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Favoris 1    2    #1 19/01/2020 14h10

Membre (2018)
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Bonjour à tous,

L’objectif de mon portefeuille est de pouvoir générer, par les dividendes et à horizon un an, un revenu net de prélèvement sociaux de 700€ mensuel, soit 10.150€ brut annuel.

Je suis en train de mettre en oeuvre un projet pour devenir digital nomad à partir de fin 2020 / début 2021, et ce revenu de 700€ a pour but de subvenir à mes besoins de base dans des pays en Asie du Sud-Est (j’ai déjà une expérience à ce niveau comme indiqué dans un post de ma présentation), et pouvoir ainsi générer par ailleurs des revenus d’activité sans pression.

Dans ma présentation du 24 juillet 2019, j’indiquais détenir 54K€ en PEA et 33K€ en compte titre, avec l’intention de transférer une bonne partie des fonds euros vers le PEA. Finalement ce transfert s’est fait relativement vite.

Voici désormais la composition du portefeuille à ce jour :

Total PEA + Compte titre = 154K€

Total : 7,2%
Stef : 6,8%
Verallia : 5,4%
Air Liquide : 5,3%
Sanofi : 4,7%
IDI : 3,8%
Lagardere : 3,7%
CBO Territoria : 3,1%
Saint Gobain : 3%
Danone : 2,7%
ABC Arbitrage : 2,3%
Imerys : 2,3%
Thales : 2,2%
Rubis : 2,2%
Eutelsat : 1,9%
FDJ : 1,8%
Schneider Electric : 1,7%
Arkema : 1,6%
Bouygues : 1,3%
AXA : 1,3%
Vinci : 1,2%
Scor : 1%
CNP Assurances : 0,9%
Pernod Ricard : 0,1%

Unibail Rodamco Westfield : 32,4%

URW est la seule action détenue en compte titre, toutes les autre foncières que je mentionnais détenir dans ma présentation ont été vendues avec plus value.

J’ai conscience qu’elle représente une forte part du portefeuille, il s’agit d’une forte conviction personnelle sur la qualité des actifs.

J’envisage d’alléger la ligne mais il est compliqué de l’arbitrer sans impacter fortement le rendement global des dividendes.

Pour le choix des actions en PEA, je privilégie les entreprises de type "fond de portefeuille" peu cycliques, celles pour lesquelles j’estime que leurs résultats résistera assez bien à une récession économique.

Je n’ai pas d’objectif cible de répartition sectorielle.

Ma faible expérience personnelle me montre que j’ai une bonne résistance psychologique aux moins values latentes dès lors que j’ai le sentiment d’avoir des entreprises de très "bonnes qualités" en portefeuille.

Selon mes critères, je définis la qualité simplement par :

- fort moat
- Compte de résultat (CA, EBITDA et résultat net) en constante hausse
- dividende croissant et payout inférieur à 50%
- conviction personnelle sur l’activité : en particulier faible exposition à un risque de disruption technologique, probabilité que l’entreprise existe encore dans 30 ans, secteur non en déclin

En somme, des actions avec un beta inférieur ou proche de 1.

J’ai donc des convictions assez faibles sur certaines de mes valeurs : Imerys, Eutelsat, Lagardere (quoique sur celle-ci j’apprécie la stratégie de recentrage de l’activité sur le travel retail).

Dernière modification par Pancake (20/01/2020 21h46)

Mots-clés : dividende, portefeuille, unibail

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#2 28/01/2020 20h52

Membre (2018)
Réputation :   93  

Bonjour à tous,

J’ai arbitré environ 30% de ma ligne Unibail principalement vers LVMH et Sodexo, mais aussi vers l’Oréal, Pernod Ricard, GTT, Total et Vinci.

Les achats ont été principalement réalisés hier suite à la baisse des marchés.

Cet arbitrage pèse significativement sur le rendement global du portefeuille.

J’ai renoncé à adapter la composition du portefeuille en fonction du budget de 700€ par mois que je m’étais fixé. A l’inverse, je préfère adapter le budget selon les revenus générés par les actions.

Débarrassé de cette contrainte de rendement à atteindre, je peux investir sur les valeurs que je pense être les plus qualitatives (au regard des critères exposés dans le premier message) et me diversifier d’avantage, plutôt que d’être tenté de trop m’exposer à une valeur à haut rendement comme URW.

J’attache plus d’importance à l’augmentation constante et la pérennité du dividende qu’à son montant lui même.

Je ne pense pas atteindre les 700€ net de prélèvement sociaux mensuel d’ici la fin de l’année (sauf hausse significative des dividendes et de quelques cash inflows fin 2020 pour le moment non confirmés).

Sur base des dernières distributions connues, le montant brut des dividendes annuels est à ce jour de 7.515€ + 348€ d’intérêts de fonds euros, soit un total de 7.863€ (contre 10.150€ pour atteindre un revenu net de prélèvement sociaux de 700€).

Total    7,9%
Stef    6,9%
Verallia    5,7%
Air Liquide    5,4%
Sanofi    4,5%
IDI    3,8%
LVMH    3,5%
Lagardere S.C.A.    3,4%
CBO Territoria    3,1%
Saint Gobain    3,0%
Danone    2,7%
ABC Arbitrage    2,4%
Thales    2,3%
Rubis    2,2%
Imerys    2,2%
Sodexo    2,0%
Arkema    1,9%
Eutelsat    1,9%
Vinci    1,8%
FDJ    1,8%
Schneider Electric    1,7%
AXA    1,3%
Bouygues    1,3%
L’Oréal    1,0%
SCOR SE    1,0%
CNP Assurances    0,9%
Pernod Ricard    0,7%
GTT    0,6%

Unibail Rodamco Westfield    22,9%

Toute critique ou remarque est là bienvenue smile

Dernière modification par Pancake (29/01/2020 00h36)

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1    #3 29/01/2020 13h35

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Bonjour Pancake,

J’ai arbitré environ 30% de ma ligne Unibail principalement vers LVMH et Sodexo, mais aussi vers l’Oréal, Pernod Ricard, GTT, Total et Vinci.

Je pense que c’est un très bon choix que vous avez fait car une trop forte concentration implique des risques élevés. De plus, cela semble vous soulager émotionnellement de réduire la taille de votre ligne Unibail, ce qui prouve que c’était la bonne décision à prendre (bien que 23% actuellement est encore probablement trop ?).

La bourse est déjà compliquée, les biais psychologiques aggravent encore plus le problème donc le principal est d’être capable de bien dormir avec son portefeuille (sinon on risque de commettre de graves erreurs).

Bien à vous.

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#4 13/02/2020 22h29

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Bonjour MrDividende,

MrDividende a écrit :

La bourse est déjà compliquée, les biais psychologiques aggravent encore plus le problème donc le principal est d’être capable de bien dormir avec son portefeuille (sinon on risque de commettre de graves erreurs).

Je suis complètement d’accord avec vous et cet état d’esprit a totalement marqué mes derniers arbitrages :

- revente de toutes mes actions d’assurances
- revente de ABC Arbitrage, CBO Territoria, et IDI, des valeurs sur lesquelles je reviendrai probablement sur le PEA-PME une fois le PEA remplie, ce qui arrivera dans quelques mois
- revente d’Imerys ce jour quasiment sur son plus haut

Toutes ces ventes ont permis l’encaissement de plus-values.

J’ai tout réinvesti dans l’Oréal, LVMH, Pernod Ricard, Seb, Rubis, Danone, Vinci, GTT et Sodexo.

Dans la lignée de mon précédent message, la recherche du rendement ne contraint plus mes investissements.

J’investis simplement dans ce que j’aime avoir en portefeuille et cela fait une grande différence sur le moral.

Si demain je devais subir une moins-value latente de 30% sur l’Oréal en raison d’un krach, je le vivrais très différemment d’une moins-value de 30% sur (au hasard) Tarkett.

Il s’agit juste de la perception des actions que je possèdes en portefeuille, sans doute pleine de biais mais tant que je me sens bien avec…

Les revenus prévisionnels sont très impactés avec une baisse à 7.286€ brut.

Cependant je compte vivre sur 25K€ de cash (hors encaissement de revenus d’activité) jusqu’à maturité du PEA en 2023.

Avec les hausses de dividendes plus le réinvestissement intégrale de ceux-ci pendant 3 ans, je devrais pouvoir atteindre un revenu net de prélèvements sociaux proche de l’objectif initial.

Si d’ici là le revenu généré est insuffisant, j’aurai toujours la possibilité d’arbitrer des valeurs pour atteindre un rendement plus élevé.

Voici la répartition :

Total    9,0%
L’Oréal    6,9%
Stef    6,8%
Verallia    6,1%
Air Liquide    5,7%
LVMH    4,9%
Sanofi    4,7%
Lagardere     3,5%
Rubis    3,4%
Danone    3,3%
Saint Gobain    3,1%
Vinci    2,7%
Sodexo    2,3%
Thales    2,2%
FDJ    2,0%
Arkema    1,9%
Schneider Electric    1,8%
Eutelsat    1,7%
GTT    1,7%
Seb    1,6%
Pernod Ricard    1,4%
Bouygues    1,3%

Unibail Rodamco Westfield    22,0%

A terme je pense renforcer les lignes les plus petites afin de réduire l’écart avec les plus grosses lignes et ainsi atteindre une réelle diversification.

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#5 13/02/2020 22h55

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Hello Pancake, je decouvre votrefile et vous avez le meme objectif que moi, 700e/mois !
Je suis actuellement a 500e, et je prend le temps pour investir + en bourse (les marchés sont haut et ca fait des mois que j’attends une baisse..mais c’est pas joué).
J’ai moins de 30k investi en bourse directe, donc encore du chemin a faire…avec  aussi quelques URW moyennées a 138e. J’attend patiemment que ca remonte, le rendement aidant…mon capital est de 300k, je peux me permettre un risque assez faible (avec 25% de SCPI), l’essentiel restant etant fond euro "dynamique".
Je cherche, probablement comme vous (comme la plupart en somme), les meilleurs supports rendement/risque en restant dans un risque faible pour l’ensemble du capital et faible a moyen pour la bourse.
J’espere que vous tiendrez vos objectifs, je crois qu’il est deja important de pas s’infliger de frayeurs quand on a un certain capital, qui peut a la fois paraitre elevé mais qui ne l’est pas tant que ca quand on doit vivre dessus. On parle de 500k pour commencer a etre rentier, mais cela depend des besoins de chacun evidement, adapter-dans la mesure du possible- son budget, en commencant deja par l’optimiser est la premiere mesure de bons-sens.
Ce qu’on depense c’est du net, ce qu’on gagne est du brut, et en optimisant (assurances, internet, edf, voyages, loyer etc) on peut "ne pas perdre" pas mal.
Vous indiquez toutefois a terme poursuivre votre activite, au moins partiellement, vous voulez en fait vous enlever de la pression sur les revenus d’activité et je trouve ca sympa comme perspective.
Je trouve que la plupart des gens travaillent trop, je vois mon medecin qui doit tourner a 70h/sem, qu’a t’il vraiment le temps de faire a coté ?


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#6 16/02/2020 01h33

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Bonjour Pancake,

Avez vous mis vos Air Liquide aux nominatifs administrés ? (Pour profiter des 10% de prime sur el rendement au bout de 2 ans)

Avez-vous un objectif / maximum d’investissement par secteur ?
Avez-vous une watch list ?

Je commence à avoir le même fonctionnement que vous, à savoir arbitrer des actions “censées être values” (sous estimees) pour des actions que je rêve / rêvais d’avoir en portefeuille (mais que je trouvais chères) comme par exemple : Air Liquide, GTT, Christian Dior, Danone , ….

À très bientôt

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#7 16/02/2020 13h58

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Bonjour Colia,

Avec vos 300K€ de capital, votre objectif de générer un revenu net de 700€ semble facilement atteignable.
Je comprends que vous soyez réticent à investir dans des marchés aussi haut. Peut-être pouvez-vous rentrer progressivement à chaque baisse (comme celle récente liée au coronavirus).

Personnellement je privilégie les actions qui ont, certes fortement baissées comme toutes les autres lors du krach de 2008, mais dont le cours a mis moins de 2 ans pour revenir à son niveau d’avant krach : la publication de bons résultats malgré la récession économique a permis de rassurer les investisseurs qui sont rapidement retournés vers ces valeurs.

Le risque n’est pas la volatilité mais d’avoir en portefeuille des entreprises sur le déclin (je me pose la question pour Eutelsat, et j’évite Publicis et Bic pour cette raison malgré leur bon historique de dividende).

Pour URW, le rachat de Westfield a certes détruit de la valeur pour les anciens actionnaires. Mais pour les nouveaux entrants, étant donné la décote sur la NAV de plus de 40%, c’est comme si une bonne partie de Westfield était "gratuite" (Unibail a historiquement souvent côté au-dessus de sa NAV).
Les derniers résultats montrent que cette fonctière n’est pas sur le déclin. Le dividende reçu dans les prochaines années aura déjà remboursé une bonne partie du prix de l’action.

Bonjour lololecambo,

J’ai mis Air Liquide en nominatif administré, d’ailleurs L’Oréal, Sodexo et Seb majorent aussi leur dividende au bout de 2 ans de détention (4 ans pour Sodexo) en nominatif administré.

Je n’ai pas d’objectif sectoriel précis. J’évite certains secteurs :

- grande distribution que je pense être en déclin 

- financières car je ne me sens pas à l’aise de les avoir en portefeuille (aucune de celles que j’ai regardées ne semblent s’être vraiment bien remises du krach de 2008 mis à part Scor).
Pour les assurances, c’est l’aspect "gestion d’actif" qui me déplaît, alors que le métier d’assurance en lui même me plait. On aura toujours besoin d’assurances et le risque d’une disruption technologique semble faible.
Je pourrais revenir sur des assureurs ayant un excellent ratio combiné, car j’apprécie le fait que leur coeur de métier soit rentable.

lololecambo a écrit :

Avez-vous une watch list ?

Safran, Kering, Hermès, Legrand, JC Decaux, ADP, Dassault System, Essilor, Teleperformance et Michelin (déjà possédée dans le passé), IDI pour le PEA-PME.

lololecambo a écrit :

Je commence à avoir le même fonctionnement que vous, à savoir arbitrer des actions “censées être values” (sous estimees) pour des actions que je rêve / rêvais d’avoir en portefeuille (mais que je trouvais chères) comme par exemple : Air Liquide, GTT, Christian Dior, Danone , ….

Le fait d’arbitrer des actions en plus values vers ces valeurs que je perçois comme "premiums" m’a aidé psychologiquement à franchir le pas : je n’avais pas cette désagréable sensation que j’aurais pu les acheter moins cher il y’a quelques mois, puisqu’en faisant ce transfert j’encaisse au passage des plus values.
Rien de très rationnel là-dedans.

Le fait d’essayer de visualiser des moins values latentes de 30 à 40% en cas de krach sur le portefeuille m’a aussi aidé à franchir le pas sur les valeurs que je voulais vraiment détenir en portefeuille.

Si vous rêvez d’avoir ces actions en portefeuille alors je vous invite à vous faire plaisir smile

Petite note concernant Christian Dior que vous citez : je n’ai pas trouvé l’avantage d’avoir cette holding en portefeuille plutôt que LVMH. LVMH possède bien les marques Christian Dior (que ce soit pour la partie "cosmétique", et la partie "couture" rachetée à la holding en 2017).

Dernière modification par Pancake (16/02/2020 15h18)

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#8 17/02/2020 03h49

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Bonjour Pancake,

Concernant votre note ….

Pancake a écrit :

Petite note concernant Christian Dior que vous citez : je n’ai pas trouvé l’avantage d’avoir cette holding en portefeuille plutôt que LVMH. LVMH possède bien les marques Christian Dior (que ce soit pour la partie "cosmétique", et la partie "couture" rachetée à la holding en 2017).

L’avantage que j’y trouve est de jouer 2 axes differents :
- La croissance du luxe
- Le retrait de la cote

Bien cordialement,

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#9 28/02/2020 10h46

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Bonjour à tous,

J’ai réalisé de nouveaux arbitrages significatifs : je n’ai plus que 18 lignes en portefeuille.

Je suis plus à l’aise avec un nombre de ligne moins élevé, qui me permet de cibler les entreprises dans lesquelles j’ai les plus fortes convictions, et de mieux connaître chacune d’entre elles.

Je n’aime pas l’idée de posséder de multiples lignes n’ayant quasiment aucun poids, rendant le portefeuille brouillon et ne laissant pas l’agréable sentiment d’être réellement "actionnaire" de l’entreprise.

Malgré la réduction du nombre de lignes, la diversification est renforcée car la répartition du capital entre les différentes valeurs est plus homogène qu’auparavant.

Pour le moment je suis serein suite à la chute des marchés, n’étant pas focalisé sur le prix des actions mais uniquement sur les fondamentaux et les perspectives long terme des entreprises, et sur les revenus de dividendes.

Je pense donc avoir fait le bon choix car je ne serais pas aussi serein aujourd’hui avec le portefeuille que j’avais publié dans mon premier message.

Total    8,3%
Vinci    7,2%
L’Oréal    7,1%
Air Liquide    7,1%
LVMH    7,1%
Stef    6,8%
Verallia    6,7%
Sanofi    5,9%
Danone    3,5%
Lagardere    3,3%
Rubis    3,3%
Saint Gobain    3,0%
Sodexo    2,5%
GTT    2,5%
FDJ    2,3%
Schneider Electric    1,8%
Pernod Ricard    1,6%

Unibail Rodamco Westfield    19,9%

Dernière modification par Pancake (28/02/2020 20h09)

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#10 28/02/2020 14h30

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Bonjour Pancake,

Malgré la réduction du nombre de lignes, la diversification est renforcée car la répartition du capital entre les différentes valeurs est plus homogène qu’auparavant.

Je dirais même qu’en centrant votre portefeuille sur des Big Caps internationales, la diversification peut être suffisante.

En effet, celle-ci ne dépend pas du tout du nombre de lignes. Voici un exemple :

Sanofi représente grosso-modo une capitalisation de 100 milliards d’euros. Cette capitalisation correspond à sa taille mais aussi d’une certaine manière à ses produits.

Une biotech Française c’est généralement moins d’un milliard d’euro de capitalisation. Arrondissons au milliard pour l’exemple.

Avoir Sanofi est donc équivalent en terme fondamental (taille, chiffre d’affaires, diversification…) à posséder 100 biotechs.

On comprend donc que si vous prenez des grosses entreprises internationales de qualité, la multiplication du nombre de ligne n’est pas impératif.

Cela permet également de se concentrer sur la qualité et d’éviter la dilution avec de moins bonnes valeurs.

Mais attention, un mauvais choix aura tout de même plus d’impact sur un portefeuille de 20 entreprises que sur un portefeuille de 40.

Mais globalement vu votre portefeuille, pas de raison d’être inquiet (sauf peut-être Verallia et Lagardère ?).

Bien à vous.

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#11 28/02/2020 14h54

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Bonjour Mr Dividende,

Votre remarque sur la diversification des big cap par rapport aux small caps est pertinente.

Je suis d’accord avec vous concernant Lagardère, dont environ 50% du CA est sur le travel retail lourdement impacté par le coronavirus. J’ai un peu hésité à prendre ma moins-value latente pour arbitrer vers une autre valeur, pas en raison du Coronavirus qui n’est qu’un problème conjoncturel, mais plutôt par désir d’être investi sur une valeur sur laquelle j’ai plus de conviction à long terme.

Concernant Verallia, pourquoi pensez-vous que je devrais éventuellement m’inquiéter de cette valeur ? Car il s’agit d’une mid-cap et qu’on n’a pas assez de recul depuis son IPO ?

Il s’agit en fait d’une de mes plus fortes convictions, raison pour laquelle j’ai participé à son IPO malgré qu’elle soit jugée trop cher par les médias. Je pense que le verre a un bel avenir devant lui. Verallia a publié de très bons résultats pour 2019 et a de bonnes perspectives pour 2020.

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#12 28/02/2020 17h09

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Pour Verallia je n’ai pas fait l’analyse complète car en effet l’IPO est très récente, mais :

- la dette de l’entreprise est assez élevée (leverage de 2,2).

- Le secteur des matériaux est assez cyclique et délaissé depuis un moment. Le verre a probablement un bel avenir notamment pour des raisons écologiques, mais vous y êtes déjà exposé d’une certaine manière avec Saint Gobain (même si ce n’est pas exactement la même utilisation du verre).

- Vous pondérez autant cette Mid qu’une grande entreprise comme Air Liquide ou LVmH. Cela n’est pas un réel problème si ça ne vous gène pas psychologiquement, mais c’est tout de même risqué.

- Nous avons très peu de données historiques pour se faire une idée vraiment claire de la gestion de cette entreprise.

J’avoue que ce n’est pas une analyse très poussée, je ne dis pas que c’est une « mauvaise » entreprise très loin de là, je ne connais pas suffisamment les fondamentaux pour me prononcer.

Je pense juste que votre pondération est élevée malgré toutes les « inconnues » sur cette société.
Mais à nouveau, si vous souhaitez prendre ce pari ce n’est absolument pas un problème. Le principal est d’être tranquille psychologiquement.

Bien à vous.

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1    #13 02/03/2020 12h46

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Bonjour MrDividende,

Je comprends votre point de vue. Les résultats 2019 me confortent sur la situation de l’entreprise : croissance organique de 9,1%, marge d’EBITDA de 23,8% (contre 22,5% en 2018), dette/Ebitda de 2,6 (contre 3,1 à fin 2018)

Michel Giannuzzi, PDG de Verallia a écrit :

Le Groupe a ainsi réalisé comme prévu
une  croissance  forte  et  rentable  dans  toutes  ses  zones  géographiques.  La  rentabilité  du  Groupe  a
également fortement progressé grâce à la mise en œuvre de ses trois principaux leviers d’amélioration
que  sont  la  croissance  des  volumes,  la  gestion  du spread  d’inflation et  le  programme  d’excellence
opérationnelle.  Verallia  a  par  ailleurs  de  nouveau  démontré  son  importante  capacité  de
désendettement grâce à sa forte génération de trésorerie. Le Groupe aborde avec confiance 2020, fort
de  l’ajout  de  nouvelles  capacités  sur  un  marché  porteur,  et  confirme  ses  objectifs  moyen  terme
annoncés lors de l’introduction en bourse. »

Mais au délà des chiffres, l’activité en elle-même me plaît beaucoup (simple à comprendre et à priori moins sensible à une disruption technologique qu’un bon nombre d’activités) et c’est un critère important pour moi.

Suite au rebond de ce matin en première heure, j’ai liquidé et pris ma moins-value sur Lagardère, pour réarbitrer les sommes sur plusieurs valeurs dont Air Liquide qui devient ma première ligne de PEA.

M’étant débarassé de la seule action en portefeuille qui me faisait encore douter, je suis maintenant paré pour vivre un éventuel krach : j’ai décidé de ne plus regarder l’évolution du portefeuille en détail pendant un moment (je ne peux pas éviter de voir l’évolution des indices) pour rester serein, le portefeuille vivra sa vie, le reste (récession économique etc) est au dessus de moi.

A vrai dire si une autre baisse significative doit se produire je serais presque heureux de pouvoir dire que j’ai vécu un krach dans ma vie et que mon portefeuille et mon moral y ont survécu.

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#14 13/03/2020 01h01

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Bonjour,

Depuis la dernière publication de mon portefeuille j’ai vendu peu de temps après Pernod Ricard et Schneider Electric.

Mon portefeuille est désormais en belle moins value, cependant je vis ce krach très bien. A vrai dire je suis euphorique à l’idée d’augmenter mes dividendes à prix discount !

Le seul aspect qui me titille est une certaine crainte de subir une baisse de dividende compte tenu de la conjoncture économique, mais le fait d’acheter des actions beaucoup moins cher va compenser pour maintenir le niveau de dividende. Par ailleurs je suis confiant dans la capacité des entreprises à retrouver un bon niveau de profit une fois sortie de cette crise.

Lundi dernier j’ai pris des moins values sur quelques dizaines d’actions Unibail par volonté de rééquilibrer le portefeuille, ce fut pour le moment une bonne décision étant donné qu’Unibail baisse de 20% ce jour.

Je dois recevoir d’importantes liquidités à la fin du mois (environ 25K€ + vente éventuelle de mon or phyique pour 5K€ net).

Les investissements vont consister à harmoniser le poids de chaque ligne dans le portefeuille en fonction de trois pallier par convictions :

Premier pallier : Air Liquide, LVMH, L’Oréal et Vinci : 15K par lignes

Deuxième pallier : Stef, Verallia, Danone, Sanofi : 10K par lignes

Troisième pallier : le reste : 5K par lignes

Actuellement chaque valeurs citées est proche du pallier indiqué et les investissements vont consister à réalimenter les lignes pour qu’elles atteignent ces palliers. Si une ligne dépasse un pallier, je ne compte pas l’arbitrer.

Dernière modification par Pancake (13/03/2020 17h26)

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#15 10/04/2020 18h37

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Bonjour à tous,

Voici une mise à jour suite à un renforcement de toutes les valeurs à l’exception de Total :

Air Liquide                 11,1%
Vinci                         8,6%
L’Oréal                 8,4%
Sanofi                 8,3%
Verallia                 8,3%
Stef                         8,0%
LVMH                 7,9%
GTT                         7,4%
Schneider Electric    7,3%
Total                         6,9%
Rubis                 6,3%

Unibail Rodamco Westfield    11,3%

Globalement j’ai toujours en tête d’harmoniser la pondération de chaque ligne.

Depuis le début du krach j’ai injecté 15% de cash par rapport à la valorisation totale actuelle des titres.

De nombreux allés retours sur des valeurs ont contribué à limiter les pertes. A ce jour elles sont de 5,2% sur le PEA.

C’est sur le compte titre que je me fais "démonter". J’ai une perte (nette de dividendes reçus et de plus values réalisées sur des allés retours sur quelques valeurs, Covivio notamment) réalisée de 2912€ sur la vente de parts URW, et une moins value latente de 9699€ (-36,7% sur le PRU qui a baissé suite à des allés retours sur la valeur).

Le bon côté de ce massacre sur URW est que désormais sa pondération est en ligne avec les autres valeurs lol

Le fait que la foncière se refinance "à l’arrache" la semaine dernière avec l’emission d’obligations à des taux qui semblent relativement élevés par rapport aux précédentes émissions a ébranlé quelques peu mes convictions.

Avant cette crise, il était difficile d’imaginer que les centres commerciaux seraient fermés plusieurs mois, une situation jamais vue auparavant.

D’où la volonté d’homogénéiser la pondération de chaque lignes car tout peu arriver, surtout ce à quoi on ne s’attend pas.

J’ai ouvert une ligne de BX4 hier pour 5K€ estimant qu’une baisse du CAC à court terme est plus probable qu’une hausse. Je pense faire des allés retours après chaque journée de hausse marquée sur le CAC. Je me contenterai d’une hausse de 4-6% sur le BX4 pour revendre (soit 2 ou 3% de baisse du CAC).

Dernière modification par Pancake (10/04/2020 20h29)

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1    #16 14/04/2020 12h06

Membre (2013)
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Bonjour,

Juste pour info, Christian Dior permet aujourd’hui d’acheter LVMH avec une décote…
En effet, CDI est une holding qui possède 41% du capital de LVMH.

Or la capitalisation de CDI aujourd’hui ne représente "que" 34% de celle de LVMH…
La décote sur la participation est donc de 17%…


parrainage Bourse direct, binck, boursorama, fortuneo possibles

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#17 21/04/2020 11h54

Membre (2018)
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Bonjour,

Mon PEA a atteint son plafond de versement et je ne peux plus y ajouter un euro. Le plafond est bien basé sur le montant versé et non pas sur la valorisation du portefeuille (un peu inférieure à 150K€ actuellement).

Par conséquent il me faut maintenant décider de la suite :

1. Investir dans le PEA-PME : depuis la crise je ne suis pas emballé par les small cap et je préfère les éviter

2. Investir dans les foncières

3. Investir dans des sociétés françaises en compte titre : laisser en PEA celles qui versent le plus de dividende et mettre en compte titre celles qui en versent le moins (j’ai surtout Dassault Systeme et Teleperformance dans le viseur actuellement)

4. Investir dans des sociétés étrangères en compte titre (dans mon viseur : Microsoft et VISA) : je ne pourrai peut-être pas bénéficier du crédit d’impôt lié aux conventions fiscales selon mes futurs revenus, et d’après mes lectures il faut souvent se prendre la tête avec des erreurs de Broker (IFU erronés, mauvaise application du taux de retenue à la source aux US etc). J’aimerais rester dans la simplicité.

5. Investir dans des actions étrangères ne versant pas de dividende (dans mon viseur : Google)

Par ailleurs je ne suis plus actionnaire de URW : j’ai revendu complètement la ligne à 58,50€ vendredi dernier pour arbitrer vers le BX4, dans l’optique de racheter URW à un cours plus bas (juste par lntuition qu’elle allait rapidement rebaisser ainsi que le marché).

J’ai vendu le BX4 aujourd’hui mais je n’ai pas encore racheté URW. Malgré l’encaissement d’une forte moins value, j’ai le sentiment d’avoir réglé les inquiétudes que j’avais sur cette foncière et me pose la question de saisir l’opportunité d’aller sur une autre valeur qui pourrait rebondir plus rapidement.

J’ai envisagé d’aller sur des valeurs US malgré les contraintes sur l’imposition du dividende, car "le marché US surperforme le marché français".

J’ai regardé rapidement la performance sur les 5 dernières années à ce jour d’une sélection d’actions US qui m’intéressaient par rapport à des actions françaises que je possède ou qui m’intéressent, sans tenir compte des dividendes par soucis de simplicité.

En gras les actions US :

Amazon    437,77%
Microsoft    265,70%
Kering    199,20%
Teleperformance    179,73%
Mastercard    177,48%
Visa    143,36%
LVMH    120,43%
Google    119,84%
Facebook    118,62%
Hermès    109,06%
Dassault System    96,09%
Dior    93,25%
Johnson&Johnson    50,05%
Procter & Gamble    48,89%
Edenred    46,12%
L’Oréal    45,26%
S&P 500    33,31%
Berkshire B    32,84%
Vinci    28,14%
Stef    24,10%
GTT    23,88%
Rubis    20,73%
Schneider Electric    19,60%
Pernod Ricard    19,28%
Coca-Cola    13,79%
Air Liquide    10,19%
Essilor    -5,13%
Disney    -6,64%
Sanofi    -8,45%

Si on intégrait les dividendes réinvestis, la plupart des actions françaises de cette liste surperformeraient probablement le S&P 500 sur les 5 dernières années.

Au final, au cas par cas on peut trouver des sociétés françaises qui performent plutôt bien par rapport à leurs pairs (exemple, Dassault System a une performance assez similaire à Google si on réintègre les dividendes).

Ceci m’incite à ne me focaliser que sur les actions françaises pour le moment, même si l’idée d’être actionnaire de Google, Microsoft et Visa me plaît beaucoup.

Dernière modification par Pancake (21/04/2020 18h56)

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1    #18 21/04/2020 13h09

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Bonjour à tout le monde

Et à Pancake

    Voici une liste (composant de l’ indice PEA-PME) de sociétés pour votre éventuel compte PEA-PME

Enternext PEA-PME 150 Cours des actions de l’indice - Investing.com

Il y a quelques "foncières", ou constructeurs : Nexity , Kauffmann & Broad, CBO territoria, Les nouveaux constructeurs, Réalités , ….

Des sociétés françaises, dont certaines  semblent prometteuses
Enternext PEA-PME 150 Cours des actions de l’indice - Investing.com

A vous de voir…

Bonne continuation

Mimizoé1


Parrainages BoursoBanK(HECL5456), BourseDirect(2019579574),WeSave(HC9B32), Fortuneo(13344104), Bullionvault (CCHARLOTTE1), MeilleurTaux(HELENE330473), Linxéa, Véracash (MP)

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2    #19 23/05/2020 15h35

Membre (2018)
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Bonjour,

Voici la répartition à ce jour, suite à quelques arbitrages :

PEA :
Air Liquide                    15,1%
Hermès                    13,0%
L’Oréal                    12,9%
Schneider Electric    9,7%
Sanofi                    8,9%
Teleperformance    7,2%
Vinci                            6,8%
Rubis                    6,7%
Verallia                    6,6%
Stef                            6,5%

Compte titre :
Google (Alphabet)    6,7%

Teleperformance a remplacé GTT avec un heureux timing.

Hermès a progressivement remplacé LVMH.

Google est ma première action étrangère.

J’abandonne complètement la stratégie dividende : la hausse/résistance de certaines actions depuis le début de la crise, et la chute de certaines actions que j’avais achetées principalement pour le dividende (URW, Total) m’a convaincu d’abandonner cette stratégie.

Je suis également peu porté sur les ratios de valorisation. Je ne suis pas du tout convaincu de l’efficacité de s’attacher à ces ratios (je rejoins les propos sur les investissements de M. et Mme Michu de la dernières newsletter de IH). Cela incite à acheter des entreprises déclinantes, sans momentum.

Suite à mon précédent message, j’ai renoncé au PEA/PME ainsi qu’aux foncières. Je préfère aller sur des entreprises de la nouvelle économie, mais ayant une taille et une puissance financière suffisante pour absorber d’autres entreprises tech (comme Google avec Youtube, Facebook avec Instagram…).

Elles peuvent ainsi bénéficier de relais de croissance via ce biais.

Les GAFAM me semblent pour cette raison et pour d’autres moins sujettes à un risque de disruption que les entreprises de la tech plus petites.

Diminuer le risque de disruption reste l’un des éléments fondamentaux de ma stratégie.

J’ai passé plusieurs jours à me documenter sur les GAFAM (videos, articles, discussions avec des IT managers dans mon entreprise…) jusqu’à saturation, j’en ai conclus que celle que je désirais le plus avoir en portefeuille est Google, suivi de près par Amazon.

Je compte donc renforcer régulièrement Google et acquérir Amazon au file des prochains salaires.

Le fait que ces deux entreprises ne versent pas de dividende m’arrange dans une optique d’extrême simplicité et optimisation fiscale (tant que je ne vends pas sur compte titre et que je ne sors rien du PEA, je n’ai rien à déclarer).

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#20 24/10/2020 17h59

Membre (2018)
Réputation :   93  

Je profite d’une question reçue sur ma file de présentation pour faire une mise à jour du portefeuille

Ulysse a écrit :

Avez-vous eu le temps d’alléger urw avant la chute ?

La vente d’URW s’est faite en plusieurs fois, ma moins value totale est de 20K€.

Pour surmonter la vente d’une ligne en forte moins value, pour ma part j’ai besoin de réinvestir immédiatement les sommes dégagées dans des actions à forte conviction.

Sinon, en conservant le cash au lieu de le réinvestir immédiatement, l’idée d’avoir encaissé une forte moins value est insupportable. Surtout si l’action vendue remonte rapidement par la suite.

C’est donc ce que j’ai fait le même jour que la vente d’URW, en ciblant des actions ayant un momentum haussier (de mémoire j’avais acheté notamment des actions Hermès), pariant sur le fait qu’elles monteraient plus vite qu’URW.

Ulysse a écrit :

Comment avez-vous géré cette période particulière depuis mars ?

Ma perte latente a atteint jusqu’à 52K€ le 17 mars, donc une part gigantesque de mon patrimoine.

Je me suis habitué très vite au fait d’être en moins value, donc j’ai été assez peu démoralisé. Comme j’étais résigné pensant que le portefeuille ne repasserait pas positif avant plusieurs années, à chaque fois que la moins value se réduisait j’étais euphorique.

Et en à peine une dizaine de jours seulement, la perte est passé de 52K€ à environ 30K€ : elle m’apparaissait alors déjà relativement faible comparé à ce que j’avais connu quelques jours plus tôt.

Le point bas d’un krach ne dure qu’une journée, les cours rebondissent assez vite ensuite (cf les autres points bas des précédents krachs).

Au final le portefeuille est repassé bénéficiaire dès le mois de juin.

J’ai été actif pour collecter un maximum de cash pendant cette période afin de l’investir : frugalisme poussé au maximum, emprunt court terme de 10K€ auprès de Boursorama, liquidation des fonds euros des assurances vie etc.

Ce cash investi pendant les mois de mars et avril a contribué au retour d’un portefeuille bénéficiaire dès le mois de juin.

Ma perte sur compte titre est de 13K€ (moins value sur URW après déduction des plus value et dividendes encaissés fin 2019 et sur 2020 sur d’autres valeurs, et plus value latente) et mon PEA est valorisé 169K€ (150K€ investis).

Je suis donc en gain à ce jour de 6K€.



Google a été arbitré vers Amazon, par conviction.

j’ai désormais quelques valeurs cotées à Amsterdam ou au Luxembourg, alors qu’auparavant je ne regardais que les valeurs françaises par obsession d’optimisation fiscale (prélèvement à la source sur dividende étranger irrécupérable en PEA).

Cependant les 15% de prélèvements à la source des Pays-Bas et du luxembourg sont tout à fait acceptables, d’autant que les valeurs que je possède ne versent pas de dividende (Prosus) ou très peu.

Je me suis aidé du screener de MrDividende pour trouver quelques titres (m.erci à vous).

J’ai allégé les plus grosses lignes de telle sorte qu’elles ne représentent à terme (avec injection de nouvelles liquidités) chacune pas plus de 8% du portefeuille, pour amoindrir le risque spécifique d’entreprise.

Prosus, ou plutôt Tencent, est une forte conviction : un conglomérat chinois (7ème capitalisation dans le monde) indirectement accessible en PEA, possédant plus de 800 parts de sociétés techs, par exemple 5% du capital de Tesla et de Spotify, 20% de Sea Ltd (une tech très présente en Asie du Sud-Est), 40% d’Epic Games (Fortnite), 5% d’Ubisoft et d’activision Blizzard, etc…Et même des tech françaises (Lydia…).
Prosus détient 31% du capital de Tencent, la valorisation de cette seule part dépasse nettement la valorisation de Prosus (décote structurelle de Holding que l’on peut espérer voir diminuer dans le temps). Prosus détient quelques autres actifs dans la tech des pays émergent mais ceux-ci ont peu de poids face à la part détenue dans Tencent.

Watchlist compte Titre :
Microsoft
Apple
Facebook
Berkshire Hathaway (note : Berskhire surperforme de presque 12% le CW8 (ETF World Amundi PEA) sur 5 ans au 23/10/20, il m’intéresse en tant que fond investi partiellement en private equity et sur des secteurs sur lesquels je suis peu enclin à investir directement)
Adobe
Alibaba
Salesforce
TSMC (10ème capitalisation mondiale désormais devant J&J, j’avoue qu’elle m’intéresse notamment pour mon lien affectif avec Taiwan)
Nvidia

PEA :
IMCD
Just Eat Takeway (j’ai déjà fait un allé retour dessus)
Adyen (j’ai déjà fait un allé retour dessus)
LVMH (ou sa holding Christian Dior)
Essilor
GTT (plusieurs allés retours, elle m’intéresse de nouveau depuis son annonce de rachat dans l’hydrogène)
Legrand

PEA-PME :
Robertet
Pharmagest
Esker

Dernière modification par Pancake (24/10/2020 21h26)

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#21 24/10/2020 18h32

Membre (2020)
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Bonjour,

J’aime beaucoup l’orientation de votre portefeuille, et le revirement depuis le krach est éloquent !
J’aimerai savoir ce la conviction qui vous motive pour sortir de Google a propos duquel vous avez opéré un revirement depuis 6 mois ? Est-ce à cause des poursuites anti-trust ?

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#22 24/10/2020 19h13

Membre (2018)
Réputation :   93  

Bonjour Nioc,

Les récentes annonces de poursuites antitrusts envers Google n’ont pas joué car j’avais arbitré Google avant. Mais ces poursuites ne m’inquiètent pas et je suis confiant dans la capacité de Google à s’adapter si elle devait subir des mesures assez restrictives.

Par ailleurs les amendes de quelques milliards qu’ont reçu Google et Facebook dans le passé ne les ont pas empêché de voir leur cours monter.

J’ai arbitré Google vers Amazon principalement par obsession de l’avoir parmi mes principales lignes, et parceque je n’avais pas assez de liquidité en compte titre pour garder Google dans le même temps (sauf une seule action Google).

Je lis et visionne énormément de contenus au sujet des GAFAM et assimilés, et au file des visionnages mes préférences et convictions évoluent.

Je perçois à ce jour Amazon comme un business extraordinaire, moins risqué que Google (dont l’origine des revenus provient essentiellement de l’exploitation des données). Mais comme aucune entreprise n’est infaillible, je m’en tiens à ma règle des 8% du portefeuille et ne compte plus la renforcer.

Je renforcerai probablement Google à court/moyen terme en cas de repli du cours.

Dernière modification par Pancake (25/10/2020 02h50)

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#23 24/10/2020 20h21

Membre (2015)
Top 50 Expatriation
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J’adore votre portefeuille dans lequel je me retrouve beaucoup. J’ai moi aussi ma plus grosse ligne avec Air Liquide, Sartorius Stedim fait partie de mes plus grosses lignes, et L’Oréal, Schneider, Sanofi, Philips ou Euronext…
Je suis moins concentré que vous, j’ai aussi beaucoup d’ETF larges, et j’ai évité les foncières commerciales… j’avais par contre des foncières d’habitation allemandes revendues depuis (avec un large bénéfice, mais que j’aurais du conserver).

Je vais vous suivre avec intérêt. Et grâce à vous j’ai mis dans ma watchlist :
PEA-PME :
Robertet : composés aromatiques
Pharmagest : intégration de logiciels

PEA :
IMCD : chimie de spécialités (distribution)
GTT : GNL et H2
Prosus : Tencent

Au plaisir de suivre l’évolution de votre portefeuille.


A la bourse, un mec achète, un autre vend, les deux pensent faire une affaire. Jean Yanne.

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#24 27/10/2020 03h01

Membre (2018)
Réputation :   93  

Bonjour Misteronline, merci pour votre intérêt.

Le portefeuille est en effet assez concentré et comme je suis habitué à avoir des grosses lignes, j’ai désormais un biais pour réduire la taille de mes lignes préférées (j’ai fait quelques allégements et j’ai trouvé cela très désagréable, c’est comme se couper un orteil).

Désormais je compte davantage sur une réduction du poids de ces lignes au file du temps par l’injection de futur cash que par l’arbitrage de ces lignes (que je ne renforcerai pas).

Je n’ai pas été sur les marchés suffisamment longtemps et je crains d’avoir un biais trop négatif sur les actions values, qui me fera peut-être sous performer les marchés à terme lorsque les investisseurs prendront leurs profits sur les growth pour s’orienter vers les values.

Mais au delà de la croissance des entreprises, c’est surtout celles dont les profits résisteront à priori assez bien pendant cette récession économique qui m’intéressent. Elles sont valorisées cher et se sont souvent des valeurs de croissance. En cas de nouveau krach, tout va baisser, mais les entreprises qui publieront de bons résultats rebondiront plus vite que celles qui publieront des pertes ou des résultats divisés par 10.

Dernière modification par Pancake (27/10/2020 03h17)

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1    #25 09/01/2021 04h35

Membre (2018)
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Le portefeuille total a atteint 210,5K€.

Depuis la dernière MAJ du 24/10, le PEA gagne 9K€ pour atteindre 178K€.

La baisse du dollar a plombé la performance du compte titre. Elle m’a fait perdre 5 ou 6% de performance.
Le compte titre est passé de 17K à 32K essentiellement par l’injection de nouvelles liquidités.

J’ai vendu mon or physique pour environ 5K€. D’une part, le montant était trop faible pour remplir sa fonction de couverture. D’autre part, je tends vers le minimalisme et le nomadisme. Je ne me vois pas me trimballer de l’or dans mon sac.

Ce portefeuille représente désormais la totalité de mon patrimoine (à part quelques liquidités pour les dépenses quotidiennes).



Je ne publie pas les PRU complètement faussés par les nombreux allés retours effectués sur certaines valeurs.

Ajout d’ETFs dans le portefeuille


Un petit passage à vide m’a poussé à retourner ma veste au sujet des ETFs :

-Parfois j’ai le sentiment que mon portefeuille est le résultat de décisions arbitraires : pourquoi avoir choisi telle action plutôt qu’une autre, pourquoi vendre telle action à tel moment…

-FOMO sur les actions d’hypercroissance américaines (la faute à Lopazz et Corran 🤣 je plaisante, c’est surtout la faute aux dizaines de chaînes youtube US auxquelles j’étais abonné).
J’ai fini par dépasser ce FOMO en constatant l’effondrement du cours de quelques actions au prorata de leur hausse récente.
Je n’arrive de toute façon pas à être serein sur des investissements basés sur une vision court terme.

1. ETFs Digital Economy et Disruptive Technology pour calmer le FOMO

J’ai initié deux petites lignes d’ETFs thématiques à mon portefeuille dont je parle dans cette file. Ils me permettent de m’exposer aux actions d’hypercroissances mais sans la contrainte de gestion et de stress.

2. Le facteur momentum pour une performance maximum

Je suis pas mal emballé par la performance du facteur momentum, et par la gestion passive mais dynamique (rotation des actifs tous les 6 mois) des ETFs basés sur ce facteur.

J’ai initié une ligne dans un ETF MSCI USA momentum.

J’aurais pu sélectionner le World momentum pour une plus grande diversification, mais le USA a légèrement mieux performé dans le passé et j’ai plus de conviction sur les USA que sur le reste du monde (proportion plus forte d’entreprises technologiques, culture de l’actionnariat, environnement favorable pour les entreprises etc).

Le USA momentum a accessoirement des frais légèrement inférieurs à ceux du World momentum.

3. Un Etf sectoriel pour compléter ma collection de GAFAMs (attrapez les toutes !)

Enfin j’ai sélectionné un ETF basé sur le S&P 500 Information Technology.

Sur le compte titre (Degiro, pas d’IFU), par soucis de simplicité de gestion fiscale, je n’achète que des actions qui ne versent pas de dividende.

Les deux premières lignes de cet ETF S&P 500 IT capitalisant sont Apple (23%) et Microsoft (19%), les seules GAFAMs qui versent des dividendes et que je n’ai pas en portefeuille.

Les autres GAFAM ne font pas parties de cet ETF. Elles appartiennent au secteur des communications (Facebook, Google) ou de la consommation discrétionnaire (Amazon).

Pour l’anecdote, l’ETF S&P 500 IT a surperformé le NASDAQ 100 ces dernières années de quelques %. Essentiellement grâce à Apple.

4. Je juge sur le physique

Je ne m’intéresse qu’aux ETFs à réplication physique. J’entends les arguments sur la réplication synthétique ("pas plus risqué", "aucun ETF à réplication par SWAP n’a jamais fait défaut à ce jour" etc) mais je n’arrive pas à m’y faire : je déteste l’idée du synthétique et je pense que j’aimerais moins mon portefeuille s’il était composé d’ETFs à SWAP.

Raison pour laquelle je n’envisage pour le moment pas d’acheter d’ETF en PEA (les ETF physiques sur indices Européens ne m’intéressent pas).

Un biais que je dépasserai peut-être plus tard, quand j’en aurai assez de la gestion active.

5. Un ETF sans les daubes

Il est aussi possible que je m’oriente vers une stratégie plus ou moins proche de celle de Scipion :

Une gestion quasi passive par la sélection d’un grand nombre de petites lignes en évitant d’acheter les entreprises en déclins.
A défaut d’y arriver complètement, le nombre de daubes en portefeuille devrait ainsi être limité, permettant une potentielle surperformance par rapport au MSCI World.

Cependant, à chaque fois que je commence à constituer de petites lignes, mon portefeuille tend finalement à se concentrer au file du temps (j’aime me sentir vraiment actionnaire d’une entreprise et impliqué dans ses nouvelles en en possédant une ligne significative).

Comparaison performance du PEA / MSCI World


Mon PEA a atteint le plafond de versement de 150K€ le 20 avril (et était en moins value à 143K à cette date). Je peux facilement comparer sa performance avec le CW8 (ETF capitalisant MSCI World éligible PEA).

A terme cela me permettra de savoir si la gestion active en vaut la chandelle.

Depuis le 20 avril :
PEA = +24,6%
CW8 = +22,5%

Une surperformance de seulement 2%, mais qui évolue fortement de jour en jour (elle était de 5% en début de semaine) : mon PEA est assez concentré, il suffit d’une forte variation sur une seule de mes premières lignes pour faire varier ce taux significativement.

Constitution d’une réserve de cash


J’ai soldé ou allégé quelques positions pour commencer à constituer progressivement une poche de cash sur le PEA, inquiet par l’ascension des marchés et ayant en tête le souvenir du krach de mars.
Je suis prêt à sacrifier un peu de performance sur le portefeuille pour le confort psychologique qu’apporte le cash.

Cette poche pourrait être amenée à augmenter de manière significative si les marchés continuent leur ascension rapide.

Dernière modification par Pancake (10/01/2021 16h19)

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