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#701 26/09/2023 09h36
- Louis Pirson
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Si c’est de cette réponsedont vous parlez, je ne la change pas d’un iota.
Je publie en toute transparence le détail de mon portefeuille chaque mois donc, en principe, vous savez bien que je n’ai aucune position short. Dans la réponse en lien ci-dessus, j’ai bien expliqué pourquoi je n’en avais pas … et "heureusement d’ailleurs" pourrai-je dire après coup.
Je n’incite personne à shorter le marché ou à tenter de timer celui-ci (ce que je ne fais d’ailleurs pas). J’explique juste depuis de long mois que le marché d’actions, surtout US, me mets mal à l’aise, je dis pourquoi et je l’applique moi-même : aujourd’hui, mon portefeuille mobilier est investi en actions à +/- 40 %, ce qui, pour un bull invétéré comme moi, représente quasiment une position short.
Autre chose : un petit graphique qui représente la corrélation entre le S&P500 et les l’évolution des offres d’emplois d’un mois à l’autre. Il n’y a précisément plus de corrélation.
Dernière modification par Louis Pirson (26/09/2023 11h38)
"Il faut être cupide quand les autres sont craintifs, et craintif quand les autres sont cupides." W. Buffett
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3 #702 30/09/2023 14h21
- Louis Pirson
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POINT AU 30/09/2023
Rappel de mes hypothèses sont inchangées :
- Récession avant fin 2023 aux USA
- Niveau de taux en 2023 en ligne avec les attentes du marché
- Investissement en actions de préférence en dehors des big caps US
- long sur les métaux et matières premières après le début de la récession (si elle a lieu)
- début d’un cycle "value" plutôt que "growth"
Performance YTD de la partie "mobilière" du portefeuille (actions, obligations, crypto, métaux précieux et liquidités) : + + 2,60 %
Mouvements du mois écoulé :
Achat Installux
Réflexion
Un nouveau gros projet professionnel (peut-être le dernier gros projet de ma carrière, mon "bâton de maréchal en quelque sorte) ainsi que le suivi de mon fils dans ses activités sportives de haut niveau font que mon emploi du temps consacré à l’investissement va de nouveau diminuer.
Il est probable que je vais alléger une partie des small cap en direct dans lesquelles j’ai investis en ne conservant que celles qui me sont les plus faciles à suivre. Ce qui aura comme conséquence indirecte de réduire un peu l’exposition aux actions de notre patrimoine.
Les suivis macro économique que je faisais ici ainsi que de quelques small caps dans des files dédiées vont sans doute se raréfier (de toute manière, depuis 18 mois, j’ai l’impression de radoter comme un vieux perroquet) mais j’espère conserver un point macro par mois mini.
edit 08/12/2023 : j’ai modifié le graphqiue, ne souhaitant plus faire apparaître que la partie mobilière de mon patrimoine
Dernière modification par Louis Pirson (08/12/2023 09h34)
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1 #703 09/10/2023 11h52
- Louis Pirson
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passage express pour partager 2 petits graphiques sur les prévisions de récession en fonction des intervenants (réalisé avant le regain de tension au Proche-Orient)
On peut voir que si la Fed "ne voit pas de récession arriver" (comme je l’avais déjà mentionné ici), les intervenants les plus proches de la vie "réelle" (les consommateurs et les CEO de sociétés), dans leur écrasante majorité, la voient bien arriver.
Une réserve dite "stratégique" gérée de manière bien peu "stratégique" étant donné qu’elle se trouve au plus bas au moment où les tensions géopolitiques mondiales se multiplient.
Petit point sur mon portefeuille. Comme je l’ai signalé dans le post précédent, j’ai allégé la semaine dernière une bonne partie des positions que j’avais dans les sociétés "chronophages" à suivre ou trop cycliques (Asa Gold, Accentis, Halford, Cafom, Bastide, Natural Alternative, Rio Tinto, Throgmorton, Yellow Cake, Tessenderlo, Teck, BHP, Nickel 28). Je vais réinvestir cette semaine dans quelques "blue ship" anti-cycliques.
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1 #704 11/10/2023 18h31
- Louis Pirson
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Aujourd’hui, j’ai réinvesti une bonne partie des liquidités issues des ventes annoncées dans le poste précédent dans un tir groupé sur une série de big cap anticycliques : Américan States Water, Coca Cola, Nestlé, Fresenius, Halma, Johnson & Johnson, L’Oréal, Roche, Sage, Unilever et Wolter Kluwer.
Pour faire bonne mesure, j’ai ajouté Exxon à titre de protection contre une éventuelle hausse du pétrole qui constitue, selon moi,le seul risque de reprise de l’inflation, du moins aux USA.
En attendant, les conditions de crédit commercial continuent à se durcir
les taux réels arrivent dans des zones réellement contraignantes pour la croissance économique
les projections de JP Morgan annoncent un gros déséquilibre entre offre et demande de pétrole (pour autant qu’on puisse faire confiance à ce genre de prévision)
les dépenses par carte de crédit sont en chute libre …
… alors que c’est seulement la 3e fois depuis 75 ans que l’épargne des ménages se contracte après 2008-2009 et 2020.
Bref, je maintiens mes hypothèses :
- les USA vont entrer en récession
- sauf problématique liée au pétrole, l’inflation US est sous contrôle, du moins pour un certain temps
- les anticipations de bénéfice US sont actuellement trop élevée
Par contre, comme on peut le voir, j’ai légèrement modifié mon approche d’investissement en arbitrant certaines small cap value contre des big cap "non cyclique" (comme expliqué, tant pour des raisons de temps disponibles pour le suivi que de volonté de donner un profil très défensif à la partie action de mon portefeuille). Les actions représentent toujours moins de 60 % de la partie mobilière de notre patrimoine.
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#705 11/10/2023 19h07
- Selden
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Bonjour Louis,
Je suis très surpris de ce dernier mouvement. En effet n’avez vous pas peur de sortir du small cap value au plus mauvais moment c’est à dire après le rinçage monumental sur cette classe d’actifs ces derniers mois?
C’est un virage à 180° avec des valeurs déjà bien valorisées..
De plus vous anticipez la récession aux US depuis de longs mois déjà. Pourquoi à ce moment là, sachant que c’est votre conviction, n’êtes vous pas rentrés plus tôt sur les valeurs pré-citées?
Hormis KO et Roche qui ont un peu dévissé, les autres sont restées stables ou ont bien augmenté depuis le début de l’année comme L’Oréal. Ce qui tendrait à valider leur caractère de valeur "refuge" en ces temps troublés. Néanmoins, si elles n’ont pas énormément chuté, c’est aussi parce que tout le monde a la même réflexion que vous.
On n’est plus dans l’approche contrariante là ..
bien à vous,
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#706 11/10/2023 19h30
- Louis Pirson
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Comme je l’ai expliqué plus haut, outre le fait de renforcer le caractère défensif de mon portefeuille, c’est aussi - et surtout - le fait de ne plus avoir suffisamment de temps pour suivre des small caps.
Ceci dit, je n’ai jamais prétendu être contrarian… juste que les valorisations actuelles étaient trop élevées et que les usa ne pourraient sortir de l’inflation qu’en passant par une récession. Ce n’est pas ma faute si le marché ne partage pas mon avis 😉
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4 #707 11/10/2023 21h04
- Ours
- Membre (2017)
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Il n’est pas facile de savoir que faire à court terme, certes.
Je suis, moi aussi, convaincu que l’on ne pourra pas échapper à une récession d’ampleur. Et la menace sur le secteur pétrolier est bien réelle, ce qui pourrait relancer l’inflation et conduire à de nouvelles hausses de taux.
A tort peut-être, j’ai vendu pour ma part le secteur pétrolier et arbitre petit à petit une partie de mes liquidités vers :
1) des produits monétaires, car je m’attends à ce que les taux restent durablement élevés, voire à ce qu’ils soient encore relevés par la Fed ainsi que par la BCE ;
2) des arbitragistes et traders haute fréquence, envisageant de forts remous sur les marchés alors que le VIX a réintégré un territoire de basses eaux ;
3) dans une moindre mesure, vers le secteur immobilier, précédemment laminé par la crise du covid et à nouveau délaissé par les gérants qui craignent, eux aussi, a) de nouveaux relèvements de taux et leurs effets sur les foncières et b) les répercussions du télétravail (à tort ou à raison) ;
4) avec parcimonie, vers l’équipement automobile, le secteur ayant également bien pâti a) de la crise des semi-conducteurs et b) des craintes liées à la "transition" énergétique.
5) Je commence tranquillement à regarder également vers le secteur de l’industrie pharmaceutique.
Pour ce qui est des trois derniers, je ne me fais cependant guère d’illusion. Plus le marché s’obstine à fermer les yeux, plus il est probable que sa prise de conscience soit brutale et emporte tout sur son passage, y compris les secteurs déjà malmenés et les défensives, du moins dans un premier temps.
J’envisage de revenir sur le secteur pétrolier et sur les matières premières une fois que les marchés auront commencé à sérieusement accuser le coup.
Dernière modification par Ours (11/10/2023 21h33)
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#708 12/10/2023 01h35
- Peronne
- Membre (2016)
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En complément, l’analyse récente de Loïc Abadie
Economie et marchés : Où en est-on ? (octobre 2023) - YouTube
qui privilégie l’hypothèse de l’arrivée de la récession fin 2023, début 2024 et propose quelques solutions de protection pour traverser cette période (liquidités en USD, lignes de long terme en DCA type IDI, actions des pays émergents, secteur énergie et matières premières, actions très décotées, et enfin positions baissières ponctuelles…)
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4 #709 18/10/2023 08h40
Dans cette vidéo : YouTube
Stéphane Déo explique que le soft landing est un scénario tout à fait possible (parmi les 3 possibles) alors qu’il n’est pas du tout envisagé par la plupart des investisseurs. Il cite beaucoup d’indicateurs que vous suivez dans votre file et explique pourquoi ils sont trompeurs dans le contexte actuels.
En résumé la relance budgétaire américaine (8% de déficit alors que le chômage est au plus bas), le cash des entreprises (qui les rend insensibles aux taux élevés), la très forte immigration (x4 par rapport à avant crise), les ménages qui puisent dans leurs réserves (pour encore 4 mois) etc etc contrebalancent tous les indicateurs mal orientés et la probabilité d’une croissance plus forte que prévue ne doit pas être écartée.
Je suis plutôt en phase avec ce qu’il raconte, je ne crois toujours pas à une récession (un ralentissement de la croissance tout au plus dans mon scénario le plus pessimiste).
Dernière modification par bed43fr (18/10/2023 09h16)
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2 #710 18/10/2023 11h24
- Louis Pirson
- Membre (2010)
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Tout d’abord, un préalable : je n’ai pas la conviction absolue que les USA vont entrer en récession (dans ce cas, je ne détiendrais plus aucune action en portefeuille) mais je pense que les probabilités de récession sont grandes parce que nous voyons se dérouler toute une série d’évènement qui, statistiquement dans le passé, ont toujours débouché sur une récession. Je préfère donc investir avec prudence en tenant compte de ces statistiques. Je pense aussi que les marchés d’actions US sont trop chèrement valorisés même si cette fameuse récession ne survient pas.
Je constate malgré tout que Stéphane Déo, malgré tout son optimiste, reste prudent, estimant que nous ne sommes pas sur "un scénario économique très positf", craignant pour les marges des entreprises.
Néanmoins, je vais vous étonner mais je suis d’accord avec pas mal de points soulevés par cet analyste… avec des nuances.
Je suis en phase avec le fait que les taux actuels n’ont, historiquement, rien d’exceptionnels mais sont juste "normaux" vu le contexte actuel. Par contre, je pense qu’il sous-estime le fait que l’économie des pays développés et singulièrement des USA s’est "déshabituée" de taux d’intérêt "normaux" et s’est précisément construite sur ces taux anormalement bas ces 10 dernières années.
Je suis d’accord qu’un déficit public soutient l’économie … mais qui va prêter à l’Etat US ces surplus de dépenses ? La Fed continue de réduire son bilan, la Chine et le Japon réduisent leur exposition aux T-bond. Perso, je n’augmente pas mon exposition aux US Treasory alors que j’anticipe une récession précisément parce que je crains que les taux à long terme restent élevés à cause d’un déséquilibre entre offre et demande de T-Bond. N’oublions pas que jusqu’à des durations de 2 ans, les taux dépendent de la politique de la Fed mais au-delà, c’est l’offre et la demande qui fixe les taux. Seuls une reprise de QE par la Fed me semble pouvoir invalider ce scénario.
Je suis par contre parfaitement d’accord avec l’idée que les taux fixes sont plus répandus aux USA que par le passé, ce qui va sans doute éviter un choc brutal sur le plan immobilier comme on l’a connu en 2008-2009 (vous remarquerez d’ailleurs que je n’aborde que très rarement la problématique immobilière dans mes posts précisément parce que je ne pense pas que le souci viendra de ce côté).
L’immigration est un aspect que je n’ai pas étudié et je suis d’accord qu’il n’est pas négligeable. En termes de bémol, je me dis qu’il s’agit effectivement d’un stimulus important en période de plein emploi (ce qui est le cas aux USA pour le moment) mais quid lorsque le chômage augmente ? Ensuite, ne s’agit-il pas d’un simple phénomène de rattrapage après la période covid ? L’immigration ne va-t-elle pas revenir à la normale ? Sur le graphique ci-dessous, on va bien la chute en 2020-2021. Avec 2,8 millions en 2022, on obtient des entrées moyennes sur 3 ans de 1,9 millions, un chiffre qu’on ne retrouve qu’en remontant à 2006.
Sur l’excès d’épargne des ménages, je ne sais pas où il va chercher ses données pour dire qu’il y a toujours du jus dans le réservoir. Même lui d’ailleurs reconnait que la Fed de San Francisco estime qu’il n’y a aujourd’hui, plus d’excès d’épargne comme montré ci-dessous.
"Il faut être cupide quand les autres sont craintifs, et craintif quand les autres sont cupides." W. Buffett
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#711 18/10/2023 11h41
Il ne parle pas d’un excès d’épargne, d’ailleurs le graphique dans la vidéo montre bien qu’on est en dessous du trend LT comme votre graphe, il me semble qu’il dit que si les gens continuaient à piocher dans leur épargne la consommation pourrait tenir encore jusqu’à début 2024 avant de l’avoir totalement asséchée.
On a un peu du mal effectivement à imaginer les gens assécher leur épargne de précaution…
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#712 18/10/2023 13h30
Dans la rubrique "soutien à la consommation", outre l’épargne, Il y a aussi la question des salaires, que vous n’avez pas mentionnée: en 2023 les gens ont eu des augmentations de salaire, ce qui couplé à la désinflation permet un rattrapage du pouvoir d’achat, et agit donc en soutien.
D’ailleurs on constate que les ventes au détail restent solides malgré les taux prohibitifs des cartes de crédit, ceci expliquant peut être cela.
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#713 18/10/2023 13h59
- Louis Pirson
- Membre (2010)
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oui, sauf que les hausses de salaires, ce sont les entreprises qui les paient … elles risquent donc de voir leurs marges s’éroder, marges qui vont déjà souffrir, peu ou prou, de la hausse du coût de leurs emprunts.
Je pense que, comme souvent sur les marchés, les différents intervenants voient un même évènement sous l’angle qui confortent leurs thèses … moi y compris ;-)
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#714 18/10/2023 14h33
- JeromeLMNP
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Je pesne effectivement que cette question sur les salaires et l’inflation en generale est tres importante.
Un fois qu’un agent a integre que son slaire va suivre l’inflation il ne la craint plus, tout comme une entreprise qu va pouvoir repercuter cette inflation sur ses prix de vente.
Au final les resultts financier sont meilleurs.
Je pense que nous sommes dans cette phase de transition, les agents attendnent de voir si les salaires vont suivre et l’inflation se stabiliser, une inflation a 4-5% l’an n’est pas problematique en soit (soft landing) uniquement les chocs inflationnaistes posent problemes.
Autre facteur inflationniste qui n’apparait pas dans les derniers messages (mais c’est peut etre volontaire), la situation geopolitique actuelle qui peut tres vite degenerer (buy the rumor sell the fact).
Parrainage : BitPanda
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3 #715 24/10/2023 07h39
- Louis Pirson
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Hier, j’ai repris un peu d’obligations US 10 ans suite à ce graphique
Comme je l’ai abordé plusieurs fois dans cette file, par exemple ici, les effets de la réduction du bilan de la Fed avaient été atténués par la baisse conjointe des liquidités disponibles sur le TGA (le compte de trésorerie de l’Etat fédéral). Ce qui avait permis de maintenir un flot presque constant de liquidités dans le circuit.
Lorsque le TGA était arrivé presqu’à 0, il ne pouvait que remonter, entraînant l’effet inverse, soit un appel des liquidités du marché et donc, pour le financer, une plus grande offre d’obligation US.
Il semble qu’aujourd’hui, le niveau du TGA soit revenu à un niveau satisfaisant et il me semble possible que l’offre d’obligations US diminuent dans les semaines qui viennent.
Je sais que les taux sur les emprunt LT peuvent monter encore à des niveaux bien supérieurs à ceux qu’on a connu (un pic à 15 % dans les années 80) et je n’ai jamais vraiment vécu un crash obligataire. Mais ce que nous avons vécu ces 2 derniers mois me semble ressembler à une capitulation.
Le site Truflation (inflation non officiel en temps réel) semble confirmer qu’après le petit rebond lié au pétrole du mois d’août, l’inflation se stabilise autour de 2,5 %
Bref, malgré la crainte que j’ai évoqué plus haut de l’absence de gros "preneurs" d’obligations US (avec la réduction de voilure de la Chine et du Japon et le tightening de la Fed), j’ai renforcé un peu ma position sur ce segment.
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#716 24/10/2023 11h18
J’ai l’impression que vous êtes nombreux à parier sur une baisse des taux en étant long obligations.
Le risque c’est qu’en maintenant par cette pression à l’achat le taux de marché plus faible que celui de la Fed (2.5 vs 4.6 je crois), vous limitiez l’action de la banque centrale sur l’économie et l’inflation - d’où une certaine nécessité du ’higher for longer’ tant que ça dure.
Ce pari long obligations semble tellement évident…qu’il pourrait ne pas se réaliser ? Faut il une capitulation de ces investisseurs pour laisser la Fed avancer ?
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#717 24/10/2023 11h55
- sissi
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Je viens de découvrir votre file. Vos commentaires m’ont fascinée.
Je vois que que les obligations des USA donnent du 5.19% de rendement si on regarde la 5% 23 mai 2025 …
United States of America 5% 23/25 Bond | A3LMM7 | US91282CHV63 | Price
Vous achetez quoi exactement ?
IB ne me permet pas d’acheter des Treasuries donc …
Si le 10 ans est a 5% - j’imagine une hausse possible a 5.5 … acheter les obligations top Investment Grade sur moins de 10 ans - préférablement max 6 ans pour moi- devrait être OK si et quand la FED va commencer a baisser les taux ?
J’ai vu que les obligations des grandes banques américaines avancent de 6% vers 7% de coupon pour des 2027, 2029, 2033. Mais la prime de risque est minime versus les treasuries peine 1.5% environ…
Ca fait réfléchir …
However, the 10-year Treasury note now offers a yield that exceeds consumer inflation by more than 1 percentage point, based on the government’s latest monthly report, marking the first time in years that investors’ "real" rate of return on the 10-year note has turned positive.
Additionally, rising interest rates have made investments in cash-oriented investments much more attractive. Annual yields on money market accounts and certificates of deposit have risen as high as 6.5% with virtually no risk, aside from inflation, of course.
10-Year Treasury Yield Breaches 5% Before Retreating, Whipsawing Stocks
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#718 24/10/2023 13h03
- Louis Pirson
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KingFlan a écrit :
J’ai l’impression que vous êtes nombreux à parier sur une baisse des taux en étant long obligations.
Le risque c’est qu’en maintenant par cette pression à l’achat le taux de marché plus faible que celui de la Fed (2.5 vs 4.6 je crois), vous limitiez l’action de la banque centrale sur l’économie et l’inflation - d’où une certaine nécessité du ’higher for longer’ tant que ça dure.
Ce pari long obligations semble tellement évident…qu’il pourrait ne pas se réaliser ? Faut il une capitulation de ces investisseurs pour laisser la Fed avancer ?
Le prix des obligations n’est que partiellement dépendant de la politique de la Fed, c’est surtout l’offre et la demande qui en font le prix. Et, étant donné que j’anticipe une récession depuis fort longtemps, je pense que les obligations US bénéficieront du "flight to security" et verront leur prix s’apprécier lors de l’entrée en récession (récession qui poussera sans doute également la Fed à pivoter d’ailleurs).
Au vu de la division par 2 en 2 ans du cours des ETF obligataires, je ne suis pas certain que le pari "long" sur les obligations semble aussi évident pour le marché. Si je me base sur les rendements des TIPS 10 ans, le rendement réel des obligations se situe aujourd’hui à +/- 2,50 %, ce qui n’est plus arrivé depuis 2008 (à l’exception d’une courte période en 2022)
Sissi a écrit :
Vous achetez quoi exactement ?
J’achète des US10C ou U10H de lyxor.
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#719 27/10/2023 20h59
- Gog
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Louis, je suis débutant en oblig et j’ai plusieurs questions (peut-être bêtes)
Louis Pirson, le 24/10/2023 a écrit :
je pense que les obligations US bénéficieront du "flight to security" et verront leur prix s’apprécier lors de l’entrée en récession
Si je comprends bien, vous espérez de votre investissement un rendement supérieur au simple rendement de coupons. Vous espérez gain en plus-value ?
Est-ce pour cela que vous privilégiez le 10 ans plutôt que des obligations avec des durations plus courtes à rendement supérieur ? D’après FT, le 10 ans est à 4,87% tandis que le 6 mois est à 6,52%. À taux égal, ne faudrait-il pas privilégier une duration courte pour réduire risque et volatilité ?
Louis Pirson, le 24/10/2023 a écrit :
J’achète des US10C ou U10H de lyxor.
Avez-vous remarqué que, selon le prospectus, le US10C comporte <2% d’obligations 10-15 pour > 98% d’obligations > 15 ans. N’est-ce pas gênant ? Vous estimez que le rendement/risque est le même que si vous étiez exposé à du 10 ans ?
Enfin, je ne comprends pas que vous investissiez dans des fonds distribuants. Au delà de la fiscalité, un fonds obligataire qui distribue les coupons n’est-il pas structurellement déficitaire (puisque les frais dévorent le principal), est-ce que la distribution ne porte que sur une partie des coupons (dont une partie est réinvestie, ne serait-ce que pour payer les frais) ?
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2 #720 29/10/2023 11h02
- Louis Pirson
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Gog a écrit :
Louis, je suis débutant en oblig et j’ai plusieurs questions (peut-être bêtes)
Ca tombe mal : je ne suis pas du tout un expert en obligations et c’est même un support que je n’aime pas du tout.
Gog a écrit :
vous espérez de votre investissement un rendement supérieur au simple rendement de coupons. Vous espérez gain en plus-value ?
C’est exactement ça. Comme vous le savez si vous lisez de temps en temps cette file, j’anticipe toujours une récession.
Mon raisonnement est que la Fed ne pivotera que lorsque la récession sera installée.
Sur base de ce postulat, j’avais expliqué dans ce post que les pivots de la Fed mettaient rarement fin au marché baissier des actions.
J’avais aussi montré ici que le pivot de la Fed profite statistiquement plus aux obligations qu’aux actions.
C’est donc bien une PV sur les obligations que je vise essentiellement, bien plus que le rendement des intérêts. Je détiens ces obligations, non pas pour les conserver toujours mais, au contraire, les transformer avec plus-value en liquidités à réinvestir sur des actions le moment venu. C’est cela le plan de route pour cette partie de mon portefeuille.
Gog a écrit :
Est-ce pour cela que vous privilégiez le 10 ans plutôt que des obligations avec des durations plus courtes à rendement supérieur ?
oui, plus la duration des obligations est longue, plus la variation de leur cours est importante, … du moins en théorie …
Gog a écrit :
Enfin, je ne comprends pas que vous investissiez dans des fonds distribuants. Au delà de la fiscalité, un fonds obligataire qui distribue les coupons n’est-il pas structurellement déficitaire (puisque les frais dévorent le principal), est-ce que la distribution ne porte que sur une partie des coupons (dont une partie est réinvestie, ne serait-ce que pour payer les frais) ?
C’est précisément pour des raisons fiscales propres à la Belgique que j’achète des ETF distribuant. Sur un fond capitalisant, le racket de l’état belge est de 1,32 % à l’achat et 1,32 % à la vente alors que sur un ETF distribuant, il n’est "que" de 0,12 % à l’achat et 0,12 % à la vente. Même avec des intérêts frappés de 30 % de précompte mobilier, il faudrait des années pour "amortir" cette taxe sur les achats-ventes. Etant donné que ces positions en obligation ne sont pas destinées, en principe, à s’éterniser au sein de mon portefeuille, il me semble plus optimal d’opter pour une réduction de la fiscalité sur les opérations de bourse plutôt que sur les revenus de l’ETF.
"Il faut être cupide quand les autres sont craintifs, et craintif quand les autres sont cupides." W. Buffett
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1 2 #721 29/10/2023 16h29
- Louis Pirson
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Petit point au sujet de la réorientation de mon portefeuille …
Je lis ça et là, sur ce forum et ailleurs, ces intervenants déplorer la politique "agressive" des banques centrales en générale et de la Fed en particulier.
Certes, la vitesse de la hausse des taux directeurs est presque sans précédent dans l’histoire.
Néanmoins, aujourd’hui, où en sommes-nous ? Nous avons des taux "réels" sur les obligations dites "sans risque" à long terme de +/- 2 % comme le montre le graphique ci-dessous .
Mais ce graphique montre aussi que l’anomalie que constituent ces taux réels dits "sans risque" inférieurs à 2 %, voire même négatifs comme nous l’avons connus ces 10 dernières années. La situation actuelle ne me semble pas pouvoir être qualifiée "d’agressive".
Une de mes craintes est que le retour à la normalité pour une économie qui s’est développée dans l’anormalité pourrait peser lourdement sur l’économie en général et sur le marché d’actions en particulier.
Combien d’entreprises auraient dû disparaître si elles n’avaient pu se maintenir en vie grâce à de l’argent "gratuit" ?
Quelle quantité d’investissement n’auraient pu être réalisés s’il avait fallu payer le juste prix pour emprunter ?
Quel aurait été le niveau de rachat d’actions propres si le coût du capital avait été "normal" ?
C’est sur base de ce constat que, depuis un mois, je réaménage la partie "actions" de mon portefeuille.
Mon idée est de sélectionner des sociétés
1. qui ont montré sur le très long terme leur capacité à générer des rendements même durant les périodes de récession et dans les périodes de taux normaux (si possible plus de 25 ans).
2. qui ont, sur une longue période, généré des rendements sur capitaux investis très élevés afin que même avec une hausse substantielle du coût du capital, la rentabilité puisse être préservée.
3. qui présentent un endettement nul ou, à tout le moins, faible.
4. qui, en raison d’une diminution du temps que je souhaite consacrer à l’investissement, exigeront un suivi moins chronophage.
Sur base de ce constat, j’ai, au cours du mois écoulé, procédé à de nombreux arbitrages et élagages.
Notamment, j’ai jeté mon dévolu sur les sociétés suivantes qui me semblaient présenter répondre à ces conditions.
Outre quelques ventes et allègements, j’ai donc acheté :
Unilever
Coca Cola
Johnson & Johnson
Wolter Kluwers
Guillemot
Halma
Exxon
Melexis
Spadel
Roche
L’Oreal
EVS
Fresenius
J’ai allégé Immo Moury au bénéfice de Montea : une très belle foncière active dans l’immobilier logistique, peu endettée et qui, enfin, se trouve après des années d’attente, dans un début de zone "achetable".
J’ai conservé mes lignes "pour toujours" : Berkshire Hataway, Pershing Square, Jardine Matheson, Investor, Aberdeen Global et Aker ainsi que les lignes qui me semblent le mieux répondre à la conjoncture actuelle ou qui répondent déjà aux conditions ci-desus : Templeton Emerging Market, Abo Group, Richelieu, Nextensa, Clasquin, Metropole Television, Van De Velde et Tinc. Je garde aussi Synthomer qui a tellement baissé qu’elle ne vaut plus la peine d’être vendue.
Tout le reste a été vendu pour une somme +/- équivalente à celle qui a été investie.
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2 #722 31/10/2023 18h54
- Louis Pirson
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Point au 30/10/2023
Commentaires et explications des mouvements du portefeuille dans le message ci-dessus
Rendement YTD : -1,32 %
edit 08/12/2023 : j’ai modifié le graphique, ne souhaitant plus faire apparaître que la partie mobilière de mon patrimoine
Dernière modification par Louis Pirson (08/12/2023 09h36)
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#723 04/11/2023 12h37
- InvestisseurHeureux
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Louis,
Le fonds Aberdeen listé dans votre tableau, c’est le abrdn Global Income Fund, ticker FCO ?
Je suis assez surpris de ce choix vu les frais prohibitifs du fonds, sa taille riquiqui + la fiscalité sur dividende étranger américaine.
Certes rendement sur dividende de 14%.
Orienté rendement, le JP Morgan Global Growth & Income a des frais réduits (autour de 0,5%) ; un rendement sur dividende de 4% (avec une distribution mixte entre capital et dividendes) et une super performance quel que soit l’horizon de temps.
Et comme c’est un trust UK, la fiscalité sur dividende étranger est réduite.
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#724 04/11/2023 17h24
- Louis Pirson
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C’est le ticker AWP : c’est juste une manière de générer un return +/- en ligne avec l’indice mondial des foncière. En réalité, je n’en suis pas vraiment fan (notamment la "manie" de la direction de prélever sur le capital pour maintenir le niveau du dividende) … mais j’ai l’habitude de voir cette ligne dans mon portefeuille et je n’ai pas envie de prendre le temps de chercher quelque chose de comparable en mieux
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2 #725 05/11/2023 10h19
- Louis Pirson
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Petit tour d’horizon rapide portant sur les profits des sociétés
Les profits des sociétés américaines restent, pour le moment, plus solides que je ne l’avais envisagé.
Ainsi, 81 % des sociétés du S&P500 ont publié leurs résultats Q3 et 82 % de celles-ci ont publié des résultats supérieurs aux attentes (à comparer avec la moyenne à 10 ans de 74 % de publications supérieures aux attentes).
La croissance des bénéfices mixtes (combinant les résultats réels des sociétés qui ont publié et les résultats estimés des sociétés qui n’ont pas encore publié de rapports) pour le troisième trimestre est de 3,7 %.
Si 3,7 % est le taux de croissance réel pour le trimestre, il s’agira du premier trimestre de croissance des bénéfices d’une année sur l’autre rapporté par l’indice depuis le troisième trimestre 2022.
Néanmoins, il faut noter que les anticipations de résultats sont très souvent revues à la baisse quelques semaines avant la publication des résultats.
Ainsi, sur le graphique ci-dessous, on peut constater que les anticipations de ces dernières années ont, à chaque fois été bien trop optimistes avant de revenir à plus de raison. Nous pouvons constater que les prévisions de bénéfices 2023 et 2024 ont été revue à la baisse de respectivement 12 et 11 % depuis leur sommet fin du 1er trimestre 2022.
Mon petit tableau qui compile bénéfices réalisés (jusque 2022) et anticipés (2023-2024 et 2025) indique aussi que les résultats réalisés en 2021 et 2022 étaient supérieurs à la tendance de même que ceux anticipés. Perso, je "crois" à la loi des retours à la moyenne.
Pour moi, un bon moment pour acheter se situe quand les surprises "positives" sont peu nombreuses, sous 2 ou 3 %. Aujourd’hui, elles sont encore trop élevées (mais je reconnais qu’elles pourraient le rester durablement même si ce n’est toujours pas mon hypothèse).
Les insiders ne sont toujours pas revenus massivement à l’achat
Si on souhaite investir, il est peut-être préférable de cibler les small cap plutôt que les big caps. La surperformance des bigs caps atteint des niveaux exceptionnellement rares et souvent annonciateurs à la fois de correction sur les marchés (correction de 1990, de la bulle internet et du flash crash covid) mais aussi peut-être d’un retour à la moyenne et d’un nouveau cycle plus favorable aux "small" qu’aux "big".
Ce que confirmerait les tableaux ci-dessous : alors qu’historiquement, les small caps se traitent avec une prime par rapport aux bigs caps (en termes de per, graphique de gauche) , nous voyons qu’aujourd’hui, cette prime a disparu. De même, l’écart de décote en termes de price to book s’est élargi en faveur des small caps.
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