Bonjour Matt,
Le développement personnel est arrivé "tardivement" dans ma vie puisque cela fait deux ans qu’il y prend une grand importance. De mon point de vue, j’avais besoin de m’accomplir professionnellement (et financièrement) avant de pouvoir me pencher sur cet aspect psychologique des choses. Cette transition fut de passer de "l’envie d’avoir" à "l’envie d’être".
Sans rentrer dans des considérations psychanalytiques, je n’étais pas prêt pendant la période de développement de mon patrimoine à faire de la place à cela. Tout devait aller dans le sens du projet, qui était de devenir indépendant financièrement. Et sans forcément vouloir opposer les deux, de mon côté, ça s’est un peu traduit par une volonté de maximisation des profits et donc un individualisme assez profond. Que se soit dans la gestion de mes biens, mes choix d’investissements (pas d’associés…).
Une fois la vente de ma 1ère entreprise effectuée, j’ai finalement commencé à compter mon "besoin" par rapport à mes rentrées, me rassurant sur ce "besoin d’avoir" j’avais envie de passer à autre chose.
C’est donc, le fait d’avoir accompli un objectif et d’avoir beaucoup de temps libre pour réfléchir, lire, échanger, rencontrer d’autres personnes qui font que le développement personnel est arrivé dans ma vie. C’est un chemin qui est sans fin.
Aujourd’hui, il se traduit dans ma vie par le fait de mieux me connaitre petit à petit au gré de lectures, d’introspections, de feedback après une situation désagréable (ou de conflit). J’ai également envie d’aider les personnes qui sont sur ce chemin, à mieux vivre leurs émotions sans en être victimes. Essayer de devenir une meilleure personne au quotidien, vaincre ses passions (celles qui sont délétères ou qui s’opposent clairement à la raison).
Faire des plans sur l’année sur ce que l’on souhaite faire de son temps libre, ce qui nous rendrait heureux, ce que l’on voudrait apprendre… Puis l’appliquer au bon moment.
Pour ma propre personne, le dev perso et le bonheur passent par l’apprentissage, la découverte et la transmission. Être heureux, rayonner et pouvoir être utile aux autres sur ce chemin.
Plus le temps passe et plus je trouve que ce sont les projets de longue haleine qui mobilisent et apprennent le plus : la maitrise d’un art (martial par exemple), la conduite d’un potager, etc… Ce sont des projets qui nous font grandir, qui peuvent aussi nous permettre d’aider d’autres personnes à grandir elles-mêmes. Puis ponctuer ces projets de longue haleine de petites activités ponctuelles et parfois nouvelles (candidater à un casting non pro pour faire une voix off, aller écouter le brame du cerf, accompagner un pêcheur sur son bateau à 4 heures pour découvrir son métier).
Pour les lectures, il y a pas mal d’auteurs qui en parlent. Dernièrement, j’ai lu "pouvoir illimité" de Tony Robbins et "Jung, un voyage vers soi" de Frédéric Lenoir. C’est plutôt inspirant… j’attaque "Nerf vague" de Ludovic Leroux en ce moment.