J’apprécie la perspective alternative de Tssm, du coup je suis allez relire les résultats du S1 :
Tssm a écrit :
Les résultats du S1 sont catastrophiques, heureusement masqués par un T1 presque complet
Les locataires ne paient plus leur loyer
C’est un peu normal - avec 67 jours en moyenne (pondérée) de fermés, le T2 ne pouvait être que abominable. Mais sauf à revoir des confinements lourds partout, le T2 restera un cas unique et surtout, il est dans le rétroviseur, donc plus vraiment d’actualité pour le cours de bourse.
De fait les loyers ne sont pas bien rentrés au T2 (38% collecté, 39% en retard, le reste ayant un sursit ou une annulation), mais là aussi c’est la cause directe d’une fermeture sur les 2/3 du trimestre. On comprend que les locataires qui ne vendent pas ne peuvent ou ne veulent pas payer (même Apple à réclamé des rabais !). Même s’il est probable que Unibail devra abandonner des créances, c’est un problème qui semble essentiellement dans le passé.
Tssm a écrit :
Les valorisations d’experts du S1 2020 sont clairement pipées et partielles
C’est possible mais d’expérience, c’est largement pratiqué par tous les REITs et ça peut durer longtemps (plus longtemps que la crise…), évitant ainsi tout un drame autour des covenants qui arrangera en fait tout le monde. En ce moment les banques n’ont pas forcément envies de frapper leurs clients déjà à terre.
De toute façon le marché commercial est figé, les acheteurs veulent des gros rabais mais les vendeurs ont du cash et ne sont pas pressés de vendre. Qui peut dire combien vaut un immeuble ?
Tssm a écrit :
Les VADEURS attendent des signaux favorables our intervenir massivement, l’automne et la pandémie sera leur allié
Les vadeurs sont déjà largement sur le titre je crois - seule explication aux fluctuations quotidienne massives (+4% hier par ex) et une décote abyssale sur l’ANR. L’absence de visibilité et de dividende rend le titre traditionnellement "pépère" idéal pour de la spéculation.
Je pense que 2020 sera l’annus horribilis pour les REITs commerciales, comme 2008 l’a été pour les banques, mais c’est le "son du canon" dont parlait le dicton. Autant le pétrole n’a probablement pas fini de souffrir, autant je vois mal la population confinée indéfiniment, coincée à acheter sur Amazon.
Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.