Portefeuille d'actions d'Alpins

Mise à jour Septembre-Octobre.

Appartement vendu, c’est le moment de relire cet article de Fructif et de savoir si on a vraiment confiance dans les backtests!
La période est chahutée en bourse: beaucoup de MV sur le portefeuille. Ne pas se laisser distraire par le bruit ambiant et continuer à lisser ses investissements en pensant long terme! Je suis dans une situation paradoxale: j’ai intérêt à ce que la correction boursière se poursuive tout en sachant qu’il est très dur de continuer à investir quand ça baisse!
En résumé: quelques nouvelles valeurs en portefeuille et des renforcements et continuer dans les mois à venir (un an?).

PEA: Air liquide (106€), Bouygues (35€), CNP (19,5), Michelin (98€), Nexity (50€), Rubis (47€), Sanofi (74€), Schneider (66€), Suez (12€), Vinci (80€)
CTO: Unibail (171€)

Mise à jour novembre/décembre
Partis grimper à l’étranger fin novembre, nous avions mis des ordres d’achat par avance sur nos PEA. Trois d’entre eux se sont déclenchés début décembre (Arkema (79€), Axa (20,5€), Danone (63€)). N’ayant pas cherché à nous connecter sur nos comptes, nous ne l’avons appris qu’à notre retour en France.  C’est bien, nous devienons zen vis-à-vis des fluctuations boursières incessantes!

Mise à jour de février.

Les premiers dividendes pour l’exercice 2018 sont annoncés.
On trouve des dividendes en baisse (compte tenu de l’inflation de 1,8%):
- BNP (stable), SG (stable), Sodexo (stable),Sanofi (+1,3%). En particulier, il ne faudrait pas compter Sanofi dans les actions à dividendes croissants, même s’il ne s’agit que de 0,5%.
D’autres sociétés avec un dividende en hausse, voire en franche hausse:
- Klépierre (+7,1%), L’Oréal (+8,4%), Total (+3,2%), Vinci (+9%).

Achats de mois sur PEA: L’Oreal (216€) et Peugeot (20,8€).

Mise à jour d’avril.

En fait, il est aussi dur d’acheter dans un marché baissier que dans un marché haussier. Dans les deux cas, on a envie de procrastiner! D’où l’intérêt du lissage programmé, décidé à l’avance.
Ce mois-ci deux achats sur les PEA dans un souci de diversification: Publicis (47€) et Spie (16,5€).

Mise à jour de juin

Achat sur PEA: Accor (33€)

Mise à jour d’août

PEA: achat Albioma (23,40€), Manitou (18,80€), renforcement Bureau Veritas (21€)

J’hésite à renforcer Air Liquide afin d’avoir un nombre d’actions multiple de dix.

Bonsoir Alpins,

Pouvez-vous nous dire pour quelles raisons vous avez fait le choix de posséder Veolia et Suez, deux sociétés qui exercent exactement sur les mêmes marchés.

Mise à jour de novembre.

C’est le moment de relire cet article, d’y croire et de continuer à investir!

PEA: renforcements Engie (14,3€), Legrand (69€) et (petite) souscription FdJ.

Mise à jour de janvier.

Rien à faire, je n’ai pas le lyrisme d’Isild et en plus je fais rien qu’à copier sur le voisin!
Donc, ça donne un renforcement de Publicis à 42€ et un achat de Kaufman et Broad à 38€ sur les PEA.

Je crois que la célèbre citation de Warren Buffet "Les prévisions vous en disent beaucoup sur ceux qui les font, elles ne vous disent rien sur l’avenir" est aussi valable pour la bourse que pour une épidémie de coronavirus. Bref, je ne fais pas de prédictions, mais j’ai confiance dans la résilience humaine: je parie que, quelque soit le futur de l’épidémie de coronavirus, la vie finira assez rapidement par reprendre ses droits. La situation actuelle me paraît donc être une bonne porte d’entrée pour investir par petites touches.

Renforcements sur PEA: Essilor (131€) et Pernod-Ricard (152€).

Le confinement est une bonne occasion de faire le point. Suite à la vente d’un appartement en octobre 2018, nous avons presque rempli nos deux PEA: total des versements de 295k€; valorisation ce matin 284k€. Il nous reste 5k€ que je préfère garder s’il faut sortir d’ici peu nos actions britanniques des PEA.

Quelques points en vrac:

- Volatilité: la volatilité boursière m’a toujours étonné. En ce moment, c’est absolument sidérant! J’aimerais être un petit démon de Maxwell, ayant accès à toutes les informations (achats, ventes, motivations, …), pour savoir ce que chacun fait et anticipe.
-Rendement: je ne fais pas le calcul (mensuel ou autre) de nos portefeuilles car je ne vois pas ce que ce calcul m’apprendrait sur le long terme. Ce n’est pas la situation actuelle, ou ce rendement change de façon hebdomadaire voire quotidienne, que je vais changer d’avis.
-Dividendes: que l’on déplore ou non l’interventionnisme public (banques centrales, gouvernement) concernant les dividendes, le fait est là: les stratégies dividendes sont mortes.
-ETF: je ne pense pas être capable de surperformer les indices. Les portefeuilles avaient été construits de façon diversifiée, avec un minimum de dividendes. Adieu les dividendes! Par ailleurs, je ne voulais pas d’ETF synthétiques, avec des paniers d’actions qui ne correspondent pas à l’indice suivi. Je me méfiais également des ETF physiques, avec leurs petites bidouilles (échantillonnage, prêts de titres, …). Force est de constater que les ETF suivent actuellement leurs indices malgré la violence de la crise (il n’y a eu que des problèmes temporaires, voir à partir de ce message). Pour la suite (un jour!), je privilégierai les ETF sur le CTO, du moins tant que l’encours total  des  ETF reste marginal sur les marchés actions (mais chaque chose en son temps).
Règle des 4% (voir la discussion ici): sauf erreur de ma part, cette règle est avant impôts. Sur un PEA, elle devient donc une règle des 3,3%; sur un CTO, en appliquant la flat tax, on tombe à 2,8%. Pendant longtemps, j’ai considéré cette règle comme très (trop) prudente. La situation actuelle me fait changer d’avis: s’il faut vendre à perte pendant des mois et des mois, outre un aspect psychologique difficile, il est clair qu’on ne peut pas espérer vivre avec un portefeuille d’actions en en extrayant beaucoup. La comparaison avec l’immobilier est alors frappante. Prenons quelqu’un (notre cas) qui a de l’immobilier payé comptant: je crois qu’aucun investisseur immobilier de ce forum n’accepterait un rendement net de 3,3% voire 2,8%. En phase de consommation, le match actions vs immobilier payé comptant me semble en faveur de l’immobilier (nb: une grosse crise économique pourrait faire baisser les loyers; dans ce cas, il est également à craindre que cette régle des 4% ne soit à revoir à la baisse).
-Avenir: je ne suis ni voyant, ni gourou. Je laisse à d’autres les prédictions en tous genres! En revanche, je crois que les sociétés capitalistes sont résilientes.

@starlord72:oui, vous avez raison. Le montant des PS payés sur un retrait d’un PEA est assez laborieux à calculer (il dépend également des retraits précédents). En fait, mon but était de faire une comparaison avec l’immobilier.

@maxicool: j’aurais dû être plus explicite dans ma formulation.

- Phase de consommation: l’intérêt des dividendes était pour moi lors des périodes de krach boursier; les actions sont alors souvent sous-évaluées et être obligé d’en vendre car on a besoin d’argent vous plombe. Le dividende permet d’attendre. S’il est suspendu comme actuellement, vous êtes obligés de vendre au pire moment.
- Phase de capitalisation: le détachement du dividende ne crée pas de richesse en soi; privilégier les actions à dividendes n’a pas d’intérêt.

Dans tous les cas, je ne vois plus d’intérêt aux stratégies dividendes.