Isild a écrit :
PS : ne me grondez pas, WhiteTiger, j’ai mis ce lien non pas pour indiquer une nouvelle commande de GTT (au point où nous en sommes, une de plus ou de moins… quoique là, ça nous change des méthaniers. Ca devenait lassant à la fin !) mais parce qu’il relance la perspective de voir exploser le système de propulsion au gaz naturel pour les navires de croisière.
Pas de problème Isild !
J’ai du mal avec avec certains messages mais je ne suis pas contre la discussion. Et, sans ce message, on n’aurait pas profité du "coup de geule" de Surin , que je partage en parti, et qui, on peut aussi le noter, le mets face à ses propres contradictions:
Surin a écrit :
Je précise que bien que j’écris ce message, je circule en véhicules thermiques, prends souvent des bateaux qui crachent des fumées plus noires que celles d’un tracteur et voyage régulièrement en avion, je n’en suis pas fier mais c’est ça ou un changement radical de mode de vie qui ne m’attire pas, pas plus que vous.
Je pense que l’on peut tous partager ces contradictions.
Toutefois, est-ce une raison pour ne pas (chacun d’entre nous) faire des efforts pour réduire cette empreinte écologique au minimum ? De réfléchir à chacun de nos acte ou choix de vie, en considérant aussi cet aspect (et pas seulement celui-ci) ? A-t-on le choix de prendre un billet de croisière sur un navire extrêmement polluant pour ses vacances (autrement dit pour son seul plaisir) ? Le plaisir des uns doit-il être le cancer des autres ?
D’autre part, doit-on ne rien faire plutôt que d’utiliser une technologie qui améliore les choses même si elle ne résout pas totalement le problème ? C’est un peu la vision du verre d’eau à moitié plein ou à moitié vide…. A ce compte-là, on n’aurait jamais installé de filtre à particules sur les voitures car celui-ci n’est pas 100% efficace et ne résout donc pas le problème. Et, même si effectivement l’écologie est aussi un argument "marketing", doit-on jeter le bébé avec l’eau du bain ?
Communiquer autour de ce sujet participe à l’éveil des consciences individuelles qui finalement forme la conscience collective. Je me réjouis que l’on en parle. J’ai trop voyagé et travaillé sur tous les continents, du nord du cercle polaire jusqu’à l’équateur, sur terre et en mer, et, dans des pays où la conscience individuelle et la conscience collective sont bien éloignées de la nôtre… Bref, j’aurais trop de chose à dire, et pas assez de temps pour l’écrire, alors j’arrête là. Mais, plutôt que de se plaindre, je pense qu’il faut saluer toutes les initiatives positives sur le sujet.
Et, désolé si j’ai un peu trop digressé pour certains !