Moi j’aime bien le français châtié, même s’il fait honte à son auteur.
Surtout quand il a l’heur de se targuer d’être un matheux (qui ne s’en vante pas), et d’avoir aussi le talent de la plume (et de nous épargner les tellement nombreuses fautes d’accord et de confusion entre participe passé et infinitif).
Le chiffre et la lettre en un seul bonhomme : un être en équilibre, quelque part.
Preuve d’une attention au langage, l’attention au langage étant aussi l’attention au sens du langage, donc au sens qu’on exprime de toutes ces choses du réel qui nous entourent.
Choses du réel que sont les actifs financiers, mais aussi les rapports humains qui vont autour, les émotions qui vont avec (que ce monde axé sur le gain et l’argent a souvent tellement tendance à étouffer sous le couvercle d’un regard soit-disant rationnel et chiffré du monde, alors qu’il est conditionné par des affects bouillonnants et des attachement à des points de vue qui servent essentiellement à se rassurer d’avoir pris une bonne décision sur des actifs par essence incertains quant à la stabilité de leur valeur).
Je contribue fort peu mais lis souvent, et je regretterai l’absence de Bifidus, dont j’ai toujours apprécié la petite phrase en signature, message de littéraire dans un monde violent d’abstractions chiffresques.
Le genre de personnage qui fait que je n’ai pas honte d’être inorthodoxe avec une approche matinée de fondamental, de semblant d’AT, de trucs pèchés dans les journaux sans aucun suivi ou si peu pour les mêmes raisons que Bifidus…mais qui malgré tout gagne, de la chance dira-t-on, mais de la chance que j’ai aidée quand même pas mal.
Autant dire que ce qui me semble la richesse d’un lieu de rencontre, c’est la biodiversité des êtres vivants qui le composent, car la monoculture entraîne souvent des maladies endémiques et des fragilités génétiques, alors que la coexistence d’espèces différentes facilite la résistance à beaucoup d’affections et maladies.