SCPI Primovie : analyse d'un investissement immobilier dans la santé
Cette discussion, s'étalant sur plusieurs années, porte sur la SCPI Primovie, un fonds d'investissement immobilier spécialisé dans le secteur de la santé et de l'éducation. Les membres partagent leurs expériences, analyses et inquiétudes concernant la performance et la stratégie d'investissement de la SCPI. Des questions centrales émergent autour de la diversification du portefeuille, du rendement, et de la gestion du risque.
Initialement présentée comme un investissement défensif et prometteur grâce à son orientation vers le secteur de la santé, la SCPI Primovie a connu une forte collecte de fonds. Cependant, les participants soulignent que cette collecte massive a conduit la société de gestion à investir dans des actifs hors de son secteur de prédilection (bureaux), suscitant des interrogations sur la cohérence de sa stratégie. Les membres expriment des préoccupations quant à la capacité de la société de gestion à gérer efficacement un afflux important de capitaux et à réaliser des investissements rentables et alignés sur l'objectif initial.
La discussion met en lumière une difficulté croissante de la SCPI à maintenir son rendement face à la forte collecte et à la fluctuation des marchés immobiliers. Des débats importants ont lieu sur la transparence des informations fournies par la société de gestion, notamment concernant l'endettement (effet de levier), le taux d'occupation (TOF), et le rendement des actifs acquis. L'augmentation du prix des parts, souvent annoncée préalablement par la société de gestion aux conseillers financiers, est un point controversé, soulevant des questions d'équité et de transparence.
Au fil des années, des tendances notables apparaissent : des difficultés d'investissement dans le secteur de la santé, des acquisitions importantes d'actifs de bureaux, une forte collecte de capitaux et une baisse du rendement. La discussion révèle également un manque de cohérence dans la communication de la société de gestion, ainsi que des préoccupations quant à la gestion du risque et la protection des intérêts des associés. L'augmentation de la limite d'endettement de la SCPI est aussi un sujet de discorde entre les membres.
Enfin, la discussion aborde des questions plus techniques relatives à la fiscalité, aux délais de jouissance, ainsi qu'aux modalités de retrait des parts. L'impact de l'investissement via les contrats d'assurance-vie est également évoqué, soulignant les avantages et inconvénients de cette méthode d'acquisition.