Merci pour votre intérêt et pour vos retours qui confirment certains axes sur lesquels je devrais me pencher d’avantage : l’internationalisation du portefeuille.
Ceci étant je vais commencer par préciser ma stratégie.
Avant d’ouvrir le PEA, mon idée était de détenir les actions pour du long terme. J’étais bien conscient que vu mon niveau débutant je perdrai probablement tout à vouloir faire du trading. Mon objectif était de pouvoir toucher à horizon de 5/6 ans des dividendes réguliers pour le projet que j’ai détaillé dans ma présentation.
Lorsque j’ai ouvert le PEA début 2019, tout allait bien, on se trouvait en phase ascendante avec la désescalade des tensions Etats-Unis / Chine (ceci n’étant qu’un chapitre dans la longue série à rebondissement que l’on sera amenés à connaître). Mon idée était de procéder de deux façons différentes :
- du buy & hold pour des valeurs de conviction qui procurent un rendement intéressant par exemple du total, sanofi
- des achats en visant une plus-value de 15 à 20%. Dans ce cas de figure je passais des ordres de 1000€ et revendais pour 1000€ de titres lorsque les 15 à 20% de plus-value étaient atteints. Le solde constituait à mes yeux des actions gratuites obtenues grâce à ce bon choix. Cette façon de procéder explique par exemples les petites lignes telles que CDA, SG, saint gobain. Mais j’ai vite eu l’impression que cela revenais à couper des gains potentiels et m’a fait vendre des valeurs telles que Mersen que je garderais aujourd’hui volontiers en fond de portefeuille.
Puis est arrivé 2020 avec ses secousses. Principal motif de satisfaction pour un débutant comme moi : s’en tenir à sa stratégie, ne pas céder à la panique, accumuler des titres sur lesquels j’ai une conviction.
A partir de cette date là, ma stratégie est devenue quasi-exclusivement du buy & hold.
Comme vous le soulignez le poids de la ligne total est trop important et au fur et à mesure de mes apports ce poids relatif diminue.
Lausm a écrit :
Je suis curieux de connaître votre démarche de choix de valeurs.
Malheureusement vous risquez d’être déçu par le caractère artisanal de mes choix.
Je suis principalement guidé par le caractère nécessaire et / ou bénéfique des sociétés dans lesquelles j’investis (le caractère de nécessité étant bien dépendant selon les points de vue de chacun). C’est ainsi que l’énergie (Total, Engie, Rubis), l’eau-recyclage (Veolia), l’agroalimentaire (Danone), les télécoms (Orange), la santé (Sanofi) ont été choisi.
J’ai mal analysé le risque réputationnel relatif aux Ehpads, néanmoins je maintiens mes positions, convaincu de la nécessité de ces structures dans les décennies à venir.
Plus récemment j’ai ajouté des sociétés dont le modèle pérenne donne de la visibilité (Bureau Veritas, Euronext).
Concernant le fait d’inclure des ETF internationaux, je suis convaincu du bien fondé de l’idée. Un ETF monde comme le CW8 d’Amundi (LU1681043599) serait à mon sens suffisant vu la pondération importante des Etats Unis dans la répartition géographique.
Un ETF SP500 ne ferait-il dans doublon dans ce cas ?
Je précise qu’en parallèle, j’ai dans mon PEE environ 13 keuros d’actions de mon employeur et des fonds d’action européennes.
Encore merci pour votre intérêt et vos commentaires.