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1 #126 14/09/2021 15h46
Au sujet de ce portefeuille et de sa gestion.
1 Objectif patrimonial global
2 Objectif d’allocation
3 Titres vifs / ETFs / Fonds / options ?
4 Objectif de répartition du portefeuille
5 Brut / net … Fiscal / Social
6 Fiscalité
7 Mesure de la performance
8 Parangonnage (Benchmarking) (1/2)
9 Parangonnage (Benchmarking) (2/2)
10 Quantité (réflexions sur la taille)
11 Dividendes
12 Enveloppes fiscales
13 Courtiers / Frais
14 Short / Long
15 Marge / Levier
16 Devises
Je ne suis pas beaucoup exposé aux devises : 9% en USD, 5 % en lire turque, 0,3% en złoty .
Si tout se passe bien, ça devrait progressivement augmenter, sans dépasser 5/12 èmes : (41 % approx). Autrement dit ¼ $, 1/12 ₺ (lire turque) , 1/12 zł ( złoty ).
Les marchés sont risqués. Investir sur un support en devise implique un « risque » devise.
Mais un risque, c’est pas un danger qu’il conviendrait d’éviter absolument : ça va dans les deux sens. Il y a autant de probabilité que la variation soit favorable qu’elle soit défavorable. Comme on dit en maths, c’est pas une définition, mais c’est une propriété.
Moi, je remplis mon frigo en euros. Tout autre support que l’euro m’expose à un aléa d’ordre 2 : celui du support en devise multiplié par celui de la devise rapportée à l’euro.
Et alors ? Si j’accepte ce risque, et si je suis à l’aise avec, pourquoi irai-je payer une assurance pour m’en protéger ? Sur le long terme, l’assuré paye l’assureur. C’est pourquoi je ne veux pas d’assurance (ou de supports hedgés en devises).
C’est facile à dire sur l’USD. Même si j’ai un jour un quart de mon patrimoine en USD non « protégé » , est ce que ça va m’empêcher de dormir ?
Nettement moins sur des devises beaucoup plus volatiles, comme la lire turque ou le złoty.
Et pourtant, finalement, à part pour les sociétés financières (je prends cher en Turquie sur Şekerbank, mais bon, je n’aime ni le sucre, ni le secteur bancaire, j’aurais dû éviter), la valeur intrinsèque d’un actif n’a rien à voir -théoriquement- avec la devise dans laquelle il est libellé. Non ?
A suivre :
Nano / Micro / Small / Mid / Big Caps
Règle des 3-4% ? / DCA « à l’envers » ?
Immobilier
Louche
Mur Carré
Nombre de lignes
Mouvements
Mesures anti «couteau qui tombe»
Mesures anti vieillissement
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Asinus ad lapidem non bis offendit eundem
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#127 17/09/2021 17h14
Au sujet de ce portefeuille et de sa gestion.
1 Objectif patrimonial global
2 Objectif d’allocation
3 Titres vifs / ETFs / Fonds / options ?
4 Objectif de répartition du portefeuille
5 Brut / net … Fiscal / Social
6 Fiscalité
7 Mesure de la performance
8 Parangonnage (Benchmarking) (1/2)
9 Parangonnage (Benchmarking) (2/2)
10 Quantité (réflexions sur la taille)
11 Dividendes
12 Enveloppes fiscales
13 Courtiers / Frais
14 Short / Long
15 Marge / Levier
16 Devises
17 Nano / Micro / Small / Mid / Big Caps
Ou réflexions sur la taille (suite) cette fois pas la taille du portefeuille, mais celle des sociétés : au sens capitalisation boursière, pas valeur d’entreprise (VE = capi+dettes).
On trouvera un peu partout des définitions des seuils. Elles ne sont ni bonnes, ni mauvaises, mais indicatives, et surtout, très dépendantes du pays dans lequel on s’expose.
Pour la France, par exemple, j’ai en tête quelque chose qui pourrait ressembler à :
nano cap <100 M€
100M€ < micro cap <300 M€
300 M€ < small caps < 1 B€
1 B€ < mid caps < 10 B€
Big caps > 10 B€
C’est très hexagonal. Par exemple, aux US, la plus grosse capitalisation boursière de l’indice Russell 2000 ( autrement dit, la 1001 ème société cotée par ordre de taille ) est autour de 5,2 B$, ce qui la mettrait en France entre la 80 et la 90 ème place environ.
Bref, ce n’est pas très important de se focaliser sur les seuils, les limites, les barrières, mais plutôt sur les raisons fondamentales qui nous font préférer les petits aux gros ( ou l’inverse ).
J’ai longtemps cru ( notez en quatre mots l’introduction du passé et de la croyance … ça commence mal ) que les petites capis étaient fondamentalement supérieures aux grandes. D’abord parce que les indices semblaient le démontrer, ensuite parce que l’avantage de souplesse, de flexibilité, d’agilité était clairement en faveur des petites.
Sans compter qu’une activité plus petite, plus centrée, plus lisible est plus facile à comprendre (je n’utilise pas le verbe analyser, ce que je ne sais pas faire).
Et puis, il faut bien se rendre compte que ces (cinq?) dernières années, tout ça a été complètement balayé. On est passé assez vite du « small is beautiful » à « winner takes all ». Autrement dit, dans un monde où la taille est un avantage, et n’est plus considérée comme de la graisse pesante qui empêche de se mouvoir rapidement et dans la bonne direction.
Je reste attaché aux petites capitalisations. Sans doute une erreur historique. Sans doute un biais d’ancrage. Je ne sais pas.
A suivre :
Règle des 3-4% ? / DCA « à l’envers » ?
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#128 18/09/2021 11h17
Au sujet de ce portefeuille et de sa gestion.
1 Objectif patrimonial global
2 Objectif d’allocation
3 Titres vifs / ETFs / Fonds / options ?
4 Objectif de répartition du portefeuille
5 Brut / net … Fiscal / Social
6 Fiscalité
7 Mesure de la performance
8 Parangonnage (Benchmarking) (1/2)
9 Parangonnage (Benchmarking) (2/2)
10 Quantité (réflexions sur la taille)
11 Dividendes
12 Enveloppes fiscales
13 Courtiers / Frais
14 Short / Long
15 Marge / Levier
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17 Nano / Micro / Small / Mid / Big Caps
18 Règle des 3-4% ? / DCA « à l’envers » ?
La question du « taux soutenable de retrait » en phase de consommation est assez épineuse. Je renvoie à l’excellente file sur ce forum « Règle des 3% pour le rentier : à quelle vitesse consommer son capital ? » très largement documentée. Le seul fait que son nom initial de 2015 « Règle des 4% … » ait été changé en « Règle des 3% …» (je ne sais pas quand) illustre bien la complexité du sujet.
Règle des 3 %
Pour ma part, je suis « parti » sur du 4%. ( autrement dit 1/300 ème par mois). Ça fait environ 3 500 € par mois. Je ne pleure pas, évidemment, mais pour un locataire, célibataire avec deux enfants (adultes) sous mon toit, c’est pas non plus l’apothéose. Heureusement que j’ai des goûts simples.
Deux petits détails :
J’ai expliqué plus haut que je compte mon portefeuille global en net fiscal/social. Sans cette correction, il serait environ 10% supérieur. Si on compare avec les hypothèses de SWR (Safe Withdrawal Rate) de la littérature, mon taux est donc plutôt de 3,6%. Ca va dans le bon sens, et quand on observe les différentes études, avec une allocation 100% actions, ça passe presque toujours.
J’envisage le montant de retrait mensuel comme un niveau « cliquet » : c’est 1/300 ème du maximum historique, pas 1/300 ème de la valeur du mois.
Il va sans dire que si je prolonge durablement ma performance globale des 12 dernières années (9% par an en moyenne géométrique) ça va passer sans problème. Sauf que ce n’est qu’une hypothèses comme une autre, et en cas de gros trou d’air, ou de marché mollement baissier pendant plusieurs années, je pourrais me retrouver en sérieuse difficulté.
On peut toujours regretter de ne pas avoir plus. Pour ma part, j’aurais plutôt situé la barre de confort à 5 000 € / mois, et le taux de retrait à 3 %/an ( 1/400 ème par mois). Mais bon, pour ça, il faut 2 M€ et pas 1 M€. Doubler son patrimoine c’est facile en phase d’épargne (les trois dernières fois pour moi ça a été en 4, en 3 et en 5 ans). Doubler son patrimoine sans apport ni retrait en faisant 9% par an, ça se fait en 8 ans. Mais doubler son patrimoine en piochant 4% / an dedans sans plus rien apporter, c’est une autre affaire. Le maintenir (indéxé sur l’inflation), c’est pour l’instant le premier objectif.
Les vertus du DCA (Dollar cost averaging : verser la même somme régulièrement sans se soucier du niveau des marchés ) ne sont plus à prouver en phase d’épargne. Je n’ai pas lu grand chose sur la meilleure stratégie à adopter en phase de consommation, je suppose que c’est la même chose, à savoir retirer régulièrement la même somme. Et, en corollaire, rester toujours investi à 100%, pas de cash, pas de « matelas de sécurité », pas de « x mois ou y années de dépense de précaution ». (J’en avais parlé au chapitre n°2).
A suivre :
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Dernière modification par Asinus (18/09/2021 11h33)
Asinus ad lapidem non bis offendit eundem
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1 #129 18/09/2021 11h36
- dangarcia
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Asinus a écrit :
Je n’ai pas lu grand chose sur la meilleure stratégie à adopter en phase de consommation, je suppose que c’est la même chose, à savoir retirer régulièrement la même somme. Et, en corollaire, rester toujours investi à 100%, pas de cash, pas de « matelas de sécurité », pas de « x mois ou y années de dépense de précaution ». (J’en avais parlé au chapitre n°2).
Oui c’est assez curieux que sur un forum d’aspirants rentiers la phase de consommation soit si peu détaillée et commentée.
Pour avoir pas mal réfléchi à la question j’en suis arrivé à la même conclusion que vous : 100% de l’épargne destinée à couvrir les dépenses courantes est investie en actions ; l’idée de conserver x mois ou années de cash pour éviter de vendre des actions au plus fort d’un krach, ce qui serait soi disant la catastrophe absolue, est en fait une fausse bonne idée cf Portefeuille d’actions de Dangarcia p.4
Une épargne de précaution est aussi recommandée mais cette épargne n’est ni destinée à être investie ou consommée quand les marchés sont bas. Cette épargne est là pour couvrir une dépense importante et imprévue qui surviendrait justement dans une telle période.
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#130 18/09/2021 12h22
Bonjour dangarcia. C’est très clair.
Effectivement, c’est étonnant cette dissymétrie d’intérêt entre les stratégies d’épargne et de consommation.
dangarcia a écrit :
l’idée de conserver x mois ou années de cash pour éviter de vendre des actions au plus fort d’un krach, ce qui serait soi disant la catastrophe absolue, est en fait une fausse bonne idée.
C’est à peu près une aussi fausse bonne idée que de conserver x % de son portefeuille en cash pour pouvoir profiter d’un krach à venir, ce qui serait soi disant la stratégie absolue.
Ca a été documenté, étudié, publié sous les meilleures plumes, rien n’y fait !
Asinus ad lapidem non bis offendit eundem
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1 6 #131 18/09/2021 19h23
Au sujet de ce portefeuille et de sa gestion.
1 Objectif patrimonial global
2 Objectif d’allocation
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18 Règle des 3-4% ? / DCA « à l’envers » ?
19 Immobilier
Après mon chapitre 11 « Dividendes », et les inévitables (bienvenus et bienveillants) agacements que ça a pu provoquer, je continue en mode Schtroumpf grognon : « Moi, j’aime pas l’immobilier ». C’est tout à fait personnel (c’est pourquoi je ne l’écrirai jamais ailleurs que sur cette file).
A titre personnel, j’ai gagné énormément de sous avec l’immobilier en tant que résidence principale : un appartement en VEFA acheté 1,15 MF en 1998, revendu 320 K€ en 2007, avec un levier pas loin du x 8, vous voyez un peu la culbute et l’enrichissement sans rien faire d’autre que de vivre chez soi, et plus tard, une maison en IdF achetée 475 K€ en 2007 et revendue 580 K€ en 2015, cette fois-ci avec un levier plus faible ( x 3 quand même ).
Bon, j’ai gagné plein de sous avec l’immobilier, et pourtant j’aime pas çà, pourquoi ?
1 – Je suis ingénieur en travaux publics. Aussi loin que je me souvienne j’ai toujours fait des routes et des ponts dans le bac à sable de ma maternelle. Pour les ponts, c’était plus difficile, mais 16 ans avant qu’on me l’apprenne, je connaissais déjà, avec mes mains d’enfant de 5 ans, les principes fondamentaux de l’optimum Proctor de teneur en eau des matériaux granulaires. J’avais bien compris qu’il fallait mélanger le sable mouillé et un peu argileux du fond avec le beau sable sac du dessus. Mais je faisais des routes et des ponts. Pas des murs. Vu de loin, c’est pareil. Bâtir, construire, c’est pareil. Bah non, fondamentalement, c’est absolument antinomique. Certains sont faits pour monter des murs pour isoler (ou des toits pour protéger), d’autres sont faits pour construire des ponts et des routes pour relier. Ça n’a absolument rien à voir.
2 – Ma première expérience professionnelle en tant qu’ingénieur a été dans le bâtiment. C’était l’enfer. Les réunions de 4 heures pour savoir dans quel sens on ouvre une porte. Déjà, question conception, c’était abominable de médiocrité. Ensuite parce que construire ce n’est pas seulement concevoir mais c’est aussi maîtriser l’acte de bâtir, la désillusion est immédiate lors de la première réunion de chantier : Le plombier qui se plaint du maçon qui n’a pas fait la réservation au bon endroit (ou au bon diamètre). Le maçon qui se plaint du terrassier qui lui a mis un coup de godet sur son mur. Le terrassier qui se plaint du peintre qui ne lui laisse pas la place de stationnement. Le peintre qui se plaint de l’électricien qui ne lui permet pas de travailler le soir au 4ème étage. L’électricien qui se plaint du plombier qui a mis un lavabo sous sa prise. Le plombier qui se plaint du plaquiste qui bousille tout son travail en masquant l’accès à son robinet d’arrêt. Le plaquiste qui se plaint du maçon qui n’a pas laissé un bon support. Et pour boucler le cycle, le maçon se plaint du plombier parce qu’il a très mal rebouché les réservations qui lui avaient été faites et qu’en plus, il a dû revenir 5 fois alors que ce n’était pas prévu dans son contrat, et que ça va forcément coûter très cher … Et à la fin, quels que soient les architectes, maîtres d’œuvre, payés pour verrouiller ça, ils viennent tous la sébile à la main pour gratter encore un petit sou.
J’arrête, c’est tellement désespérant.
Le bâtiment, en tant que profession, je peux plus.
3 – L’immobilier en tant que résidence principale : C’est un bon sujet. Comme je l’ai dit, j’ai déjà été deux fois propriétaire de ma RP. Maintenant, est ce que c’est, comme on peut le lire partout, une absolue condition préalable à l’autonomie financière ? Je n’en suis pas certain du tout. La question centrale est celle du rapport entre le rendement locatif (quintuple net : impôts, TF, travaux, vacance locative, impayés ) et le rendement ( également double net fiscal / social) d’un investissement en actions. Actuellement, dans la situation qui est la mienne, payer environ 3.5% par an de la valeur du bien dont je suis locataire alors que je dégage par ailleurs 9% par an de valeur sur mon portefeuille global, ça me va très bien.
4 – L’immobilier en tant que résidence secondaire
Chacun ses danseuses.
5 – L’immobilier en direct en tant que support d’ « investissement »
Alors là, j’ai vraiment un problème. Au-delà de la tonte fiscale à l’entrée (6% quand même) Je le dis sans offense : comment peut-on aimer s’emmerder à ce point avec des locataires, des robinets qui fuient, de chaudières à changer en 24h, des déménagements à la cloche de bois, des impayés, des huissiers, des dégradations, pour des rendements aussi minables ?
Je ne parle même pas de ce qui représente à mes yeux l’horreur absolue : le meublé ou le RbnB, avec les chiottes à nettoyer, la vaisselle à ranger, et les draps à laver (quand ils sont récupérables) à 90 °C.
Etre bailleur est une activité comme une autre, il n’y a pas de jugement là-dessus. D’ailleurs je suis très satisfait du mien. Mais qu’on ne vienne pas dire qu’être bailleur c’est être rentier. Etre bailleur, comme emmerdements c’est pire qu’être commerçant : non seulement on dépend de ses clients, mais en plus ils vivent chez vous.
6 – L’immobilier papier en tant que support d’ « investissement »
Je n’en dis rien. Je ne connais pas bien. De ce que je vois (mais je me trompe sans doute) je trouve que les droits d’entrée sont élevés, les rendements faibles, la fiscalité lourde.
7 – L’immobilier en tant qu’instrument de défiscalisation.
Défiscalisation = piège à taons.
Vous êtes vous une fois posé la question suivante : pourquoi les investisseurs professionnels n’y vont pas et qu’il faut appâter Madame Michu avec de le défiscalisation ?
8 – L’immobilier … c’est immobile.
C’est trivial de le dire comme ça, mais moi j’aime bien, si le plaisir m’en prend, savoir que je peux tout liquider immédiatement en trois clics. La liquidité (en même temps que la valorisation instantanée au prix du marché) ça représente beaucoup.
Edit : J’oubliais un autre aspect. J’ai 54 ans. Mon adresse est la 17ème de mon existence ( la 14 ème depuis que suis majeur ). Je ne sais pas ce que me réserve l’avenir mais, par exemple, ces 8 dernières années j’ai été locataire à 3 adresses différentes. Je n’ai pas l’âme d’un nomade, mais être propriétaire de son logement implique une certaine "sédentarité" (pas seulement géographique, mais aussi psychique, professionnelle ou sentimentale) qui ne me convient pas beaucoup. Tous les propriétaires diront le contraire, évidemment. Mais sur mes 14 adresses d’adultes, les 2 où j’ai passé le plus de temps (et de loin) sont les 2 où j’étais propriétaire.
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Dernière modification par Asinus (19/09/2021 12h02)
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#132 19/09/2021 13h15
Au sujet de ce portefeuille et de sa gestion.
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Je n’arrive plus à le retrouver, mais j’ai lu un papier qui comparait les performances boursières des investisseurs particuliers aux Etats-Unis, et qui mettait en évidence que statistiquement les morts (oui, les détenteurs décédés récemment, dont le portefeuille suivait son cours sans aucune intervention dans l’attente du traitement de la succession) avaient de meilleures performances que les vivants. Heu, pas tous, on est bien d’accord, il s’agit de comparer une courbe de distribution à une autre.
Ça conforte mon approche à la fois modeste et minimaliste : je ne suis pas meilleur que les marchés, et toute décision que je prends a la même probabilité d’être gagnante ou perdante. La conclusion directe qui en découle, c’est qu’une fois que le portefeuille est constitué et que sa composition correspond à son choix de répartition, d’allocation, et à son niveau d’acceptation du risque il ne faut rien faire, jamais.
Pas facile. Sauf à être 100% ETF ( ou 100%+marge% ETF, ce qui est encore mieux ).
Alors, comme je suis investi en titres vifs et pas pas en ETF (c’est un autre sujet, et pas le moins intéressant), j’essaye de me rapprocher le plus possible de l’optimum absolu : ne rien faire.
Ça se traduit par une règle simple : faire le moins de mouvement possible. J’ai trouvé une sorte d’équilibre avec la fréquence la plus basse qui me convienne : un mouvement par mois ( et par poche, puisque j’en ai quatre). Dans des périodes de frénésie qui frôlent le papillonnement d’un trader haute fréquence, il m’arrive de m’autoriser une folie : un ordre d’achat et un ordre de vente le même mois.
La fréquence seule n’a pas de sens si elle n’est pas associée à l’amplitude. C’est là qu’intervient la notion de louche : l’ampleur du mouvement. Là non plus, la question n’est pas facile. Il faut trouver l’équilibre entre la rotation trop rapide (pour ça, il faudrait avoir des convictions, des certitudes … tout ce dont je manque) et l’activité trop symbolique.
J’ai pour l’instant un niveau autour de 1%. Chaque mois, un seul mouvement portant sur 1% de la poche. C’est volontairement faible. Je reste curieux de toute analyse documentée qui conduirait à un optimum (non nul) de vitesse de rotation d’un portefeuille. Pour le moment, je n’en ai pas vu.
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1 #133 19/09/2021 15h29
- dangarcia
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Asinus a écrit :
Je n’arrive plus à le retrouver, mais j’ai lu un papier qui comparait les performances boursières des investisseurs particuliers aux Etats-Unis, et qui mettait en évidence que statistiquement les morts (oui, les détenteurs décédés récemment, dont le portefeuille suivait son cours sans aucune intervention dans l’attente du traitement de la succession) avaient de meilleures performances que les vivants.
Vous avez attiré mon attention alors j’ai cherché un peu et si vous ne retrouvez pas cette étude c’est pour une raison simple, elle n’a semble-t-il jamais existé.
The Fidelity "dead accounts" study is fake, not wrong - Independently Financed
Cela dit je suis convaincu que pour l’investisseur individuel, moins il intervient sur son portefeuille mieux celui-ci se porte. En effet la principale source de sous performance est souvent le fait de prendre une mauvaise décision : si on prend la seule décision de ne pas en prendre (de décisions) i.e. d’investir de façon mécanique on élimine déjà une bonne part du problème.
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1 #134 19/09/2021 16h36
Bien vu dangarcia, me voilà pris en flagrant délit de propagation de hoaxes.
Je suis pas très fier de moi.
Du coup, en (re)faisant rapidement un tour de recherche, je suis tombé sur un papier qui compare la vitesse de rotation d’un portefeuille et sa performance.
Berkeley rotation / performance
Sur le fond, on reste sur la même conclusion : moins on en fait, et mieux on se porte.
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2 #135 20/09/2021 12h31
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21 Mur Carré / Nombre de lignes
On a tous (je crois) joué avec des cubes en bois quand on était petits. Le mur carré, il est aussi large que haut. On commence par mettre 2 cubes sur 2 autres cubes collés au sol, puis, au fur et à mesure que le mur s’élargit, il s’élève pour rester aussi haut que large.
C’est ce que je fais avec mes titres, et mon cube de base représente 1000 €.
C’est tout simple :
poche à 9 K € : essayer d’avoir 3 lignes à 3 000 € chacune
poche à 225 K€ : essayer d’avoir 15 lignes à 15 000 € chacune
J’aurais pu dire que je tends vers une équipondération appliquée à un nombre de lignes égal à la racine carrée du poids de ma poche exprimé en milliers d’euros et arrondi à l’unité supérieure … mais franchement "mur carré", avec des petits cubes de 1 000 €, c’est quand même plus joli.
J’essaye d’appliquer ce principe à chacune de mes poches (Et séparément à chacun des trois pays de ma poche Europe).
Du coup, le nombre total de lignes (55 à ce jour) devrait croître de plus en plus lentement ( en espérant toutefois qu’il croisse encore un peu ).
Sur mon PEA, par exemple, ça fait deux ans que le compteur est « bloqué » à 15.
Sur mon PEA-PME, je suis pour de très nombreuses années encore collé à 9.
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Dernière modification par Asinus (20/09/2021 13h57)
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#136 20/09/2021 18h19
Au sujet de ce portefeuille et de sa gestion.
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22 Mesures anti «couteau qui tombe»
Bon, je vais aborder un sujet qui fait débat, et avec lequel je ne suis pas très à l’aise : celui du prix de revient. Autrement dit du passé.
Je suis assez partisan de l’approche froide qui consiste à dire que le passé n’a absolument aucun intérêt, que les erreurs doivent se payer, quelles que soient leur cause, et qu’il faut laisser mourir les mauvaises herbes, sans même se donner la peine de les sarcler une bonne fois pour toutes.
Je sais qu’il ne faut pas, comme dit l’adage « arroser les mauvaises herbes et couper les plus belles fleurs ».
Et pourtant je n’y arrive pas. Sans doute le biais psychologique (ancrage) dont il m’est le plus difficile de me libérer.
Alors pour éviter de commettre l’erreur de sans cesse renforcer les lignes qui chutent dans l’espoir incertain d’une « recovery » putative, je m’impose deux règles anti-couteau qui tombe :
1 – La première est de ne passer un ordre sur un titre qu’une fois par an. C’est tout simple, mais ça évite de s’entêter à toujours et encore remettre au pot sur une ligne en chute libre, quelles que soient ses convictions. Si un titre chute, c’est nécessairement pour de bonnes raisons (même si je ne les comprends pas, mais ça n’a aucune importance, puisque le Marché a toujours raison), en donc, en creux, il n’y a aucune justification à vouloir compenser ça (la fameuse moyenne à la baisse du PRU) au-delà du strict minimum.
J’ajoute (voir ch. n°20) que de toutes façons ma louche mensuelle étant d’environ 1% de la taille de mes poches, je m’évite de remplir le Tonneau des Danaïdes avec de trop gros seaux. (1% une fois par an maximum, c’est pas vraiment les vases communicants).
2 – La deuxième est encore plus contraignante, je l’ai mise en place ( et appliquée ) pour la première fois cette année. Elle consiste à ne pas renforcer du tout un ligne qui a chuté en deçà d’un certain seuil. J’ai commencé avec -20 % : je ne renforce pas une ligne qui est inférieure à PR -20% ( j’en ai 7 sur 55 ).
On verra l’année prochaine comment je fais évoluer cette règle mécanique, si j’accepte, par exemple, un seuil de - 40 % au bout de deux ans. Mon choix n’est pas fait.
Plus fondamentalement , la question du prix de revient me pose plusieurs problèmes : d’abord un PRU n’a pas de sens s’il n’est pas corrélé / actualisé avec une chronique d’achat(s). A long terme, sauf accident, tous les PRU sont facilement explosés. Ensuite, sans prise en compte des dividendes (ce qui n’est jamais le cas, sauf erreur de ma part), l’outil de mesure est complètement faussé.
A suivre :
Mesures anti vieillissement
Acheter
Vendre
Renforcer
Alléger
Conclusion
Asinus ad lapidem non bis offendit eundem
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#137 20/09/2021 19h01
- dangarcia
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Asinus a écrit :
Si un titre chute, c’est nécessairement pour de bonnes raisons
Je ne suis pas persuadé de ça. Ce serait trop facile, si toute baisse était justifiée par une bonne raison il suffirait de placer des stop loss sur toutes ces lignes et être sûr de toujours vendre à raison.
Dans une optique buy&hold, l’important n’est pas tant d’acheter des valeurs au meilleur prix (avoir le PRU le plus bas possible) mais d’acheter des valeurs dont les fondamentaux laissent à penser qu’elles vont continuer à croître.
Ensuite, il faut éviter c’est renforcer des valeurs dont les fondamentaux se sont ou tendent à se dégrader. Souvent ce sont celles dont le cours de bourse a baissé (les fameux couteaux qui tombent) mais pas toujours.
Parfois des valeurs baissent pour des raisons de court terme qui ne remettent pas en cause leur solidité et leurs perspectives long terme. Celles-là il faut les renforcer en priorité, même si ce n’est pas facile.
C’est une gestion passive qui nécessite tout de même 1- de savoir sélectionner des valeurs de qualité, 2- savoir identifier la vraie raison d’une éventuelle baisse, 3- savoir vendre si les fondamentaux se dégradent ou renforcer si c’est un trou d’air conjoncturel. Pas si "passive" que ça donc…
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#138 20/09/2021 21h02
- MilfordSound
- Exclu définitivement
- Réputation : 133
Bonsoir,
Je reviens, avec un peu de retard, sur votre message #119, je vous prie de bien vouloir m’excuser d’y revenir après plusieurs jours de latence (je suis en voyage, moins assidu qu’à l’habitude…).
C’est en toute bienveillance hein, je n’ai pas envie de me faire engueuler cette fois ci
Vous dites ne pas apprécier les A.V., essentiellement en raison des frais. Certes, pourquoi pas.
Vous dites aussi concernant les A.V., je vous cite : ‘’ Sans doute un intérêt en terme de succession ( si on souhaite transmettre à son Yéti et non à ses enfants), mais bon, j’ai pas de Yéti, et transmettre à mes enfants dans le cadre fiscal normal me va très bien ‘’.
Vous êtes divorcé, 2 enfants, concubinage. Si vous décédez demain, chacun de vos fils hérite de 50% de votre million, 500.000 chacun donc, coup de chance, ils restent dans la tranche de 20 % de droits de succession, après abattement de 100.000 euros chacun.
Ils payent donc chacun 20 % sur 360.000 euros environ (j’arrondis les tranches d’imposition mais grosso modo on est pas loin de la vérité).
Avec une A.V., ou deux, et un montant total d’encours sur cette ou ces deux A.V., de 305.000 euors (après PS sur les plus values issues d’UC, mais peu importe, on va pas chipoter), cela ferait donc 305.000 euros (152.500 par fils), qui échapperaient totalement aux droits de succcession de 20%.
Il y a d’excellentes A.V. avec frais sur unités de comptes de 0.5%. Des A.V. dans lesquelles vous pouvez loger des ETF World, SP500, Nasdaq 100/composite, CAC, Dax, Eurostoxx 600, Russell 2000….bref, tout ce qu’il faut pour performer et diversifier.
Je mets de côté les frais courants des U.C., vous détenez environ 117.000 euros d’ETF, vous semblez donc d’accord pour les payer, ces frais indolores car invisibles car déjà imputés aux valeurs liquidatives quotidiennes.
J’en viens au fait, enfin ! Ne pensez vous pas que payer 0.5% de frais annuels de manière à défiscaliser 305.000 euros de droits de succession est une bonne affaire ?
Sans compter que lorsque votre capital atteindra 1.280.000 euros (c’est probablement déjà le cas car il faut ajouter la valeur de votre RP), vos fils attaquent la tranche à 30% de droits de succession !
Bref, si j’étais votre ami, ou votre conseiller patrimonial, ou les deux à la fois, je vous inciterais fortement à ouvrir 4 A.V. avant vos 70 ans, à verser mettons 50.000 euros sur chacune d’elles, de manière à ce que l’encours de ces A.V. atteigne 305.000 le jour de votre décès. Quitte à élaguer ce qui dépasse du plafond de défiscalisation si vous vivez très vieux, pour acheter des actions (Eiffage par exemple !)
L’’assurance vie, malgré les frais de gestion, ce n’est pas que pour les yétis ou pour transmettre à sa maitresse, c’est aussi pour échapper au fisc !
Voilà, sans aucune animosité, je trouve que votre vision de l’assurance vie est un petit peu trop négative, non ?
Au plaisir de lire votre avis sur mon point de vue
Team Faux Pas 0+0
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#139 20/09/2021 21h28
Bonsoir MilfordSound.
J’ai fait un peu de boxe quand j’étais petit.
Là, je suis dans les cordes avec votre message puissant.
Je jette pas l’éponge, mais on va attendre la cloche ( demain ? ) pour une tentative de réponse, d’accord ?
Asinus ad lapidem non bis offendit eundem
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#140 20/09/2021 22h00
- dangarcia
- Membre (2015)
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MilfordSound a écrit :
J’en viens au fait, enfin ! Ne pensez vous pas que payer 0.5% de frais annuels de manière à défiscaliser 305.000 euros de droits de succession est une bonne affaire ?
Bien vu, payer environ 1,5k€ de frais par an pour éviter aux enfants de payer 60k€ de droits de succession (et quelques k€ d’impôt aussi)… À arbitrer en fonction de son espérance de vie
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1 #141 21/09/2021 09h59
Bonjour,
Vous m’avez coupé l’herbe sous le pied, dangarcia.
Effectivement, si je mourrais demain, mes enfants se partageraient mon million et devraient s’acquitter chacun de 78 200 € de droits de succession. Ca leur laisserait 421 800 € chacun. Ca devrait aller, question parachute.
Etant dans la tranche marginale de 20%, indépendamment de la question du support (qui est lui chargé en frais identiques, quelle que soit l’enveloppe), le coût de l’enveloppe AV (0.6% / an) est couvert si on meurt dans les 37 ans qui viennent (solution de l’équation 0.8 = 0.994 ^ x).
C’est pas idiot de se poser la question puisque mon espérance de vie à ce jour est de 81 ans : il ne me reste plus à vivre qu’un tiers de mon existence : 27 ans.
C’est pas idiot, et pourtant je ne vais pas le faire, pour deux raisons fondamentales :
- Je n’aime pas les frais. Payer 0.6% par an juste pour loger son patrimoine, je ne peux pas.
- Je n’aime pas les incitations fiscales. Par principe. Je refuse de prendre une décision qui serait guidée uniquement par ce motif.
PS n°1 : Je suis encore loin de la tranche à 30% ( 1.3 M€ ), puisque je n’ai pas de RP. Mais, évidemment, ça renforce l’intérêt du dispositif.
PS n°2 : Il me reste 15 ans et 8 mois pour réfléchir sereinement à la question.
Asinus ad lapidem non bis offendit eundem
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#142 21/09/2021 10h21
- FoxSierra
- Membre (2019)
- Réputation : 7
Asinus a écrit :
PS n°2 : Il me reste 15 ans et 8 mois pour réfléchir sereinement à la question.
Si je peux me permettre : il vous reste « au mieux » 15 ans et 8 mois pour achever votre réflexion. Je ne vous souhaite bien entendu pas que ce soit moins. Néanmoins c’est un peu le principe d’une préparation de sa succession : prévoir le pire et espérer le meilleur.
Bonne réflexion…
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#143 21/09/2021 10h24
- dangarcia
- Membre (2015)
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Asinus a écrit :
PS n°2 : Il me reste 15 ans et 8 mois pour réfléchir sereinement à la question.
Ce que vous pouvez faire dans l’immédiat si ce n’est déjà fait, c’est ouvrir un ou plusieurs contrats AV avec un montant minimum pour prendre date.
Et vous n’y touchez pas avant d’approcher 70 ans ou (ce que je ne vous souhaite pas bien entendu) si votre santé décline brusquement d’ici là.
Le moment venu il suffit de transférer une partie de votre épargne vers ce(s) contrat(s), afin de bénéficier à plein de l’abattement (et d’une fiscalité avantageuse pour peu que vous restiez parmi nous encore 8 ans !) et en payant des frais de gestion pendant le moins de temps possible.
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1 #144 21/09/2021 16h03
Au sujet de ce portefeuille et de sa gestion.
1 Objectif patrimonial global
2 Objectif d’allocation
3 Titres vifs / ETFs / Fonds / options ?
4 Objectif de répartition du portefeuille
5 Brut / net … Fiscal / Social
6 Fiscalité
7 Mesure de la performance
8 Parangonnage (Benchmarking) (1/2)
9 Parangonnage (Benchmarking) (2/2)
10 Quantité (réflexions sur la taille)
11 Dividendes
12 Enveloppes fiscales
13 Courtiers / Frais
14 Short / Long
15 Marge / Levier
16 Devises
17 Nano / Micro / Small / Mid / Big Caps
18 Règle des 3-4% ? / DCA « à l’envers » ?
19 Immobilier
20 Mouvements / Louche
21 Mur Carré / Nombre de lignes
22 Mesures anti «couteau qui tombe»
23 Mesures anti vieillissement
Je pose la question de façon abrupte : le Buy & Hold c’est pour toujours, ou «juste» pour longtemps ? Autrement dit, est ce qu’il faut, à un moment, couper les lignes les plus anciennes, ou est ce qu’il faut se traîner pour l’éternité une longue queue de comète constituée de vieilleries ?
J’ai pu lire chez les uns ou les autres les deux approches, sans qu’il apparaisse clairement d’avantage pour l’une ou l’autre.
La question a moins de sens en phase de constitution de portefeuille, puisque l’apport continu de sang frais contribue à maintenir un « âge moyen » modéré. Mais en phase de consommation (en l’absence d’apport) la tendance structurelle au vieillissement n’est elle pas une cause fondamentale de sous-performance ?
Il n’est question de faire du jeunisme à tout prix, ou de pratiquer une euthanasie systématique au-delà d’un certain âge, mais juste de faire tourner un peu les effectifs.
Je ne l’ai pas encore fait (ma plus ancienne ligne a été initiée en 2007 … avec une performance de x 18 , soit environ 23 % par an, ce qui illustre bien que l’ancienneté n’est pas du tout antinomique avec la performance ) mais c’est quand même quelque chose qui me trotte dans la tête.
Des erreurs, on en fait nécessairement beaucoup quand on fait du stock picking. Au bout de combien de temps faut il tirer les conséquences de ses mauvais choix et abandonner les lignes zombies ? Un an ? 5 ans ? 10 ans ? Jamais ? Et sur quels critères ? Les performances passées ? Les perspectives (pour autant que je sois capable de les évaluer) ?
Beaucoup de questions ouvertes … et sans réponse évidente, ce serait trop facile, forcément !
Je pense que je vais commencer l’année prochaine à appliquer une règle qui pourrait ressembler à :
Se séparer tous les ans de 10% de ses lignes initiées il y a plus de 10 ans ( s’il y en a au moins 3).
Justement, mes 3 plus anciennes lignes de mon PEA ont été initiées en 2007, 2009 et 2011. Je ne sais pas encore exactement sur quels critères je vais devoir en éliminer une.
Choisir, c’est renoncer. Ça me semble pourtant infiniment plus facile de choisir une nouvelle ligne à acheter quand on fait du stock picking, que d’en choisir une à éliminer quand on fait du nettoyage.
A suivre :
Acheter
Vendre
Renforcer
Alléger
Conclusion
Asinus ad lapidem non bis offendit eundem
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#145 21/09/2021 20h57
- Selden
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Bonjour Asinus,
Beaucoup de questions ouvertes … et sans réponse évidente, ce serait trop facile, forcément !
Du coup pourquoi agir? Pourquoi potentiellement se priver d’une ligne qui fait 23% par an depuis Mathusalem?
Dans le doute, mieux vaut-il pas ne rien faire, surtout si les fondamentaux sont toujours là?
Bien à vous
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5 #146 22/09/2021 12h54
Au sujet de ce portefeuille et de sa gestion.
1 Objectif patrimonial global
2 Objectif d’allocation
3 Titres vifs / ETFs / Fonds / options ?
4 Objectif de répartition du portefeuille
5 Brut / net … Fiscal / Social
6 Fiscalité
7 Mesure de la performance
8 Parangonnage (Benchmarking) (1/2)
9 Parangonnage (Benchmarking) (2/2)
10 Quantité (réflexions sur la taille)
11 Dividendes
12 Enveloppes fiscales
13 Courtiers / Frais
14 Short / Long
15 Marge / Levier
16 Devises
17 Nano / Micro / Small / Mid / Big Caps
18 Règle des 3-4% ? / DCA « à l’envers » ?
19 Immobilier
20 Mouvements / Louche
21 Mur Carré / Nombre de lignes
22 Mesures anti «couteau qui tombe»
23 Mesures anti vieillissement
24 Acheter / Vendre … Renforcer / Alléger
Du coup, tout ce qui a été précédemment posé ( l’activité volontairement minimaliste, le principe du mouvement mensuel unique, la taille de celui-ci, l’objectif du mur carré, les mesures anti couteau qui tombe ou anti vieillissement ) se décline tout naturellement de la façon suivante :
Vendre
Jamais, sauf opérations capitalistiques qui ne laissent que rarement la possibilité de faire un choix (OPA, retrait de la cote, fusion), mais qui sont rares ( j’en ai eu 4 en tout ces 3 dernières années), et sauf opération anti-vieillissement ( encore plus rares : si j’en reste à ce que j’ai en tête, je n’en ferai qu’une ces trois prochaines années).
Alléger
Pas souvent. Mais quand même, le mur carré impose aussi qu’on enlève un cube si une des piles est beaucoup trop haute (deux fois plus haute que la largeur du mur. Autrement dit, j’allège si et seulement si une ligne pèse plus que 2000 x nb de lignes de la poche.
Par exemple, cette année, sur le PEA (15 lignes) j’ai allégé le titre Delta Plus dont le poids était à plus de 30 K€.
Mais bon, là-aussi, c’est rare. Je ne l’ai fait que 4 fois en tout ces 3 dernières années.
Renforcer
C’est ce que j’ai majoritairement fait jusqu’ici. Mais ça, c’était avant, quand j’alimentais en carburant chacune des poches avec une pompe à gros débit. Petit à petit, ça devrait se calmer.
Renforcer, c’est simple et mécanique : si on a suffisamment de cash, on renforce (une seule fois par an et par ligne) les plus petites lignes : celles qui sont plus « basses » que la hauteur du mur carré. Sans toutefois toucher à celles qui sont frappées par les mesures anti couteau qui tombe … qui devront sans doute attendre l’année suivante.
Acheter
Uniquement une fois avoir renforcé tout ce qu’il pouvait l’être, on peut envisager, s’il reste du cash, se constituer une nouvelle ligne.
Depuis plusieurs années j’utilise le screener du Financial Times, pré-réglé sur les filtres GARP (Growth At a Reasonable Price ). Ça restreint très largement l’univers des possibles, mais c’est justement ce dont j’ai besoin pour ne pas me noyer dans l’immensité de la cote. Avec exactement les mêmes critères, c’est étonnant de voir à quel point le choix est extrêmement réduit en France et en Espagne, un peu plus large aux US, et qu’on a presque l’embarras du choix en Turquie et en Pologne.
25 Conclusion
J’ai initié ce petit exercice il y a environ un mois. Je ne pensais pas qu’il allait m’être aussi difficile, parfois, d’exprimer mon cheminement de façon claire. C’est une des grandes vertus de l’écriture : on pense que ses idées sont limpides, mais au moment de rédiger on mesure la distance qui sépare les opinions du texte.
Vous êtes nombreux à m’avoir soutenu, challengé, corrigé, je vous en remercie.
Je ne sais pas si certains sujets ont pu être d’une quelconque utilité pour vous, mais ce qui est certain, et je le dis de façon assez égoïste, c’est que ce petit travail a surtout été bénéfique pour moi. Je pense avoir beaucoup appris, rien qu’en faisant l’effort d’écrire ce que je pensais savoir.
Dernière modification par Asinus (22/09/2021 19h16)
Asinus ad lapidem non bis offendit eundem
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#147 02/10/2021 11h18
Bonjour,
Octobre 2021 - Bilan n° 55
Boum, pour le premier mois où je commence à taper dans la caisse pour remplir mon frigo, je perds 3 %. Je m’en doutais un peu, mais ces pourtant modestes variations mensuelles sont un tout petit peu plus difficiles à encaisser quand on n’a plus de revenus. Et qu’on se rend compte qu’elles représentent environ 9 mois de "train de vie".
1 Poche Eiffage
Retiré 4 000 €
Total net : 544 900 €
Performance nette fiscale/sociale depuis le début d’année : +12.89 %
Performance nette fiscale/sociale moyenne annuelle depuis 12 ans (1er janvier 2010) : + 8.43 % (moyenne géométrique ).
2 Poche France
2a PEA
Ni versement, ni retrait.
Vendu une louche (2 000 €) de DAX = 14 x 144.18 € = 2 012 €
Mis une louche (2 000 €) sur une nouvelle ligne Guillemot (GUI) = 167 x 12 € = 2 004 €
Pourquoi Guillemot ? Parce que c’est la seule ligne qui ressort aujourd’hui du screener GARP du Financial Times.
Total net : 225 300 €
( compte tenu des 17.2% de prélèvement sociaux sur les 127 200 € de PV latente puisque j’ai progressivement alimenté ce PEA - ouvert en 2007 - avec 120 000 € ).
Performance nette fiscale/sociale depuis le début d’année : +24.35 %
Performance nette fiscale/sociale moyenne annuelle depuis 12 ans (1er janvier 2010 ) : + 9.40% (moyenne géométrique ).
2b PEA PME
Ni versement, ni retrait.
Je n’ai plus de munitions.
Micro-achat sur sur Voyageurs du Monde (ALVDM) : 1 x 81.60 € = 82 € (septembre)
Micro-achat sur sur Hitechpros (ALHIT) : 6 x 16.20 € = 97 € (octobre)
(juste pour éviter les scandaleux "frais d’inactivité" de 5€/mois d’EasyBourse en cas d’absence de mouvement dans le mois)
Total net : 37 100 €
( compte tenu des 17.2% de prélèvement sociaux sur les 3 700 € de PV latente puisque j’ai progressivement alimenté ce PEA-PME - ouvert en 2017 - avec 34 000 € )
Performance nette fiscale/sociale depuis le début d’année : + 16.34 %
Performance nette fiscale/sociale moyenne annuelle depuis 4 ans (1er janvier 2018) : + 0.53 % ( moyenne géométrique )
3 Poche Europe ( Espagne / Pologne / Turquie )
3a PEE :
Retiré 2 800 €
22 500 € net
Performance nette fiscale/sociale depuis le début d’année : + 18.59 %
Performance nette moyenne annuelle depuis 12 ans (1er janvier 2010 ) : +6.26 % (moyenne géométrique ).
3b Titres vifs
Versé 3 000 €
DeGiro interdit toujours de passer des ordres d’achat en Turquie.
J’ai ouvert une troisième ligne en Pologne, sortie du screener GARP du Financial Times :
Mis (1 500 €) en Pologne sur Centrum Nowoczesnych Technologii (CNT) = 375 x 18.30 zł = 1 495 €
L’ Allocation sur marge est portée à 21.000 €. Et j’ai onc renforcé la ligne Stoxx600 de 10 ETF = 10 x 198.97 € = 1 990 €, de sorte que le PR de cette ligne ( 20 492 €) reste "collé" à celui de ma marge.
J’ai mis un peu de couleurs, aussi :
(Ca va encore, question visibilité ?)
Total net : 95 300 € (compte tenu de la flat tax à 30 % sur les 20 800 € de PV latente )
Versé 72 000 € depuis l’ouverture mars 2017
Performance nette fiscale/sociale depuis le début d’année : - 0.47 %
Performance nette fiscale/sociale moyenne annuelle depuis 4 ans (1er janvier 2018) : + 9.28 % (moyenne géométrique)
4 Poche US
Versé 2 000 €
Dividendes Williams Sonoma (WSM) = 4 €
Dividendes Diamond (DHIL)= 4 €
Remis une louche (1 200 €) sur Transportadora de Gas (TGS) qui est ressortie de la zone interdite, celle des couteaux qui tombent.
255 x 5.54 USD = 1 994 €
Total net = 100 100 € ( compte tenu de la flat tax à 30 % sur les 26 500 € de PV latente )
Versé 56 000 € depuis ouverture novembre 2016
Performance nette fiscale/sociale depuis le début d’année : + 62.20 %
Performance nette fiscale/sociale moyenne annuelle depuis 5 ans (1er janvier 2017 ) : +9.81% (moyenne géométrique ).
Récapitulatif :
Performance nette fiscale/sociale depuis le début d’année : + 17.55 %
Performance nette fiscale/sociale moyenne annuelle depuis 12 ans (1er janvier 2010 ) : + 9.12% (moyenne géométrique ).
Présentation désormais sur un rythme alterné : 4 ans / 3 ans
Un coup d’œil sur l’évolution séparée des quatre poches sur 4 ans (avec un plus haut sur la poche US ) :
La même, en cumul :
Asinus ad lapidem non bis offendit eundem
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#148 14/10/2021 19h32
Bonjour,
en marge ( c’est le cas de le dire ) de mon rapport mensuel et de mes élucubrations, je vais faire un point particulier sur mon expérience annuelle du levier.
J’ai commencé il y a un an Message 69 à demander un peu d’allocation sur marge DeGiro.
Ca a commencé avec 12 000 €, puis un an après j’en suis à 21 000 €.
J’ai, comme expliqué souvent, fait un truc qui n’a aucun sens financièrement : affecter l’intégralité de mon allocation sur un seul support, différent du reste de mon portefeuille en titres vifs : un ETF Lyxor Stoxx600 (Code MEUD), dont j’essaye d’égaliser le prix de revient ( ouh, le vilain mot ) avec l’allocation.
Pour info, le coût de l’allocation en euros, chez DeGiro, c’est 1.25% par an. On va dire 1 millième par mois, pour faire simple.
Petit bilan après un an :
Bon, bah tant que je gagne, je joue.
Edit : Correction d’erreur sur le cumul des frais de marge
Dernière modification par Asinus (15/10/2021 12h45)
Asinus ad lapidem non bis offendit eundem
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#149 06/11/2021 12h05
Bonjour,
Novembre 2021 - Bilan n° 56
Un bon mois, dans l’absolu. Le portefeuille prend 5% malgré une grosse ponction de 7 000 €. Et pourtant, il n’y a globalement pas de surperformance, c’est juste la conséquence de l’euphorie générale.
+76 % net/net YTD sur la poche US, c’est vraiment étonnant, pour des actions qui sont tout sauf des meme stocks ! Heureusement que la Turquie est là, contribuant à elle seule à la "normalité" de la performance globale du portefeuille.
1 Poche Eiffage
Retiré 8 000 €
Total net : 565 300 €
Performance nette fiscale/sociale depuis le début d’année : +19.72 %
Performance nette fiscale/sociale moyenne annuelle depuis 12 ans (1er janvier 2010) : + 8.96 % (moyenne géométrique ).
2 Poche France
2a PEA
Ni versement, ni retrait.
Vendu une louche (2 000 €) de DAX = 14 x 145.06 € = 2 031 €
Dividendes Capelli (CAPLI) = 336 €
Dividendes Gaztransport (GTT) = 39 €
Mis une louche (2 000 €) sur une nouvelle ligne Bassac (BASS) = 30 x 65.80 € = 1 974 €
Pourquoi Bassac ? Parce que c’est une des seules lignes que je ne possède pas déjà qui ressort aujourd’hui du screener GARP du Financial Times.
Et puis, en application du chapitre 23 Mesures anti vieillissement, j’ai procédé à un peu de nettoyage :
J’avais 3 lignes de 10 ans ou plus :
Delta Plus Group (Ligne initiée en 2007) Perf moyenne annuelle sur 14 ans = 23.44 % !
Herige (Ligne initiée en 2011) Perf moyenne annuelle sur 10 ans = 4.51 %
Pizzorno (Ligne initiée en 2009) Perf moyenne annuelle sur 12 ans = 7.38 %
J’ai donc viré la moins performante : Herige
J’ai vendu mes 347 titres en 15 jours, par petites touches, entre 49.40 € et 46.81 €.
J’ai la flemme de calculer un cours moyen, on va dire en gros 347 x 48 € = 16 656 €
Me voilà donc avec la cartouchière bien garnie pour aller jusqu’à l’automne 2022.
Total net : 240 100 €
( compte tenu des 17.2% de prélèvement sociaux sur les 145 000 € de PV latente puisque j’ai progressivement alimenté ce PEA - ouvert en 2007 - avec 120 000 € ).
Performance nette fiscale/sociale depuis le début d’année : +32.51 %
Performance nette fiscale/sociale moyenne annuelle depuis 12 ans (1er janvier 2010 ) : + 9.98% (moyenne géométrique ).
2b PEA PME
Ni versement, ni retrait.
Je n’ai plus de munitions.
Micro-achat sur Hitechpros (ALHIT) : 6 x 16.20 € = 97 €
(juste pour éviter les scandaleux "frais d’inactivité" de 5€/mois d’EasyBourse en cas d’absence de mouvement dans le mois)
Total net : 38 300 €
( compte tenu des 17.2% de prélèvement sociaux sur les 5 200 € de PV latente puisque j’ai progressivement alimenté ce PEA-PME - ouvert en 2017 - avec 34 000 € )
Performance nette fiscale/sociale depuis le début d’année : + 20.11 %
Performance nette fiscale/sociale moyenne annuelle depuis 4 ans (1er janvier 2018) : + 1.33 % ( moyenne géométrique )
3 Poche Europe ( Espagne / Pologne / Turquie )
3a PEE :
Ni versement, ni retrait.
23 700 € net
Performance nette fiscale/sociale depuis le début d’année : + 24.84 %
Performance nette moyenne annuelle depuis 12 ans (1er janvier 2010 ) : +6.72 % (moyenne géométrique ).
3b Titres vifs
Versé 1 000 €
DeGiro interdit toujours de passer des ordres d’achat en Turquie.
Dividendes Ebro Foods (EBRO) = 57 €
Dividendes Miquel y Costas (MCM) = 28 €
Vente de droits Miquel y Costas (MCM) = 1 242 €
Split Vestel Beyaz (VESBE) x 8.42
Vente de droits Vidrala (VID) = 66 €
J’ai ouvert une troisième ligne en Pologne, sortie du screener GARP du Financial Times :
Mis une louche (1 500 €) en Pologne sur Dom Development (DOM) = 52 x 130 zł = 1 481 €
L’ Allocation sur marge reste à 21.000 €.
(Ca va encore, question visibilité ?)
Total net : 97 000 € (compte tenu de la flat tax à 30 % sur les 21 600 € de PV latente )
Versé 73 000 € depuis l’ouverture mars 2017
Performance nette fiscale/sociale depuis le début d’année : + 0.27 %
Performance nette fiscale/sociale moyenne annuelle depuis 4 ans (1er janvier 2018) : + 9.48 % (moyenne géométrique)
4 Poche US
Ni versement, ni retrait.
Dividendes Lam Research (LRCX)= 11 €
Dividendendes Tecnoglass (TGLS)= 18 €
Vente une louche ( 1 200 €) Tecnoglass (TGLS) = 53 x 25.91 $ = 1 180 €
J’ai ouvert une 12ème ligne, sortie du screener GARP du Financial Times :
Mis une louche (1 200 €) sur Worthington Industries (WOR) = 25 x 54.82 USD = 1 191 €
Total net = 108 700 € ( compte tenu de la flat tax à 30 % sur les 37 600 € de PV latente )
Versé 56 000 € depuis ouverture novembre 2016
Performance nette fiscale/sociale depuis le début d’année : + 76.09 %
Performance nette fiscale/sociale moyenne annuelle depuis 5 ans (1er janvier 2017 ) : +11.63% (moyenne géométrique ).
Récapitulatif :
Performance nette fiscale/sociale depuis le début d’année : + 24.37 %
Performance nette fiscale/sociale moyenne annuelle depuis 12 ans (1er janvier 2010 ) : + 9.64% (moyenne géométrique ).
Présentation désormais sur un rythme alterné : 4 ans / 3 ans
Un coup d’œil sur l’évolution séparée des quatre poches sur 3 ans (avec un plus haut sur les poche France et US ) :
La même, en cumul ( et au plus haut) :
Asinus ad lapidem non bis offendit eundem
Hors ligne
#150 19/11/2021 11h07
Bonjour,
DeGiro vient d’annoncer que le coût de l’allocation sur marge en euros passe de 1.25% à 3% par an.
Rien que ça !
Comme j’avais isolé l’utilisation de la marge sur un seul support : un etf Eurostoxx600, j’ai vendu ce matin tout ce qui est nécessaire pour ramener mon compte cash en positif, et à partir de décembre, ma nouvelle allocation sur marge sera nulle.
Ma petite expérience du levier aura duré assez peu de temps : 14 mois. Mais bon, j’y ai pris goût, alors je vais songer à passer (partiellement et progressivement) chez IB.
Asinus ad lapidem non bis offendit eundem
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