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#151 08/02/2019 20h07

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Quand on investi dans des SCPI, ce n’est pas pour 4 à 5 ans (et ce n’est pas en regardant juste la distribution de la dernière année, et l’évolution du prox de ma part sur 1 ans, ou même 5 ans).
Donc si on veux régarder l’évolution du cours des SIIC, pour les comparerr aux SCPI, c’est plutôt l’évolution des cours sur 20 ans (et en tout cas sur plus de 10 ans) qu’il faut regarder.

Un exemple avec Klépierre :

Mais dans tous les cas (pour les SIIC comme les SCPI), c’est surtout les bilans qu’il faut analyser, pour comprendre les fondamentaux de la société : à combien est évalué le patrimoine, quelle part de dette y a-t-il, quels sont les résultats annuels, quelle est la structure des charges, comment tout ceci évolue-t-il dans le temps (et par action, ou part), etc. Sinon, votre avis dépendra juste des derniers clignotements de la bourse.


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#152 08/02/2019 20h13

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Ca ne répond pas vraiment à ma question.

Pourquoi les cours baissent sur les dernières années, alors que l’immobilier monte (les SCPI ont été revalorisées) et les actions aussi ?

J’aurais espéré un peu plus de stabilité. Sinon autant investir sur des actions à fort dividende ou des SCPI.


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#153 08/02/2019 20h33

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Pourquoi le cours des SIIC a-t-il plutôt baissé sur 5 ans, tandis que (en moyenne) le montant des dividende des SIIC augmentait, que le montant des dividendes des SCPI baissait et le prix des parts de SCPI augmentait (un peu) ?

Sans doute parce que tout ceci ne reflète pas correctement les vraies valeurs, parce que les motivations et critères des acheteurs (et vendeurs) ne sont pas les mêmes.

A mon avis (et je peux me tromper) :
  - quelques gros porteurs de SIIC ont arbitré des foncières (ou vers des obligations US dont les taux sont redevenus attractifs, ou d’autres actions -en anticipant la fin du cycle, qui tarde à se materialiser-), d’où la baisse récente des cours
   - le marché des SCPI ne comporte presque que des acheteurs (les vendeurs étant surtout des successions), qui sont souvent trop facilement contents des rendements qu’on leur propose (très supérieurs aux livrets et fonds euros), d’où la collecte persistante et la stabilité (pour le moment) du prix des parts (et le fait que, quand la collecte se tarit, le marché ne chute pas forcément, mais se bloque juste).


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#154 09/02/2019 00h10

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Pardonnez moi la simplicité de ma réponse, mais je dirai que ça baisse depuis quelques années tout bêtement parce que ça avait beaucoup monté, et tout marché qui monte beaucoup a besoin de respirer, et de corriger.

Sur les 5 dernières années, KLE Pierre à pris +37.5%, depuis 2011 +96%.

Le but étant évidemment d’acheter des foncières solides et à un niveau de valorisation intéressant comme Philippe doit certainement l’enseigner dans son livre.

Sur le long terme, cela reste haussier, et peut être me trompe je, mais l’intérêt majeur que j’ai cru comprendre au de la des variations du cours, c’est de toucher des dividendes avec une forte rentabilité durant tout ce temps.

Si vous êtes sur une SIIC fondamentalement solide, vous devriez même être content de l’avoir baisser, car c’est une opportunité d’en acheter à un prix décôté, avoir un meilleur rendement.

Dans le Swing Trading, je suis davantage acheteur sur des sociétés qui montent beaucoup. Mais sur du long terme, j’ai une approche complètement opposée, et je vais plutôt me positionner progressivement dans le temps sur des replis du cours sous la valeur de la société.

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Favoris 1    9    #155 09/02/2019 14h34

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Mon expérience

Je fus conquis par les SCPI pour plusieurs raisons
- information plus facilement disponible (Bulletin Trimestriel dans le courrier) qui induit une illusion de maîtrise de l’information
- prix relativement stable qui induit illusion de la sécurité
- rendement assez élevé et stable
Je me disais que les 10% de frais n’étaient pas si importants dans une optique de très long terme.

Je souscris il y a environ une dizaine d’année en nue propriété n’ayant alors pas besoin de revenus. Je trouvais les foncières cotées trop typées "actions" avec des variations par trop exagérées.

Quant en est-il maintenant que le besoin de revenus approche ?

Je n’ai globalement pas perdu (ni vraiment gagné) d’argent car j’ai diversifié à outrance (environ 15 SCPI) mais sur certaines j’ai perdu (Atlantique Pierre), aurait pu perdre plus (Capiforce) et sur d’autres je ne sais pas comment cela va se dénouer (Crédit Mutuel Pierre)…
Ce qui est très perturbant c’est d’être coincé et de rester sans réelle information de la part de sociétés de gestion. Et je ne parle pas de l’obscurité de certains marchés secondaires (dont Surin parle dans un file).

Et clairement la fiscalité n’était pas et n’est toujours pas très favorable, c’est le moins que l’on puisse dire.

Mon choix actuel est de sortir de toutes mes SCPI. Pour aller vers des foncières mais pas que (cf. mon portefeuille).
- pour avoir des revenus plus élevés et moins fiscalisés
- pour être plus vigilant sur les résultats (l’apparente stabilité des SCPI s’apparente à celle du chêne face aux roseaux "foncières" lors de la tempête… ça tient jusqu’à ce ça casse !)
- pour me donner la possibilité d’être plus agile (même les 3% de frais sur mes actions japonaises me permettent d’être plus mobile… et je peux aller chez un courtier moins cher !)
- pour me donner la possibilité de mieux diversifier mes avoirs en termes de secteurs, devises, pays…
- il me semble qu’un actionnaire est in fine mieux protégé et informé en possédant une action.
- et si l’économie se casse la g….. je ne vois pas comment les SCPI pourraient y échapper

En conclusion (par nature personnelle) je pense que la SCPI est un produit essentiellement marketing qui donne une fausse impression de sécurité de par l’apparente stabilité des indicateurs que regarde l’investisseur lambda que j’étais (prix de la part, dividende…).

Dernière modification par bajb (10/02/2019 11h48)


"Il ne faut pas voir les héros de la coulisse. Quand ils coïncident un moment avec leur légende c'est déjà beaucoup."

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#156 27/05/2019 12h12

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@bajb

En 2009, l’économie s’est cassée la g…

Emportant dans la foulée le cours des SIIC qui a autant dévissé que celui des autres actions.

Ce ne fut pas le cas du marché des SCPI qui est bien mieux décorélé du marché actions.

L’investissement en SCPI s’apparente davantage à un investisssement immobilier avec possibilité d’acquisition par crédit afin de profiter de l’effet de levier.

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#157 27/05/2019 12h38

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Franck059 a écrit :

Emportant dans la foulée le cours des SIIC qui a autant dévissé que celui des autres actions.

Ce ne fut pas le cas du marché des SCPI qui est bien mieux décorélé du marché actions.

Mais il ne me semble pas que les versements de dividendes des SIIC ait été réduits autant que ceux des autres actions ; et pour cause, les loyers continuaient d’être engrangés.

En temps de crise, il vaut mieux vendre des parts de SCPI que des actions de SIIC. Or, si l’on n’a pas besoin de vendre, l’avantage des SCPI devient nul (concernant cet aspect).

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1    #158 13/06/2019 17h00

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En conclusion (par nature personnelle) je pense que la SCPI est un produit essentiellement marketing qui donne une fausse impression de sécurité de par l’apparente stabilité des indicateurs que regarde l’investisseur lambda que j’étais (prix de la part, dividende…).

Je souhaite ajouter un élément différenciateur entre les SCPI à capital variable et les SIIC, et accessoirement ajouter de l’eau à notre moulin.

Les sociétés de gestion ont pour incitation de gagner le plus d’argent possible (comme nous tous…) et leurs leviers sont:

- les frais de commission de souscription

Plus la collecte est forte, plus ils gagnent de l’argent, avec l’inconvénient de devoir investir rapidement les fonds de la collecte dans l’acquisition de nouveaux biens, avec peu de marge de manœuvre dans le timing.

Si la collecte devient trop importante, trouver des biens à rentabilité intéressante devient plus difficile. L’actionnaire historique ou nouveau espère une hausse du rendement, au tout du moins une stagnation.
Comment réconcilier l’intérêt des différentes parties ? Certes, la société de gestion ne peut risquer de faire diminuer trop significativement le rendement, pour ne pas faire fuir les futurs investisseurs.

- les frais de cession sur actifs vendus => si un actif s’apprécie fortement, et l’actionnaire et la société de gestion peuvent vouloir en profiter. Mais si l’actif est de qualité avec un bon rendement, pourquoi le céder ?

In fine, les intérêts ne sont pas toujours convergents…

Sans compter l’information minimale diffusée par les sociétés de gestion, qui depuis février ne sont même plus dans l’obligation de fournir un reporting trimestriel… désormais c’est semestriel (article règlement AMF 422-228)

La foncière a comme principal objectif de faire tourner ses actifs de la manière la plus efficace possible pour dégager le plus possible de cash.

Dans un sens les intérêts entre actionnaires et management sont corrélés:
- meilleur "timing" pour investir, financement disponible pour mener à bien des opérations, sans appel aux actionnaires (dette vs AK)
- rémunération du management lié en partie au prix de l’action (stock-options)
- information plus importante et donc plus de transparence, motivation de devoir faire ce qui est annoncé.


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#159 13/06/2019 18h43

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- les frais de cession sur actifs vendus => si un actif s’apprécie fortement, et l’actionnaire et la société de gestion peuvent vouloir en profiter. Mais si l’actif est de qualité avec un bon rendement, pourquoi le céder ?

In fine, les intérêts ne sont pas toujours convergents…

Cela est applicable pour les 2 types de société, sauf que pour les SCPI, la société de gestion n’est pas autorisée à vendre l’équivalent de plus de 2% du capital par an sans avoir l’aval du conseil de surveillance.  Et, dans ce cas, la décision revient au CS, bien par bien. Cela fait en général parti des statuts et c’est de toute façon une contrainte légale liée au statut de SCPI. Le risque pour une société de gestion qui ne respecterait pas cette règle serait de perdre son agrément de société de gestion. Autant dire son travail et ses revenus.

Une foncière n’a aucune contrainte de ce type et le management de cette foncière n’a pas besoin de demander l’autorisation à qui que ce soit pour vendre des biens. Et, de plus, dans le cas de certaines foncières américaines (entre autres) souvent au management externalisé, la vente comme l’achat rapporte directement au management (sous forme de prime).

Certains y voient une convergence d’intérêt, d’autres une divergence. En fait, je pense que c’est essentiellement un question de circonstance. Dans certains cas, cela présentera une convergence d’intérêt, parfois, ce sera l’inverse.

D’autre tout cas, rien ne remplace l’intégrité morale des personnes ! Il est quand même déplorable que dans notre société, il faille trouver des motivations ou intérêts individuels à certains pour qu’ils s’attachent à la défense et la préservation des intérêts d’autrui, alors que du simple fait de leur emploi ou leur fonction, ce devrait être leur préoccupation quotidienne et permanente.  Mais c’est un autre débat … je m’égare !

Ce n’est qu’un exemple qui montre qu’une SCPI et une foncière sont bien 2 animaux trés différents si l’on va au fond des choses. Et, même si le statut de REIT / SIIC, a permis de rapprocher le fonctionnement des foncières de celui des SCPIs, ce fonctionnement en reste pour autant trés éloigné.


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#160 13/06/2019 20h10

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Pouvez-vous citer des SCPI qui auraient cette limite de 2% dans leurs statuts ?

(Je ne me souviens pas de jamais l’avoir lu, dans les statuts que jai lu. Il existe une limite de la % sur la revente des actifs détenus depuis moins de 5 ans, mais elle est dans le Comifi qui s’impose à toutes les SCPI, et c’est tout autre chose….)


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#161 14/06/2019 17h35

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Je fais suite à votre suggestion que vous m’avez apporté sur un précédent post, auquel je me permets de répondre sur ce sujet qui est dédié.

Je commence tout doucement et frileusement justement à investir sur les SIIC. Personnellement, un inconvénient cité pour les SIIC est la volatilité, que je juge plutôt comme un atout, permettant de faire des bonnes affaires, comme actuellement sur Unibail, surtout quand on a un objectif de détention long terme.

Ce qui me fait davantage en revanche douter de ce mode d’investissement par rapport aux SCPI, c’est qu’on lit par endroits, peut être à tort, qu’il y a un risque de faillite beaucoup plus grand du fait de la forte volatilité ou d’épi phénomène comme ce qui tombe sur la mastodonte européenne.

J’ai du mal encore à évaluer la probabilité d’un tel scénario, dans l’exemple par exemple de Unibail ou Covivio qui m’intéressent fortement ( je suis centré sur ma devise pour le moment ). La première SIIC citée avec les raisons que l’on connait semble susciter de nombreuses craintes sur d’autres forums.

J’ai tendance à y voir plutôt une sécurité sur ce genre de sociétés qui ont une très grosse capitalisation, diversification du patrimoine ( Unibail est quand même spécialisée sur les centres commerciaux ), mais ce risque de faillite mentionné par certain à tendance à me rendre frileux.

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#162 26/06/2019 01h20

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Les messages (19/20) SIIC : quelles sont les meilleures foncières françaises ? et (20/20) SIIC : quelles sont les meilleures foncières françaises ? développent différents aspects et arguments comparant un investissement en SCPI ou en SIIC/REIT, et auraient aussi trouvé leur place dans cette discussion.


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#163 23/07/2019 20h10

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Bonjour,

Afin de diversifier un portefeuille en cours de constitution essentiellement d’actions, je réfléchis à l’opportunité d’un investissement en immobilier papier.

J’étais de prime abord parti sur l’idée d’un achat de parts de SCPI à crédit en raison de l’effet de levier possible (même si moins élevé que pour de l’immobilier en direct à fort rendement).

Mais certaines files du forum et le livre de notre hôte sur le sujet m’ont permis de découvrir les foncières cotées et me font réfléchir. En effet, par rapport à ces dernières les SCPI :
- sont un placement très à la mode
- font face à une forte collecte qui doit être réinvestie pertinemment
- présentent des frais d’entrée très élevés
- ont un alignement d’intérêts entre les associés et la SDG discutable
- ne sont que peu liquides en réalité
- offrent des rendements a priori plus faibles

Or c’est une comparaison que je ne crois pas avoir vu jusque là sur le forum : quel est le meilleur investissement entre des SCPI à crédit qui bénéficie de l’effet de levier et l’achat au comptant régulier de foncières cotées qui bénéficieraient d’un rendement plus élevé ?

J’ai donc travaillé sur quelques simulations de TRI que je soumets ici pour réaction et discussion.

--- SCPI ---

Hypothèses :
TMI : 30%
Nominal : 100 000 €
Rendement brut : 4.35% (moyenne 2018)
Revalorisation des loyers : 0% (soyons prudents)
Revalorisation des parts : 0% (idem)
Taux d’un crédit amortissable 15 ans : 1.50%

J’obtiens un TRI de l’ordre de 2.8% calculé à l’aide des 3 simulateurs en ligne proposés dans une file du sujet SCPI.

--- SIIC ---

Hypothèses :
Rendement brut : 6% (ce que j’ai compris être le rendement pour une foncière cotées peu risquée)
Revalorisation des parts : 0% (pour être homogène avec les SCPI)

Le rendement net sur un CTO fiscalisé à 30% sur les revenus versés (selon ma compréhension) serait alors de 4.2%.

Par conséquent, sauf erreur de ma part, sous l’hypothèse un versement identique à chaque période le TRI de cet investissement est de 4.2%.

--- Conclusion ---

Il semble donc que l’effet de levier du crédit sur les SCPI ne suffise pas à compenser leur rendement structurellement plus faible.

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#164 23/07/2019 20h28

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Le cours des SIIC varie, et variera, bien plus que le prix d’achat des parts de SCPI, ou les prix de marché de l’immobilier ou des loyers.

Or dans votre comparaison, le rendement du scénério "SIIC" dépend beaucoup des cours qu’auront les SIIC dans les années à venir, alors que dans le scénario SCPI les paramètres (au moins le prix d’achat de l’investissement) sont largement fixés au départ.

Il faudrait simuler divers scénarios de variation des cours des SIIC, pour se rnedre compte de ceux où ce choix aura été le bon, et de ceux où il aura été le mauvais.


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#165 23/07/2019 20h33

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Question : d’ou viennent les 100ke qui permettent d’acheter les SIIC ?

A mon sens, soit on considère qu’on a 100ke d’épargne et dans ce cas il faut ajouter le rendement de cette épargne aux revenus des SCPI, soit on a pas d’épargne et il faut prendre en compte un achat progressif des SIIC à hauteur du remboursement  du crédit des SCPI

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#166 23/07/2019 20h34

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Bonjour

vous les avez payé comment les SIIC  ? comptant  ou credit conso ( pour etre homogene ) ?

il faudrait voir la volatilité des SIIC qui est plus grande que les SCPI

cdt

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#167 23/07/2019 20h57

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Bandini a écrit :

Question : d’ou viennent les 100ke qui permettent d’acheter les SIIC ?

A mon sens, soit on considère qu’on a 100ke d’épargne et dans ce cas il faut ajouter le rendement de cette épargne aux revenus des SCPI, soit on a pas d’épargne et il faut prendre en compte un achat progressif des SIIC à hauteur du remboursement  du crédit des SCPI

Timinel a écrit :

vous les avez payé comment les SIIC  ? comptant  ou credit conso ( pour etre homogene ) ?

Le nominal de 100 K€ indiqué dans les hypothèses du choix d’investissement SCPI correspond au crédit immobilier effectué.

Il n’y a pas d’épargne initiale. Et effectivement dans le choix d’investissement en SIIC j’ai supposé un investissement périodique régulier du montant du remboursement du crédit (pas de crédit à la consommation).

GoodbyLenine a écrit :

Le cours des SIIC varie, et variera, bien plus que le prix d’achat des parts de SCPI, ou les prix de marché de l’immobilier ou des loyers.

Timinel a écrit :

il faudrait voir la volatilité des SIIC qui est plus grande que les SCPI

Je suis d’accord avec ces remarques. À la lecture de différentes sources, j’avais bien perçu le caractère volatil des SIIC et leur corrélation assez forte avec les marchés boursiers. De mémoire j’avais lu une corrélation de 0.50, sans avoir retenu la période de calcul. Et en 2008 elles ont plongé autant voire plus que le marché dans son ensemble…

Mais je voulais me positionner dans un cas, peut-être trop caricatural mais qui avait pour but de faire ressortir les grandes lignes, d’un investissement à long terme sans nécessité de revente même à l’échéance. Si le cycle boursier dans 15 ans est mauvais et a entraîné les SIIC dans son sillage, il "suffira" d’attendre. Et si ce sont les fondamentaux immobiliers qui sont mauvais alors SCPI et SIIC seront à grosses mailles dans le même bateau.(*)

Dit autrement, je souhaitais me placer dans une perspective de flux de revenus récurrents et non d’éventuelles plus-values sur le capital (amha des simulations ne permettront jamais de trancher ce dernier point puisque les résultats seront plutôt triviaux…).

Je développe ici le raisonnement qui m’a animé mais je suis preneur de la contradiction.

(*) La différence fondamentale de résistance aux "stress économiques" entre SCPI et SIIC me semble être l’endettement auquel font appel les SIIC qui en cas de crise bancaire peut les fragiliser bien plus que les SCPI. C’est un paramètre à prendre en compte dans le raisonnement qualitatif mais il me paraît compliqué de l’intégrer dans un calcul de TRI

Dernière modification par Concerto (23/07/2019 21h45)

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#168 23/07/2019 23h16

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Élément important à prendre en compte pour les SCPI : la liquidité des parts.

On en entend pas assez parler mais sauf dans le cadre de l’assurance vie, C est du marché de gré à gré en cas de revente.

Imaginons un scandale sur une SCPI et vos parts seront invendables et vous devrez les garder pour vous.

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#169 24/07/2019 00h41

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Imaginons, du côté des SIIC, une raison impérative de vendre, alors que le cours est au plus bas…
La liquidité de ces actifs, souvent mise en avant, est aléatoire.
Ce qui distingue les deux options, c’est la constante de temps caractéristique de leur volatilité.
Une SCPI peut se dégrader en l’espace de quelques mois ou années. Et pour un mieux, vous devrez attendre au moins autant.
Une SIIC peut chuter fortement en 2-3 jours (ou plus vite encore), mais elle peut aussi se reprendre très vite.

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#170 24/07/2019 17h52

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Je pense que SIIC ou SCPI dépend vraiment ( en grande majorité ) de l’horizon de temps que chacun souhaite mettre en place dans son investissement..

LONG TERME : SCPI

COURT TERME : SIIC + REITS

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#171 24/07/2019 18h28

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Je ne partage pas cet avis:
Les REITs (ou SIIC, appellation française pour ces sociétés) présentent un profil de volatilité qui n’est pas compatible avec un investissement à court terme. En tout cas,  en terme de placement individuel.

Un investissement à  court terme serait trop dépendant de la période pendant laquelle les placements sont réalisés.

A la limite,  une approche possible serait un investissement sur un tracker NAREIT. Le fait de naturellement moyenner grâce à la diversification permet un léger effet "amortisseur" plus compatible avec un investissement à plus court terme.

Au final, du fait que le sous-jacent d’investissement est l’immobilier, il me semble plus raisonnable de viser un investissement à long terme.  Pour du court ou moyen terme,  il y a des choses plus intéressantes.


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#172 25/07/2019 21h25

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Je me permets d’ajouter que, dans leur document d’information clé, la plupart des SCPI ont un profil de risque de niveau 3 / 7.
Parfois c’est plus (Corum XL ou Atlantique Pierre, respectivement 4/7 et 5/7) mais ce peut aussi être moins (Corum Origin avec 2 / 7).
Mais pour une large majorité c’est 3 / 7.

Par contre, les ETF suivant les indices FTSE EPRA NAREIT Global developped ou encore Europe ont leur profil de risque classé 5 / 7 comme indiqué dans leur DCI respectif.

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4    #173 27/07/2019 04h41

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Pour ceux que ça intéressent : un doc sur l’immobilier côté en 2019 (Oddo BHF), avec, entre autres, un historique des décotes sur ANR des foncières (en moyenne) en UK et Europe continentale, et un des rendements vs taux sans risque, etc. (ok, ça se termine par un peu de pub pour le fond Oddo BHF immobilier, mais vue la présence de cette maison en Farnce et en Allemagne, ça peut aussi être instructif à lire…)


J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)

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#174 11/08/2019 00h43

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Sur les foncières côtées, il y a une défiance avec la concurrence du E-commerce ( voir par exemple sujet Unibail Rodamco-West… ) malgré un patrimoine de grande qualité.

Qu’en est t’il sur l’avenir des SCPI, faut il craindre également une chute importante des futurs loyers, voire de la valorisation du patrimoine détenu par ces dernières. En somme, le risque est il aussi important? ( Je ne parle évidemment pas des SCPI spécialisées dans le résidentiel ou la santé comme Pierval )

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#175 11/08/2019 01h06

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Concernant les loyers, le risque est le même que pour les SIIC (foncières côtés).

A noter, que toutes les foncières cotées ne sont pas des foncières de centre commerciaux, même si c’est vrai, elles en représentent une part importante.

Concernant le risque de perte en capital sur les SCPI il est bien présent. Tout dépends de la qualité de l’immobilier sous jacent. Cependant, en cas de remonté des taux, le risque de perte en capital est important.

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