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Quelle est la tendance à 5-10 ans de l'immobilier parisien ?
Hausse forte : 5-10% an | 6% - 17 | |||||
Hausse à hauteur de l'inflation | 19% - 47 | |||||
Stabilité des prix, mais perte "lente" avec l'inflation | 27% - 67 | |||||
Chute de 10-15%, puis perte "lente" avec l'inflation | 38% - 94 | |||||
Chute forte, de 45% en 3-4 ans | 7% - 19 | |||||
#26 14/01/2013 08h27
- VerbalKint
- Membre (2010)
- Réputation : 83
“INTP”
thomz a écrit :
Pp a écrit :
L’idée d’une "bulle de crédit parfaitement contrôlée" n’est-elle pas envisageable?
Tant que l’attribution du credit est en phase avec la solvabilite des emprunteurs, la bulle n’est pas arrivee a son stade d’implosion.
C’est d’autant plus vrai que les critères d’attributions des crédits immos des banques en France (initialement plus stricts que dans beaucoup d’autres pays) se sont nettement durcies semble-t-il depuis le début de la crises financières (2007/2008), comme par exemple le retour a des exigences d’apport "raissonables" (15/20%), une regard accrue sur la "qualités" des emprunteurs, etc…
NB: je parle des emprunts immos des particuliers, de M. et Mme Tout-le-monde… mais évidemment pas des investisseurs immos, foncières, etc… qui du manière ou d’une autre influencent aussi le marché.
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#27 14/01/2013 14h15
- Sinclair
- Membre (2011)
- Réputation : 39
thomz a écrit :
Le propre d’un krach, c’est justement de venir au moment où la foule s’y attend le moins;
Sur un marché financier, oui, car une panique peut envoyer l’indice à -30% dans la journée. Sur un marché immobilier, il y a une inertie énorme, et le krach prend une forme très différente, à se demander même si le terme est vraiment approprié. Dégonflement de la bulle serait une image plus pertinente.
thomz a écrit :
qui que vous interrogiez ces jours-ci, attendez-vous partout à la même réponse - l’immobilier est monté à des niveaux délirants, il ne peut que baisser.
Une hypothèse : le retournement a eu lieu il y a déjà plusieurs mois peut-être un an, la spirale baissière est enclenchée depuis lors (étape 1 - effondrement des transactions), la majorité en a désormais conscience (notamment parce que les agents immobiliers aux abois poussent depuis peu les vendeurs à la baisse pour regonfler les volumes), la purge serait alors irréversible (la croyance collective ayant basculé).
thomz a écrit :
ne faut-il pas techniquement qu’il y ait au préalable une bulle de crédit devenue incontrolable?
La bulle de crédit a bien eu lieu, non spécifique au marché immo français, causée par les taux directeurs très bas des banques centrales. Et cette bulle est sous contrôle très relatif à mon sens… Et il y a bien resserrement des conditions d’octroi.
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#28 14/01/2013 15h19
- coyote
- Membre (2011)
- Réputation : 141
La bulle est bien en train de se dégonfler rapidement.
Nous avons effectuée une transaction fin 2010
( suite à construction, notre precedent projet en 2008 était tombé a l’eau )
On part du prix estimé par notaire et 3 agence en 2008 : Ecart MAX 3%)
Ensuite en estimation 2010 :
- Ecart agences : de -35% a -10%
- Notaire : -20%
Vente réalisée avec -17% par rapport aux estimations 2008 ( et je ne regrette pas )
Nos acheteurs pensait faire une opération blanche ( augmenter sa surface de 20%)
avec seulement les frais ( notaire+ agences ). Leur derniére annonce PAP annoncait une reduction de prix de 20%
Mon notaire vient de diviser les effectifs de son officine par 2 et
operé un regroupement avec une autre officine pour mutualiser ses couts.
Je ne sais pas comment sont faites les statistiques, mais chez nous c’est assez facile
dans notre gros village, nous avons plus de 200 pavillons sur le même modèle datant
des années 70. Et bien en 2 ans, ils ont tous perdu 25%.
Officiellement, les statistiques donnent un leger recule des prix de -7% a -3%
(sur les différentes publications).
Dans la réalité, quand on parle de 20%/25% avec des professionnels,
ils nous répondent qu’on est dans le vrai, mais il ne faut pas effrayer….
PS : Nous sommes dans une communauté urbaines de 200000 habitants
et effectivement les prix du centre ville se maintiennent, mais ce sont les seuls…
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#29 14/01/2013 15h28
- andreiev
- Membre (2012)
- Réputation : 15
coyote a écrit :
PS : Nous sommes dans une communauté urbaines de 200000 habitants
et effectivement les prix du centre ville se maintiennent, mais ce sont les seuls…
Merci de votre retour, mais je dirais que cette dichotomie centre des grandes villes / reste du pays est "toute la question".
Les prix semblent baisser fortement dans les campagnes et les villes moyennes en général (bien qu’il s’agisse pour l’instant plus de retours du terrain divers et de la communication des agents immobiliers que de statistiques avérées), mais pas à Paris ni dans le centre des grandes villes.
Est-ce une divergence durable ou un simple "retard" des grandes villes ?
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#30 14/01/2013 15h48
- coyote
- Membre (2011)
- Réputation : 141
Je n’ose pas imager le prix dans les campagnes assez "lointaines", nous ne sommes qu’a 5kms du centre ville et desservi par les bus…
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1 #31 14/01/2013 15h52
- GoodbyLenine
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Fructif a écrit :
En 1990 il y a pas eu de crise de Crédit et pourtant, qu’on l’appelle Krach ou pas, ça a sacrément baissé.
Selon Marché immobilier français ? Wikipédia , "Entre 1987 et 1991, les prix de l’immobilier se sont envolés principalement à Paris, en région parisienne et sur la côte d’azur avec une spéculation importante des marchands de biens" et il me semble que c’est bien quand ces marchands de biens n’ont plus trouvé à se financer à crédit que la bulle à éclaté.
Actuellement, on n’a pas un ensemble d’acteurs qui aient fait comme les marchands de biens avant la crise de 1990 (à savoir s’endetter au maximum pour gagner vite en faisant monter les prix, et en escomptant revendre avec plus-value pour rembourser). On a plutôt une multitude de propriétaires qui ont pris (généralement) un emprunt pesant certes lourdement sur leurs revenus pour pas mal de temps, mais qui souvent habitent le bien, ou le financent largement par les loyers qu’il rapporte (et n’ont pas besoin de revendre avec plus-value pour survivre financièrement).
La situation est différente. Mais ce n’est bien sur en rien une assurance anti-baisse de l’immobilier.
Le grand public commence à prendre conscience que la maxime "l’immobilier ne baisse jamais" n’est pas exacte. Ce n’est pas forcément un mal, et ça ne devrait pas faire de mal à d’autres investissements largement délaissés ces dernières années.
J'écris comme "membre" du forum, sauf mention contraire. (parrain Fortuneo: 12356125)
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#32 14/01/2013 16h39
- Job
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coyote a écrit :
dans notre gros village, nous avons plus de 200 pavillons sur le même modèle datant des années 70.
Sauf erreur, c’est ce qu’on a appelé des "Chalandonnettes" du nom du ministre Chalandon !
Ericsson…! Qu'il entre !
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#33 14/01/2013 17h17
- coyote
- Membre (2011)
- Réputation : 141
merci pour la culture, je ne savais pas ce qu’est une chalanonnette
( google étant mon ami).
Mais non, même si l’esprit est le même, le catalyseur etait un grand industriel francais,
qui a pris les choses en main pour pouvoir avoir des ouvriers "proches" de sa grosse usine.
(beaucoup plus petite depuis.. 80% plus reduite )
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2 #34 14/01/2013 17h34
- ChevalierdAven
- Membre (2012)
- Réputation : 62
A mon sens le marche parisien ne peut connaitre qu’une baisse importante dans les 5 ans a venir, probablement superieure a 25% par rapport au pic.
1) Le papy boom est un facteur demographique fort et largement sous-estime. En 2007, pour la premiere fois depuis 1945, la cohorte du nombre des plus de 55 ans a depasse le nombre des 18-55 ans. Pour faire simple, on est plutot au sens statistique acheteurs jeune (fondation et agrandissement du foyer) et plutot vendeur (plus d’enfants a charge, maison de retraite, deces) passe 55 ans. Ce phenomene va s’amplifier progressivement et la bascule va se faire avec des dizaines de milliers d’individus par an. Cela va forcement jouer un role baissier sur lequilibre offre/demande du marche parisien.
2) l’environnement du marche du travail et la fiscalite n’incitent absolument pas a l’optimisme qui est necessaire a l’execution de projets immobiliers -forcement tres long terme et tres illiquides et qui pour lecrasante majorite constituent le plus gros poste de depense du budget et le plus gros achat d’une vie.
3) le marche a grimpe depuis 20 ans de facon excessive avec une acceleration absolument inouie en 2009. Je rappelle que cette periode a vu les prix double ou triple, et qu’en 2009 la hausse fut de 40% dans les meilleurs quartiers alors que la crise financiere battait son plein.
4) la valeur relative de l’investissement immobilier est tres pauvre a Paris. On degage typiquement du 1.5-2.5% en rendement net avec une pression fiscale qui augmente bcp plus vite que les loyers. C’est d’autant plus mediocre que les perspectives de gains en capital ont fait pschitt. Qui peut serieusement imaginer des prix superieurs a 13,000/15,000 euros pour la moyenne des prix du m2 dans le 5eme, 6eme, 7eme?
Comment ne pas envisager dans ces conditions une baisse de 30% a 40%, un chiffre absolu qui choque mais apres tout qui ne serait qu’un modeste repli car on reviendrait sur les prix de 2008!
Qui etaient deja astronomiques.
"He who lives by the crystal ball will eat shattered glas." Ray Dalio
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#35 15/01/2013 21h20
- BorderLine
- Membre (2011)
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Thinkpad a écrit :
Et pour info la population de Paris IM diminue depuis un bon moment
Démographie de Paris ? Wikipédia
Quand a l’ile de France le rythme de progression est stable depuis plusieurs dizaines d’annees.
Donc la seule demographie ne peut pas expliquer la flambee des prix des 15 ans passes.
Quand aux prix de Londres ou Tokyo, pardon mais on s’en fiche royalement … quel impact peuvent ils avoir sur les prix Parisien ?! je n’ai jamais compris pourquoi on comparait des choux et des carottes.
Thinkpad
PS: je suis un baissier immo convaincu
Ça fait 15 ans que la démographie ne baisse plus mais augmente….
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1 #36 16/01/2013 17h14
- Fructif
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#37 16/01/2013 18h10
- Ricklatrick
- Membre (2012)
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un certain nombre de conditions sont réunies pour une baisse des prix, en particulier à Paris où la hausse a sans doute été la plus forte et les prix les plus élevés.
le marché a été alimenté, je pense, depuis les dernières années par :
une hausse assez importante je pense des postes que l’on trouve avant tout à Paris : consultants, avocats d’affaires, SSII, sièges. ces bataillons ont grossi par rapport au reste de la France et nourri, par leur pouvoir d’achat, la demande et donc la hausse sur le marché.
le niveau des taux d’intérets en baisse continue depuis des années : on emprunte aujourd’hui autour de 3% et c’est du jamais vu, sans compter que les banques ont accordé des durées de pret plus longues, que l’on ne connaissait pas par le passé.
des évolutions sociologiques non négligeables : on est plus longtemps et plus souvent célibataire, divorcé, re en couple, etc. et ces "pratiques" nécessitent plus de logements, donc font monter les prix.
je ne sais pas de quoi demain sera fait, mais il me semble par contre assez certain que si la BCE et par ricochet les banques commerciales augmentent leurs taux, ce sera un signal très fort qui entrainera le marché à la baisse significativement.
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#38 16/01/2013 22h18
- ZX-6R
- Membre (2011)
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ChevalierdAven a écrit :
, et qu’en 2009 la hausse fut de 40% dans les meilleurs quartiers alors que la crise financiere battait son plein.
Je ne sais pas d’ou vous sortez ça, mais j’ai précisément acheté en 2009 et la hausse il me semble n’a pas dépassé 20-25% dans le centre.
Plus généralement, vous ne parlez pas des dizaines de milliers de célibataires / couples qui vivent en banlieue proche et achèteront à Paris dès qu’ils pourront le faire. Ca sera un amortisseur formidable à la baisse, à mon avis.
Left the Rat Race in 2013
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#39 16/01/2013 22h26
- GoodbyLenine
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Pour ma part, je suis en proche banlieue, et les prix y ont monté en partie surtout parce que les acheteurs typiques sont des personnes qui viennent de Paris (vendeur, ou quittant leur location) en faisant une concession sur la localisation, parce que les prix (d’achat ou de location) ne leur sont plus accessibles à Paris, pour un bien de la taille de ce qu’ils cherchent (j’ai même un voisin qui est … agent immobilier dans une agence sur Paris).
Nul doute que s’ils peuvent retrouver un bien similaire à un prix accessible sur Paris, ils seront intéressé… Il y a en effet une réserve de demande, qui devrait amortir une éventuelle chute des prix.
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#40 16/01/2013 22h38
- louanda
- Membre (2012)
- Réputation : 1
Bonsoir à tous,
Il faut croire que ce fil semble passionner tout le monde, vu le nombre de vote en quelques jours et de réponse.
Pour ma part, je serais tellement heureux si les prix baisse à Paris… mais j’ai arrêté de croire au père noël… Encore une fois, la demande est et restera supérieur à l’offre ; en France le principal bassin de l’emploi est ici (malheureusement) et si baisse des prix il y a, elle sera largement inférieur au reste de la France.
Néanmoins, si il y a une baisse des prix, je me pose la question concernant les loyers. Cette baisse des prix sera t-elle répercutée aussi sur les loyers ou non ?
Et si oui, vous pensez dans les même proportions ?
merci de vos réponses
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#41 16/01/2013 22h41
- ZX-6R
- Membre (2011)
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Je ne pense pas car les baux en cours ne seront pas revus à la baisse. Seuls les nouveaux loyers seront impactés, et je pense que cet impact se traduira par une stagnation des loyers, mais certainement pas par une baisse (contrairement à la province)
Left the Rat Race in 2013
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#42 16/01/2013 23h49
- Bistouky
- Membre (2012)
- Réputation : 18
explication sur mon dernier post:
réponse à fBistouky,
Je ne suis pas sûr d’avoir compris ?
Vous voyez une augmentation des beaux biens et une diminution des biens "moyens moins" ?
Non pas tout à fait:
Je dis que "paris sera toujours paris" et que les régles de l’immobilier sont valables en période difficile.
(emplacement,emplacement,emplacement)
Donc vu sur la tour eiffel, ile st louis, etc….c’est mondialement recherché.( secteur du luxe?)
L’appartement mal placé et bruyant devient tout simplement invendable et n’entre plus dans aucune statistique. ( ou alors part au locatif)
Il y a une expression vulgaire qui dit qu’on reconnait une période de bulle quand "le fumier" commence à ce vendre.
Cette période est déjà derriére nous ( pic en 2007/2008). Depuis les gens continuent à acheter car le probléme est structurel, mais ils ont le temps, sélectionnent et négocient.
Les biens rares et de trés bonnes qualités , eux, ne baissent pas et se vendent dans la semaine au lieu de se vendre dans la journée.
En 2006,j’ai aidé un ami à vendre un appartement (loué) à toulouse ( franchement moyen) petite annonce=50 appels dans la journée, visite collective le soir 20 personnes, surenchére des agences sur le prix une fois le rendez vous de compromis pris.Du grand n’importe quoi !
Là , c’était la bulle !
Si vous espérez revoir les appartements de paris au prix de 2002, franchement vous révez.
Paris est 2 fois cher que bruxelles , parce Paris a un rayonnement international et fait réver les asiatiques comme les américains.
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#43 17/01/2013 07h03
- Fructif
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Bistouky,
Je crois que l’on se fait de fausses idées sur :
- l’immobilier de luxe
- les acheteurs étrangers
Dans cet article du Monde on peut lire :
L’immobilier parisien de luxe connaît (aussi) la crise …
"dans la capitale, le marché est sérieusement grippé, confie Philippe Chevalier, directeur chez Emile Garcin, l’un des principaux intervenants du secteur. Les vendeurs campent sur leur position et refusent d’admettre la réalité : les prix ont baissé. Il faudrait qu’ils revoient leurs prétentions d’environ 15 % pour débloquer la situation"
"Au-delà de 3 millions d’euros, il n’y a plus d’acheteurs français", explique M. Tzipine. Or, les riches étrangers, qui représentaient jusqu’à 60 % des acheteurs avant la crise, seraient devenus très frileux depuis l’élection de François Hollande. Un autre phénomène accélère l’engorgement du marché : de nombreux candidats à l’expatriation pour des raisons fiscales cherchent à céder leur résidence principale avant leur départ.
A Paris, les prix du très haut de gamme seraient actuellement inférieurs d’au moins 10 % à ceux en vigueur à Londres ou à New York. Pas sûr que cela suffise à convaincre les acheteurs internationaux de revenir s’installer sur les bords de la Seine.
Je suis d’accord, ce n’est que la presse mais bon…
En revanche, je suis d’accord pour dire qu’il y a pas mal de gens qui sont dans les starting blocs pour acheter dans le centre de Paris si ca baisse !
… mais je crois aussi à la psychologie de foule, et quand les gens vont s’apercevoir que ça peut baisser… ca peut faire très mal
Dernière modification par Fructif (17/01/2013 07h56)
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#44 17/01/2013 07h55
- ZeBonder
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Bistouky a écrit :
Paris est 2 fois cher que bruxelles , parce Paris a un rayonnement international et fait réver les asiatiques comme les américains.
FAUX, Bruxelles a beaucoup plus de rayonnement international que Paris, il n’y a qu’à voir le nombre impressionnant de diplomates, l’Europe et ses 80 buildings, l’OTAN, Eurocontrole …
L’immobilier est plus bas à Bruxelles parce qu’on n’est pas à la même échelle ( il y a dans toute la région Bruxelloise 1 million d’habitants, dont 30% d’étrangers ), parce qu’il n’y pas vraiment de banlieue contrairement à Paris donc il y a encore beaucoup d’espaces pour construire autour de Bruxelles sans oublier que les loyers en Belgique sont très faiblement imposés et il n’y a pas d’APL donc les propriétaire se goinfrent moins.
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#45 17/01/2013 08h26
- lise35
- Membre (2012)
- Réputation : 1
curieusement et contrairement à la majorité d’entre vous , je ne crois pas du tout en une baisse du prix des logements ( de qualités je precise ) sur Paris .
la demande est si forte que les prix se maintiennent à des niveaux exorbitant que seul une poignée de privilegiées pourront se permettre d’acquerir .
je ne dis pas que c’est normal , mais c’est quand même la trsite realité .
Paris va devenir une ville pour riche français ( il en reste ) ou pour etranger fortunés .
apres , on peut attendre le train de la baisse des prix avant d’investir mais , à ce rythme , on peut l’attendre longtemps et ne jamais le voir passer .
effectivement , l’immobilier monte depuis 15 - 20 ans avec une legere stagnation ( voir baisse) depuis 2008( alors qu’on nous avait annoncé une chute severe )
alors , oui , ça grimpera pas jusqu’au ciel , mais je pense contrairement à la majorité que depuis la stagnation des prix , il faut peut etre en profiter pour acheter avant , une nouvelle augmentation ( faible , bien sur ) .
je parle bien sur de Paris Et des biens de qualités .
car aujourd’hui , les "merdes" qui se vendaient hors de prix et facilment depuis 20 ans, vont voir leurs prix se casser la figure .
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#46 17/01/2013 08h40
- ZeBonder
- Membre (2012)
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lise35 a écrit :
curieusement et contrairement à la majorité d’entre vous , je ne crois pas du tout en une baisse du prix des logements ( de qualités je precise ) sur Paris .
Les biens de qualité sont malheureusement rares à Paris, peu d’immeubles ont par exemple des parkings sous-terrain et ils ne baisseront pas mais l’appartement du 5ème étage sans ascenseur dans un immeuble quelconque du 18ème , perdra au moins 25% de sa valeur parce qu’il n’y a plus assez de pigeons pour acheter ça à 8000 euros le m² en s’endettant sur 30 ans
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#47 17/01/2013 09h59
- lise35
- Membre (2012)
- Réputation : 1
ZeBonder a écrit :
lise35 a écrit :
curieusement et contrairement à la majorité d’entre vous , je ne crois pas du tout en une baisse du prix des logements ( de qualités je precise ) sur Paris .
Les biens de qualité sont malheureusement rares à Paris, peu d’immeubles ont par exemple des parkings sous-terrain et ils ne baisseront pas mais l’appartement du 5ème étage sans ascenseur dans un immeuble quelconque du 18ème , perdra au moins 25% de sa valeur parce qu’il n’y a plus assez de pigeons pour acheter ça à 8000 euros le m² en s’endettant sur 30 ans
tout à fait , dans l’immobilier , il faudra devenir hyper selectif pour acheter un bien qui conserve sa valeur .
le seul hic , c’est que ces biens de qualités sont deja tres cher et ne baisseront pas et ça , j’en suis convaincu .
comme vous l’ecrivez , pour les appartements au 5 eme sans ascenseur , les prix vont clairement chuter .
evidemment , mes propos sont tout de même à nuancer car , depuis 3 ans que je regarde les biens de qualités ( voir même plus basic) dans le 75 et le 92 , on ne peut pas vraiment dire que ça baisse des masses ….
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#48 17/01/2013 10h21
- Tao
- Membre (2012)
- Réputation : -1
Thinkpad a écrit :
louanda a écrit :
- La demande reste supérieur à l’offre
- Paris reste une ville dynamique en terme d’appartement d’étudiant ou maintenant de plus en plus d’appartement pour les touristes
- les prix de l’immobilier même s’ils sont vraiment haut ne sont pas ceux de Londres ou d’autres capitales… ou les étrangers aiment investir soit pour le business, soit pour spéculer, soit juste pour avoir un pied à terre (ils préfèrent Paris à Nantes)
- Il est toujours aussi difficile de se loger à Paris ou trouver un appartement à Paris en location donc si on est un investisseur on c’est qu’en moins d’une semaine le bien sera loué
- Il n’y a plus de terrain pour construire…Bonjour,
certains de vos arguments font sens. Neanmoins ceux que je cite ci dessus, etaient deja invoques dans les annees 90 par les agents immos pour faire croire a une hausse perpetuelle des prix… pourtant ils ont ramasses 45% de baisse de prix.
Un oncle, marchand de bien a la retraite et ancien agent immo a Paris de 92 a 96 (a peu pres), m’a raconte cette periode… selon lui on va revivre la meme chose… mais il m’avait dit ca en 2008 aussi … et ca n’a pas baisse plus que ca
Seul l’avenir nous le dira.
Et pour info la population de Paris IM diminue depuis un bon moment
Démographie de Paris ? Wikipédia
Quand a l’ile de France le rythme de progression est stable depuis plusieurs dizaines d’annees.
Donc la seule demographie ne peut pas expliquer la flambee des prix des 15 ans passes.
Quand aux prix de Londres ou Tokyo, pardon mais on s’en fiche royalement … quel impact peuvent ils avoir sur les prix Parisien ?! je n’ai jamais compris pourquoi on comparait des choux et des carottes.
Thinkpad
PS: je suis un baissier immo convaincu
Vous ne croyez pas si bien dire en parlant de Tokyo : Regardez cette magnifique étude de Olivier Berruyer et vous verrez qu’au Japon l’immobilier baisse depuis 20 ans sans jamais connaitre de reprise, aujourd’hui ils en sont a leur 9ième quantitativ easing, nous on a même pas commencé officiellemnt… Regardez surtout le graphique grandes villes et autres t vous allez comprendre la correction qui se ptépare sur Paris, mais en immobilier il n’y a pas d’effondrement, mais une tendance lourde et tétue qui fini par faire baisser de plus de 50 % le marché en 10 a 20 ans… Le Japon qui est toujours en avance pour les rucs biens et les conneries, est un vrai laboratoire de prospective pour nous…
» 0530 Prix immobiliers mondiaux
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#49 17/01/2013 10h28
- thomz
- Membre (2011)
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Tao a écrit :
vous verrez qu’au Japon l’immobilier baisse depuis 20 ans […] un vrai laboratoire de prospective pour nous…
Oui enfin, on peut nuancer….
(1) Sur l’échelle du délire, les prix au Japon à la fin des années 80 étaient incomparablement supérieurs à ceux de Paris aujourd’hui.
(2) Il y a une faible demande étrangère pour les biens immobiliers Japonais.
(3) L’île est divisée en plusieurs bassins d’emplois équilibrés, au contraire de la France où toute l’activité économique se concentre à Paris.
Les deux cas sont franchement incomparables!
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#50 17/01/2013 10h39
- Tao
- Membre (2012)
- Réputation : -1
Olivier Berruyer est actuaire de métier, et s’il se permet de comparer par exemple la bulle américaine et la bulle japonaise, c’est pour nous montrer se qui va nous arriver.
Dans l’échelle du délire on est pas mal a Paris pour les biens "d’exeption" comme sétait le cas au japon… (1,4 millions d’euros pour 30 m2 rue royale !)
La demande étrangère et la répartition des emplois sont des paramètres importants, et les entrants étant différents le résultat le sera aussi, mais seulement quantitativement.
Qualitativement il n’y aura pas d’exeption Parisienne et l’immobilier chutera irrémédiablement sur le modèle du dégonfement d’une bulle. Peut être moins bas qu’au japon, peut être plus, qui sait ?
Le graphique ne va pas être très différent. Le krach, c’est pas sur, la chute des prix est certaine…
Et Paris corrigera plus que partout ailleurs en france…
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