est assez impossible de prédire le cours du pétrole, tout comme la capacité de majeurs a faire face à une situation inédite.

Il y a eu 4 ans de pétrole "très cher" avec des prévisions de Peak oil et une préoccupation qui consistait à savoir qui parmi les majors parviendrait à renouveler ces réserves…

Aujourd’hui la situation semble avoir bien changé, mais qui sait comment elles s’adapteront ?

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1    #147 27/10/2015 21h53

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Une analyse intéressante d’Alexandre Andlauer qui a le mérite, par rapport à d’autres analystes, d’avoir prédit la baisse des cours (cela dit, je ne suis pas allé vérifier…) : Pétrole de schiste : une révolution déjà finie ? (Alexandre Andlauer)

Point important, il estime le seuil de rentabilité des acteurs du schiste à 50$.

Alexandre Andlauer a écrit :

On peut estimer que le point d’inflexion, d’un cercle vertueux vers un cercle vicieux, s’enclenche aux alentours de 50 $ par baril de WTI. Seul un rebond franc au-dessus de ces prix permettra ainsi aux acteurs du schiste américain d’enrayer leur baisse de production (sous réserve que les ouvriers ne quittent pas la région).

Mais il souligne un autre point, parfaitement logique : quand bien même les acteurs du schiste feraient faillite, la simple existence de ces nouvelles techniques devrait "caper" les prix du pétrole durablement.

Alexandre Andlauer a écrit :

L’OPEP, qui se réunit le 4 décembre à Vienne, a donc gagné la première bataille avec un baril à 40 $ (ayant entraîné une baisse de la production américaine) mais perdra la suivante avec un baril à 60 $ : les budgets de ses pays membres ne seront toujours pas équilibrés tandis que les acteurs américains du schiste seront eux bien de retour.

Dernière modification par PierreQuiroule (28/10/2015 13h19)

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3    #148 27/11/2015 16h34

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Pour ceux qui s’intéressent au secteur du oil & gas (enfin, surtout oil), un peu de lecture : https://www.islainvest.com/wp-content/u … _Final.pdf
Il s’agit d’une lettre aux investisseurs d’un gestionnaire de fond value, qui a décidé de tout miser sur des entreprises US du secteur pétrolier (ce qui est un peu osé, quand même).
On y apprend des choses intéressantes, notamment sur l’offre et la demande aux US, en Chine…

Je cite un passage que j’ai trouvé particulièrement intéressant concernant le risque pour l’arabie Saoudite de continuer à produire autant de pétrole:

Otherwise, all countries in the Middle East, including Saudi, are currently producing near
maximum levels. According to IEA and others, this has left very little spare production capacity
remaining in the region. This represents a different kind of risk than implied in the original
question, though, so I’ll save that for a bit later.
Saudi can’t pump high forever because, in short, to do so would mean they run the serious risk
of permanently damaging their oil fields. The oilfields in Saudi are made of carbonate rocks,
and one of the dangers associated with producing at maximum levels from carbonate reservoirs is that you start producing larger amounts of water – and the science around carbonate
reservoirs suggests that once you start producing larger amounts of water, the reservoir will
forever produce larger amounts of water - even at reduced production levels.
Which means an already extremely daunting engineering challenge – coaxing oil out of the
ground – becomes significantly more difficult, not to mention expensive. Wells decline and
deplete faster, efficiencies worsen dramatically, and corrosion can become a very serious
problem. Saltwater, as you can probably imagine, can be lethal to oilfield equipment.

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#149 27/11/2015 17h53

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Comme la plupart d’entre vous, je considère qu’il est impossible de prédire les cours du pétrole qui dépendent de trop de paramètres. Essentiellement deux en fait. Le premier est le niveau de la demande, donc de la croissance économique. Là, cela ne devrait pas être folichon dans un avenir proche. Mais les facteurs politiques jouent tout autant. Et là, un pays a la clé : l’Arabie Saoudite. De sa seule action, elle peut faire varier les prix de façon très importante. On ne peut savoir ce que feront les Saoudiens, mais je remarque une chose : pour des raisons de budget et de sécurité intérieure et surtout extérieure, ils vont avoir besoin de plus d’argent dans les mois et les années à venir.

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#150 27/11/2015 18h26

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Le sujet est extrêmement compliqué. L’appréhender sous l’unique aspect économique/énergétique n’est pas suffisant. La géopolitique est certainement la clef pour comprendre cette évolution des prix. La question essentielle : à quoi joue l’Arabie Saoudite ?

J’ai entendu une théorie intéressante cette semaine. L’Arabie et les USA sont intrinsèquement liés par le pacte du Quincy.

Les deux objectifs pour les deux pays sont, d’une part empêcher un retour de la Russie sur la scène internationale (pour les U.S) et d’autre part, étouffer les velléités des entités privées américaines d’extraction/raffinage de pétrole de schiste (pour les Saoudiens).
Ne pas oublier que la moitié des recettes budgétaires de la Russie sont issues de l’exploitation du pétrole.
Les USA seraient prêts à sacrifier les exploitants privés qui extraient sur son sol le pétrole de schiste, pour affaiblir durablement la Russie de Poutine/Pierre le Grand. Le royaume Saoudien y trouve son compte en fixant sa production, de telle manière que le prix du brent ne permette plus aux exploitants de schiste américains de rester rentables. Ils commencent d’ailleurs à mettre la clef sous la porte les uns après les autres, les banques ne les suivant plus.

Je ne sais pas ce que peut valoir cette théorie. Elle me parait la seule à pouvoir résoudre cette étrange équation à plusieurs inconnues, avec un continent américain qui ne lève pas le petit doigt pour sauver ses boites, et une Arabie Saoudite qui s’autorise une perte colossale - bien que momentanée - de recettes pour garder la main sur la production des 40 ans à venir (la durée de leurs réserves actuelles si je me souviens bien). Un mal pour un bien, en quelque sorte.

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