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EDF : leader de la production d'électricité nucléaire en France

EDF : Analyse d'une action sous influence politique

Cette discussion, s'étendant sur plusieurs années, analyse l'action EDF et ses performances, en soulignant fortement l'impact de facteurs politiques sur sa valeur. Les membres débattent des difficultés rencontrées par l'entreprise, notamment son endettement élevé, son flux de trésorerie libre (FCF) souvent négatif, et l'incertitude quant à la pérennité de son dividende.

Un point central du débat porte sur la réglementation politique et son influence sur les prix de l'énergie. Les participants soulignent le faible pouvoir de fixation des prix (pricing power) d'EDF, particulièrement en France, du fait de l'intervention de l'État dans la fixation des tarifs réglementés. Cette situation est perçue comme une source majeure d'incertitude et de risque pour les investisseurs. La discussion évoque également les énormes investissements nécessaires à la maintenance du parc nucléaire et aux projets EPR, dont la rentabilité est contestée, ainsi que les risques liés aux politiques énergétiques, notamment la transition vers les énergies renouvelables.

Les membres analysent les performances financières d'EDF, en examinant des indicateurs comme l'EBITDA, le FCF, et le rendement du capital investi. Des divergences de points de vue émergent quant à la valorisation de l'entreprise, certains participants soulignant la valeur de remplacement du parc nucléaire, tandis que d'autres mettent en avant la destruction de valeur à long terme. Le paiement du dividende par endettement est également vivement critiqué. La discussion aborde aussi l'impact des acquisitions et des cessions d'actifs sur la performance financière d'EDF, ainsi que les incertitudes liées au nucléaire, notamment les coûts de démantèlement et les risques technologiques.

Plusieurs participants mettent en lumière la complexité du marché de l'électricité et les défis posés par l'arrivée des énergies renouvelables intermittentes. Le débat explore les questions de gestion du risque, de diversification, et de la valorisation des actifs. Enfin, l'influence de l'État, en tant qu'actionnaire majoritaire, sur la stratégie et les décisions d'EDF est un fil conducteur tout au long de la discussion, soulignant la tension entre les intérêts politiques et les intérêts économiques.

La discussion met en évidence le désaccord profond sur les perspectives futures d'EDF, ainsi que la complexité de son évaluation compte tenu des multiples facteurs politiques et économiques en jeu. La volatilité du cours de l'action et la dépendance aux décisions gouvernementales sont largement mises en avant.


#501 30/01/2024 21h45

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ISTP

@kmo : Pour l’histoire de l’EPR avec le favoritisme pour areva, j’vais entendu cela dans un podcast de "affaire sensible" sur l’histoire des EPR. On y apprend d’ailleurs que la cuve défectueuse de Flamanville a  été fabriquée au Creusot nouvellement acquise par le frère de Bolloré. Cette catastrophe était prévisible au vu des objectifs de son patron.
Scandale" rel="ugc nofollow noopener" target="_blank">https://www.radiofrance.fr/francecultur … 8]Scandale de la forge du Creusot

@GoodbyLenine. Pour la "faillite" de Areva, le terme est faux sur la forme, mais je suis du même avis que kmo au vu des énormes sommes d’argent versées par le contribuable. En tant qu’employé on ne s’y attendait pas du tout tellement on nous vantait la puissance de l’entreprise avec plus de 40.000 employés à l’époque.
employés Areva

Areva la folle histoire d’un désastre

Dernière modification par gandolfi (30/01/2024 22h24)


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#502 30/01/2024 22h07

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Sur ces sujets les journalistes racontent beaucoup de bêtises, j’avais en tête que la cuve de Flamanville avait été forgée à Kobe au Japon, mais Areva disait apparemment qu’ils en avaient fait 20%.

Ceci dit Areva n’était pas tout seul à faire de grosses bêtises, dans la saga des fonds de générateurs de vapeur trop carbonés dans les centrales françaises, il y avait aussi pas mal de lingots d’acier venant du Japon.

Si vous étiez employé quand avez-vous commencé à sentir que ça n’allait plus ? Pour avoir regardé l’activité depuis longtemps, Areva se débrouillait très bien sur le marché des grosses pièces de remplacement (GV, couvercles, pressuriseurs) y compris aux US et l’amont du cycle était porteur aussi à l’époque, mais la gestion à partir de 2005 était invraisemblable en termes de prise de risques, fabrication de grosses pièces d’EPR sans avoir de commandes, achat un peu après de mines d’uranium inexploitables…

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#503 30/01/2024 22h32

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ISTP

Mon entreprise faisait de la sous traitance sous pavillon Areva. Nous intervenions en centrale et sur les CEA. On se rendait compte petit à petit qu’il y avait une myriade de petites boites comme la notre qui avait été rachetées. Un collègue avait d’ailleurs pu partir en Finlande travailler sur l’EPR.
J’avais été impressionné par le nombre de sous traitants en centrale EDF. Les employés EDF passaient la plupart de leur temps à faire de la paperasse et gérer les sous traitants plutôt que d’être sur le terrain. On avait le logo Areva mais on ne se sentait pas vraiment intégré dans cette immense structure. Puis il y a eu une vague de "revente" il y a une dizaine d’années et notre entreprise est partie sous pavillon Socotec. J’ai ensuite quitté la boite pour d’autres projets.


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#504 16/02/2024 12h16

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Enfin de bonnes nouvelles du côté d’EDF.

L’entreprise nationalisée n’a plus absorbé en 2023 une bonne partie de la hausse des coûts de l’électricité (qui avait provoqué une perte abyssale et la nationalisation corollaire).

EDF affiche des résultats excellents: l’EBITDA, négatif  -5bn en 2022 pour la raison évoquée ci-dessus, repasse à +40bn euros. (EBIT 13bn)

La production d’électricité (verte) bondit:

+41TWh dans le nucléaire pour atteindre le haut de fourchette, 320TWh ce qui est très satisfaisant quant à l’efficacité des équipes qui ont remis en marche et réparé la partie du parc immobilisée au pire moment.

+6TWh pour l’hydro électricité pour atteindre 39TWh

+5TWh pour le solaire pour atteindre 28TWh , consécutivement à des investissements significatifs dans les nouvelles capacités d’énergies renouvelables.

EDF c’est 3bn versés aux créanciers, pour une dette nette de 54bn dont 11 bn de trésorerie.  C’est 15bn versés en salaires et charges de personnel. Plus de 2bn d’impôts.
C’est surtout l’électricité fournie aux français, plus chère qu’avant mais moins chère que ce que payent la plupart de nos voisins.

à noter dans la cascade d’activité la performance remarquable d’EDF Trading fournissant plus de 3bn d’EBITDA pour une activité marginale à l’échelle des ventes du groupe.
Inversement Hinkley point au UK, et ses retards font peser une menace supérieure à 10bn au groupe.

Je suis néanmoins très satisfait du redressement du groupe, j’aimerais qu’il en fût autant à la SNCF.

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#505 16/02/2024 12h38

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Hum, la SNCF fait à nouveau des bénéfices depuis 2022, 2023 ayant été une année record. Je serais donc moins négatif que vous à ce sujet.

Pour ce qui est d’’EDF, le résultat 2023 est effectivement une très bonne nouvelle.


C'est la diversification qui assurera la stabilité.

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#506 16/02/2024 14h10

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Flavius a écrit :

Enfin de bonnes nouvelles du côté d’EDF.

L’entreprise nationalisée n’a plus absorbé en 2023 une bonne partie de la hausse des coûts de l’électricité (qui avait provoqué une perte abyssale et la nationalisation corollaire).

EDF affiche des résultats excellents: l’EBITDA, négatif  -5bn en 2022 pour la raison évoquée ci-dessus, repasse à +40bn euros. (EBIT 13bn)

les ex-actionnaires particuliers apprécieront

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#507 16/02/2024 19h25

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Moui, enfin on verra quand il s’agira de provisionner les pertes sur Hinkley Point….

Pour rappel le DAF avait démissionné en 2016 en disant que ça allait mettre en peril EDF.

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#508 16/02/2024 20h10

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Et surtout 2023 est une année atypique car les prix de l’hiver dernier sont restés élevés après la crise liée à l’Ukraine et à la corrosion dans les centrales nucléaires.
Depuis :
- beaucoup de nouveaux moyens de production sont arrivés sur le marché, et les centrales sont de retour des longs arrêts pour maintenance exceptionnelle,
- les français se chauffent moins (pour ceux qui peuvent télétravailler ou sont rentiers partir au soleil coute moins cher que de chauffer sa maison en hiver).
- les industries électrointensives ont fait faillite.
- l’hiver n’est pas froid du tout.
Résultat les prix de l’électricité se normalisent à des niveaux très bas cet hiver, qui font que 2023 restera une année atypique.
Pour retrouver une année comme 2023 à 39 milliards d’EBITDA, il faudra repasser avant par une nouvelle crise de l’offre…
En bref, cela ne compte plus pour grand monde maintenant l’action hors marché mais il ne faut vraiment pas s’attendre à ce que les années à venir ressemblent à 2023.

Dernière modification par Priority (16/02/2024 20h44)


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#509 17/02/2024 09h16

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Je suis sur la niche Electricité de Strasbourg (Filiale à ~89% d’EDF) et l’on voit que la simple augmentation du prix génère des résultats spectaculaires.

Électricité de Strasbourg a vu son chiffre d’affaires consolidé atteindre 1.674,3 ME en 2023 (+29,5% par rapport à 2022). Malgré une baisse des volumes distribués et commercialisés liée à un climat doux et à la sobriété énergétique, le chiffre d’affaires bénéficie de la hausse des prix de vente liée à la hausse sans précédent des prix de marché en 2022.

Le résultat opérationnel atteint 117,8 ME, en forte hausse de +64,2% par rapport à 2022, soutenu en particulier par des effets prix positifs liés à la volatilité des prix de marché et le débouclage en 2023 de la compensation liée au bouclier tarifaire gaz 2022. Le résultat net part du groupe s’établit à 93,4 ME, en hausse de 70%.

Le Conseil d’administration proposera à l’Assemblée générale qui aura lieu le 28 juin 2024 la distribution d’un dividende de 8,6 euros par action, payable à compter du 2 juillet 2024.

Déontologie : je détiens une position acheteuse/vendeuse sur une ou plusieurs société(s) listée(s) dans ce message.

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#510 04/04/2024 23h56

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Je sais pas si cela "bouleverse" à ce point là le management d’une entreprise, mais l’intervention d’un ministre au CA semble assez inédite, voire exotique :

C’est qui le patron ? Lundi dernier, Bruno Le Maire a assisté au Comité exécutif d’EDF. La présence du ministre de l’Économie à cette instance de direction d’une entreprise, même si l’État est son actionnaire unique, revêt un caractère exceptionnel. « Même quand EDF était un établissement public industriel et commercial (EPIC), cela n’arrivait jamais », assure-t-on dans le groupe. « Désaveux », « fragilisation », « instrumentalisation politique » pour les uns, « logique », « conforme à la position de l’État actionnaire » pour les autres, cette initiative a jeté le trouble.
«Même quand EDF était un établissement public, cela n’arrivait jamais» : comment l?interventionnisme de Bruno Le Maire met l?électricien sous tension


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1    #511 12/12/2024 13h49

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Suite aux sorties de Patrick Pouyanné et Luc Rémont sur la complexité d’investir en France, particulièrement pour les énergies renouvelables :

« Il faut qu’on simplifie le processus. Je suis désolé mais quand je regarde (en France), j’ai 500 développeurs d’énergies renouvelables (des personnels, NDLR) qui arrivent à faire péniblement 300 à 400 mégawatts (MW) par an […] Ce n’est pas possible de continuer comme ça, je vous le dis. Moi, aux États-Unis, j’ai construit 2 GW en un an », a déclaré le patron de TotalEnergies Patrick Pouyanné au congrès de l’Union française de l’électricité à Paris (UFE).

Sur le site RTE France, nous avons tout le détail de la production d’électricité par filière.

J’ai pris un des jours les plus froids du mois de novembre, le 11 novembre 2024, pour voir d’où venait notre production électrique :

Ici le min :


Ici le max :


Ici la contribution du solaire sur la journée :


Ici la contribution de l’éolien sur la journée :


Comparons ensuite par rapport à la base installée :

Statinfo - eolien - Données et études statistiques a écrit :

La puissance éolienne totale installée en France continentale début 2024 est de 23,8 GW, dont 22,2 GW d’éolien terrestre et 1,5 GW d’éolien en mer.

Source : Statinfo - eolien

Statinfo - solaire photovoltaique - Données et études statistiques a écrit :

Au 31 mars 2024, la puissance du parc solaire photovoltaïque atteint 21,1 GW, dont 20,3 GW en France continentale.

Source : Statinfo - eolien

Quand on dit que les renouvellables sont des énergies intermittentes, on n’exagère pas !

Sur la base de ces chiffres, j’aurais tendance à penser que pour une fois, les difficultés pour installer de nouvelles éoliennes ou de nouveaux parcs photovoltaiques en France sont une bénédiction…

Pour le nucléaire, la base installée est d’environ 61 GW. Source : capacité installée des unités de plus de 1 MW agrégée par filière de production.

Et la contribution pour la journée du 11/11 :

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1    #512 12/12/2024 17h06

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Confirmation pour ce qui est de l’intermittence de l’éolien et du solaire. Voici la répartition de notre production d’électricité le 5 novembre 2024 à 23:15 :

Solaire 0 bien sûr et éolien 1%. Il me parait compliqué de tout miser sur les énergies renouvelables à l’horizon 2040 comme le souhaitent certains : Programme énergétique.

Dernière modification par Yg75 (12/12/2024 18h12)


Bossuet : "Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes"

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#513 13/12/2024 08h20

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@InvestisseurHeureux et @Yg75: si vous aimez ce genre de données, allez voir Energy-Charts. Vous verrez des données à la fois sur la puissance installée et la production avec la part de chaque énergie, ou type d’énergie, si vous les groupez.

(C’est un institut allemand alors les données pour l’Allemagne sont plus récentes)

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#514 14/12/2024 09h38

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Yg75, le 12/12/2024 a écrit :

Confirmation pour ce qui est de l’intermittence de l’éolien et du solaire. Voici la répartition de notre production d’électricité le 5 novembre 2024 à 23:15 :
https://img.pccreation.net/photos/20241 … 476426.JPG
Solaire 0 bien sûr et éolien 1%. Il me parait compliqué de tout miser sur les énergies renouvelables à l’horizon 2040 comme le souhaitent certains : Programme énergétique.

Je trouve le graphique journalier plus intéressant, car on voit bien la notion d’intermittence des ENR.
Bien sûr si on regarde la nuit, il n’y a pas de solaire…et si on regarde quand il y a du vent, on peut aussi voir que l’éolien est très loin d’être négligeable :


Je trouve au contraire que miser pour les nouveaux investissements sur les ENR est pertinent, et cela doit être couplé avec une modification du signal prix en faveur des ENR : les heures creusent seraient plus dynamiques en fonction des conditions météos, ce qui aurait en plus un effet bénéfique sur les prix négatifs encore constatés cette année :


Et les batteries sont aussi amenées à jouer un rôle, que ce soit via le pilotage de la recharge des voitures (voir leur décharge contre rémunération du réseau) ou via des éléments de réseaux dédiés. Vu le rythme de baisse du kwh stocké par batterie, c’est loin d’être impensable (en gros un compléments aux barages STEP)

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#515 14/12/2024 11h14

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Bonjour sinwave.
Je n’ai pas dit qui que miser sur les ENR n’est pas pertinent. Je dis que tout miser sur les ENR intermittentes est prendre le risque de difficultés à faire face aux pics de consommation hivernaux qui malheureusement vont arriver au mauvais moment pour la production d’électricité éolien ou solaire.
Breton d’origine et résident actuellement dans le Morbihan, j’ai toujours été favorable aux éoliennes qui pour moi n’ont jamais gâché le paysage. Mais c’est un point de vue très personnel et souvent sujet à contradiction, y compris dans mon entourage. Allant régulièrement en mer, je côtoie le parc éolien marin de Guérande et ces grandes éoliennes sont vraiment impressionnantes !
Idem pour le solaire qui s’implante également ici même si nous n’avons pas les meilleures statistiques d’ensoleillement.
Ce qui me soucie c’est l’intermittence de ces ENR, ce qui est moins vrai pour l’hydraulique même si les périodes de sècheresse estivale sont moins favorables. Et je ne crois pas qu’un parc de batteries puisse palier à l’intermittence des ENR, imaginez le dimensionnement d’un tel parc pour faire face aux pics hivernaux de consommation !?
Non, la solution raisonnable est d’avoir un mix équilibré de moyens de production d’électricité dans lequel les ENR ont toute leur place, mais sans leur donner une priorité absolue qui se ressentira aussi sur le montant de nos factures.


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